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Premier épisode | Épisode précédent

Bondeur

Chapitre 5
Inscription au registre

Je suis plutôt très satisfait de lui et même d'avoir été obligé de lui faire redouter ma face la plus sombre. Il endure bien sa préparation et craint maintenant réellement d'être rejeté ou pire.

Je me fais couler un expresso et allume l'ordi pour préparer la suite des opérations. Je veux le faire inscrire au plus vite au registre des slaves sur un site mais pour cela je dois encore le faire saillir par un nombre suffisant de mec du réseau.

En fait, pour qu'il obtienne son numéro d'enregistrement, il faut que 30 membres, dont au moins un tiers d'éleveurs propriétaires, confirment sur le site sa qualité d'esclave et évaluent sa capacité à devenir un vrai bâtard. Le système de notation va de 0 à 5 étoiles. Il faut obtenir au moins une moyenne de 3 pour obtenir l'enregistrement définitif et le pédigrée officiel. Ensuite la moyenne des étoiles ne sert " plus " qu'à fixer la valeur de la bête.

Connaissant le niveau d'exigence de certains et la rivalité qui existe entre nous pour ne pas faire baisser la valeur du pédigrée, j'espère qu'ils sont nombreux à avoir confirmer leur présence pour ce soir.

Je lance le navigateur TOR pour anonymiser ma connexion et me connecte sur le site. Sur ma page la liste de mes 5 slaves enregistrés. Les 4 premiers ont déjà leur pédigrée et en bout de ligne s'affiche l'identifiant de leurs heureux propriétaires. Je dis heureux car leurs évaluations vont de 3,8 à 4,2 ce qui est largement au dessus des moyennes générales du site.

La ligne de mon bâtard actuel est encore en grisé mais sa page à bien était créée : description, âge, date de mise en esclavage, photos du slave, photo de son marquage, journal de bord. Je clic sur l'espace de demande d'enregistrement pour vérifier les rendez-vous confirmés et c'est plutôt une bonne surprise. Presque une soixantaine ont confirmé leur présence de minuit et six heures du matin.

Reste à leur communiquer l'adresse exacte car, pour le moment ils n'ont que la ville comme indication de lieu. L'activité d'éleveur nécessite pas mal de prudence et de discrétion pour éviter d'éventuels problèmes... Je prépare un message à destination de la liste des inscrits, confirme l'horaire, le lieu et rappelle les consignes de discrétion.

Je téléphone ensuite à mon assistant pour qu'il vienne s'occuper de l'accueil pendant que je surveillerais les saillis. Il a déjà consulté le site et est impatient de venir participer : " ça va être un vrai gang bang comme je les aime... Mais putain 58 mecs... tu crois qu'il peut encaisser ? Il a pas grande expérience quand même. "

-  C'est pas ton problème... Contente toi de faire ce pourquoi je te paie et tout ira bien. Le vrai problème va être d'être vigilant sur le respect de timing. Avec autant de monde ça fait max 10 minutes de saillie par mec.
-  C'est clair... Mais tu vas pas me laisser tenir la chandelle comme un con ?
-  Ne t'inquiète pas, quand les premiers gars seront passés et que ça roulera tout seul... tu pourras bouffer le jus qui dégoulinera dans son cul... Ça excite bien les mecs en plus... tu nous feras peut être gagner quelques dixièmes de point en plus
-  Wouai t'es top cool, suis grave pressé de voir dans quelle position tu vas le mettre... tu veux que j'arrive à quelle heure ?
-  Maintenant si tu veux. Tu passes prendre des pizzas et comme ça on bouffe ensemble et ensuite on le prépare ?
-  Ok suis là pour 19h

William est un assistant de confiance. Je l'ai connu en l'embauchant dans mon entreprise comme homme à tout faire. A priori il n'y avait rien de sexuel à ce moment là et rien ne le destinait à m'accompagner dans mon activité d'éleveur... Il m'avait été envoyé par une association d'insertion dans le cadre d'un de ces contrats à la con qui ne coûte presque rien à l'employeur.

J'avais cédé à la pugnacité de la personne qui l'accompagnait et m'en faisait un modèle de courage, de motivation, de dynamisme... Bref tout le contraire de ce qu'il me donnait à voir. Mais bon, même s'il n'était pas toujours bien malin il se montrait à la hauteur des missions confiées et s'était vite révélé dans le rôle du " jaune ". Personne ne faisant attention à celui qui fait le ménage et s'occupe des basses tâches, il est d'une redoutable efficacité pour me remonter des informations bien utiles pour la gestion de mes équipes et des complots du monde professionnel.

J'ai découvert son goût pour les hommes quelques mois après son arrivée dans l'entreprise. Je l'avais observé de loin en train de sucer un livreur au fond du stock. Je n'avais rien dit sur le moment me contentant de profiter du spectacle quelques instants avant de retourner à mon bureau. J'avais ensuite profité de l'occasion de son premier entretien annuel pour clarifier avec lui les comportements à adopter en entreprise... et surtout en savoir davantage.

Un entretien annuel c'est toujours les mêmes questions : comment vous sentez vous dans l'entreprise, quels sont les faits marquant de l'année... Puis, de fil en aiguille je lui avais demandé comment il en était arrivé à travailler dans une association d'insertion.

Le récit n'était pas joyeux : la famille merdique, la mère alcoolique, le père chômeur, lui ainé d'une fratrie de 8 frères et soeurs et un désir sauvage de fuir qu'il concrétisa. Errant ensuite de foyers d'accueil en foyers d'accueil il avait terminé dans galère de la rue de 18 à 22 ans avant d'être pris en main par des travailleurs sociaux qui lui ont permis d'intégrer un boulot d'insertion. Il a gardé de cette jeunesse complexe un physique ingrat : petit, cachectique le visage burinée par l'alcool et les cicatrices d'acnès ; et un sens de l'hygiène très personnel.

Je saluais son courage puis enchainais sur mon évaluation. Je commençais par la satisfaction qu'il nous donnait avant d'évoquer ses relations quelques fois tendues avec ses collègues. Il me coupait aussi sec :

-  Vous allez me virer c'est ça ? Vous faîtes genre " j'm'intéresse à vous " et bam DÉGAGE... Putain fait chier, c'est quoi le problème ? J'arrive à l'heure, j'fais l'larbin pour un salaire de merde... Ça c'est un coup des connards du buuuureau d'étuuuudes.
-  Qui vous parle de licenciement ? le but de l'entretien est de faire un point avec vous... Alors changez de ton et ne me faites pas changer d'avis sur vous
-  Ouais mais merde quand même...
-  Bon ça suffit, je vais être précis. Premièrement ce matin j'ai rencontré le DRH et je lui ai demandé de prévoir votre passage en CDI avec un plan de formation et une augmentation significative. Deuxièmement vous n'êtes pas le salarié parfait que vous pensez être. Vous dites " respecter les horaires ", encore heureux, faire " le larbin ", non ! Vous réalisez un travail essentiel pour l'entreprise même si ce n'est pas le plus valorisant, je le conçois bien. Ensuite, concernant le bureau d'études je ne peux pas tout à fait leur donner tord. Il y a des semaines complètes où on se demande tous si vous connaissez la douche et la machine à laver. Enfin, et ça ce n'est pas vos collègues qui le disent mais moi : je ne vous paie pas pour tailler des pipes dans le stock. Oh non non, ne faites pas cette tête la, laissez moi parler, je vous ai vu avec un livreur et vous n'étiez pas en train de réparer sa braguette... Vous confirmez ? J'attends vos explications...

Suite à cet uppercut il bredouilla quelques mots incompréhensible puis tenta de se justifier point par point. L'Hygiène ce n'est pas de sa faute. Il vit dans un foyer, la douche est commune, l'eau est froide, il est trop fatigué pour se laver... quand à la machine à laver... il n'a jamais de monnaie pour le lavomatic, pas de permis de conduire, pas de voiture... et c'est compliqué en scooter. J'admire l'aplomb avec lequel il m'explique tout ça comme des évidences et comment il évite minutieusement d'évoquer l'épisode du livreur.

-  Bon, vous avez la chance que je vous aime bien... Je vous propose de passer un deal. Il y a un petit deux pièces dans les combles au dessus du bureau d'études on va vous le prêter pendant 3 mois. Trois mois que vous mettrez à profit pour découvrir la douche, la brosse à dents, laver vos vêtements et, comme vous allez être augmenté... en acheter de nouveaux. On signera un avenant demain, je vous donnerai les clés de l'appartement et le moment de votre augmentation. Si dans trois mois ça roule... vous passerez en CDI et on financera votre permis de conduire. Maintenant, que les choses soient bien claires : le stock n'est pas un baisodrome et si vous n'arrangez pas le reste ce sera la porte. Qu'en pensez-vous ?
-  Ptain c'est bien vrai ? C'est trop cool, j'vous jure que je vais faire tout ce que vous demandez
-  Si vous pouviez arrêter de ponctuer toutes vos phrases d'un " putain " ce serait " cooool " aussi. Bon, on le signe cet entretien ?

Je terminais de rédiger notre accord sur le document puis lui donne à signer. Il le relut en ânonnant entre ses lèvres puis le signa avec son écriture de gamin de 5 ans et de redire dans un large sourire découvrant ses dents pourries " Putain, trop bien, j'vais tout bien faire comme vous voulez "

-  tu veux voir l'appartement ?

Je pris les clés dans mon bureau et l'invitai à me suivre. J'ouvris la porte, il y avait un peu de ménage à faire, mais l'appartement est assez grand, bien équipé et en bon état. Je l'invitais à visiter pendant que je l'attendais dans le séjour.

Il finit par m'y rejoindre : " Ptain trop bien, y a tout, même un grand lit... Comment vous remerciez ? "

Je m'approchais face à lui, posais une main sur épaule et lui répondais, en le fixant dans les yeux : " t'as pas une petite idée ". Il baissa les yeux sur mon entrejambes, j'appuyais plus fermement ma main jusqu'à le mettre à genoux, mais il descendit encore plus bas, jusqu'à poser ses lèvres sur mes chaussures. Je sentais la chaleur de sa langue à travers le cuir. Il léchait avec application pendant dix bonnes minutes. La tension dans l'air était palpable, électrique. Il se redressa jusqu'au niveau de mon sexe puis, tout en me regardant, me demanda : " m'autorisez-vous ? ". Je lui plaquais la tête contre mon paquet déjà bien gonflé et le laissais ouvrir mon pantalon. Il sucait comme un affamé, il grognait, bouffait mes couilles puis m'avalait à nouveau tout en me branlant. À ce rythme là je ne tardai pas à jouir. Il avala tout puis tira sur ma queue pour en extraire les dernières gouttes qu'il récolta du bout de la langue avant de remettre mon boxer et mon pantalon en place : " merci Monsieur, je ne vous décevrez pas, je promets ".

Je laissais tomber les clés de l'appartement sur le sol " t'es chez toi " puis je lui indiquais que je demanderai à notre livreur de l'accompagner demain après-midi au foyer pour récupérer ses affaires.

Toujours à genoux il regardait les clés tout en me caressant les cuisses à travers la toile du pantalon : " j'suis pas PD Monsieur vous savez... "

-  T'inquiète pas, si tu kiff quand même un peu j'aurais peut-être un peu plus de boulot à te proposer, quand tu seras ok appelle moi " Boss " et je t'en dirais plus. Maintenant lève toi, fais ta ronde et ferme locaux, on se voit demain à 11h pour ton contrat.
-  Bien Monsieur, j'y vais

Il ramassa les clés et nous sortîmes de l'appartement. Je le quittais dans le hall de l'entreprise et tandis que je poussais la porte il me remercia à nouveau avant de filler dans l'atelier commencer sa ronde.

Je me demandais si je n'étais pas allé trop loin mais j'avais un bon feeling et la suite ne démentit pas ce jugement. Au cours des mois qui suivirent les changements furent radicaux. Il quitta ses sempiternels pantalons et vestes de travail qui avaient été bleu un jours. La mise à disposition de l'appartement fit pas mal jaser dans l'entreprise mais les remarques des collaborateurs sur son odeur cessèrent et petit à petit les choses s'apaisèrent au profit d'une intégration apaisée.

L'échéance des trois mois arrivait et William prit l'initiative de me proposer de lui rendre une visite dans son appartement pour voir ses aménagements et prendre l'apéritif. Je demandais à mon DRH de préparer son nouveau contrat de travail et acceptais l'invitation pour le soir à 19h. A peine arrivée il me gratifia d'un " Boss " avant de me faire l'article sur son emménagement et les travaux qu'il avait entrepris. Je ne relevais pas le " boss " mais le félicitais sincèrement pour la qualité de ses travaux et le goût mis dans la décoration. L'appartement n'avait plus rien d'impersonnel et ne ressemblait pas à l'antre d'un jeune célibataire de 25 ans sortant tout juste d'un parcours d'insertion.

-  Inutile de vous dire que je suis satisfait des progrès que vous avez réalisé... J'ai apporté votre nouveau contrat, il n'y a plus qu'à signer et vous serez en CDI
-  Non non non, on n'est pas à l'usine ici, on est chez moi. Je vous ai invité pour prendre l'apéro et vous faire visiter... Alors on va d'abord prendre un verre Boss

Cette fois il avait vraiment insisté sur le " Boss " mais je ne relevais toujours pas " ok, allons-y pour un verre, et puisque nous sommes chez vous m'autoriseriez vous à vous tutoyer ? "

-  Pas de problème Boss, vous pouvez me tutoyer, moi je ne pourrais pas, question de respect, mais ça me fait plaisir

Il avait mis les petits plats dans les grands... Mon assistante l'avait aidé à organiser : traiteur, choix d'un whisky... Lui me dit qu'il ne buvait plus du tout d'alcool mais était heureux de m'offrir un Hibiki de 18 ans d'âge. Je lui demandais ce que l'on fêtait, il me dit son embauche et nous signions le contrat avant de trinquer à l'avenir.

Le repas se déroula à merveille et il se montra charmant et d'excellente compagnie. La soirée durée et je m'apprêtais à le quitter lorsqu'il me dit :

-  J'peux vous poser une question Boss ? C'est quoi cette autre travail dont vous m'avez parlé ?

La question avait au moins le mérite d'aller droit au but. J'hésitais à lui révéler mais finis par lever une partie du voile. Il s'était alors montré plus intéressé que bloqué par ce que je lui révélé. J'avais alors décidé de lui parler de mon projet d'aménagement d'un atelier de dressage pour un jeune mec qui souhaitait devenir une lope et que je voulais élever au grade d'esclave permanent. J'évoquais ma difficulté à trouver des entrepreneurs suffisamment discrets pour créer ce lieu ainsi que le besoin d'avoir un assistant.

-  j'suis votre Homme si vous voulez Boss. J'suis pas homo mais j'suis pas hétéro non plus. Ouais c'est space je sais... En fait je crois suis asexuel. Nan sérieux... les meufs fuient ma queue... et mon cul me sert juste à chier.

Il souriait comme un idiot en me disant ça, puis s'était levé sans que j'ai le temps de dire ouf, il baissa son froc pour me montrer son engin.

-  Même vous ça vous dégoute hein ?

Je n'avais encore jamais vu un truc pareil : un sexe ridiculement petit, a vu d'oeil un centimètre de long au maximum, pas plus épais qu'un stylo Bic, le tout reposant sur des bourses disproportionnées, plus grosses qu'une balle de tennis.

-  Non mais clairement compliqué quand même là...
-  C'est pour ça je taille des pipes Boss et que mon kiff c'est le jus d'hommes.

Il se rhabillait comme il s'était déshabillé puis un grand silence s'installa. Je décidais de le briser " et tu verrais les choses comment ? "

-  C'est à vous de me dire Boss. Moi j'vous propose un deal à mon tour. Si vous voulez je fais vos travaux, je vous assiste et en échange vous me laissez profiter de chaque occasion de me gaver de jus.
-  T'es direct quand tu t'y mets... Laisse moi réfléchir quelques instants...
-  Allez, vous savez que vous pouvez me faire confiance. Ça changera rien pour le boulot ici, et vous verrez... je suis super bricoleur, j'vais vous aménager un " atelier " aux petits oignons et pour pas cher
-  Suis plutôt ok William mais... pour le moment je n'ai plus de lope. Je me suis débarrassé de la dernière pour me consacrer à mon nouveau projet... et il n'arrivera pas avant presque un an.
-  Bah... c'est pas grave... j'ai toujours le livreur de DHL. Non je blague, je n'en serais que plus motivé pour aménager avec talent votre nouveau local...
-  Si ça te va alors ok. Tu veux aller visiter mon local ?
-  Super idée Boss, je range un peu et on y va...

Sur le chemin il me posa pas mal de questions sur le SM, l'esclavage, la torture. Je répondais volontiers à ses interrogations ce qui semblait l'exciter au plus haut point. Il comprit tout de suite la pertinence de la localisation du local : accès discret et bien isolé des autres habitations ; et fit immédiatement quelques propositions d'aménagements.

-  C'est vachement grand, il faudra que vous me précisiez exactement ce que vous voulez et je ferai un plan. Une chose est certaine il faudra commencer par une bonne couche d'isolant.

Il consacra tous ses week-ends et une parties de ses soirées à élaborer des plans, fureter sur Internet pour comprendre les besoins et finalement se lancer dans les travaux. Au travail rien n'avait changé si ce n'est que maintenant il m'appelait Boss au lieu de Monsieur et venait chaque soir dans mon bureau me présenter l'état de ses réflexions et les bons de commande pour les fournisseurs. Il ne négligeait aucun aspect et je ne regardais pas à la dépense.

Enfin, pour améliorer sa compréhension des besoins je l'emmenais chez des éleveurs du réseau en le présentant comme mon apprenti. Ne retirant jamais que le haut de ses vêtements, il s'éclatait à se gaver aussi bien du jus des maîtres que des slaves mais toujours en aboyant un " touche moi pas PD " dès que quelqu'un s'hasardait à le toucher. Son truc c'est vraiment de lécher, de sucer, d'avaler mais rien de plus.

La sonnerie du sas d'entrée me ramène au présent. Je vais ouvrir à William qui arrive les bras chargés d'une dizaine de pizza. Comme convenu il a mis un costume de majordome qui le met réellement en valeur.

-  Salut Boss, alors elle est où la chienne ?
-  Punition en cours...
-  Ha ok, pas moyen de la voir maintenant alors ?
-  Au contraire, il faut qu'il soit présentable pour l'arrivée des autres. Je te propose de le préparer pendant que je passe en revue la liste des mecs.

William sait exactement ce que je veux dire quand je lui dis de " le préparer ". Il me répond d'un clignement d'oeil avant de filer dans le donjon. J'entends le bruit caractéristique des rampes néons qui s'allument. Une lumière crue et bleutée inonde la pièce lui donnant une ambiance de morgue. Je commence à examiner la liste puis préfère finalement me brancher sur le circuit vidéo du Donjon pour profiter du spectacle.

William était arrivé près du trou. Il détaillait le slave en silence puis se lança dans une tirade méditée :

-  Ici bâtard, regarde moi. J'suis ton soigneur, le Boss m'a demandé de te préparer la prochaine étape. Que les choses soient claires si t'es cool suis cool. Si faut te faire obéir je suis sans pitié. J'vais ouvrir ta cage et te remettre en état, si t'as compris aboie. Oh ? T'as compris ?

Le slave aboyât timidement un wouwou de caniche. William s'accroupit, puis lui caressa délicatement la tête en disant : bien, bon chien, je crois qu'on va bien s'entendre tous les deux. Tu sais pas encore aboyer mais tu vas apprendre.

-  Allez sors et vas t'asseoir là bas, lui dit-il en lui indiquant un tabouret à l'autre bout de la pièce.

Le slave s'exécuta, s'extirpa non sans difficulté du trou, le corps grelotant et ruisselant de flotte. Il rampait plus qu'il ne marchait en direction du tabouret.

-  Qu'est ce que je t'ai dit. A quatre pattes et cambre toi bien que je vois tes couilles pendouiller.

La douleur lui déchirait le visage mais William n'en avait que faire. Il le considérait réellement comme un chien. Il s'occupait juste d'une bête et n'avait pour elle aucune considération de nature humaine. Il marchait à côté de lui en direction du tabouret en lui précisant ses ordres d'une manière calme mais parfaitement assurée : plus cambré, lève la tête, écarte plus les cuisses. Une fois arrivée il lui demanda de bien prendre la pose et lui caressa les fesses.

-  Le Boss m'avait dit que tu commençais à prendre des formes, c'est pas faux, mais il y a encore du boulot. Le Boss aime les culs callipyges... Bon, je vais te préparer mais d'abord je vais t'apprendre à bien prendre la pose.

Il se redressa derrière lui et lui fît écarter les cuisses avec son pieds " écarte au maximum et cambre toi, les maîtres veulent pouvoir juger les croupes au premier regard ". Il se baisse ensuite en lui disant de se laisser faire et lui plia les jambes pour rapprocher ses talons de ses fesses et l'amener à prendre appui sur les genoux.

-  Tu sens comme ton cul s'ouvre bien, rentre un peu plus les reins et garde la pose. Maintenant tes pattes avant. Place tes mains sur tes épaules et reste en appui sur les coudes... Redresse la tête. Parfait. Maintenant quand on te dira de mettre à quatre pattes tu prendras cette position compris ?

Le slave qui s'était mis à sangloter finit par répondre un " oui Maître " qui lui valut un violent coup de pied dans les côtes et le fit basculer sur le sol.

-  Suis pas un maître, va falloir apprendre à respecter la hiérarchie sale chienne. Reprends la position et réponds moi avec mon vrai titre avant que je me fâche.

Il dit cela en défaisant sa ceinture et en la faisant claquer plusieurs fois sur le flanc du slave lui laissant instantanément trois belles zébrures rouge.

-  En position et plus vite que ça

Le slave s'exécuta à la vitesse de l'éclair. Reprenant ses appuis sur ses coudes et genoux, se cambrant comme un damné, il finit par dire : " Oui Monsieur le soigneur ". William se saisit alors de ses couilles lourdement lestées, les tira vers l'arrière et lui chuchota quelque chose que je n'entendis pas mais auquel le slave répondit par des aboiement de plus en plus rauques.

William semblait satisfait de lui et il se déplaça pour récupérer une clé six pans pendant que le slave continuait d'aboyer.

-  Allez c'est bon le klebs ferme là maintenant, on a compris t'es content.

Il démonta méthodiquement chacun des anneaux qui maintenaient étiré les couilles du slave. Il prenait son temps mais je pense que c'était davantage pour rassurer le slave sur sa possible délicatesse que par plaisir sadique. William rangeât ensuite le matériel avant de revenir vers le slave qui n'avait pas bougé.

-  Cambre toi mieux que ça. Je vais te masser les couilles t'as pas intérêt de gueuler.

Joignant les actes à la parole il lui chopa les couilles et les pétrit sans ménagement tandis que le slave serrait les dents.

-  Bien, encore quelques minutes et tu verras ça ira mieux.

Je savais où il voulait en venir et cela se confirma quand il finit par ne plus utiliser qu'une main pour lui masser les couilles laissant l'autre se saisir de la queue du slave. Il la branlait frénétiquement, sans ménagement, peut-être même violemment. Le slave gardait la position tant bien que mal. William lui tirait à présent les couilles vers l'arrière tout en le branlant toujours avec la même énergie. Il finit par hurler un grognement. William lui lâcha les couilles et utilisa cette main libre pour y faire éjaculer le slave. Il continua quelques minutes à le traire littéralement tout en lui gueulant de garder la pose.

-  T'es une bonne petite chienne, tu verrais ton trou comme je le vois, tu serais fier. Bien ouvert, prêt à se faire saillir

Sur ce il lui enfonça deux ou trois doigts et le pénétra profondément en lui intiment toujours de ne pas bouger.

-  Bien ouvert mais pas très clean tout ça. T'as bouffé du rat ou quoi ?

William se releva et observa ses doigts avec un dégout non dissimulé ce qui ne l'empêcha pas quelques instants plus tard de se lécher avidement l'autre main. Une fois son désir satisfait il le fit s'asseoir et retira tout l'équipement tout en lui parlant.

-  Tiens toi bien droit. J'ai aimé comme tu as bien gueulé. Les maîtres n'aiment pas toujours mais ça fait parti des exigences du tien. Tu dois toujours montrer que t'aime jouir même quand c'est difficile ou douloureux. Il a dû t'expliquer que si tu n'es pas à la hauteur il y aura des sanctions, et même des sanctions définitives. Je sais que le Boss est très créatif alors raconte moi un peu ce qu'il t'a promis si tu n'es pas digne d'être à son service ? Parle, je t'écoute.

Comme toujours dès qu'il sent un peu d'empathie il ne peut s'empêcher de chialer. Heureusement pour lui William s'en moque au dernier degré et lui colle une bonne paire de claques en lui disant " vas y pleure, t'as une bonne raison maintenant... réponds plutôt à ma question "

-  Au début s'était qu'il me mettrait sur le trottoir mais maintenant j'ai peur que quoi que je fasse il finisse par me couper les couilles et me jeter comme une merde. J'ai peur pour ma vie, aidez moi à m'enfuir et je ferais tout ce que vous voulez...
-  Avec son détachement habituel William lui répondit : pour ce qui me concerne je fais plutôt faire mon maximum pour te permettre d'éviter de finir sur le trottoir. Pour tes couilles... à toi de prouver au Boss que tu mérites d'en porter. C'est certain que si tu pleurniches tout le temps comme maintenant... t'es plutôt dans la catégorie des petites fiottes que des slaves dignes de leur maître. Tu vois ce que je veux dire ?
-  Mais j'ai déjà fait mon maximum
-  Alors va falloir te préparer à vivre sans, répondit William en lui attrapant le paquet. Et d'ajouter dans un éclat de rires : sans couilles et sans queue, je sais qu'il ne coupe pas l'un sans l'autre.

Le slave ne répondit plus rien se contentant de fixer son paquet.

-  Bon assez discuté, tu prends le jet et tu te décrasses. Tiens, voilà du savon et n'oublies pas de bien vider ton cul puant. Ensuite tu te sèches et tu t'allonges sur cette table. Je reviens avec le Boss dans quelques heures, t'as intérêt à être nickel, frais et dispo. La nuit va être très longue.

Il lui balança une bouteille de gel douche avant de quitter le donjon et d'ajouter : pour tes couilles je vais essayer de lui parler... Perso j'adore ton jus mais c'est lui le maître.

Il verrouilla la porte et bascula l'éclairage sur la lumière rouge avant de me rejoindre dans la pièce principale.

-  Alors ?
-  Le kiff total. Quand vous m'aviez dit rasage intégral je m'attendais pas à ça. Et son corps w parfait. Manque encore un peu de chaire et de cuisses mais là on joue clairement dans la catégorie supérieure. Par rapport à ce que vous m'avez fait découvrir chez les autres... et y a que trois mois qu'il est là.
-  On verra si on peut encore dire la même chose demain matin
-  Sinon vous allez vraiment le castrer ?
-  Mais non, il perdrait toute sa valeur. Mais comme la menace du trottoir ça semblait plutôt lui plaire j'ai du trouver autre chose. Et regarde le moniteur, ça semble bien le motiver
-  Ptain quelle chienne, il chiale pas là

J'avais mis à profit la brève session avec William pour imprimer les profils des mecs de la nuit à venir et pour compléter le journal de bord de la journée écoulée. Sur les 58 mecs je n'en connaissais réellement que 8, pour la plupart de la région, mais pas un seul n'étaient référencé comme propriétaire-éleveur. Les 50 autres venaient de loin, voir de très loin et même de l'étranger : Allemagne, Pays-Bas, Grande-Bretagne et Koweit.

Il y avait largement le nombre suffisant de propriétaire-éleveur pour atteindre les quotas d'enregistrement avant l'aube mais il y avait aussi un représentant officiel du registre.

Jusqu'à présent je n'avais eu affaire au registre que dans le cadre d'échanges sur le site et cette présence m'inquiétait un peu, tout comme l'engouement soulevé par la soirée. En effet, ce n'était pas la première que j'en organisais mais c'était la première fois que je dépassais les dix inscrits.

L'heure n'était cependant plus à ce poser ce genre de question et j'informais William de mes craintes tout en lui disant que nous n'avions plus qu'une chose à faire : être exemplaire. Il restait également à enregistrer un nom pour la lope et à nous consacrer à finaliser l'organisation.

William proposa le nom de löki en m'expliquant qu'il s'agissait d'une sorte de serviteur du diable dans la mythologie nordique. Je trouvai que ça sonnait bien et validai Löki.

Je lui remis ensuite les consignes pour la préparation de Löki. Dans quelle position il devrait l'installer, quels instruments il devrait mettre en place. Après les aspects techniques je lui précisai également mes attentes et son rôle dans le Donjon, puis nous avons passé du temps à examiner les fiches de chacun des participants.

Le temps passa beaucoup plus vite que nous ne le souhaitions. Il était déjà presque 23h et nous avions encore une dizaine de fiches à analyser. Je demandai à William de réveiller Löki et de l'installer calmement sans lui préciser ce qui allait inévitablement lui arriver. Pendant ce temps je terminai la lecture de fiches tout en surveillant les préparations sur l'écran de contrôle vidéo.

Sur les 58 participants une vingtaine retenait particulièrement mon attention. Les dix premiers parce qu'ils étaient enregistrés comme de véritables brutes sans pitié et que nous aurions à les tenir à l'oeil pour éviter les débordements sur une lope débutante. Les dix autres parce qu'ils étaient des membres éminents du registre. Non seulement des propriétaires-éleveurs mais aussi des acheteurs réputés, de ceux qui peuvent influencer durablement une cotation. Parmi eux se trouvait le koweitien : 35 ans, 1m75, 90 kg de testostérone et de muscles. Sa page mentionnée un sexe raisonnable de 17 x 6 mais une endurance hors du commun. Vu le nombre d'inscrit il faudra que William s'occupe de lui pour qu'il se vide rapidement dans Löki sans pour autant se sentir frustré. Il possède douze slaves âgés de 22 à 29 ans qu'il a acquis, au cours des dix dernières années, chez divers propriétaires pour des prix quelques fois hors du commun. C'est un connaisseur qui à les moyens mais aussi une culture de la satisfaction client qui peut nous échapper.

Enfin il y a ce fameux représentant du registre, un belge répondant au nom de Ludwig, dont la fiche précise qu'il est membre fondateur du registre, qu'il a 62 ans et qu'il mesure 1m95 pour 120 kg. Pour le reste : rien. Je ne devrais pas avoir de difficulté à l'identifier puisqu'il sera le seul à avoir plus de 35 ans ce soir.

Je jette un oeil au moniteur, William est en train de fixer Löki sur le chevalet de sa fabrication. Une construction sur mesure qui s'ajuste aux mensurations de la chienne. Il est composé d'un plan carré sur lequel repose le tronc du plexus jusqu'au nombril. Cuisses et tibias reposent sur des gouttières coudées qui partent vers l'extérieur, obligeant le cul du slave à se cambrer au maximum tout en lui maintenant les jambes écartées et repliées vers les fesses. Dans cette position son anus est parfaitement accessible et désespérément ouvert. L'avant du corps penche vers l'avant et oblige le slave à n'avoir appui que sur ses avant bras. L'ensemble est équipé de sangles en cuir qui une fois ajustées ne permettent plus aucun mouvement.

William fait preuve de délicatesse, parle, rassure et pour la première fois depuis le début des trois jours Löki semble sourire. Il se glisse enfin sous le chevalet et commence l'installation du dernier accessoire. Il commence par installer une bague de fixation qui enserre la queue et les couilles puis, voyant un début d'érection chez Löki, ne résiste pas au plaisir de gober quelques instants son sexe. Il récupère ensuite un compresseur sur roulettes qu'il place à proximité du chevalet et branche à l'électricité.

L'appareil se met instantanément en marche, William s'enduit la main de graisse et en applique une couche généreuse sur le pénis de Löki. Il fixe ensuite l'embout de succion à la bague installée précédemment puis fait délicatement glisser le penis de Löki à l'intérieur.

-  Tu vas voir, ce que cette machine va te faire, aucune bouche ne te l'a jamais fait, tu kiff ?
-  Carrément ouais c'est trop bon
-  William place son visage près du sien et lui dit : profite en alors. Pour le moment c'est 5 aspirations par minutes. Ton maître va t'en appliquer 45 par minutes. T'as pas intérêt à jouir trop vite. Maintenant ouvre bien la bouche, je vais te mettre un écarteur

Il est 23h45 lorsque William me rejoint et me dit : " voilà Boss, notre Löki est rassuré et heureux de se faire pomper. Je pense qu'il croit à une sorte de récom " avant d'être interrompu par la sonnette de l'interphone.

-  déjà ? dit William
-  C'est pas normal, tout le monde connaît les consignes, on ne doit pas se signaler avant l'horaire
-  Vous voulez j'vais voir ?
-  Ok, fais gaffe, le mot de passe pour ce soir est " conciliabule "

Deux minutes plus tard le sas s'ouvre à nouveau.

-  Boss je sais pas si c'est habituel mais c'est le gars du registre, le belge, il dit qu'il vient faire un contrôle. Je l'ai fait attendre dans le sas.
-  J'ai jamais entendu parler de ça mais bon, il connaissait le code ?

William me fit oui de la tête et je me décidai à aller accueillir notre hôte de marque.

-  Monsieur Bondeur80 ? dit-il avec un putain d'accent
-  Oui, appelé moi Lucas Monsieur Ludwig ?
-  Ludwig Vandervalk c'est ça. Je viens faire le contrôle de vos installations et de l'état sanitaire de votre slave. C'est désormais la procédure pour les demandes d'inscription

Je l'invitai à rentrer et lui proposai un rafraichissement mais il me coupa sèchement en me disant " je ne viens pas m'amuser Monsieur, je viens faire un contrôle. Veuillez me présenter les documents d'identité du slave pour commencer.

Il sortit un ipad et se connecta visiblement au registre avant de recopier la carte d'identité de Löki en la lisant à haute voix.

-  Alexandre zervudaki, né le 26 juillet 1996 au Havre. Ça lui fait quoi ça, à peine 18 ans, il est arrivé quand ?
-  À peine 19 si je puis me permettre. Il est arrivé ici le 26 juillet 2015, le jour de ses 19 ans.
-  Oui 19 si vous voulez, bien jeune quand même vous savez qu'on n'aime pas trop le détournement de mineur... enfin bon on fera avec
-  Mais il a 19 ans...
-  Ça suffit suis pas venu pour pinailler et on n'a pas trop le temps avant que les maîtres n'arrivent. Montrez moi vos installations.

Je l'invite à me suivre malgré un agacement plus que certain. William s'en aperçoit et propose de faire visiter à ma place. Je lui réponds que je préfère qu'il aille près de Löki, de nous y attendre et de lui dire qu'un inspecteur du registre va passer le questionner.

J'emmène mon inspecteur dans la salle de bain, lui montre les stérilisateurs d'instruments, ouvre les placards. Il contrôle tout méticuleusement, pose des questions sur l'hygiène du slave, son alimentation, son origine. Petit à petit il semble se radoucir un peu et me dit qu'il s'excuse, qu'il ne fait que son travail, que quand il a participé à la création du registre c'était plus simple mais que maintenant ils étaient obligés de ne pas tout miser sur la confiance " vous comprenez ce que je veux dire ".

Je n'en était pas réellement certain mais puisqu'il fallait en passer par là je ne le contredisais pas.
-  Je vois qu'il a une cellule plus qu'agréable pour un slave dit il en se laissant tomber sur le lit
-  Une cellule c'est un bien grand mot, mon idée et de l'amener progressivement non pas à une dissociation de personnalité mais à une soumission volontaire et délibéré
-  Je ne vois pas où vous voulez en venir mais c'est nickel, sans doute un peu trop mais si vous voulez l'habituer au luxe pourquoi pas, c'est votre slave pas le mien

Je lui présente ensuite les appareils de musculation, lui explique l'alimentation hyperprotéique et l'entraine vers le donjon.

William se tient debout à côté de Löki. Il a arrêté la machine à traire et lui a retiré l'écarteur dentaire.
-  Et vous Monsieur vous êtes le soigneur c'est ça ?
-  Oui Monsieur. Jusqu'à présent je m'occupais uniquement de l'entretien des locaux mais à partir d'aujourd'hui, comme on passe à un niveau supérieur, je vais aussi veiller à son développement et à sa bonne santé.
-  Avez-vous des références ?
-  J'ai toujours eu des chiens m'sieur, depuis tout petit et même quand j'étais dans la rue... Alors m'occuper d'un klebs j'sais faire vous inquiétez pas
-  Je ne m'inquiète pas jeune homme, je me renseigne.

Il continue son petit manège d'inspection au quatre coin du Donjon puis prend le tabouret et vient s'asseoir devant Löki. Il compare la photo de la carte d'identité avec lui puis lui demande de confirmer qu'il est bien " Alexandre zervudaki, né le 26 juillet 1996 au Havre ".
William a eu le temps de bien le préparer et il répond un " Je l'étais Monsieur " très audible.
-  Vous ne l'êtes plus ?
-  Non Monsieur, je suis Löki le serviteur dévoué de son Maître
-  Êtes vous bien sincère jeune homme ? Êtes vous venu ici totalement librement, vous a t on laissé le choix de partir ?
-  Tout a fait librement Monsieur
- Vos réponses ne me vont pas jeune homme. Messieurs veuillez sortir que je m'entretienne seul à seul avec votre slave.

Je fais signe de la tête à William de sortir avec moi.

-  Tu crois qu'il va continuer à bien répondre ?
-  Je le crois Boss, j'lui ai promis que s'il disait un seul mot de travers il n'aurait plus un seul jour de répit, que je n'étais pas vous, que je le tuerai moi même, de mes mains.
-  Tu n'y es pas allez de main morte quand même, il doit être en stress
-  Il faut ce qu'il faut comme vous dites.
-  Évidemment, vu sous cet angle.

Le contrôleur pousse la porte du donjon et me dit que je peux revenir. Il demande ensuite à William de bien vouloir lui ramener l'attaché-case qu'il a laissé dans l'entrée.

-  Bon et bien puisqu'il ne semble pas y avoir de problème je pense que je vais donner mon accord pour votre session. Plus qu'une formalité et je vous laisse à moins que vous ne me permettiez d'assister quelques heures ?
-  Vous pouvez rester, avec plaisir.
-  Merci. Ha revoilà " William " c'est ça ? Voulez vous bien utiliser ce coton tige et le frotter sur ses gencives pour récupérer son ADN ?

William s'exécuta. Le contrôleur enregistra méticuleusement les références du bâtonnet dans sa tablette avant de le ranger dans un tube en verre.

-  Bon, et bien je n'ai plus qu'à lui implanter sa puce d'identification et nous en aurons terminé avec les formalités. Monsieur Alexandre Zervudaki, dit Löki, né le 26 juillet 1996 au Havre confirmez-vous à nouveau que vous acceptez librement votre condition d'esclave, sans réserve et pour une durée indéfinie ?
-  Oui Monsieur
-  William, voulez-vous bien lui maintenir la tête pendant que je lui insère son transpondeur ?

Il récupère un injecteur dans sa mallette, passe un lecteur d'identification dessus, puis dit " surtout ne bouger pas, un faux mouvement et je vous transperce la carotide ". Löki poussa un léger cri lorsqu'il sentit le contact froid du tampon désinfectant sur son coup puis serra juste les dents lorsqu'il ressentit le frottement de l'épaisse aiguille d'injection à travers son muscle sterno-mastoïdien.

-  Voilà jeune chienne, pas la peine de serrer les dents, c'est une toute petite puce et dans deux jours tu n'y penseras même plus.
-  Merci Monsieur, Merci mon Maître

Pendant qu'il rangeait son matériel l'interphone sonna et cette fois c'était bien pour accueillir les mecs de la nuit.

-  Messieurs je ne vais pas pouvoir rester et croyez bien que je le regrette. Je souhaite à Löki d'être courageux et ambitieux cette nuit. Maintenant qu'il est pucé il ne lui manque plus que son pédigrée.
-  Ok, William va vous raccompagner et accueillir le jury. Moi je dois terminer de le préparer.

Je me retrouve seul avec Löki et lui roule une superbe belle " j'espère que tu es motivé et que tu as dit la vérité au contrôleur que ce n'était pas juste la peur de William ? "
-  Non Maître, bien sure que j'ai peur de ce que m'a dit William, je suis certain qu'il est capable de me tuer, mais j'ai dit ce que je pensai devoir dire
-  Alors ouvre la bouche que je replace l'écarteur.
-  Il se laissa faire non sans en profiter pour parler une dernière fois tant qu'il le pouvait " je vous aime Maître "
-  Tais toi, je t'ai déjà dit que ça se prouve mais que ça ne se dit pas. Maintenant tu as l'occasion de me le prouver ce soir... Si tu te comportes bien cette nuit, demain tu seras enregistré avec ton pédigrée et tu auras droit à un marquage de notoriété.

Il articula comme il le put entre les mâchoires de l'écarteur un " merci Maître " pendant que je remettais la trayeuse en fonctionnement sur son sexe ramolli.

-  Maintenant plus un mot, tu es Löki et tu vas être sailli par quelques Maîtres triés sur le volet

Bondeur

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