Cyrillo

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SPECIAL FLIGHT

AVERTISSEMENT

Ames sensibles aux mâles de l'air et femmes enceintes de plus de 7 mois, n'embarquez pas dans cette histoire. ISLOV AIRWAYS décline toute responsabilité pour les trous d'air et perturbations corporelles pouvant survenir au cours de ce voyage. Les situations décrites sont purement images dans l'air et toute ressemblance ne saurait être fortuite.

6 heures du mat', putain de téléphone, j'attrape l'engin, me cogne la tempe en le portant à l'oreille et je beugle un Ouais grognon. Merde, c'est la compagnie, today je suis de réserve et l'empaffé du planning n'a pas trouvé mieux que sortir mon numéro de sa casquette pour me déclencher sur un vol sur les Antilles. ORY-FDF, Orly - Fort de France, départ à neuf heures et vingt minutes, y a 250 passagers qui m'attendent.

Putain de métier, vous, les pax (les passagers dans notre jargon), vous croyez qu'on se dore les parties au soleil quand on est steward comme moi. Ouais c'est un peu vrai, mais vous oubliez la folie de ce métier, les horaires, les décalages, les bagages, l'uniforme qui monte jusque dans le sourire, et j'vous passe les instructeurs, les chefs, qui font chier les équipages, et les PNT, pilotes et copis, qui vous prennent pour leurs boys.

6 heures et 5 minutes, j'suis encore allongé, la tête dans la brûme, bon finalement je m'lève, je rampe comme un zombie jusque dans la salle de bains.

6 heures et 50 minutes, j'suis beau comme un dieu dans mon uniforme, brushé-parfumé, tiens si j'étais PD je m'embrasserais.

6 heures et 51 minutes, je m'souviens que j'suis PD et j'embrasse la glace.

7 heures et 15 minutes, je suis à bord, on me refait une séance particulière du briefing, et on m'avertit que je suis CC (ça veut dire chef de cabine, j'explique !) chargé de la moitié avant du boeinge. Fais gaffe, on m'a dit, y a un groupe d'étudiants parmi les passagers, ils sont jeunes et chahuteurs, puis y a aussi un groupe de jeunes athlètes qui vont à une compétition.

8 heures et 40 minutes, ça fait presque une heure qu'on vole et je n'ai presque pas eu le temps de sortir du gallet (la cuisine des stews). Les stews et hôtesses ont servi le ptit dej et débarrassent. Je m'accorde ma première visite dans les travées. A l'avant, la first, business men à lunettes et ordinateurs portables, pas un seul sous la ligne bleue des 50 ans, merde c'est pas encore aujourd'hui que j'me trouverai mon milliardaire bogosse de 30 printemps !

Je fais encore quelques pas et j'arrive dans la deuxième cabine. Et là, le premier regard que je croise me laisse bouche bée, j'ai devant moi mon pote Gregory, mon Greg à moi, mon ex. Deux ans que je ne l'ai pas vu, on s'était fâché quelques semaines après une nuit mémorable sur une terrasse de Paris où on avait fait l'amour à trois avec mon ptit loup de Cyril. Sacrée nuit, une vraie communion solennelle, mais ceci est une autre histoire.

On se regarde encore fixement, mais plutôt que m'approcher de lui, je décide en une fraction de seconde de tout lui dire d'un regard. Un clignement de paupières me suffit à lui indiquer de me suivre au fond de la coursive. Quelques secondes plus tard, Greg me rejoint dans la cabine réservée à l'équipage. Je tire les rideaux derrière lui, nos sourires se croisent, nous n'avons pas échangé un mot encore. Trente centimètres de moins, et nous ne pouvons plus, de toute façon, échanger de mots, parce que nos bouches sont unies dans un même mouvement précipité de langues. Je retrouve dans mes bras le corps de Greg comme si je l'avais quitté hier, fort, viril, brulant. Mes mains le plaquent contre mon corps, et je sens déjà ma queue gonfler par la chaleur de ce contact et la magie de mon souvenir. Je m'écarte toutefois pour le regarder, ses yeux verts embrûmés d'émotion, son visage radieux, sa chevelure brune que j'ai si souvent caressée.

Nous sommes des anges, nous planons à 10.000 mètres en oubliant la carlingue et le bruit des réacteurs. Plus rien n'existe sauf nos deux âmes réunies. En silence, toujours en silence, je m'accroupis à ses pieds, mes mains enserrent sa taille, caressent ses flancs, massent ses cuisses et remontent doucement. Un bouton, deux boutons, trois boutons, le 501 s'écarte sur un slip blanc, mini, déformé par une pine, maxi. Le 501 sur les genoux, la chemise relevée, ne reste face à mes yeux écarquillés que cette magnifique barre tendue contre le tissu.

Nous sommes des anges... Plus rien n'existe sauf nos deux âmes réunies... En silence, toujours en silence...

Je descends jusqu'à ses couilles, volumineuses et brulantes, les tate avec application, les masse entre mes phalanges, les soupèse. La bite excitée écarte maintenant complètement le tissu du slip, et je la libère de sa prison, et le slip rejoint le jean maintenant sur les chevilles. Sa superbe queue inscrite à jamais dans ma mémoire est dressée devant mes yeux, le gland déjà complètement décalotté et son oeil de cyclope semble également me sourire. Ma main passe sous ses testicules, vient effleurer le point le plus sensible, les jambes de Greg tressaillent, la bite se relève encore d'un mouvement brusque et j'entends Greg expirer son premier râle de plaisir.

Mes mains enserrent maintenant ses fesses, et je l'attire vers ma bouche ouverte. Le nouveau râle de Greg vient se confondre avec mon inspiration à l'instant où j'enfourne son membre. Ma langue reprend connaissance de cet objet magnifique si souvent aimé. Je ferme les yeux tandis que je respire, et je confonds dans la même salive l'instant présent et les souvenirs, l'avion pour Fort de France et la terrasse de Paris, et se mèlent en Greg tous les amants passés. Sa respiration est haletante, je contrôle son plaisir par de petits coups de langue, tandis que mes doigts, insidieux, progressent sur son cul jusqu'à sa raie de poils. Ma bouche s'écarte de sa queue pour venir lécher sa longueur, titiller ses testicules, mon nez s'enfonce dans ses poils et mes dents mordillent sa peau. Greg n'en peut plus, ses mains serrent ma tête à m'en faire mal pour me faire freiner le mouvement. T'inquiète pas mon Greg, je te réserve un menu encore plus complet, tu voyages aujourd'hui dans ma first class très spéciale, une exclusivité de ma compagnie intime.

En reprenant maintenant ma fellation, j'avance mes doigts plus volontairement encore le long de sa raie, mon index va et vient en s'enfonçant de plus en plus entre ses poils. L'index vient sonder plus bas encore, et s'arrête sur l'anus ferme et brulant. Je reprends un très long et insistant mouvement tournant, pour décontracter ce passage intime, jusqu'à ce que la première phalange s'insinue dans le cratère. Le soupir profond de Greg m'apprend que mon amant a acquis, depuis deux ans, de l'expérience de ce coté-ci de chez Swann. Je redresse la tête, fixe son regard et lui offre un ultime partage. Je le tire par les bras, il s'agenouille, se retourne, s'appuie sur ses coudes, la tête penchée vers l'Atlantique que nous survolons toujours, le cul tourné vers Saint-Nazaire, tiens ça me rappelle quelque chose, mais quoi ?

Dans son portefeuille, un steward dûment qualifié a toujours sa licence de viol. Je sors rapidement l'emballage norme française, le glisse avec la difficulté habituelle sur ma queue tendue, et l'humecte avec application et néanmoins salive. Ma bouche vient embrasser les fesses dressées vers le plaisir, et transmet l'amour du geste qui va s'accomplir. Mon gland caresse de haut en bas l'ouverture des fesses, puis vient se poser délicatement. Mes lèvres se plaquent contre le dos de Greg, tandis que guidée par mes doigts ma queue s'enfonce avec le maximum de douceur mais dans une nécessaire fermeté dans le corps tressaillant de mon amant.

Nous trouvons rapidement le rythme de notre plaisir commun, je dois vite retenir ma jouissance, emporté par des vagues d'excitation et de fusion du présent et du passé, Greg, Cyril, 37'2 mon marin, ma cabine de steward et ma cabine d'essayage, tout se confond, tout se fond, mes chers parents je vole le cul tourné vers Saint-Nazaire, je pilote et je plotte, je crie et les réacteurs miaulent, et j'explose en plein vol.

Greg a atterri à Fort de France, je suis resté là haut.

Oliounid Islov

kartdriver@free.fr

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