Cyrillo

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Nabil -5

Tous les dimanches matin, c'est petit déjeuner en famille obligatoire, et ce aux alentours de 10H. Et le fait qu'il y ait une personne de plus ne constitue pas un motif suffisant pour déroger à la règle. Mon réveil sonne. Nous avons une heure avant d'aller rejoindre mes parents à la cuisine. La sonnerie n'a pas réveillé Nabil. Il dort profondément. Je le regarde quelques minutes. Sur le dos, la tête tournée de mon côté, posée sur mon oreiller. Il n'a pas dû beaucoup se servir du sien... J'admire son visage, son torse et son ventre découverts. Je caresse sa joue, mes doigts glissent dans son cou, ;continuent puis jouent quelques instants avec les quelques poils, courts et noirs, présents entre ses pectoraux. La quiétude qui émane de lui à ce moment précis fait que je pourrais le regarder des heures. Un petit baiser sur la bouche et je file prendre une douche.

Dans la vapeur de l'eau chaude, l'esprit encore embrumé, je repense à la nuit dernière, à ce que nous avons fait, à tout ce que cela implique. Tout est différent à présent. Tout a changé. Ma relation avec Nabil a changé, ma relation avec les autres aura probablement changé, et enfin, j'ai changé. Je ne me sens pas plus grand ou meilleur. Simplement différent.
Je sors de la salle de bain vêtu d'un battle et d'un gilet à moitié zippé. Il est assis dans le canapé, devant la télé. Je m'assieds à côté de lui. Il me prend dans ses bras.
- On prend le petit dèj à 10H le dimanche.
- Ouais je sais...
Devant mon expression de surprise il ajoute:
- Ta mère me l'a dit quand t'étais sous la douche.
- Et t'as ouvert en caleçon?
- Bah ouais...
Son rire force le mien.
- Et elle a rien dit?

Il rit de plus belle.
- Non... elle a eu l'air un peu gênée mais non, elle a rien dit.
Ma mère et son faux côté prude.
Il m'embrasse sur la joue, me serre un peu fort en écrasant son nez contre ma joue et en faisant claquer son bisou et va à la salle de bain. Il en ressort douché, en survêt et débardeur. Il approche. Je me lève. Il me prend dans ses bras, m'embrasse langoureusement.
- Pour cette nuit... j'espère que j'ai été...
- T'inquiètes... t'as assuré...
- Sincèrement?
- J'ai kiffé comme un malade bébé j't'assure...
A peine rassuré, j'ai quand même envie de le croire.
On sort de ma chambre. Mon père descend au même moment. On se salue et nous allons à la cuisine. J'embrasse ma mère, nous prenons le petit déjeuner dans une ambiance détendue. J'admire Nabil pour son aisance et ne cesse de me demander comment je gèrerais la situation à sa place.

Nous retournons ensuite dans ma chambre, glandons sagement vautrés dans le canapé.
Rapidement après le déjeuner, mes parents partent rendre visite à ma grand-mère. Nous avons donc une bonne partie de l'après midi pour nous seuls.
Nabil est assis dans le canapé, en caleçon et débardeur. Je suis calé contre ses côtes. On regarde un DVD. Le film a commencé depuis vingt minutes mais je ne le suis pas du tout. Je n'arrête pas de repenser à la nuit dernière et j'ai de plus en plus envie de lui. Je prend la télécommande et j'éteins la télé.
- Quoi? T'aimes pas?

Je ne réponds pas. Je me mets à genoux devant lui. Il me sourit. Ses cuisses s'écartent. Je les caresses, remonte jusqu'à l'élastique de son caleçon et le descends. Il m'aide en se soulevant un peu. Sa bite est là, encore au repos, reposant lourdement sur ses couilles qui pendent un peu. J'approche mon visage, la regarde, puis prends son gland en bouche. Ses cuisses s'écartent encore un peu plus. Très vite, je l'avale complètement, chose que je n'arrive pas à faire quand il bande. La situation m'excite comme jamais je ne l'ai été. Je suis agenouillé devant Nabil, le nez dans sa toison pubienne, sa queue encore molle toute entière dans ma bouche, et je me sens bien. Je l'aspire et la tète tendrement. Rapidement, elle gagne en volume puis en rigidité. Je m'applique à lui prodiguer la même pipe que la veille, puisqu'il a eu l'air d'apprécier. Mon regard croise le sien, il a la tête un peu en arrière, il enlève son débardeur. Ses yeux sont pleins d'une lubricité folle et me motivent à lui donner encore plus de plaisir.
- Putain vas-y bébé c'est trop bon...

Je suis aux anges. Je redouble d'efforts mais trop tôt, il m'arrête, il n'en peut plus. Il souffle comme un boeuf et commence à transpirer. Il me relève, me sert contre lui, m'embrasse comme un fou. Mon gilet vole aussitôt, suivi presque immédiatement de mon pantalon et de mon caleçon. Tout en continuant à m'embrasser, ses mains s'attaquent à mes fesses, l'une les écarte pendant que l'autre descend le long de ma raie pour tout de suite titiller et exciter ma rondelle. Nos deux membres, tendus au possible, frottent l'un contre l'autre, comme nos corps d'ailleurs. Tout son corps descend un peu et sa bite se retrouve entre mes cuisses. Il la fait glisser quelques instants entre mes cuisses serrées et puis fermement, il me retourne et me fait mettre à quatre pattes sur le canapé. Je lui tends mon cul, il lui appartient de toute façon. La tête plaquée contre l'assise de la banquette, je sens son visage se coller contre mes fesses, sa langue partant à la recherche de mon excitation et par la même occasion de mon plaisir.

À la différence de la nuit dernière, il s'arrête fréquemment pour me mettre un doigt, puis deux. La simple idée de ce qu'il est en train de me faire me fait totalement grimper. Puis sa langue remonte le long de ma colonne, atteint ma nuque, puis mon cou et trouve enfin ma bouche. Sa queue toujours humide glisse entre mes fesses qui sont complètement trempées. Vient enfin le moment où son gros gland tape ma rondelle, et la force. Son mouvement est lent mais continu. Avec douceur, petit à petit, il entre en moi, jusqu'à ce que ses couilles s'écrasent contre mon cul. Un râle sonore m'échappe, suivi bien sûr d'une multitude d'autres. Son va et vient commence, il ondule comme un dieu, et rapidement, il se met à me pilonner avec force. La sensation n'a rien à voir avec notre petit jeu de la veille. Ses hanches claquent contre mes fesses. J'ai le cul en feu et je ne peux m'empêcher de couiner tant le plaisir est immense. Il me lèche l'oreille et me souffle:
- Vas-y bébé... couines pour ton homme...

C'est fou comme ses quelques mots suffisent à ce que mon plaisir soit encore plus intense.
Peu à peu, il se met lui aussi à souffler comme un fauve, mais la cadence de ses coups de rein ne diminue pas, bien au contraire. Il me tient fermement par les hanches, et j'ai le sentiment que jamais plus il ne me lâchera. Il alterne cependant les pilonnages intensifs et des entre-mèdes plus tendres, durant lesquels il colle son torse contre mon dos, m'embrasse, ondule langoureusement en moi en m'écartant les fesses au maximum.

Après une dernière série de coups aussi secs que rapides, il se retire, ;me demande de me mettre sur le dos. Je m'exécute et m'installe les fesses sur le bord du canapé, les jambes écartées et relevées. Mais au lieu de continuer avec sa bite, il recommence à me bouffer le cul comme un sauvage. Sans me quitter du regard, il entreprend une sorte d'aspiration en secouant rapidement la tête de gauche à droite. Le résultat est tout simplement divin. Puis sa bouche et sa langue sont de nouveau remplacées par sa queue, qu'il rentre d'un coup. Ses vas et vient sont moins amples que tout à l'heure mais tout aussi rapides et violents. Il ne me quitte pas des yeux.

Dans un sourire, il sort sa langue, puis s'approche de mon visage. Je saisis sa nuque et me mets à lui sucer littéralement la langue. S'ensuit un baiser bestial. Avant de se redresser, le front collé au mien, il me souffle un "je t'aime" d'une tendresse inouïe. Puis vient la dernière ligne droite. La sueur perle partout sur son visage et sur son corps. Il donne l'impression d'être exténué mais continue sa besogne avec autant d'acharnement. Je commence à me branler. Mon gland est poisseux de sperme. Puis dans des derniers coups de rein cette fois ci amples et rapides, il explose dans mon cul en lâchant plusieurs "whou" rauques et virils. Je jouis moi aussi plusieurs giclées sur son ventre. Épuisé, il s'écroule sur moi, la tête sur mon torse. Je caresse son épaule et son crâne, tous deux dégoulinant de sueur. Mes jambes se resserrent autour de lui, pour lui faire comprendre que je veux que ce moment dure toujours.

Quand nous entrons dans la douche, il est toujours essoufflé et il ne me laisse pas m'éloigner de plus de dix centimètres, ses bras résolus à ne plus me lâcher. Il a l'air dans un état second. Après m'être nettoyé, je le lave consciencieusement, amoureusement, il se laisse faire, adossé contre la paroi, les yeux fermés, la mine réjouie. Je m'attarde sur son entrejambe, je masse sa queue ramollie mais toujours aussi grosse, pour lui montrer toute la reconnaissance que je ressens à ce moment précis. Nous nous séchons et nous écroulons dans le lit. Sous la couette, Nabil est blotti contre moi, me serrant toujours, comme pour me montrer lui aussi sa gratitude. Nous passons une petite heure au lit, à nous câliner à l'abri des regards, la couette semblant former un monde qui n'appartient qu'à nous...

Puis vient le moment du départ. Il doit en effet rentrer, et tout en faisant son sac, son visage s'assombrit de plus en plus. Assis son mon lit, je le regarde, en essayant de ne rien montrer de ma tristesse à le voir partir. Il ne reviendra pas avant mercredi. Son grand frère revient en ville pour la journée demain, et mardi, je vais faire les boutiques avec ma mère.
"Fais chier". C'est tout ce qu'il a dit jusqu'à ce que je le raccompagne en bas. Il m'a pris dans ses bras, on s'est dit qu'on s'aimait, on s'est embrassé. Sous le ciel gris, seul sur le trottoir, je l'ai regardé s'en aller, une larme roulant sur ma joue.

Je suis remonté, la mort dans l'âme, j'ai remis un peu d'ordre dans ma chambre, l'esprit chargé de tous les souvenirs accumulés durant ce weekend incroyable, le meilleur de toute ma vie.
Quand mes parents sont rentrés, il n'ont pas posé de questions en voyant ma mine défaite. Ma mère m'a juste dit "il reviendra" en me serrant contre elle. La diner s'est passé dans le calme. Nabil m'a appelé dans la soirée pour me dire combien il avait apprécié le weekend, et qu'il allait "grave s'emmerder" tout seul dans son lit. Nous étions encore au téléphone quand nous nous sommes couchés.

- Il y a ton odeur sur mon oreiller...
- Ouais bah moi j'ai que dalle de toi...
Je souris.
- À part un bon souvenir.
À son tour il se met à rire.
- Putain c'est clair. Et pas qu'un j'te rassure...
On se souhaite bonne nuit en se répétant qu'on s'aime.
Comme toujours, hormis ce weekend, je m'endors seul, mais pour la première fois, je ressens un manque physique indescriptible. Pour la première fois, ce que je ressens pour lui commence à me faire peur. J'ai trop besoin de lui...

Ptigars

ptigars1992@live.fr

Suite de l'histoire

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