Cyrillo

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SUITE de "Fais moi mourir par MALIA XXXX"

C'était déjà mercredi soir et, à part s'être fait prendre dans le vestiaire par un pote dont il ne se rappelait même plus le nom, la journée n'avait rien vraiment eut de merveilleux pour Alexandre. Il était assis à son bureau, au centre du loft, les yeux vides, entouré d'ouvrages didactiques et de paperasse. Aussi, alluma-t-il l'ordinateur et joua-t-il à Unreal Tournament. Il aimait voir des mecs virils et costaux se faire éclater les couilles avec des lance-roquettes. Ses colocs allaient revenir tard. Il serait seul. Aussi, joua-t-il jusqu'à ce qu'il en tombe de fatigue. Et c'est là que le plaisir commença.

Il releva la tête. J'ai entendu du bruit dans le salon. Il se rendit au salon, parcourant le grand loft ancien, éclairé par des torchères tamisées, avec ses teintes chaudes, ses meubles luxueux, tous d'aspect semi-ancien. Il n'avait plus que son grand chandail et son slip noir. C'était un grand garçon. Il avait vingt ans, une certaine maturité dans le regard. Il avait de grands yeux verts et ses cheveux courts étaient charbon. Il avait la coupe échevelée. Parce qu'elle lui faisait bien. Oui, avec ses traits jeunes et masculins : un nez fort mais anguleux, des lèvres tendrement rondes, des rondeurs innocentes et viriles dans son visage. Il avait le teint rose et n'était pas maigre. Son corps, pas trop grand, mais pas petit, parcouru de jeunes mais forts poils, était galbé à la fois de muscles et de chaire. Il était québécois. Un beau québécois. Il était intelligence et sensibilité. Mais peut-être trop sensualité.
Je me suis assis sur le sofa moelleux, j'ai passé la main dans mes cheveux fatigués et puis, je me suis laisser tomber par en arrière. Je savais que je rêvais. Mais, je me demandais à quoi cela me menait-il. Je sentais le clavier de mon ordinateur sur mes joues. Mais quand je l'ai vu arriver, j'ai décidé de rester endormi.

C'était impossible. C'était Slain. Oh, Slain, le gars de Unreal Tournament. Il s'approchait de moi, avec cette démarche félinement virile. Il portait son pantalon et ses bottes d'armée. Mais il avait le torse nu, les épaules couvertes de protections métalliques. Il avait la trentaine, il était grand, sept pieds. C'était, le charme slave ou scandinave, optimal, un corps barraqué, très costaud, mais que du muscle. Ou presque. Des muscles souples et beaux, démesurément tendres et gros. Sa peau était épaisse et moelleuse, mate et poreuse, douce. Oh, comme il était bâti. Il avait un visage fortement masculin, les yeux grands et noirs, tout comme ses cheveux ras.

Une bouche invitante, sarcastique et des joues fraîchement rasées. Il était sexy, séduisant.
-Slain? demandai-je.
-Oui? Me répondit-il, d'un sourire à la fois pervers et rassurant.
-Qu'est-ce que tu fais ici?
Il restait toujours aussi sensuel et invitant, pervers.
-Alex. Ça fait trop longtemps que je me languis de toi.
Il s'est approché encore de moi, il m'a écarté les jambes. Je me suis senti mourir de frissons. Puis, il s'est mis à genou entre mes jambes, il m'a pris par la taille pour me rapprocher de lui.
-Et de ta bouche.

Ses mains ont monté dans mon dos. Nos haleines se sont mêlées, puis nos lèvres se sont rencontrées. Il a commencé à m'embrasser passionnément. Je flambais de désir. Mes mains ont parcouru l'étreinte de ses bras solides et musculeux, jusqu'à ses épaules robustes, puis sa nuque de bouf. Tout en l'embrassant chaudement, nos langues se caressant langoureusement. Je sentais sur mon aine, l'ardeur d'une grosse érection qui s'éveillait par pulsions au travers de son pantalon de toile. Il arrêta tout aussi doucement.
-J'ai laissé les autres s'éclater les tripes et s'amuser à se tuer entre eux. Je voulais m'amuser avec toi.

Il m'a doucement penché vers l'arrière et je me suis laissé échouer sur le profond et doux sofa. Il me caressait de ses mains, releva mon chandail pour me baiser le ventre. Puis, il est encore descendu. Il a sorti mon huit pouces de mon slip, bien gorgé de sang. Puis, merveilles. Il m'a pris en sa bouche. Il m'a sucé avec une volupté tordante, me parcourant le ventre de l'autre main. Je mourrais de désir. Je luis caressait la tête avec extase. Il était délicat et déchaîné. Paradoxal mais bon. Il resserrait la gorge, la détendait, la resserrait, la détendait, il léchait, salivait. Je frétillais. Il passait la langue langoureusement, doucement. Il me retirait pour m'empoigner, puis, il me rengouffrait et m'aspirait énergiquement. Oh! C'était trop bon.

-Arrête, oh, Slain, arrête, je vais venir!
Ah! Je suis irradié. Je lui jute à pleine bouche, je gémis et me contracte de spasmes de plaisir. Lui, il a avalé, déjà, et il continue à me sucer doucement. Quelques spasmes, encore.
-Oh, Slain, Slain, pénètres-moi, défonces-moi, baises-moi, montes-moi, aimes-moi!

Il fait signe que oui, haletant, moi aussi. Il me retire tranquillement mon slip. J'attends, je me languis. Il défait sa braguette et en sort un énorme 14 pouces, bien baraqué et raide, prêt à défoncer. L'érection l'a décalotté : son gros gland bulbeux, tendre et rouge foncé tient à peine dans une grosse main et la hampe robuste, veinée, à la peau satinée est large comme un pilier. C'est merveilleux. Une main n'en fait pas le tour à elle seule. Et deux grosses testicules tendres pendent. C'est un cheval, ce mec. Peu importe, je suis capable d'en prendre. D'avoir vu son membre aussi puissant m'a fait mouiller. Je suis prêt à me faire mettre.
Il faut y aller doucement. J'ai les cuisses sur ses épaules, bien écartées. Nerveusement, il tente de me pénétrer. Il place son gros gland sur ma rosette et. aannnnnnnhhhhh!!!!! J'ai un gland d'enfoncé en moi, gros comme un poing, mais plus pervers et ravageur. Il se penche sur moi et me re garde passionnément droit dans les yeux, alors qu'il enfonce le reste du bras d'un long coup de hanches. Oooooaahhhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!! Il grogne bassement alors que je gémis et n'en peux plus déjà.

Hhmmm!! J'ai 14 pouces de viande chaude en mes entrailles, c'est tendre et voluptueux. Il a la tête sur mon corps et me laisse m'habituer : je suis étendu en travers du soffa, les jambes en l'air et bien écartées, avec un gros mâle affectueux mais agresssif, musclé et bâti mais doux entre mes cuisses, et un corps étranger gros comme un bras d'enfoncé en mes pauvres entrailles. Il m'embrasse avec son haleine de sperme puis commence un coït digne du mâle qu'il est : lent mais très énergique, soutenu. Il me lèche les pectoraux et me taraude de plus belle. C'est un bras de chaire dure, un membre tout entier, comme un train complet qui entre et qui ressort en une seconde pour m'échauffer la rondelle et m'enflammer le ventre.
-Oui, Slain! C'est bon, chaud. Oui, baises-moi, mon beau!
Il halète et me sourit avant de m'embrasser goulûment et d'accélérer la cadence. Son gros organe glisse aisément dans mes fluides et muqueuses et me défonce. Il râle et recommence de plus belle. Il contracte ses belles fesses musclées à chaque impulsion animale. Il me pénètre avec une rage puissante, mais il reste si préoccupé par mon plaisir que ce simple fait me met en extase.
-Ah, fourres-moi, mets-moi, Slain.

Il relève le torse et m'entraîne dans ses bras. Il me pénètre sauvagement. Tout n'est plus que feu : je suis en entier dilaté et agrandi. J'ai les fesses qui s'ouvrent comme un trou béant et affamé que seule sa virilité peut assouvir. Il se met debout sans difficulté. Je l'embrasse, je caresse ses cheveux qui se sont emmêlés en vrais rebels. Je m'accroche à ses omoplates, je ceinture toujours sa taille de mes jambes et il continue à me pénétrer avec son énorme queue. Comme c'est bon, Slain. Oah!! Son gros gland me sonde pendant que la hampe me caresse fortement l'antre. Je passe la main sur ses gros pectoraux musclés et couverts de sueur et ses abdominaux biens découpés et contractés par les spasmes impudiques du plaisir. Comme il fait chaud! J'enlève mon chandail. Je suis toujours emmanché quand il nous emmène vers la table de la cuisine et se retire. Je suis debout devant lui. Il m'embrasse et me sourit toujours avant de me faire signe de me retourner.
Monsieur veut une levrette : ça va être torride. Putain, je suis pas une jument. Mais, bon dieu ce qu'il est bandant. Il me penche sur la table comme une salope, m'écarte les jambes. Son gros gland sonde ma raie, cherche l'orifice. Comme de nature, l'un et l'autre s'attirent et annnnnnnnhhhhhhhhhhhh!!!!!!! Sa queue ravageuse trouve ma rosette pour la défoncer une fois de plus. Cette position lui permet encore plus de performance. Au secours! Je vais mourir de bonheur!

Il se penche sur mon dos, comme un gros ours - d'ailleurs, il en a la queue - et me couvre en entier. Nous sommes chaire contre chaire. Il me défonce encore plus sauvagement; je croyais que mon bassin et mes hanches et mes fesses se disloqueraient, tant sa troisième jambe était large; et tellement longue que je me sentais déchirer par mon amour. Ouh!, j'ai la prostate qui va enfler de plaisir et de spasmes. Il m'étreignait de ses bras solides, me caressait le ventre meurtri et les pectoraux. J'avais son haleine d'étalon dans le dos, il me léchait tendrement la nuque. C'était un délice.

J'étais prisonnier de son étreinte et jouissait. J'avais une trique d'enfer, j'allais bientôt venir. Mon mec, mon Slain le sentait. Et ça venait pour lui aussi. Il était devenu un vrai sauvage, il gémissait et violemment, mais amoureusement, il se mettait à me pomper. Après un dernier baiser, il s'est relevé et m'a pris aux hanches pour mieux m'attirer vers lui et m'inculquer ses violents et rapides et entières pulsions de coït endiablé. Et les gémissement. Oh, je n'en pouvait plus de ce mâle qui me baisait comme une vraie salope. Il me défonçait en rafales avec son pilotis. C'était le pied. Je me sentais élargir à chaque poussée de son puissant pelvis. Sa grosse queue entrait et sortait plus vite qu'un piston déchaîné. Oh, ouh, quelques poussées encore, plus enflammées les unes que les autres. Il se mis à m'enviander avec une violence délicieusement douloureuse, et puis, les couilles se resserrèrent, et puis, un gémissement suprême qui nous envahit, et. AAHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

C'était l'explosion. Alors que je jutait péniblement sur la table, son membre redoublant d'enflement propulsa en moi des giclées d'une puissance complètement démente, d'une chaleur folle et d'une viscosité alléchante. C'était comme faire le plein, mais le plein d'essence virile. Parmi les poussées pelviennes toujours plus calmes et dont les spasmes nous ébranlaient, j'était branché sur un égout de sperme affluant et je me faisait remplir comme une vraie jument. C'était bon de sentir son affreusement bonne liqueur, déversées par un phallus apprêté et protubérant, énormément gonflé, et dont les millions de spermatozoïdes m'envahissaient d'un océan de frissons. Quand il s'est retiré en nos géissements, un flux de sperme s'est mis à s'épandre sur mes cuisses. Il s'est mis à lécher son propre sperme, et puisque j'étais flexible, je l'ai aidé. Dans un baiser, sous avons partagé la dernière gorgée de son sperme.
Nous nous sommes embrassés et caressés longtemps après. Je me souviens que nous l'avons refait et refait. Dans la cuisine, dans le salon, dans la douche, dans la chambre, bien sur, dans toutes sortes de positions, je l'ai sucé, aussi. Et je me souviens aussi.
Et je me suis réveillé. Merde!

Quand Alexandre s'est réveillé, il avait le clavier d'imprimé dans le front. C'est que ses deux collocs, Casio et Jamal étaient rentrés.
-Il a failli foutre le clavier en l'air en bavant dessus. Lança Jamal.
-Écoute, fit Casio qui s'approcha d'Al, on a du rester tard à la FAC parce que. On devait finir un travail.
Alexandre le laissa. Ils étaient comme trois frères. Ils se connaissaient et habitaient ensemble depuis trois ans. Le loft était loué. Et assez merveilleux. Alexandre aimait sa vie. Elle n'était pas bien compliquée. Ils travaillaient tous, ils avaient des cours, ils se payaient un bel appartement. Pour lui, c'était la simplicité. Ils étaient dans le cartier gai. Et cela faisait l'affaire de tous le monde.
Mais, trois gars, le soir, dans un appartement. Non, ça n'avait jamais été la débauche ou la luxure. Non, jamais d'orgie. Chacun menait sa petite vie. Enfin, si la vie d'Alex pouvait être qualifiée de petite.

Mais, ce soir-là, Alex en avait assez de ce petit froid qu'il y avait entre eux. Ils étaient amis, certes. Mais. Alex regardait dans le vide, il ne savait pas quoi faire. Puis, il se leva.
Dans la chambre, Casio étais assis sur le bord du lit, il venait d'enlever ses chaussures. C'était un bel Italien, cheveux raz, aux yeux rieurs, aux joues virilement velues et presque fraîchement rasées. Il n'était pas très grand, mais il était bien bâti. Il avait défait le col de sa chemise et enlevé sa montre. Il avait l'air épuisé et soupirait pour se détendre. Et, il senti quelque chose dans l'obscurité.
Quand il ouvrit les yeux, Al était à genoux entre ses jambes, penché sur lui.
-Hein?
-Calmes-toi, c'est moi.

Casio, confus, essayait de se retirer de sa position embarrassante mais Alexandre le retenait par les fesses. Il savaient tous deux que cette protestation était vaine.
-On a eu une dure journée, fit Alexandre, doucement, laisses-moi faire.
En moins d'une seconde, alors que Casio montrait quelque signes d'hésitation mêlés à un plaisir fou, Al avait défait la braguette, plongé la main et sorti une belle queue nue et satinée, bien grosse et juteuse, après une journée de fatigue. Al ne dut pas longtemps lécher cette queue virilement épuisée avant que dans sa douceur, elle ne devienne ce beau membre bien ancré. Il le décalotta pour humer les arômes et prendre le beau gland moelleux dans sa bouche, suivit du reste de la hampe bien large. Au fur et à mesure qu'Al engorgeait son beau pilier, que celui-ci s'enfonçait dans cette chaleur humide et douce, Casio n'en pouvait plus de plaisir et se tordait. Il caressa la tête de celui qui le pompait ardemment. Alex adorait ce qu'il faisait : entendre ces si beaux gémissements graves et sensuels, sentir la virilité et avoir en sa bouche une queue d'étalon. Il salivait et resserrait, léchait, suçait intensément.
Casio poussa un gémissement convulsif, puis, éjacula. De bonnes giclées de son essence, chaudes et longues qu'Alexandre avala. Il releva, l'embrassant tout doucement, son ventre, ses pectoraux, son cou. Casio retomba en arrière alors qu'Al s'avançait jusqu'à sa bouche, l'embrassait. Mais, après quelques secondes, l'Italien se redressa, hésitant.

-Écoute, fit-il encore essoufflé, je suis désolé d'avoir. Si tôt.
-C'est rien. J'aurais pu te sucer comme ça des jours durant, mais.
-Je suis désolé.
-Non, t'a pas à être désolé, on se reprendra. Si tu veux.
Il lui caressa l'entrejambe d'une main ferme et sensuelle. Casio approuvait et allait ranger son attirail quand Al lui laissa un dernier sourire avant de quitter la pièce. Casio, se laissa retomber par en arrière, sur le lit, soupirant.
Dans la cuisine, Jamal n'avait rien entendu de tout cela. Il était épuisé, lui aussi, avait loussé un peu son complet noir. C'était un grand arabe aux traits sévères, musclé, mais très filiforme, souple. Son visage quelque peu austère cachait quelqu'un de très énergique. Il avait les cheveux en brosse, dans les airs, à la mode, de grands yeux noirs. Son veston, sa chemise étaient tous deux détachés et laissaient voir sa peau basanée et douce, les jolis poils de son torse puissant.
Il mangeait une salade de pâtes qu'il avait prise dans le réfrigérateur. Il mangeait debout près des fenêtres d'où on voyait le reste de la ville le soir, avec ses intemporelles lumières. À lui non plus, Alexandre ne pouvait plus résister. Il s'avança dans la pénombre.
Jamal sentit deux mains lui prendre les fesses. Il se pencha.
-Qu'est-ce que tu fous, Alex?
-Chut. C'est toi qui va foutre.

Comment? Alexandre était agenouillé devant lui, l'étreignant, plongeant son visage dans son bas ventre, l'humant, le caressant ; Jamal n'eut plus le courage et s'abandonna, dans une main, sa salade de pâtes, dans l'autre, la tête ébouriffée d'Alex. Et déjà, derrière ce tissus sombre, son énorme et tendre queue se gonflait et de désir et de sang, charnue et mortellement délicieuse. Alors, doucereusement, le jeune fou abaissa la fermeture éclaire, lentement, pour laisser ployer cet organe charnel, enflé et chaudement impulsif. L'étalon, sa respiration devenait déjà plus intense. Après avoir découvert ce beau gland, Al engloutit difficilement le membre doux et corsé, ce qui fit gémire le grand mâle. Il se mit à sucer plus vigoureusement l'entièreté de ce gros saucisson qui goûtait l'Arabe en rut. Jamal continuait difficilement à manger sa salade aigre et mayonnaise, entre deux énormes soupirs. Ce qu'il vivait, combien de fois l'avait-il concocté, en ses phantasmes fous. Il soupirait aisément, abandonné au plaisir de la luxure. La fin du monde aurait pu arriver qu'il n'aurait rien trouvé de mieux à dire que :. " ouf!, c'est bon, continue. ah. ah, Alex. ". Et c'était bon. Alex y mettait du coeur, de l'ardeur, de la lubricité. Il tenait les énormes couilles douces et velues, et renglouttissait suavement cette queue tendre et dure à la fois, si chaude et humide, prête à déverser sa liqueur âcre et abondante. Jamal, dans ses spasmes de plaisir et ses torsions, la sentait monter en sa virilité.
-Wow! Alex, modères-toi, tu va me faire venir trop tôt et.

Trop tard. Le bel étalon se convulsait déjà de plaisir et déversait en la gorge profonde toute sa semence visqueuse et chaude qu'Alexandre avala. Merde! Jamal resta quelques minutes, ainsi, son puissant attribut enfoncé dans la bouche d'Al, laissant couler encore quelques gouttes délicieuses. Il était redevenu calme.
Alex sortit à regret cette belle pièce d'homme et se releva, prit une bouchée de la salade qui encore était sur la fourchette.
-Pourquoi t'es allé si vite, chuchota Jamal, à la fois reposé et questionné.
Il s'approcha de lui, lentement. Ses bijoux moelleux toujours sortis qui frôlèrent le ventre d'Al. Il se pencha et lui glissa, dans l'oreille, sensuel qu'il était :
-J'aurais pu te monter pendant des jours.

À ses mots, et son sourire doux et vicieux, Al sentit la belle grosse queue grossir contre lui.
-Oui, fit Alex, tout aussi tendre. Tu me prendra dans tout les sens. Mais.
Jamal redevint fougueux, impulsif. Il foutu la salade sur le comptoir, retourna Alex et le pencha sur la table, baissa son pantalon, lui écarta les jambes, venait pour le pénétrer chaudement quand l'autre se dégagea gentiment, vint pour s'en aller alors qu'il le retint par la main.
-Tout de suite, supplia l'Arabe.
Alex le considéra, son gros bazar encore plein de précum déjà.
-Ranges ça pour plus tard, Jamal. Alors, je te laisserai me monter avec tout mon amour.
Il s'approche du mâle.
-Je serai ton esclave.
-Et tu seras le mien.
-Oui. Mais, pas tout de suite.
Alexandre déposa un baiser sur les lèvres pulpeuses du mec, puis, avec sa démarche virile, retourna à sa chambre.

Il était dix heures. Quand ses colocs étaient revenus dans la cuisine, habillés plus décontracté, Al avait préparé quelque chose à manger, des cannellonis qu'il avait mis au four. Ils étaient tous les trois assis dans la salle à manger, autour de cette table de granit, ils n'avaient pas osé parler. Sans doute parce qu'Al était trop fatigué et que les deux autres, pas encore remis de leur expérience, fantasmaient déjà en pensant à la nuit qui s'annonçait. Seule une lampe halogène était encore allumée, illuminant faiblement le trio, laissant le reste du loft baigné dans une obscurité infini, troublée par les lumières de la ville qui chantaient dans la baie vitrée. S'ils n'avaient pas parlé, c'était aussi parce que leur repas délicieux accaparait leur langue. Al se tenait sur sa chaise, blasé. Il se laissa glisser un peu, tout doucement, puis, releva son pied nu jusqu'à l'entrejambe de Jamal. Celui-ci releva les yeux discrètement, il regarda l'homme dans les yeux, pris une autre bouchée, feignant de ne rien sentir. Alors, avec son pied, Al se mis lentement à palper les joyaux moelleux du grand Arabe.

Il leva encore la tête, laissa paraître un sourire coquin, plein de sous-entendus, un sourire discret qu'Al lui rendit. Sous la pulpe de son pied, Al sentait le membre grossir, prêt à défoncer une horde toute entière de mecs en chaleur. Il continuait de tâter ce bel organe s'épanouissant dans les pauvres pantalons. Jamal devenait de plus en plus inconfortable si bien qu'il tremblait, ses gestes devenaient impulsifs. Al décida de le laisser se reposer. Il dirigea alors son pied vers Casio. L'Italien gémit un peu quand ce fut son tour. Son pantalon gonflait généreusement. Alexandre était un vrai démon. Ses deux collocs se croyaient les élus, privilégiés de l'avoir. Ils ne se doutaient pas qu'Al voulait les avoir tous les deux. Le mec commençait à avoir chaud, avec son gros entre-jambe dressé. Casio le regardait droit dans les yeux. Al remua le pied et le beau mec s'étouffa d'aplomb. Jamal vin
signe que tout allait. Vu qu'ils avaient fini, Jamal pris les deux assiettes et s'en alla les porter à la cuisine.

Alexandre se leva, il regarda un instant Casio, les yeux plongés dans les siens. L'autre était médusé. Qu'est-ce que tu veux, mec? La vie n'est-elle pas assez compliquée? Ils s'étaient connus avant que Jamal n'arrive entre eux, en quelque sorte. Oui, aurait-ils vécu la romance? Probablement pas. D'ailleurs, sans s'en questionner, Alexandre n'avait jamais connu le grand amour, pour lui, en son extrême isolement, tout était devenu trop simple. Il lui fit un baiser distrait avant de s'en aller à sa chambre. Là, un lit douillet l'attendait, avec son bureau, son ordinateur, et ses murs tapissés d'affiches. C'était rocambolesque et chaleureux. Oui, un bon lit de bois qui grinchait tristement dans la nuit quand on s'enveloppait en son sein de draps blancs, dans la solitude, car ce berceau de tendresses était bien trop grand pour une seule âme. Comme à regret, il lança ce qui lui restait de vêtements sur un fauteuil, alluma son ventilateur qui répandit des nuées de fraîcheur de par la pièce transcendée par son aura.

D'un grand geste, il écarta sa couverture moelleuse et se blottit au creux du vaisseau de ses rêves, seul, dans les lueurs patineuses de la lune et les bruissement rêche du ventilateur. " D'où je viens, tout est noir, je n'ai pas même vu les plus limpides limbes de l'enfer, mais, d'où je viens, du plus profond de mon esprit, j'en conçois un endroit dont cerbère n'est pas digne et qu'Hadès envierait. Il ne s'agit pas là de cadavres morbides et blancs, rampants sous les loups démoniaques dont le sperme acide à flot leur ronge avidement les entrailles. Ni de champs éternels où s'épand un sang âcre et dont les insectes labourent les caillots. Non. Les racines noueuses de mon esprit s'enfoncent dans les méandres sombres du styxe où. Il nage gaiement. Je l'idolâtre. Le nageur de mes émois. C'est l'idylle, l'homme idéale, que l'amour met mutuellement en esclavage. Il serait sensible et intelligent. Mais pas trop! Il serait généreux, dévoué. Mais virile, tout aussi dépendant qu'indépendant, e
ressources, de passion. Je me fous de Shakespeare se moquant des pétrarquistes : son sourire m'irradierait de chaleur, il aurait le touché, le mouvement des félins, et le corps d'un dieu. Il ne serait pas narcissique, il ne serait pas soumis.

Ainsi, il ferait de ma vie une épopée, si elle ne l'est pas déjà. J'en viendrais qu'à vivre l'exotisme en pensant à moi-même. Et puis, je me jetterais dans le styx pour nager avec lui. Nous dormirions enlacés. De ses bras, il me conforterait, me soufflant son haleine douce sur la nuque. Et les courbes de mes fesses blotties dans la tendresse du creux de son bas-ventre, tentant son outillage tendre, nos deux corps s'épouseraient. Mais, cette fois, il ne me pénètrerait pas. Non, il me ferait tout simplement l'amour, à moitié endormi, sans rien de sexuel, tout simplement sensuel. Et. "
Il pouvait sentir cette chaleur caresser furtivement sa nuque et cette autre chaleur se plaquer contre son dos et s'étendre autour de ses bras et de son torse avec une douceur légèrement basanée et musclée. Une des grandes mains remonta son flanc où courent les frissons. Il la saisit pour s'en délecter, en sentir l'aigre et robuste douceur. Il vit alors le bracelet d'argent que portait l'homme.

-Casio? Chuchota-t-il.
-Quoi? Répondit l'autre, sa bouche à moitié enivrée par les baisers qu'il servait aux belles épaules d'Alexandre.
La grosse queue moelleuse commençait à raidir largement contre les miches d'Al. ;
-Tu veux pas qu'on se prenne du bon temps? fit Casio qui continuait.
L'émotion envahissait l'esprit d'Alexandre et lui rendait la respiration haletante.
-Ha. Oui, plus que ça!

Il se défit de l'étreinte pour se pencher sur la commode et prendre un tube de lubrifiant qu'il tendit derrière lui. Casio, ma pipe a porté fruit. Il attendait désespérément. Vite, mon beau, j'en peux plus. Casio enduisit prestement son bel organe, et, tendrement, lentement, in s'introduisit sans peins, mais non sans plaisir, en moi. Je. Oh. Nous ondulons dans la nuit. C'est fou. Je n'y crois plus. Il me mordille le trapèze, me caresse amoureusement le ventre, y met autant d'énergie que de lente passion. En moi, la sensation est totale, je me sens bien agrandi, bien mouillé, sur ma prostate fatiguée, sa queue se frotte et tamponne, provoquant dans la chaleur, une douleur sucrée mêlée à du plaisir tout aussi indistinct.

D'une main je suis son bras musclé qui me parcours, de l'autre, j'aide sa belle croupe bombée et velue à bien pousser en moi son membre gluant comme une grosse anguille, palpant ses fesses, descendant parfois sur ses cuisses puissantes. Il accélère progressivement, puis, arrête. Il se couche sur le dos et me demande amoureusement de le chevaucher. Je suis maintenant sur lui. Je me fait empaler, je repose sur son pelvis, je caresse son ventre bien bâtit, remonte un peu. Je prends son visage en mes mains pour le ramener à moi. Il suit et vient m'embrasser avec ses lèvres gourmandes. Il se laisse retomber en arrière et me donne quelques bons coups de reins. Le bon pilier remonte en moi.
Ses mains me massent les épaules. Merde! Ce ne sont pas ses mains.
-Ah, Jamal!.
-Ouais. Ça vous dit, un trip à trois?
Casio, brièvement, pris dans des spasmes de plaisir, approuve de quelques signes de la tête et moi j'invite le grand à se rapprocher de moi. À son tour, il m'enlace et m'embrasse, il est à genoux derrière moi. Il n'est pas encore passé à l'action. Il enlève son slip et je peux sentir que son membre est bien dressé. Je vais y passer. Boaf! Jamal me penche légèrement en avant et, aussitôt que la queue de Casio ressort, il la joint à la sienne pour les enfoncer en moi alors que je soupire d'une plus profonde douleur. Maman, Papa, je suis en train de me faire mettre par un beur et un latino montés comme des taureaux. Et un troisième, s'il voulait, pourrait trouver son compte, j'ai la boche libre. Oui. Je suis pris entre ces deux mâles. Oui, je les avais connus tels qu'ils étaient, studieux mais décontractés. Qu'il était bon de les sentir prendre leur pied en moi. C'était philanthropique. Et égoïste à la fois. Ces deux prédateurs se partageaient ma chaire et mon amour comme un quartier de viande et de romance. J'allais de l'un à l'autre, je baisait Casio en me penchant sur lui, puis, me redressait pour sentir la suavité de Jamal contre mon dos et ma nuque. Et puis, leur violence accordée, coups de reins après coups de reins, agressivité après agressivité. Voilà. Je les sens gémire, tous deux, complaisants, ils se répandent en moi, moi, ayant jouit depuis longtemps, jouis à nouveau. C'est le pied. Ils se retirent ensemble et Jamal s'affale sur moi. Nous sommes tous les trois enchaînés l'un à l'autre, enchevêtrés, dormant paisiblement, je suppose, comme trois bêtes repues. Ils sont si beaux, ainsi. ;
Alexandre se remue un peu, il sent leur peau soyeuse sur lui. Jamais, ni lui ni l'homme des enfers n'auraient voulu qu'il le trompa avec ces joyeux amis. Mais, bon. Al se rendort avec la certitude que ces deux bons mecs on jeté une lumière sur les profondes volutes des abîmes de son enfer, fébrilement, éphémèrement...
Quand le matin fut venu, il s'éveilla spontanément, comme si la lumière décidée l'avait soudainement rappelé à la vie. Les deux mecs n'étaient plus là. Al eut l'étrange impression que rien de tout cela ne s'était produit. Il chercha dans son lit, se prélassant, humant les draps pour y flairer l'odeur des deux gars. Il semblait q'ils étaient bel et bien venus. Lorsqu'il se laissa retomber dans les couvertures, quelque chose le pinça au dos, quelque chose de froid. Il passa la main sous lui et découvrit le bracelet de Casio. Il sourit un peu. Il se leva et se prépara. Il avait une autre dure journée. Enfin, dure, y a plusieurs sortes de dureté.

Les couloirs de l'université sont un monde d'infinie perdition. Ce n'est pas tant les pitoyables murs que la profusion de ces âmes errantes que celles des étudiants qui rendait cet univers si inquiétant. Votre monde est si beau, votre monde est si grand, aurait dit Alexandre. Le mien est terne et dépravé. Le pire, c'est que j'en viens qu'à l'aimer, même à m'en satisfaire. Il marche tout aussi désinvoltement, feignant l'indifférence qui lui permet de survivre. Tout comme monsieur Percy. Andrew Percy, de son vrai nom, le fantasme à demi conscient d'Alexandre. Le fantasme et aussi la triste réalité. Car en fait, si tout était si simple pour Al, il n'en allait pas de même pour son homologue imaginaire, le pauvre Andy, parce qu'Alexandre ne vivait pas. Je suis mort. Oui, c'est ça. Je ne vis pas pour moi, je vis pour une entité qui enregistre sobrement les effluves du temps et pour qui rien ne compte. Car la vie telle que je la conçoit, n'est pas la vie. Elle est un théâtre. Ou plutôt, un film. Une immense production dont je suis l'unique polichinelle. Mais lui, le pauvre Andy, il ne voit pas les choses de la même manière, même s'il vagabonde, lui aussi.
J'ai dans la tête, de géant carrousels, des pianos mécaniques qui résonnent dans le vide. Oui, les pianos mécaniques et ces petites poupées qui dansent dans le tintement de leur carillons : c'est morbide, ça me rappelle à quel point Andy est cet Andy qu'il ne veut pas être. Oui, monsieur Percy est excellent, il est à la FAC, lui aussi. Il excelle de plusieurs façons, vous savez. Il est un des premiers de sa promotion, il possède une vive intelligence souvent compromise ou affûtée par sa sensibilité, selon les circonstances. Monsieur Percy est un bon danseur, quelqu'un de raffiné, quoi qu'il ait l'intime sensation de n'être qu'un moins que rien. C'est un grand acteur, monsieur Percy, pas seulement dans les théâtres de la vie, mais aussi sur la scène des grands. Il a les cheveux châtains, les yeux verts, la peau pâle. Mais il a ce rictus félin qui malheureusement ne s'esquisse que trop peu souvent. Il se plaint d'être un trop bon garçon, aussi, ne présentant rien d'illégal, rien d'extrême, tout en son apparence commune et banale se cache un chanteur qui veut hurler. Voilà pour monsieur Percy.

Mais, ce tableau serait trop grotesque s'il n'était affligé d'une certaine infection sanieuse qui ronge comme un verre ses appétits pour la vie et accroît ceux qu'il consacre aux tourments. Car, le sable dans l'engrenage, là où commence à tourner le carrousel, là où se mettent à chanter les pianos et les poupées, ce petit " weak point " que tout le monde a à quelque part et qui rend un inoffensif garçon en un malade invétéré, ce petit point, ce talon d'Achille qui fait de sa vertu un véritable enfer, se trouve en bas de la ceinture, et porte le nom de Rick. Il ne connaît pas le reste de son nom. Pourtant, à l'université, Rick est un des héros que l'on chérit. Il joue au foot et fait rêver les filles. Il leur offre un monde tout aussi grand et limpide que sa renommée. C'est un voyou qui se permet d'être studieux assez pour que l'université veuille bien garder cette bête du foot. Car Rick est un champion.

S et ses instincts dévergondés font de lui un chat de gouttière auxquels ne se frottent pas les grand félins de la race d'Andy Percy. Cela étant plutôt parce que, contrairement à ce que veut la logique, ces mêmes chats dédaignent les félins, les croyants indignement scellés à une volute conservatrice et peu extravagante du monde. Bref, Rick n'allait pas s'abaisser à embrasser le bon garçon, étant donné qu'il eut préféré mille fois les filles et que même si ce ne fut point le cas, il lui eut préféré, à ce félin, d'autres chats qui connaissaient ses gouttières. Leur relation était très. Passive. Salut, au revoir, merci, s'il vous plaît. Il est gentil, ce mec. Ouais. Je le connais pas trop.

Chaque jour, pour Andy est une lutte impitoyable où il doit endurer ce mâle dominer ses pensées. Il en frémit. Je ne veux plus être ce félin. Je veux être un chat de gouttière. Plus rien n'y fait. Il ne suffit maintenant que d'une parole, que d'un regard de la part de l'athlète pour qu'il se sente mourir de désir. Il est des amours qu'il faut taire, monsieur Percy. Chantez donc, vos pianos et vos poupées et vous serez mieux.
Voilà donc que tout bonnement, un soir, ils se retrouvent seuls sous les douches. Quelle heureuse coïncidence, c'est vendredi, la foule est dispersée. Non, s'est un miracle. Et comme à chaque fois que plus de dix secondes, ils se retrouvent dans la même pièce et tout seuls, un malaise s'installe.

Alors, Andy tente toujours aussi désespérément de prendre les choses en main. Même s'il voit le beau corps bronzé devant lui, ce corps sur lequel des muscles galbés roulent sous une chaire dense et soyeuse, cette indécente désinvolture qui le suit même sous la douche, qui lui donne ces gestes de voyou, ces manières trop aisées, malgré les beaux bijoux qu'il expose sans gêne, malgré tous ces jolis poils qui parcourent son torse et ses jambes, malgré ce visage jamais assez fraîchement rasé, ces lèvres si invitantes, ce nez si beau et fort, ces yeux si profonds et charmants, malgré ces cheveux en broussaille et toute l'eau qui ruisselle sur son corps, Percy ne bande pas. Non, il est trop préoccupé par le malaise. Ils bavardent un peu doucement, l'un et l'autre comprenne que la douche est quelque chose qu'ils apprécient, sans impliquer le sexe. Puis, un silence. Andy décide d'aller chercher le savon qu'il a oublié et par le fait même prendre un peu d'oxygène avant que sa tête n'éclate.

Lorsqu'il revient, les douches sont envahies d'une épaisse vapeur. C'est Rick qui a ouvert la fenêtre pour laisser condenser l'eau en une insondable brume. Andy revient. Les brumes ont envahi les douches. Il marche. Il n'en peu pas, il n'en peut plus. Consciemment, il se laisse frôler le mec qui encore se savonne presqu' en se caressant.
-Qu'est-ce que tu fais?
-Je sais pas, je sais plus.

Percy est troublé. L'autre aussi. Le silence passe dans les vapeurs. Andy laisse l'eau emporter ses émois. Alors il sent une main sur son corps. Il sent une main sur sa nuque. Un violent frisson monte en lui. Alors les secondes qui suivirent, lui parurent les plus longues de toutes. Le supplice de l'incertitude lui était interminable. Plus lentement que les brumes ne pleuraient, la main est descendue dans son dos, puis plus bas encore. Non. C'était trop facile, voir impossible. Et si c'était vrai? Non, je dois rêver. Il devait vraiment être en manque ce soir=là pour accepter de se faire un mec. Daigner se faire un mec, condescendre à. Il ne devait plus parler, car la chose était si précaire, comme un château de cartes qui s'édifierait par de grands vents. Un mot aurait pu tout changer, tout faire s'écrouler en un ramassis confus. Rick le dévisageait avec cette désinvolture blasée des voyous. Leurs bouches se sont effleurées. Ils sont restés ainsi un instant, confondant leurs haleines; coulait la douche. Andy se mit à humer délicieusement ce mec, tout en descendant sur son corps, osant à peine mordre à cette chaude chaire. Il se sentait mourir de désir, de confusion et aussi de peur. Il ne savait pas si Rick partageait le même désire; celui-ci considérait peut-être ses propres actions avant de poser un verdict. L'eau défilait sur leurs corps. Quand il atteignit la pièce de résistance, une belle queue trapue et légèrement bronzée, il ne sut que faire, bien que ses pulsions flagellantes lui soufflaient de l'avaler tout rond, le pomper passionnément, il savait que Rick était un dure hétéro.

Était-ce un moment de " faiblesse "? Andy ouvrit la bouche, vint pour happer la merveille.
-Putain, ne me touche pas!
Rick s'éloigna.
-Merde, qu'est-ce que je fous là!
Alors il devint ce qu'on redouta qu'il devint un jour.
-Pour qui te prends-tu, pauvre con? Tu penses que tu vas faire faiblir tous les mecs du campus avec ta gueule d'enculé?
Percy ne le regardait plus, il n'osait plus le confronter : il était comme un enfant pris à défaut et se sentait avili, terriblement honteux.
-Tu penses que tu peux te permettre de jouer dans la court des grands, avec tes petits airs prétentieux? Bah! T'as la bouche aussi serrée que ton cul et c'est pas en veille de changer. ;
Pourquoi fais-tu ça? Pourquoi est-tu si méchant? Ça te fait jouir? Andy se taisait. Et c'est là, là que son programme est tombé dans une faille fatale, c'est là que le disque s'est mis à sauter. C'est là que le petit piano mécanique s'est mis à chanter et que la petite poupée dansante s'est elle-même démembrée. Rick, jamais tu n'aurais du aller aussi loin. Je suis fou, tu sais, je suis dangereux. Arrête.
-Je vais dire à tout ce maudit campus que t'es un suceux, bien que tout le monde s'en soit douté, mais y a jamais personne qui va vouloir te fourrer sa bite dans la gueule tellement t'es moche!

Monsieur Percy, sournois, demeure impassible, sonné par les cloches de son tourment. Rick vint pour sortir, il ressent une douleur sourde à la tête et s'effondre en la frappant sur le fond de la douche. Tu n'aurais pas du aller si loin. La grosse bouteille de shampoing qu'Andy lui avait lancée était retombée bruyamment sur la céramique. Percy venait de perdre sa dignité. Il ne voulait pas voir sa prestigieuse réputation ruinée par un grain de sable dans les engrenages du mécanisme de ses instincts, la bite trapue d'un athlète virile et sympa. Andy se penche sur le corps affalé, le retourne sur le dos, ses yeux livides, à demi conscients. Il gémit lorsqu' Andy le chevaucha et qu'il prit sa tête en ses mains. Andy l'observa et l'embrassa tendrement alors que celui-ci se mit à protester, encore affaibli. Il commençait difficilement à se débattre. Andy considéra à nouveau le visage de celui qui l'avait fait tomber. Puis, de toutes ses forces, il lui frappa la tête contre le sol de céramique. Une fois, et une fois encore, puis une autre, et une autre, et une autre et une autre et une autre. En ses larmes divaguaient des rires et les tintements des cloches, les pianos mécaniques sont devenus d'énormes et grandioses choeurs, bien plus démoniaques que ceux de Camina Burana. Et dans l'eau pure, sur ce fond blanc, coulait le sang; le crâne fracassé, méconnaissable se répandait. Sur la céramique étincelante, le blanc virginal des murs, des giclées grumeleuses et écarlates coulissaient. Il contemplait le sang chaud sur ses mains, celui auquel, il y a longtemps, il aurait voulu mêler le sien. À présent, les choses ont-elles tant changé? Je t'aimais. Tu m'as fait mal. Maintenant tu ne le peux plus. Mais je n'aurai jamais plus le loisir de t'aimer comme tu étais. Il passa la main sur le beau corps inherte et se leva. Il se savonna, laissa couler l'eau sur lui, savourant ses caresses, pour se purifier de son crime qui de plus en plus n'en était plus un. Monsieur Percy retourna à sa chambre, s'effondra sur s comprenant que tout serait perdu. Et chantaient les poupées mécaniques.

Voilà l'histoire d'Andy, une histoire qui trottait dans la tête d'Alexandre lorsqu'il déambulait dans les couloirs de son université. Alors qu'il arrive dans sa classe de français, les cloches ainsi que monsieur Percy s'enfoncent dans le lointain de ses pensées. ; ; Il salue monsieur Pryce, gagne sa place avant que le cours ne commence. Il bavarde avec Catherine, sa grande amie. Ils se connaissent depuis longtemps, peut-être même depuis l'enfance. C'est une fille sympa, très dégourdie, qui déguste la vie tout comme Al. Ils aiment se retrouver au Taurus, le bar que tiennent Bud et Therrance, pour se rappeler de vieux souvenirs. Et puis, vivre de belles expériences. Ils sont bien intimes.

-Tu permets que je t'emprunte ton frère ce soir? Demanda Al d'un ton inquisiteur.
-Ouais, fit Catherine.
C'était une belle châtain dont les cheveux caressaient à peine les épaules. Elle était charmante, chaleureuse, elle était. La sour de Shark. Oui, le grand et cynique Shark, le cool, le fier, le parfait. Al et lui se voyaient occasionnellement pour baises torrides sous la lune. Shark repartait parfois au petit matin. Ils se voyaient au travail, prenaient parfois la pause ensemble, dans un placard discret. Ils ne vivaient pas ensemble, ne se promettaient rien, mais s'aimaient bien. C'était essentiellement animal. ;
-Puis-je savoir, monsieur, pourquoi mon frère doit m'être arraché ce soir? Demanda Cat.
-Mes parents mon invité. Alors, pour faire belle figure, j'ai décidé de l'inviter pour dîner et probablement aussi coucher. Je veux pas faire mauvais genre en allant là tout seul. Et puis, c'est une belle pièce d'homme.

Alors la cloche sonna et monsieur Pryce commença son cours. Monsieur Pryce, un type dans la jeune quarantaine, un fort pinche, aux atours séduisants, sensuels. Franchement, il avait un beau p'tit cul. Monsieur Pryce, convoquez-moi d'urgence dans votre bureau pour une séance d'exercices pelviens ou une pompette rapide. Serait-ce tromper Shark? Non, il s'en fout. D'ailleurs, même s'il trouve plus que son compte avec moi, il lui arrive parfois, très occasionnellement, d'aller batifoler. Monsieur Pryce, faîtes-moi batifoler sur vos genoux, ou sous vous. Bon! Faudrait que j'écoute un peu si j'veux pas couler mon contrôle!

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Malia xxx

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