Cyrillo

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Plombier

Au téléphone, le type de l'entreprise avait dit à Patrice que ce qu'il lui décrivait correspondait à un problème de pompe sur le chauffe-eau. " Pourvu qu'ils m'envoient le roi de la pompe ", s'était dit Patrice. Déjà il commençait à pas mal fantasmer sur ce plombier imaginaire : il le voyait arriver vêtu d'une combinaison bleue avec fermeture éclair sur le devant largement ouverte sur un torse ferme et passablement velu ; il imaginait tous les scénarios qui pourraient conduire le mec à se mettre torse nu pour exhiber sa belle toison et ses larges tétons sombre sur des pectoraux puissants ; il s'inventait un prétexte pour aller humer l'odeur de sueur de l'ouvrier qui comprendrait son manège et lui donnerait à sucer son dard.

Ces fantasmes avaient déjà bien occupé la soirée de Patrice qui, une main sur la queue et l'autre tantôt dans le cul, tantôt sur le torse, en avait arrosé quelques serviettes éponge. Il n'allait pas être déçu par la suite. Le mec arrive le lendemain vers les 8 heures et demie et en ouvrant la porte, Patrice commence à se dire que va être très dur : c'est un gars d'une trentaine d'années, pas très grand, mais bien musclé. Il a le cul moulé dans une salopette bleue, le genre qui a des bretelles en haut et des fermetures éclair sur les côtés, et le torse pris dans un t-shirt d'un blanc un peu douteux, à manches très courtes arrivant au-dessus du biceps, ce qui met en valeur une paire de bras puissants couverts de poils noirs. C'est le genre de pilosité abondante mais pas frisée, qui dessine des traits parallèles sur la peau et laisse bien voir les muscles jouer par-dessous.

" Bonjour ", poignée de mains, sourire franc de la bouche et des yeux, grands, en amande, ourlés de longs cils noirs : ce serait pas un mec super viril en tenue de travail, on le croirait maquillé tellement ses cils soulignent le vert de ses yeux. Il a les cheveux aussi noirs que le poil, avec de grosses boucles dans lesquelles, sur les tempes, se mêle un peu de gris. C'est le genre de mec méditerranéen chez qui l'extrémité des sourcils se perd dans un duvet qui va rejoindre les tempes, et la délimitation de la barbe n'est pas nette sur les pommettes, également couvertes d'un fin duvet noir. Patrice ne sait plus où donner des yeux parce qu'il a le regard irrésistiblement attiré par l'échancrure de son t-shirt au col en V, dans laquelle on voit le sillon creusé à la jointure des pectoraux et d'où s'échappe une abondance de poils, noirs évidemment, longs et bouclés, mais pas frisés. Patrice s'aperçoit qu'il a gardée dans la sienne plus longtemps que de raison cette main large et chaude, et il rougit en disant au plombier de le suivre dans la salle de bains où se trouve le chauffe-eau.

Il commence à expliquer le problème mais se rend compte que le mec ne semble pas vraiment l'écouter et va directement regarder l'appareil. Et quand Patrice lui demande s'il a besoin de rester et si le mec veut un café, l'autre se retourne et lui fait un large sourire mais ne répond rien, d'où Patrice conclut qu'il ne parle pas français. " Dommage, se dit-il, on laisse tomber l'idée d'engager une conversation qui pourrait déraper sur des sujets scabreux et pousser à l'action. " Patrice se voyait déjà lui faire dire s'il était heureux en amour, satisfait au lit, s'il trouvait à se faire sucer autant qu'il voudrait etc., le tout en se touchant le torse puis la queue d'un air suggestif. Patrice retourne à ses occupations et a bien du mal à se concentrer, quand il entend un grand bruit suivi de ce qui ressemble à une bordée de jurons dans une langue latine, mais il ne saurait dire laquelle.

Quand il arrive dans la salle de bains, il voit son plombier tenter de colmater à la hâte la grosse fuite provenant d'un morceau de tuyau qui s'est déboîté vers l'embranchement du chauffe-eau. Ni une ni deux, il va couper l'eau et revient voir le plombier qui le remercie à sa façon en offrant un spectacle. disons pitoyable et remarquable : il a les cheveux trempés, ainsi que tout un côté du t-shirt et le haut d'une cuisse de sa salopette. " L'aubaine ", se dit Patrice, qui lui dit de lui donner son t-shirt pour le faire sécher, mais le mec sourit visiblement sans comprendre. Patrice essaie de lui faire le geste de donner son t-shirt, sans résultat. Employant les grands moyens, Patrice joint vraiment le geste à la parole et quitte son propre t-shirt pour faire le geste de le donner : perplexité du plombier qui reste là quelques instants à regarder Patrice torse nu. Du coup celui-ci se sent un peu con d'être là torse nu devant le plombier ; pourtant d'habitude quand il se fout torse nu il se sent plutôt bien, surtout que les regards se dirigent toujours vers lui dans ces cas-là. Faut dire qu'il est pas mal à regarder notre Patrice, avec son mètre 80 et ses 75 kilos de muscles.

C'est pas un gars à faire de la muscu, remarquez ; ses muscles, c'est à l'escalade qu'il se les entretient : ça lui fait une musculature tout en longueur et en finesse, mais on sent qu'il y a de la puissance dans ces bras et ce torse-là. Bref, le plombier finit par comprendre et défait lentement les petites fermetures éclair latérales, ôte les bretelles de la salopette et retire précautionneusement le t-shirt à moitié trempé. Patrice n'en peut plus d'attendre, mais n'est pas déçu par le résultat quand le plombier lui tend enfin son t-shirt : il a sous les yeux un torse puissant, pectoraux bien développés et carrés, épaules larges aux muscles arrondis, abdomen tendu avec ce sillon médian qui ne trompe pas sur la musculature. Pendant quelques instants les deux se font face, torse nu l'un comme l'autre, et se regardent. Mais Patrice finit par se ressaisir et va étendre le t-shirt pour le faire sécher. Mais il n'est pas long à revenir et nul besoin de préciser qu'il a soudain l'intention de s'intéresser de près à la plomberie ! Le plombier athlétique a repris son travail et Patrice ne quitte pas des yeux son dos également musclé. Au moindre geste, ce sont des dizaines de muscles qui s'agitent sous sa peau et Patrice remarque que le mec a non seulement le torse entièrement couvert de poils, du cou à l'abdomen, mais qu'une ligne de poils noirs lui court aussi dans le dos entre les épaules, au dessus des omoplates.

C'est trop beau à voir et Patrice, qui est resté torse nu, se caresse un peu le téton droit de la main gauche, tout en tâtant son érection de la main droite. C'est alors qu'il s'aperçoit que le mec s'est arrêté un instant : un coup d'oil dans le miroir et il comprend qu'il a été vu. Comme le mec reprend sans ciller et en affichant même un petit sourire, Patrice se dit que ça va et il continue à mater son athlète torse nu. C'est alors que le plombier se retourne et Patrice croit qu'il va s'en prendre une, sauf que le gars se place à deux doigts de lui, le regarde dans les yeux et retire sa salopette puis la lui donne en lui faisant signe d'aller l'étendre avec le t-shirt. Patrice n'en croit pas ses yeux mais s'exécute : ce ne sont pas des choses qui se refusent, surtout dans ces circonstances !

Quand il revient le mec est donc au boulot en caleçon, solidement campé sur une paire de guiboles aussi musclées et velues que le reste, et Patrice remarque les poils qui lui couvrent le bas du dos au dessus de la ceinture du caleçon. Le mec ne s'est pas démonté et continue sa réparation en jetant de temps en temps à Patrice dans le miroir un regard accompagné d'un sourire mystérieux. Patrice ne sait que faire, mais se dit que, vu la situation, si le mec ne lui en a pas foutu une, c'est qu'il peut continuer à mater en se touchant la queue.

Entre temps le plombier doit commencer à avoir chaud, ou à être stressé, ou excité, parce qu'à l'odeur musquée de mec qui n'a pas pris de douche - parfum que Patrice avait remarqué avec délice depuis le début - s'est ajoutée un relent âcre et légèrement acide qui ne fait qu'accentuer son excitation. C'est alors que le mec se retourne et sans crier gare saisit Patrice directement par le paquet pour l'attirer à lui. Patrice a juste le temps de voir une gigantesque érection qui déforme le devant du caleçon trempé, avant de se retrouver plaqué contre le torse velu du mec, qui lui palpe vigoureusement le cul.

C'est doux et ça sent bon, se dit Patrice, qui commence à lui lécher le cou, puis descend vers les tétons et l'abdomen quand la pression se relâche. Le mec lui a maintenant mis une main dans les cheveux, tout en se touchant la queue de l'autre. Ca a l'air de lui plaire, se dit Patrice qui revient perdre son nez dans sa toison et lui mordiller les tétons, mais ne tarde pas à descendre voir ce qui tend le tissu du caleçon. En un éclair il n'y a plus de caleçon, juste une belle queue bandée et ruisselante, au gland sombre et gonflé, que Patrice gobe d'un coup, ce qui arrache au plombier un autre de ses jurons ! Mais au bout de quelques secondes de cette bonne pipe, le mec le fait se relever et le saisit prestement par-dessous les bras pour l'installer sur le rebord du lavabo. Patrice est impressionné par sa force et se dit que cet hercule va pouvoir faire de lui ce qu'il veut.

Ca tombe bien : Patrice étant grand et costaud, en général, c'est lui qui mène la danse, prend, soupèse, soulève, retourne, encule, martèle, pilonne. et pour une fois qu'il tombe sur plus balèze que lui, il a bien l'intention de se laisser faire. Le mec lui vire son pantalon et son slip et ne prend même pas le temps d'admirer la belle bite recourbée de Patrice, mais lui passe une main dans la raie du cul, avant d'aller la tête la première y fourrer son nez, sa barbe de deux jours, sa bouche, sa langue. Patrice n'en peut plus : c'est chaud, ça pique, puis c'est doux, c'est humide, la langue du mec se durcit et lui pénètre le cul. Pendant ce temps, lui, il se caresse la queue et le torse ; mais il a envie d'aller fourrer ses mains dans la douce laine noire et drue de son plombier : ça tombe bien, celui-ci émerge pour lui rouler une pelle. Patrice se trouve renversé dans les bras du mec et en profite pour explorer sa bouche de la langue et de la main son torse, qui est presque aussi humide que sa bouche : tous ces efforts l'ont mis en nage, Patrice perd ses doigts au milieu des poils ruisselants et hume à plein naseaux l'odeur de sueur ! "

Décidément il en veut à mon cul, " se dit Patrice en sentant deux doigts le titiller, puis lui entrer dans la rondelle. Patrice décide de l'encourager en pivotant pour lui faire face, jambes écartées : " Vas-y ! " gueule-t-il à l'autre qui a quand même l'air de comprendre, vu qu'il grogne un truc en commençant à asseoir Patrice sur le bout de sa queue. D'une main Patrice ouvre un tiroir où le plombier trouve capote et gel. A eux deux ils réussissent à équiper rapidement ses vingt centimètres palpitants et Patrice a à peine le temps d'avoir un instant de panique quand il se retrouve la tête coincée entre le bras et le torse aux muscles bandés, le visage perdu dans une forêt de poils chauds, humides et odorants, tandis que le mec lui lèche l'oreille en lui susurrant des trucs qu'il ne comprend pas, et lui caresse la fesse d'une main et l'aisselle de l'autre. Aux anges, Patrice se détend et c'est avec volupté qu'il sent sa rondelle se dilater, son cul se faire labourer, ses boyaux danser la gigue sous les coups de reins de la créature velue et rassurante qui le tient dans ses bras.

Le rythme s'accélère, ralentit, s'accélère de nouveau, puis ralentit progressivement, tandis que Patrice a attrapé d'une main la fesse rebondie, poilue et ferme de l'homme, et de l'autre sa propre queue, qu'il astique au rythme des coups de pilon qu'il reçoit. Et quand il entend un début de gémissement, sent sous sa joue se contracter encore les muscles et dans son cul se dilater encore le pieu du mec, Patrice lui agrippe encore plus fermement la fesse, se branle encore plus fort ; et c'est au moment où il sent en lui les spasmes de la queue qui lui crache la purée que Patrice, les narines et la bouche pleines de l'odeur et du goût des poils du mec, lui verse en hurlant sur le ventre quatre énormes giclées de foutre.

gillym9@yahoo.com

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