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Randonnée vtt

Le temps est lourd, orageux. Je traine à la maison jusqu'à l'heure du goûter. Après avoir avalé un repas frugal et bu un grand café, j'enfile à même la peau mon maillot sans manches de cycliste blanc et bleu ciel et mon cuissard bleu avec des socquettes accordées à mon maillot, puis je mets mes chaussures pour la pratique du VTT.

 Je prend mon sac à dos dans lequel je glisse de la crème a bronzer et deux serviettes de bain, je remplis ma gourde à l'eau claire puis j'ajoute des barres vitaminés ainsi que mon portefeuille et mon mobile. Et je descend à la cave pour enfourcher mon fidèle VTT pour une ballade dans les bois, mais il me faut pour cela faire une quinzaine de kilomètres sur la piste.

Dés les premiers coups de pédale, j'ouvre mon maillot complètement avec la fermeture éclair, l'absence de tout sous-vêtement est euphorisante. Je croise d'autres cyclistes qui me détaillent et me saluent. Je me demande s'ils ont perçu ma quasi nudité et si leur sympathie est doublée de ce soupçon de désir que j'éprouve parfois à la vue des cuisses ou des paquets bien mis en exergue par leurs cuissards. La fraicheur des frondaisons, le long du canal où cohabitent joncs et buissons, renforce cette sensation de nudité totale. En route à l'approche du bois je m'arrête pour ôter mon maillot, que je glisse dans mon sac à dos, je me sent plus libre torse nu il n'y a que les bretelles du sac a dos qui comprime encore une partie de mon corps.

Je me sens nu et terriblement bien. Dès l'entrée du bois j'accélère pour un sprint entre les arbres qui va durer une trentaine de minutes. Puis essoufflé, je m'arrête à l'abri des buissons dans une clairière ou j'aime me reposer me sachant seul, et me dénude entièrement. Je fais quelques pas dans le chemin, le ventre noué par le risque de rencontrer quelqu'un. Ne voyant personne j'attache mon vélo à un jeune chêne , je sort mon drap de bain du sac à dos que je déplie soigneusement et je m'allonge pour déguster l'air et le soleil par tous les pores de ma peau. Je sais que les environs sont fréquenté par les hommes qui cherchent des hommes, mais cet endroit est tranquille, et puis je dois avouer que j'aime lorsque l'on me mâte, et je sais que si un homme me plait je ne refuserai pas, d'autant plus que cette envie qui me taraude l'esprits depuis longtemps.

Très vite j'ai envie de me faire jouir, et je caresse mon sexe, mais je n'arrive pas à me satisfaire, entendant des craquement dans le bois je me lève pour regarder dans le chemin, mais je ne vois rien. Je regarde alors du coté du bois et là je vois arriver une silhouette masculine. J'enfile mon cuissard et m'allonge à nouveau sur mon drap de bain face contre terre, en lorgnant sous mon bras. Il est de taille moyenne, uniquement revêtu d'un short rouge et portant un sac à dos de même couleur. Au bas de son torse bronzé, un léger embonpoint annonce la quarantaine passée de son propriétaire. Il hésite, apparemment gêné de me trouver là, puis passe devant moi, à quelque distance. Dommage j'ai envie qu'il s'approche. J'ai envie de le voir nu et de contempler son intimité. Ma queue se dresse et se lubrifie à l'abri de mon cuissard. Il s'arrête finalement un mètre plus loin et se dénude entièrement. Voyant que comme moi il aime le naturisme j'ôte une nouvelle fois mon cuissard et je m'assois sur mon drap de bain. Je le regarde marcher nu au bord du chemin, il fait comme moi une inspection des lieux. Je le trouve à mon goût il est poilu comme un singe, il a même du poils sur les épaules, j'ai envie qu'il revienne vers moi. Lorsqu'il s'assoit à nouveau, je me lève à mon tour pour lui permettre de me contempler, il me regarde et j'en suis tout émoustillé.

Je m'attarde au bord du chemin et enchaine les postures pour qu'il n'ignore rien de ma plastique. Il me détaille longuement. Je me fatigue d'être ainsi exposé, et j'ai en plus un peux honte alors je retourne m'assoir. A peine assis il attrape alors son sac et bouge dans ma direction, toujours insolemment nu. Je le vois s'approcher et je peux maintenant détailler son anatomie. Il est entièrement et magnifiquement bronzé. De taille moyenne et assez massive, il a le poil dru et noir soigneusement entretenu. Son sexe est énorme d'une taille bien supérieur a la taille moyenne. Ses fesses sont rebondies et ornées d'une fossette sur la face externe de chacune. A côté de lui, je me sens laid avec mon bronzage de cycliste. Malgré mes muscles et mon et mon sexe honorable. Je me félicite de m'être rendu présentable en maniant allègrement la tondeuse sur mes pilosités de mon sexe ce matin. Il jette son sac au sol et me demande la permission de s'assoir à côté de moi. J'opine du chef, il allonge son drap de bain et nous voilà jambe contre jambe, je suis aphone et tressaille d'émotion.

 - Il me dis vous ne venez pas souvent par ici je ne vous ai jamais remarqué !

Je lui réponds que non !

Alors il entame la conversation en parlant de tout et de rien, puis il enchaine sur la pratique du VTT, je l'écoute en répondant par oui ou non selon les cas. Puis il me dis que j'ai raison de bronzer nu, ne serais-ce que pour effacer le bronzage "cycliste" alors il pose sur ma cuisse une main qui se veut rassurante mais qui progressivement s'agite en une caresse indicible. Elle glisse fermement dans mon entrejambe. D'émotion, j'écarte mes genoux à l'extrême et expose mon intimité. Je me sens vil d'être aussi rapidement disponible à la sollicitation sexuelle d'un inconnu. Je repense à mon cousin et à cette fois au bord de la rivière à la pêche, mais l'appel du sexe est trop prégnant et je facilite son contact avec mes zones érogènes. Mon voisin me remercie d'un baiser au coin des lèvres. Il glisse ensuite deux doigts dans ma bouche alors que son autre main me caresse maintenant l'aine. Mon sexe se dresse. Il rit " voilà une bien jolie petite chose, ma salope! " et sa main prend totalement possession de mon entrejambe. Ses doigts s'agitent dans ma bouche. Je les suce avec impudeur. Mon corps entier devient lascif et se complait à s'exhiber. Il caresse mes tétons, mon ventre et m'embrasse d'un long baiser pénétrant. Je suis au comble de l'excitation et ça se voit. Je tremble de plaisir. Il continue à s'intéresser à mon sexe et glisse doucement sous mes bourses vers la raie de mes fesses. Son autre bras caresse mes tétons qui durcissent sous le s caresses.

Les baisers sur la bouche redoublent. Je suis terriblement troublé et bandé à l'envi, jambes écartées, obscènes, lorsqu'il me sent suffisamment en demande, mon partenaire me commande de m'agenouiller et de poser les mains sur un tronc d'arbre couché devant nous. Il écarte mes cuisses pour faciliter l'accès à mon anus sur le quel il crache a plusieurs reprise puis qu'il envahit d'un puis de deux doigts humides. Il me besogne longuement et j'exulte et me tords de plaisir. Puis il s'allonge et me dis vas-y enjambe moi et lève ton cul.

Une fois dans la position indiquée, il passa un bras autour de ma taille et il pointa son énorme sexe sur mon petit trou. Puis il poussa doucement avec son bassin et le gland entra en moi, la douleur était insupportable j'avais envie de hurler, j'avais  les larmes aux yeux mais le gland est entré, il me tient fermement sans bouger en me disant ne bouge pas tu va aimer !

- Pousse comme si tu allais à sel !

Arrête ! tu me fais mal ! Oh que j'ai mal, ca fait longtemps bredouillais-je !

Brusquement, la douleur, la déchirure fut là. Obéissant à mon injonction, il arrêta sa progression ; il recula même quelque peu et attendit quelques secondes que la douleur disparaisse. Une seconde tentative n'eut pas plus de succès. Au troisième essai, son gland réussit à repasser l'anneau du sphincter, non sans m'avoir tiré quelques gémissements de douleur. Le reste a suivi dans une lente mais implacable progression. Sa main pris mon sexe qui avait ramolli, et avant de commencer à s'agiter dans mon fondement, il s'employa par un vigoureux branle à lui rendre sa raideur précédente.

Tu vas voir, n'ai pas peur, j'ai un remède ! Mets tes bras sur ma poitrine et laisses-toi faire.

Il me saisit sous les fesses, j'étais assis sur son sexe. Puis il me pris par les hanches, me souleva et me tira vers le bas.

Le sexe me pénétra un peu plus profondément.

- Voilà, dit-il, je vais t'aider. Quand tu as mal, on arrête, et quand la douleur cesse, on recommence. Tu verras, au bout de quelques minutes, sans t'en apercevoir, tout va rentrer !

Effectivement, après quelques mouvements, et en l'aidant en ondulant la croupe, Les poils se son ventre chatouillèrent mes fesses.

- Allez, maintenant bouge si tu peux, dit-il !

Ce fut beaucoup plus facile. Il n'eut même pas à me porter cette fois. Mes mains sur sa poitrine et sa verge enfoncée toute entière, suffirent à me tenir collé à lui.

- C'est juste pour le début, dit-il ! Après tu vas tellement mouiller que ça glissera tout seul !

Les premiers mouvements de sa queue brûlèrent les parois de mon cul. J'avais le feu aux fesses.

- Voilà, dit-il, ça commence à aller mieux je sent que tu mouille comme une fille, ça ne va pas tarder à être bon tu va aimer.

C'était vrai. Sa verge monstrueuse commençait à glisser plus facilement entre mes fesses. Mon cul était humide. Une sensation agréable avait remplacé la douleur, je me retrouvais assis sur lui, les mains posées sur son torse, je montais et descendais de plus en plus vite le long de cette verge. Il râlait de plus en plus fort. Je mouillais et mon cul faisait un bruit de succion et, puis petit à petit je sentais son énorme sexe s'enfoncer en moi et la douleur disparaissait. Arrivé tout au fond il resta immobile je senti son sexe se contacter il demeura en moi pendant un moment. Puis il commença à me posséder, j'entendais le bruit flasque a chaque mouvement, ses bourses qui choquent délicatement mes fesses. Je m'échauffais et bougeais à mon tour pour accélérer le mouvement et amplifier l'ivresse. Je hurlais de plaisir au point qu'il à du me bâillonner de la main. Il y a sans doute d'autres passants dans les environs ! Je me suis répandu sur le drap de bain tandis que mon partenaire sort de moi et inonde mon dos dans un cri. Nous restons immobiles comme anéantis puis nous allons nous rincer dans l'eau du canal proche, et nous nous allongeons côte à côte, sans un mot. Je venais de me faire défloré j'étais heureux.

Pourquoi des hommes mûrs ? Ce fantasme, s'il me tourmentait de plus en plus souvent depuis quelques mois. Le fait de me faire prendre par un homme me laissait un mélange d'excitation et de honte. Mon éducation n'incluait pas qu'une personne puisse avoir des relations avec une personne du même sexe. Avec un homme plus âgé, cet écart de génération me rassurait plus que d'aller avec un jeune de mon âge. Et puis un homme plus âgé avait aussi plus d'expérience pour que ce moment soit meilleur.

Ce fantasme m'accompagnait souvent le soir avant de m'endormir. J'aurais aimé voir des films gays, juste pour être sûr que ça pourrait allait me plaire, mais c'était difficilement possible avec ma femme. Comme pour les filles, le poids de la timidité, de l'éducation et du manque d'expériences bridait ce sexe qui bandait plusieurs fois par jour en attendant de pouvoir recevoir du plaisir, laissant des traces blanchâtres dans mes slips. La peur de passer à l'acte nourrissait le fantasme, le fantasme nourrissait le désir.

Aussi je me sentais beau d'être ainsi désiré malgré mon bronzage. Fier d'avoir laisser cet homme me prendre et en plus j'avais adoré sentir cette colonne de chair me pénétrer, finalement j'aimais me soumettre, et pourtant, je n'imaginais pas ce qui allait suivre...

Alors que je profitais du soleil, mon amant m'embrasse à nouveau, me caresse le visage, le buste, le bas ventre et les jambes. Sentant que je reçois positivement son envie, il me ramène brutalement mes jambes sur la poitrine et commence à me caresser l'entre fesses ainsi dégagé. Il lubrifie mon anus de sa salive puis me prend à nouveau ainsi offert. Mes cuisses sont largement écartelées et mes genoux proches de mes seins. J'ai plaisir à lui faciliter la tâche et ça se voit, mais je bande à demi. Ses mains s'appuient sur mes épaules et son ventre sur mes cuisses. Son mouvement devient violent et rapide. Mon coeur et mon souffle s'accélèrent. Je vois son visage peu à peu gagné par le plaisir. Ses yeux se ferment, sa mâchoire se crispe. Cette fois-ci, il sort au dernier moment de mon fondement et inonde ma poitrine de son foutre en expirant bruyamment. Il s'effondre à côté de moi, inerte.

Je laisse sécher les miasmes de l'amour au soleil, heureux de conserver son odeur, puis me tourne sur le ventre. Je reste ainsi, bras et jambes largement écartés, l'intimité ouverte au regard des passants. Les minutes passent et le soleil décline. Alors que la fraicheur commence à tomber, il se lève, s'agenouille près de moi et commence à me caresser le dos. La douceur des gestes, puis leur fermeté, me laisse penser qu'il me désire encore. Je suis à peine étonné lorsqu'il pelote mes fesses et mes cuisses. Sa caresse se fait plus précise au niveau de mon anus et de mes bourses. Je l'encourage de légers mouvements du bassin qui m'écartèlent plus encore. Puis, sans crier gare, il me défonce ainsi, face contre terre, les mains faisant peser la quasi totalité de son poids sur mes épaules. Ainsi écrasé, le visage dans la serviette sur La terre meuble, je me sens de plus en plus sa chose, son objet. Il le perçoit et, dans son excitation, m'injurie à voix basse en me traitant de " salope... Salope... Salope..." Il explose dans mes tripes et, lorsqu'il sort enfin de mon anus repu, il m'oblige à lécher son sexe et à le faire regonfler dans ma bouche. Je découvre et m'applique, nullement dégoûté: l'odeur de sperme est forte mais le goût plus acidulé. Je n'obtiens rien d'autre qu'un léger râle de plaisir. Lorsqu'il a fini de me faire subir tous les outrages, il fait nuit et la pluie commence à tomber. Il m'embrasse légèrement sur les lèvres, saisit son sac et me quitte en courant sans un mot.

Je m'effondre, anéanti par la fatigue et reste ainsi quelques minutes, toujours entièrement dévêtu et souillé, la peau rafraichie par un léger grain. Dés que je reprends mes esprits, je ramasse mes affaires, saute sur mon VTT dans le plus simple appareil. J'essaie vainement de le retrouver. Je m'étonne de mon esprit encore en demande de sexe qui fait bouger mon corps de manière si obscène. J'arpente longuement dans la pénombre pistes et recoins, les sens en éveil, mais rien n'y fait! Je finis par me rhabiller et par rebrousser chemin pour rentrer à la maison. Le grain devenu plus violent cingle mon anatomie. J'aime cette sensation! La selle écarte mes fesses et masse doucement ma rondelle. Mon corps et mon esprit sont proches de l'extase. Ma femme m'y accueille, morte d'inquiétude. Je ne lui ai jamais dit la raison de mon retard. Dois-je lui dire ce qui m'est arrivé? Je dois confesser que j'ai passé la moitié de la nuit avec un doigt dedans pour mieux me souvenir de ces adorables moments. Je suis retourné plus d'une fois dans la clairière verdoyante et m'y suis dévêtu. Je m'y suis branlé. A plusieurs reprises, bien longtemps après, j'y ai retrouvé mon amant qui sans un mot, m'a sucé puis défoncé dans toutes les positions. J'admire sa vigueur et sa capacité à me prendre plusieurs fois en peu de temps. J'aime ainsi être aimé et avili par lui. Il le sait et en profite, il rit de mon habitude de me coucher sur le ventre les jambes largement écartées, comme si j'aspirais à être sans cesse fourré. Mais surtout il se gausse de mon vocabulaire d'intellectuel en complet décalage avec mon attitude face au sexe. Bêtement, je lui avoue que souvent, il m'arrive de penser à lui me faisant l'amour a ma femme. Par la suite, il fera tout pour me rappeler mon aveu à chaque rencontre impromptue. Je me rappelle de son manège chez le marchand de journaux ou je patiente en attendant que ma femme trouve ses titres habituels, là bas dans les rayons. Il me fait rougir en m'adressant d'ostensibles regards grivois. Il passe et repasse près de moi en effleurant mon ventre et mes fesses. Je bande et j'ai l'impression d'attirer tous les regards, ce qui est en partie vrai. Je me rappelle de nos moments de plaisir au bord du bois. Là bas, j'aime lorsqu'il m'insulte en me sodomisant, j'aime aussi ses caresses, j'aime aussi ses baisers... Mais surtout, je ne peux fréquenter la piste qui me conduit à ce lieu sans être prêt à subir tous les outrages, le coeur et le corps en rut.

Paulbutine

paulbutine@yahoo.fr

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