Cyrillo

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Nabil -4

Plusieurs fois cette nuit là je me suis réveillé. La première, Nabil était toujours collé contre moi. À partir de la seconde, il était sur le dos et dormait paisiblement, ronflant un peu. Mais à chaque fois, une émotion particulière s'est emparé de moi quand je réalisais la situation.

Je suis réveillé le matin par des coups frappés à la porte de ma chambre. J'entreprends donc de retrouver mon caleçon et je vais ouvrir.

- Je suis désolée mon chéri mais j'ai oublié de te dire que je ne rentrais pas pour déjeuner, je serai avec un client.

Encore à moitié endormi, je réponds la bouche sèche.

- Ok. Et il faut que Nabil soit parti à quelle heure?

- A ce propos, ton père et moi en avons parlé, vous n'avez qu'à sortir ce soir, Michel et Sylvie ne partent jamais très tard, et comme ça il pourra rester ce soir.

- C'est gentil merci mais... pourquoi ça vous gêne qu'ils le voient? Je pourrais très bien recevoir un pote pour le weekend...

Ma mère a un sourire à la fois gêné et plein de tendresse.

- Tu sais, quand on le voit te regarder, on ne peut avoir de doute quant à ses sentiments pour toi...

Je crois qu'à cette phrase, j'ai bêtement rougi.

- Et pour midi, tu as laissé quelque chose?

- Non je n'ai pas eu le temps. Vous n'aurez qu'à sortir ou faire livrer. Je file je suis déjà en retard, ton père m'attend.

- Bonne journée.

Elle m'embrasse et part.

Je retourne dans ma chambre. Les volets laissent passer un peu de lumière et il fait assez clair pour me permettre de voir à quel point il est beau quand il dort. Il n'est que 7H30, je me recouche donc.

Il est toujours sur le dos, une main sur mon oreiller et l'autre sous la couette. En me recouchant, je peux remarquer que sa deuxième main est en fait posée sur sa bite. Je pose ma tête sur son torse, et me rendors en caressant son ventre.

Je suis à nouveau réveillé, mais par de l'eau qui coule cette fois. Nabil n'est plus dans le lit. Je m'étire, me lève et vais dans la salle de bain. Il est là, en train de se laver les dents. Je me dirige vers les toilettes, lui fais un bisou sur l'épaule en passant. Il sourit.

- Elle voulait quoi ta mère c'matin?

- Me dire qu'on serait seuls à manger ce midi.

À mon tour, je me lave les dents. Nabil termine et comme hier il m'enlace, se colle et se frotte derrière moi. Puis il s'adosse contre la douche et me regarde finir. Je coupe l'eau et me penche prendre ma serviette. Elle n'est pas là. Instinctivement, je me tourne vers lui. Hilare, ma serviette est sur son épaule. Je m'approche, il me prend dans ses bras, m'essuie la bouche et m'embrasse.

- Alors cette première nuit?

- Mouais... C'était pas mal...

Il s'écarte, visiblement vexé.

Du revers de la main je lui donne une tape dans le ventre en pouffant:

- Tu ronfles Nabil!!!

Il me rejoint dans la chambre et se laisse tomber sur le lit. Une main soutenant sa tête, sérieux comme jamais, il me demande:

- Nan mais sérieux? T'as passé une bonne nuit?

Je m'allonge à côté de lui, sur le ventre.

- Bien sûr. Tout a été parfait...

- Sauf que je ronfle!

On rit. Il m'embrasse, et me caresse les reins. Je ferme les yeux pour apprécier l'instant. Sa main descend sur mes fesses. La sensation de plénitude s'intensifie.

- Elles sont trop belles...

Il s'allonge sur moi, me caresse les côtes. Je pose mes mains sur ses cuisses et lui tend mon cou qu'il embrasse. Son excitation monte et glisse sur le tissu de mon caleçon entre mes fesses.

- Un café?

- Claquement de langue...

On se relève. À la cuisine, je lui fait un café. Je prend un thé.

- En fait, ma mère m'a proposé un truc...

- Quoi?

- En fait, elle m'a dit que si on sortait ce soir, tu pourrais rester dormir...

Son visage se fend de son plus beau sourire:

- C'est vrai? Ils sont trop cools tes parents sérieux...

- Ouais c'est clair.. Reste à savoir où tu vas m'emmener...

Nous nous sommes fait livrer des pizzas pour midi. L'après midi s'est passé calmement. N'ayant rien prévu, il est passé chez lui chercher une tenue pour notre sortie. Ma mère avait déjà prévenue la sienne.

Peu avant 19H, Nabil est sorti de la salle de bain. Il portait un 501 qu'on aurait juré fait pour lui, une chemise claire à carreaux sous un pull marron.

- T'es trop beau... lui ai-je soufflé en le prenant dans mes bras.

- Bah faut que j'm'aligne... a t-il sourit.

Pour ma part, je portait un jean coupe loose, une chemise et un pull, tous les deux noir.

Avant de partir, mes parents nous ont demandé où nous comptions aller. Une fois leur curiosité satisfaite, nous sommes allés au resto, que Nabil a fortement insisté pour payer. Idem au cinéma.

Pendant la projection du blockbuster de l'année, installés dans le fond de la salle obscure, il a passé son bras autour de mes épaules. C'est fou comme ce geste, apparemment anodin pour n'importe quel couple, m'a montré combien ses sentiments pour moi étaient plus importants que l'hypothétique regard des autres. J'ai posé ma main sur sa cuisse, que j'ai caressé doucement. Quelques minutes plus tard, il dirigeait ma main sur son entre jambe, probablement pour que je sente l'effet que je lui faisais. J'ai sourit et reposé ma main sur sa cuisse.

Le film terminé, nous avons trainé un peu, avant de rentrer. Quand nous sommes arrivés chez moi, ma mère m'avait depuis longtemps averti qu'on pouvait rentrer.

- Alors cette soirée? Je suis navré Nabil de vous avoir chassé de la sorte, mais... vous comprenez?

Nabil a "rassuré" mon père, et nous sommes allés nous coucher. Nous nous sommes brossé les dents ensemble, ce qui a été l'occasion d'un chahut duquel je suis sorti avec du dentifrice jusque sur le front et mal au ventre d'avoir trop rit. De retour dans la chambre, Nabil se déshabille, et enlève son caleçon en me fixant avec un sourire. Il se couche. Je retire à mon tour mes vêtements, en le regardant. Puis j'enlève mon caleçon en lui tournant le dos. Je me retourne mort de rire, il pointe du doigt son entre jambe avec une grimace non équivoque. Couché, il prend ma main et la met sur sa bite tendue. Je le pousse sur le dos et m'allonge à califourchon son lui. Pendant que ma bouche cherche la sienne, ses mains se placent tout de suite sur mes fesses, qu'il caresse en les écartant. Ma main glisse entre nous et commence à masser son gland déjà humide.

- Tu restes sur le dos et tu m'laisses faire ok?

- Claquement de langue... Pas de problème... Je suis tout à toi.

Il rit. Encore une fois, sa décontraction m'apaise. Il met ses mains derrière sa tête. Ça me fait sourire. Tout en le branlant, ma bouche descend dans son cou, j'alterne petits bisous et petits coups de langue, je m'arrête sur ses tétons, il soupire. Je descends encore pour atteindre ses abdos, auxquels je réserve le même traitement. Ma langue cherche à présent son nombril et rencontre son gland. J'embrasse son ventre puis son pubis, en descendant le long de sa queue. Arrivé à sa base, je lèche ses couilles, puis entreprends d'en prendre une dans ma bouche. Cette sensation, être entre les cuisses du mec que j'aime, me grise totalement. Je prends tout mon temps en découvrant ses nouveaux plaisirs. Ma langue remonte ensuite le long de son membre qui est plus dur que jamais, et atteint son gland. Je le lèche, fait le tour avec ma langue, redescends un peu et recommence. Il soupire de plus en plus et sursaute quand ma langue passe sur la bordure de son gland. Une main se pose sur ma tête, non pas pressante, mais au contraire tendre, gratifiante. Je me décide à prendre son gland dans ma bouche. Je m'applique à bien l'humidifier, l'aspirer, en faire le tour avec ma langue, même si sa taille ne facilite pas cette dernière manoeuvre. D'une main je caresse ses couilles qui se resserrent déjà, de l'autre je vais et viens sur sa hampe. Petit à petit, j'avale de plus en plus sa bite. Ma bouche monte et descend à présent, mes lèvres bien serrées. Ses soupirs se muent en des râles de plus en plus sonores. De temps à autres, j'alterne avec des coups de langue, des bisous, des petites sussions. Contrairement à ce que je pouvais appréhender, je me sens détendu et totalement à l'aise. Sa deuxième main rejoint la première. Elles se font un peu plus fermes maintenant. Ses cuisses s'écartent au maximum, son bassin monte et descend, en le caressant, je peux sentir que sa respiration fait se creuser son ventre.

- J'en peux plus... je vais... jouir...

Sa voix est haletante. Il semble à bout de souffle. À contre coeur, ;ma bouche se retire et mes mains s'appliquent à faire que ce moment se termine le mieux possible. Son corps en entier se tend et se cambre, il souffle comme un boeuf, la sueur perle sur son torse et son ventre, ses reins se soulèvent une dernière fois et dans "ouais" rauque et guttural, son plaisir se déverse abondamment sur son ventre et son torse, ma main posée sur son pectoraux recevant une rasade. J'abandonne donc son entre jambe et m'allonge à côté de lui. Il est toujours sur le dos, le souffle court. Son corps est bouillant et trempé de sueur.

- Je reviens.

Je vais à la salle de bain, et reviens avec un gant de toilette et une serviette. J'allume la lumière. Il a l'air complètement vidé. Il soupire au passage du gant frais sur son ventre. Il y a encore plus de sperme que ce que j'imaginais. Je dois rincer plusieurs le gant pour le nettoyer totalement. Une fois sec et propre, je me rallonge contre lui. Cette fois, il me prend dans ses bras.

- Je veux ça tous les jours...

J'éclate de rire.

- C'est vrai? T'as aimé?

- Putain tu rigoles? T'as été génial...

Je suis fier de moi comme jamais. Nous restons quelques minutes comme ça. Puis il vient sur moi en me disant:

- À mon tour maintenant. Par contre c'est pas mon truc de sucer.

- T'es pas obligé t'inquiète.

- Toi t'inquiète..

Et comme je l'ai fait auparavant, sa bouche descend. Le cou, les tétons, le ventre, le pubis, mais ne s'arrête pas à mes couilles, mais juste en dessous. Ses mains écartent largement mes cuisses, et sa langue commence à fouiller mon intimité. Jamais je n'aurais imaginé qu'un tel traitement puisse procurer autant de plaisir. Il prend son oreiller et le met sous mes fesses pour me surélever encore plus. Il a maintenant un libre accès à mes fesses, ma raie, mon trou. Ses doigts et ses mains s'appliquent, il m'embrasse et me lèche, et moi je perds déjà tout contrôle. Il salive abondamment et les bruits de sussions qu'il produit, ainsi que la vue de son visage entre mes fesses m'excitent comme un malade. Je me branle doucement pour ne pas venir trop vite, mais rapidement il me remplace et me branle en me bouffant le cul comme un fou. Presque malgré moi, mes mains pressent sa tête pour que sa langue aille encore plus loin. À une vitesse vertigineuse, ma jouissance monte et c'est à mon tour d'inonder mon ventre et mon torse. Comme lui avant moi, je suis à bout de souffle, en sueur, hébété. Il vient sur moi, sa queue bandée glissant entre mes fesses.

- Alors?

Encore sonné, je le sers contre moi en lui assurant que c'était trop bon.

Ses coups de reins font que son gland frotte à l'entrée de mon cul. Il s'en rend compte et me dit qu'on est pas obligé.

- On peut essayer un peu...

- Ok. Tu m'dis...

Il présente donc son gland contre mon trou, et pousse délicatement. Il rentre mais j'ai mal. Il se retire, mais je lui demande de recommencer. Il fait donc de petits vas et viens avec son gland. Le plaisir qu'il me procure est incroyable. Il continue, en me pénétrant juste avec son gland, ou un peu plus. Ses mouvements sont lents et précautionneux. Il me regarde dans les yeux, la lumière étant toujours allumée. J'ai à ce moment le sentiment que nous sommes en train de sceller notre union par une complicité inouïe. Mes jambes enserrent sa taille, mes mains caressent ses hanches. On s'embrasse, il me dit qu'il m'aime, puis très vite, il m'annonce qu'il va jouir. Il transpire à nouveau comme un fou, ses mouvements se font plus secs et plus profonds, mais la douleur s'associe à un plaisir inconnu qui fini sa course dans ma propre bite. Son front se colle au mien, je sens son souffle semblable à celui d'un animal sur mon visage, ses coups de reins s'intensifient encore jusqu'à un ultime coup qui le fait rentrer en entier. Je ne peux échapper un petit cri. Il reste au plus profond de moi en râlant bruyamment puis s'écroule de tout son poids sur moi.
- Désolé bébé mais... j'ai pas pu me retenir...

Encore secoué, je le sers contre moi. Il se retire et je sens que mon ventre est trempé. J'ai joui une seconde fois sans même me toucher.

Nous prenons une douche bien fraiche. Nous effaçons les dernières traces de notre plaisir.

Recouchés, Nabil s'excuse à nouveau. Je lui dis que c'est pas la peine.

- Nan mais j'm'en veux... tu m'avais dit juste un peu et j'ai fini comme un bourrin...

Il est sincère. Non sans un sourire, je lui assure que j'ai beaucoup aimé, surtout le final, et j'éteins.

Nous nous endormons comme la veille.

Ptigars

ptigars1992@live.fr

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