Cyrillo

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Du net à la réalité

J'étais arrivé un peu en avance, excité et impatient. C'était mon premier rendez-vous réel avec un contact de webcam. Je l'ai vu arriver, pile à l'heure et je suis allé vers lui, un peu timide et impatient de comparer son image de cam avec la réalité. Il est plus mignon encore en vrai, mais paraît lui aussi plus timide. Nous avions convenu d'aller au sauna ensemble. Je serais bien allé dans sa chambre d'hôtel mais il la partageait avec un collègue de formation. Nous prenons le métro de la Défense vers Palais Royal et tentons de faire mieux connaissance, malgré le bruit et la foule, malgré l'atmosphère étrange entre nous, un mélange d'excitation, de retenue, d'interrogation sur ce qui va arriver après.

Tout le mystère des contacts webcam est là, on se lâche avec un mec que l'on ne connaît pas, on s'échange en chat des choses que l'on n'oserait jamais se dire, et lorsque le virtuel devient réalité, on est tout hésitant.

Il est assis en face de moi dans le métro, mon genou touche le sien, il me regarde avec un léger sourire sur les lèvres. Je l'imagine déjà à poil et ce que je peux deviner dans le col de sa chemise ouverte m'excite déjà à fond.
Nous payons notre entrée au sauna et chacun se déshabille, il y a du monde dans le vestiaire et peu de place. Je me retourne au moment où il descend son caleçon et j'aperçois son cul finement poilu avant qu'il l'entoure de sa serviette. Un choc.

Nous allons nous doucher et là, pour la première j'ai sous les yeux ce corps superbe que j'ai admiré tant de fois et qui m'a arraché tant de plaisir. Je regarde sa queue qui se balance doucement pendant qu'il se savonne, je m'approche et pose une main sur son torse merveilleusement poilu, puis je me penche et l'embrasse dans le cou; Il me détourne la tête et nos bouches se collent brutalement comme si nous ne pouvions plus attendre, un baiser interminable, brûlant, je revois en un éclair tout ce que nous avons fait ensemble sur le net, nos queues durcissent et s'écrasent mutuellement dans notre étreinte.

Un sourire, pas un mot, et nous allons dans le hammam. Nous nous asseyons côte à côte sur une marche en hauteur, il attend... je glisse ma main dans l'ouverture de sa serviette, il écarte un peu plus les cuisses et je prends son sexe dans ma main... j'attendais çà depuis si longtemps. Je joue à faire glisser son prépuce sur le gland, sa queue durcit encore et déjà je sens des spasmes venir du plus profond de lui et traverser ce sexe d'une vague de plaisir.

Il se lève, peut-être veut-il sortir... mais il se met face à moi, se penche et avale ma queue; Cette bouche est un cadeau du ciel, elle glisse sur mon sexe comme si il voulait en sentir chaque millimètre, sa langue est collée à ma queue qui glisse dessus et je sens que le point sensible du dessous du gland prend feu sans une seconde de répit. Il suce comme un dieu, la formule paraît banale mais là elle est juste.

J'ai soudain envie de le prendre dans mes bras et lui fais signe de me suivre. Nous trouvons une cabine, coup de chance parce qu'il y a du monde ce soir là. Voilà, nous sommes seuls, face à face, nus, sans la distance rassurante de la virtualité, intimes et inconnus. L'image que nous avions l'un de l'autre a pris forme et l'enjeu est de savoir comment notre désir va résister à l'épreuve de la réalité. Il s'approche, sexe dressé et toujours ce sourire mystérieux. Un nouveau baiser, nous nous allongeons et c'est alors le début d'un jeu brûlant, passionné et sensuel. Je connais chaque millimètre de sa peau, nous avons échangé nos queues dressées dans des 69 passionnés, il réagit à chaque caresse, tour à tour sensuel et presque brutal.

Je suis en feu, plusieurs fois ma main a glissé entre ses fesses fermes et douces, mes doigts ont effleuré ce trou dont je rêve la nuit, il a parfois doucement gémi, assez pour dire qu'il était bien, pas assez pour que je sois sur de son envie.

Puis, un peu ivre de plaisir, il s'est allongé sur le ventre. Je l'ai longuement caressé, partant du creux du cou, descendant le long du dos, effleurant les fesses pour glisser le long de ses cuisses musclées et poilues, remontant et descendant sans cesse sur ce corps offert. Et puis soudain, c'est arrivé, il s'est relevé, appuyé sur les bras et les genoux il m'a offert son cul, tout naturellement, pas encore une invitation à le prendre tout de suite mais simplement son corps de mec offert, son cul naturellement ouvert par la position de ses jambes écartées, son sexe pendant entre ses cuisses. Il est détendu, il ne bande pas, il attend une autre vague de plaisir.

Je suis fasciné, mes mains le caressent encore et saisissent ses fesses, les écartent doucement pour que ma langue fassent connaissance avec ce qu'il a de plus doux, un trou étroit, régulier, cerné de poils bruns mouillés par la moiteur de l'instant. Il gémit, imperceptiblement ouvre ce cul pour mieux accueillir ma langue qui le lèche en partant des couilles et en s'attardant sur ce passage si doux qui mène à ce trou de mec viril, ma langue qui tourne autour de ce trou divin, s'insinue au bord... il s'ouvre encore un peu, gémit un peu plus fort et je comprends que maintenant il m'invite. Je le prends doucement, je l'ai bien lubrifié pour qu'il n'ait que du plaisir, lui comme moi est en train d'associer les sensations de son corps à ce que son imagination avait échafaudé dans nos contacts virtuels.

Il faut que le réel soit au-delà de l'imaginaire, que les ondes du plaisir vide sa mémoire et le plonge dans le plaisir du présent. Il bande, je caresse sa queue au rythme de mon va-et-vient en lui, il frissonne, il est secoué par un spasme, il jouit divinement, longtemps, il se tord sur ma queue, il m'enserre plus fort, je jouis. C'est fait... nous nous sommes rencontrés dans l'espace et le temps.

Xavier

A834French@hotmail.com

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