Cyrillo

Page précédente

[Première partie ici]

Deuxième partie.

Le lendemain, je me réveillais avec une sensation de poids sur la poitrine. J'ouvrais péniblement les yeux sur une chambre qui n'était pas la mienne. J'avais un bras velu, qui n'était pas à moi, posé sur mon torse. C'était celui de D... qui dormait sur le ventre. Je regardais son dos se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration calme. Tout me revenait en tête. Je ne savais ni que faire, ni que penser. L'envie de pisser étant la plus forte, je décidais de me glisser le plus doucement possible hors du lit. Nu, sur la pointe des pieds, je partais à la recherche des toilettes essayant de ne pas faire craquer le plancher. Je trouvais la salle de bains et je me posais sur la cuvette, les coudes sur les genoux et la tête posée sur mes poings. Tout en me vidant, je songeais à l'attitude que je devais adopter. Partir en douce ? Pas trop sympa et je ne savais pas où j'avais laissé mes vêtements. Attendre qu'il se réveille ? Oui mais que lui dire ? Que faire avec un homme avec qui on s'est s'envoyé en l'air pour la première fois ?

Le film de la nuit repassait dans ma tête. Je ne me croyais pas capable de faire ce que j'ai fait et le pire est que j'y avais pris du plaisir. Tout se bousculait dans mon cerveau.
Je me sentais poisseux. Je regardais la salle de bains d'une modernité contrastant avec le reste de la maison. Il y avait une grande baignoire ovale en angle et deux vasques transparentes posées contre une cloison qui cachait la douche. Les murs étaient couverts de tout petits carreaux de différentes teintes de bleu, le sol était fait d'un tapis de gravillons colorés également en bleu. Je décidais de me laver pour me réveiller et m'aider dans ma réflexion. Dans la douche, presque une pièce à elle toute seule, au plafond, il y avait deux très larges pommeaux , grands comme des assiettes, un banc en carrelage assorti au reste de la pièce, et une genre de combiné de jets pouvant sûrement faire thalasso. J'ouvrais un des robinets pour régler la température de l'eau et je faisais couler sur moi, une pluie douce et bienfaisante. Je me lavais avec un des gels douche d'un parfumeur connu qui s'y trouvait. Il sentait bon. Je me débarrassais des traces de la nuit puis je me rinçais.
Arc-bouté contre la cloison, je laissais ruisseler l'eau sur mon dos et s'insinuer entre mes fesses.

Je faisais le point. Je raisonnais en flic et faisais un rapport circonstancié dans ma tête. J'avais donc revu un ancien camarade de collège, devenu un homme plus viril que la normale, visiblement aisé, divorcé et avec qui j'avais eu des relations sexuelles librement consenties et où j'avais trouvé un plaisir certain malgré mon inexpérience en ce domaine. Il semblait que lui aussi y avait trouvé son compte et que nous nous étions engagé à renouveler la chose ce week-end. Etais-je donc un homo refoulé ? Etait ce normal que d'avoir reçu la jouissance d'un autre homme dans la bouche et de trouver ça ni dégradant ni sale mais normal ? Et lui qu'en était-il ?
Je repensais à cet acte et cela me procurait un début d'érection. Je m'avouais être tout aussi excité à l'idée d'avoir transgressé un tabou que du pied que cela m'avait procuré.
- Salut.
Je relevais la tête pour voir D... nu, l'épaule appuyée contre la cloison qui me regardait.
- Salut. Je t'ai pas entendu arriver, T'es là depuis longtemps ?
- Quelques instants.

Il rentra dans le local et ouvrit l'autre jet d'eau. Il était aussi embarrassé que moi, c'était visible, ni lui ni moi ne savais quelle attitude prendre.
Histoire d'avoir l'air dégagé je me resavonnais.
- T'as bien dormi ?
- Oui merci et toi ?
- Comme un loir et t'as vu ? Je n'ai pas ronflé.
- Crevé comme j'étais, je n'aurais pas entendu de toutes les façons.
Il se retourna vers moi en souriant.
- On a l'air de deux cons comme ça.
- Je trouve aussi.
Il me donna une petite tape amicale sur les fesses.
- On fait quoi maintenant ?
- On se lave, non ?
- C'est pas ce que je veux dire, on se dit bonjour en serrant la main ? On fait semblant de rien ? On prétend qu'il ne s'est rien passé cette nuit ?
- A vrai dire, je ne sais pas quoi faire, c'est un peu nouveau pour moi, tout ça.
- Hier soir, j'avais tes doigts dans le cul, on doit pouvoir s'embrasser sans chichis.

Je riais de cette phrase et je m'approchais pour tendre la joue mais ce sont ses lèvres que je rencontrais contre les miennes. Il me tira vers lui par le coude et je me retrouvais entouré par ses bras, serré contre lui. Sa langue reprit contact avec la mienne. Je me laissais aller les yeux fermés. Sa barbe dure me grattait le menton. Le patin dura une courte éternité. Je sentais son érection poindre contre mon ventre. Je l'imitais. Il commença ses caresses sur mon dos. Je sentais sa grande main parcourir mon échine puis poigner mon cul. Je grognais lorsque son doigt glissait entre mes fesses pour toucher mon anus. Il s'agenouilla devant moi et me prît dans la bouche. Il me caressait le torse puis redescendait sur mes reins et mes fesses, glissait le long de mes cuisses pour revenir à mon cul tout en s'activant sur mon sexe avec une véritable expertise maintenant. Il me fît pivoter sur moi-même, il écarta mes fesses pour glisser la langue dans ma rosette. Sa grosse langue me pénétrait en tournant comme une perceuse. Parfois il me léchait généreusement, parfois il dardait la langue au plus profond de moi. Je me masturbais tout en recevant cet assaut. Il me sortît la main de mon sexe aussi je m'arc-boutais contre le mur et je me cambrais pour lui faciliter l'accès à mon trou. Le plaisir montait par vagues, j'en tremblais. Mon cul dégoulinait d'eau et de salive et sa langue allait aussi profond que possible. Il se redressa et je sentais son sexe qui se présentait contre mon anus.

- Non, attends un peu.
- Pourquoi faire ? On en a envie tous les deux.
- Fais doucement.
- Promis.
Il poussa doucement en avant. Je sentais mes chairs s'écarter par à-coups autour de son sexe tendu. Je n'avais pas mal, juste une sensation de légère brûlure. D'une main, il écartait mes fesses et de l'autre il guidait son sexe dans mon orifice étroit et vierge.
- T'es Ok, ça va ?
- Oui, continue.

Il poussa plus fort, je serrais les dents face à la douleur qui montait. Je respirais fort et essayais de me détendre. L'idée de recevoir sa queue énorme me faisait tourner la tête, j'avais le vertige à l'idée de me faire dépuceler, sous une douche, par un gars si viril. Il continuait à avancer lentement. Mes chairs lâchèrent et il me pénétra d'un coup jusqu'au bout. Mon ventre semblait se déchirer. Je criais. La douleur m'empalait en même temps que son sexe. Il se cala au plus profond de moi. Nous sommes restés un instant immobiles. Je sentais ses poils pubiens, si drus, contre le haut de ma raie. La douleur s'estompait malgré mon corps qui refusait cette intrusion et la combattait. Il bougea et un flash me traversa le cerveau. Il commença à aller et venir en moi, sa queue labourant mes intestins et les flashes se faisaient de plus en plus nombreux. Je m'appuyais contre le mur aussi fort que possible pour résister aux coups de boutoirs entre mes fesses. Je bandais à plein !
Son ventre claquait contre mes fesses pendant qu'il me maintenait avec ses mains par les hanches. J'étais volontairement à sa merci, offert. Je ne sais pas combien de temps cela a duré, les éclairs qui illuminaient mon cerveau m'avaient fait perdre toute notion du temps. D.. hurla qu'il venait. Je sentais son foutre courir le long de sa queue contre les parois de anus distendu. Il me donnait de violents coups de reins désordonnés à chaque éjaculation. Un éclair plus fort déclancha ma propre jouissance et j'expulsais ma semence contre le mur sans pour autant me toucher. Je me suis entendu crier comme si c'était quelqu'un d'autre.

Je me relâchais et prenais appui contre le mur, les jambes flageolantes. Il était toujours en moi, le sexe vibrant encore. Il embrassait ma nuque et glissa son bras autour de mon torse pour trouver un sein qu'il palpa gentiment.
- Woaw, c'était ...trop bon.
Je ne pouvais pas encore articuler un mot.
- Tu vas bien ?
- Oui...

Je sentais son sexe enfin dégonfler. Il glissa tout seul hors de moi. Une étrange sensation de froid envahi mon cul élargi par ce sexe énorme. Il resta collé contre moi. Je me retournais pour lui faire face. Il souriait. Il me roula un patin où je sentais autre chose que du désir. Il se détacha pour prendre le gel douche et se laver des traces brunes laissées sur son sexe. Je sentais mon ventre se vider par mon anus béant. Gentiment, il prît du savon dans sa main et me lava doucement.
Il a fermé les robinets et attrapé deux grandes serviettes. Nous nous sommes séchés vaguement.
- Viens, je crois que tu as besoin de repos autant que moi, maintenant.
- Oui, je suis un peu naze.
Il me tira vers la chambre et nous nous sommes recouchés.
Il vint s'allonger contre moi, nos deux corps encastrés l'un dans l'autre comme des cuillères, son bras autour de ma taille. Je sentais son pelage qui me caressait le dos et la pression de ses tétons contre mes omoplates. J'étais curieusement détendu. J'étais dans les bras du mec qui venait de me baiser, de me dépuceler et j'aimais ça. Je me suis endormi.

Zboub0@walla.com

La suite ici

Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
Pour plus d'info : www.sida-info-service.org

www.cyrillo.biz site gay gratuit. Textes et histoires gay.