Le voisin de PapaJ'avais 25 ans et j'étais au top de ma forme, physique mais pas morale: ma femme venait de demander le divorce après six mois de mariage. Complètement déprimé, je suis allé passer une semaine chez mes parents dans la Creuse. Un bled complètement paumé, cinq ou six maisons et une rivière dans les rochers... Un après-midi, mes parents étaient partis voir un oncle à Brive, j'étais donc seul dans la grande maison, traînant dans les pièces vides, regardant des vieilles photos, bien déprimé, quand je me penche à la fenêtre pour regarder le paysage en ressassant ma solitude, et que j'entends gueuler : "NOM DE DIEU!!!" Ca venait de la maison d'à côté, habitée par un couple de quinquagénaires dont les enfants étaient partis depuis quelques années, et qui étaient très amis avec mes parents. La femme m'avait gardé quand j'étais petit, chaque soir en rentrant de l'école c'est chez eux que j'allais goûter en attendant le retour de ma mère. Je voyais rentrer le mari, Michel, un grand type viril et souriant, la trentaine, vétérinaire, qui passait ses journées à faire la tournée des élevages les plus paumés du coin. Je n'ai pas compris tout de suite que c'était lui qui jurait, ça ne collait pas vraiment à son personnage un peu gentleman farmer, et quand j'ai entendu sonner en bas, je me suis demandé qui c'était. "Ah! C'est toi, Bastien... Il connaissait la maison, mais il se sentait un peu gêné en l'absence de mes parents, et je l'emmenai dans la salle de bains, en haut. Je posai la serviette sur le radiateur, devant la fenêtre, tout en lui demandant poliment comment il allait depuis la dernière fois qu'on s'était vus, au moins deux ans auparavant. Il me répondit de même, me renvoyant des questions sur moi, bref on se faisait des politesses, on parlait de la pluie et du beau temps, et il continuait de dégouliner, la peau irritée par l'herbe, si bien que je lui dis au bout d'un moment: Un quart d'heure après, il redescend, la serviette autour de la taille et le short à la main, et je lui propose une bière. J'apporte les bières et je le trouve assis sur un canapé, dans une pose virile et chic, c'est toujours ce qui le caractérise. Je constate seulement que sa serviette est nouée à la va-vite et commence à se détacher. Malgré la fait qu'on se connaît depuis toujours, je n'ose pas le lui signaler. Et peu à peu, c'est très bizarre, je m'aperçois que ça me fait bander. Le fait de m'imaginer à sa place, peut-etre, je sais pas. Lui, il s'attendrit sincèrement, il a un fils à peine plus jeune que moi. Moi, je ne sais pas pourquoi, je fais dévier le sujet vers le sexe. Je commence à lui dire ce que je vais le plus regretter chez Isabelle, ma femme, et à lui confier que c'est l'intensité de nos rapports. Il m'écoute, un peu embarrassé, en même temps ça ne le dérange pas vraiment de parler de ça, je sens juste que ça lui fait drôle d'en parler avec moi. Et je vais un peu plus loin dans mes confidences, je parle de ce qu'Isabelle aimait faire, de ce qu'elle n'osait pas, par exemple le fait de me sucer, ça la dégoutait, je dis à Michel que je comprends pas pourquoi, que moi les cunnilingus j'adore faire ça, je ne vois pas ce que ça a de sale... il acquiesce timidement, hésite... je vois le coin de sa serviette glisser encore, et il me dit : Je reste muet, à le regarder d'un air aimable, je suis de plus en plus troublé. En fait, j'ai peur qu'il s'aperçoive que je bande et en même temps, j'aimerais bien, je ne sais pas pourquoi. Jamais je ne me suis retrouvé dans une situation pareille avec un homme. Et tout ce que je trouve à dire, c'est : Et en se relevant, Michel perd complètement sa serviette. Je ne prends pas le temps de voir la tête qu'il fait, je me précipite pour la ramasser et la lui rendre, je trébuche à moitié, me rattrape à son bras, il me retient, je tombe pourtant au fond du canapé et lui aussi, du même coup. Là, c'est le fou-rire, on se marre écroulés l'un sur l'autre, mais c'est purement nerveux. Il cache son sexe avec sa main, moi j'ai le tee-shirt à moitié remonté, je transpire, et je l'entends murmurer : LA SUITE PLUS TARD... PhilouRêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |