Tu m'appartiens !
Toute la ville a été évacuée suite à de violents tremblements de terre. Des messages ont été diffusés à la télé et à la radio, demandant à chacun de prendre un minimum d’affaires, de vivres et de fuir la ville. Je m’appelle Charles, j’ai 30 ans et je vis cloitré dans mon appartement, par peur du monde extérieur et des gens. Je n’ai plus aucune famille, mes parents et mon petit frère Noah sont décédés. Depuis je suis tétanisé à l’idée même de sortir de chez moi. Je suis naturellement resté sourd à ces appels d’évacuation. Depuis les tremblements ne cessent mais j’ai peur de sortir affronter le monde.
Mes réserves d’eau s’amenuisent et je ne vais plus avoir le choix… je vais devoir affronter une sortie… mourir de soif ou passer ma peur des humains… le choix a été rapide, je me rappelle avoir lu un article sur comment se passait une mort par manque d’eau…
Je pris des sacs et regarda à travers le judas. Quand j’y repense c’était totalement idiot, l’immeuble est évacué. J’avance dans le couloir sombre avec ma petite torche, pas à pas en évitant les débris au sol et les valises laissés par les voisins dans la précipitation. Les portes sont fermées, je vais devoir sortir pour trouver de l’eau.
Je descends l’escalier lentement et j’ai l’impression de tout redécouvrir. La poussière tombe du plafond et les murs tremblent. L’atmosphère est oppressante. Encore un tremblement, le couloir derrière moi est à présent bloqué par une partie de l’étage du dessus qui vient de s’affaisser.
Je continue d’avancer et j’entends quelqu’un s’affairer. C’est impossible, l’immeuble est vide ! Pourtant j’entends quelqu’un respirer fort et déplacer des pierres. J’avance lentement pour ne pas me faire entendre et j’aperçois un homme. Je ne distingue pas son visage, puis sa lampe l’éclaire… C’est… c’est impossible… mon cœur s’emballe, ma respiration se bloque, je veux rebrousser chemin, je suis paralysé, mon cœur va éclater, il y a des étoiles partout, je me sens partir en avant puis l’obscurité.
« Réveillez-vous ! »
J’ai mal à la tête, j’ai du sang dans les yeux et dans la bouche et mon bras gauche me fait souffrir.
« Ne me touchez pas ! » criais-je en tentant de me relever et m’extirper loin de lui !
« Ne craignez rien, je m’appelle Jonas, je suis bloqué dans l’immeuble comme vous et j’essaye de déblayer l’entrée depuis des jours. »
Mon regard s’est tourné vers le tas de pierres qui bloquait complétement l’entrée de l’immeuble mais ce n’est pas ce qui me faisait peur.
Jonas vit mon regard terrorisé et me dit « ne vous inquiétez pas, nous allons réussir ensemble à sortir de là. » Mais ce n’est pas l’éboulis qui me terrorisait.
« Comment vous appelez-vous ? »
Avec la poussière et le sang sur mon visage il ne m’avait pas reconnu. « Enzo » mentis-je instinctivement.
Quand mes parents sont décédés, je me suis retrouvé à la rue jeune avec mon frère. Nous avons croisé Jonas dans un supermarché où on volait pour pouvoir manger. Un jour le vigile a attrapé Noah mon petit frère et Jonas a payé. Nous avons vu en lui de l’espoir de nous en sortir, une sorte de figure paternel, un protecteur. Il nous a pris sous son aile comme il le disait mais ça n’était rien d’autre que de l’esclavage. Ça avait commencé par moi. Je devais participer au frais. J’ai très vite déchanté quand la première fois il m’a déposé chez des amis et que la consigne était d’obéir en toutes circonstances où il ferait du mail à Noah le cas contraire. J’étais devenu une pute… sa pute ! et ça s’enchainait toute la journée et la nuit, je devais être prêt à chaque instant. IL ne cessait de répéter « Tu m’appartiens ! ». Comment pouvait-il ne pas me reconnaitre ?!?
« Enzo ! »
« Levez-vous maintenant, je n’y arriverais pas seul !»
« Auriez-vous de l’eau ? »
« Très peu, je préfère la garder pour l’instant, je n’en ai pas assez pour deux mais je sais où il y en a à l’extérieur. Alors aidez-moi ! »
Il n’avait pas changé, sous son premier abord aimable, son ton autoritaire et son égoïsme sont vite revenus ! Mais j’ai soif, très soif.
Je ne pouvais m’empêcher de l’observer et de me perdre dans la silhouette de son corps, dans les mouvements de ses bras musclés, de la lumière dans ses yeux quand il me regardait. Jonas est un homme sportif, très sportif avec un corps incroyablement musclé, une toison sur le torse. Une odeur de musc enivrant. Chaque échange devenait plus lourd, plus chargé de non-dits. Il savait, lui aussi, le regard que je portais sur lui. Il sentait cette tension palpable, cette attraction sourde qui faisait battre mon cœur plus vite. Moi je cherchais à vendre mon corps pour de l’eau et lui imaginait que je le désirais, alors que ce salop m’a détruit.
Le soir, alors que nous nous étions abrités dans la loge du gardien, je le suppliais de partager son eau, lui me regardait avec son sourire narquois et son regard vrilla. Il savait qu’il avait main mise sur moi. Il se rapprocha de moi.
Je déglutis, pris au piège de la proximité. Il était si près. Il me dégoute et il m’attire… c’est un duel étrange dans ma tête.
"De quoi avez-vous peur Enzo ? " dit-il d’une voix rauque.
Il s’approcha davantage, jusqu’à ce que nos corps soient presque collés. L’air autour de nous semblait soudainement plus lourd, plus chaud. Je pouvais sentir la chaleur de sa peau contre la mienne. J’aurais pu reculer, mais je ne le fis pas. Au contraire, je le laissai faire, je laissai cette tension croître, se transformer en une nécessité inavouée. Je pouvais entendre son souffle, irrégulier, alors qu’il était à quelques centimètres de moi, aussi perdu que moi dans ce moment suspendu. « Il va falloir être sage si tu veux boire »
Quel salop, il ne perd pas le nord.
Il posa sa main sur mon visage, mon souffle se bloqua. Il tapota ma joue. Je savais ce que cela voulait dire. Par réflexe mémoriel et instinct de survie, je m’agenouillai.
« Encore mieux dressée qu’une pute ! »
Instinctivement je baissai son pantalon et son boxer.
Sa queue était aussi énorme que dans mon souvenir. Je me mis à le sucer et il s’est vite mis à me baiser la gueule. J’étais prêt à tout. C’est alors qu’il me regarda avec son regard perverti.
« Ouvre bien grand ta p’tite gueule, salope, si t’as soif »
Ça n’était pas une question, je sentis sa pisse chaude couler dans ma bouche, j’avais tellement soif que je bus chaque goutte du précieux liquide et me surpris à me branler en même temps. Mon bourreau me rendait fou.
Il m’ordonna de me mettre à quatre pattes, j’entendis un crachat et il fit glisser sa queue énorme avec un peu de tendresse dans mon p’tit trou. Je sentis mon cul s’élargir à sa queue et lâcha un gémissement qui j’entendis le fit sourire. Il avait le contrôle, c’est ce qu’il voulait. Il me baisa pendant 5min et me fit me retourner pour me donner à boire son jus tout en me traitant de pute.
Une fois son souffle retrouvé, il m’autorisa à boire une gorgée d’eau.
« Il reste encore plusieurs jours de déblaiement, à présent tu connais le prix de ta soif ! »
Je repartis déblayer l’entrée, puis revins me coucher. Il dormait depuis longtemps. J’avais froid alors je me suis blotti contre lui en cuillère.
Je fus réveiller cette nuit-là par une sensation étrange, il était en train de me baiser avec sa queue épaisse, elle était tellement dure que je sentais les veines à chaque aller-retour dans mon cul. Le plaisir monta, je gémissais, il mit ses gros doigts sales dans ma bouche pour me la faire ouvrir et en profita pour cracher dedans. Ça m’a procuré un spasme, mon cul s’est serré fort autour de sa queue et je l’ai senti jouir dans mon cul. J’ai honte de prendre du plaisir avec ce salop qui a détruit ma vie.
Je pensais que c’était terminé mais il inséra 3 doigts dans mon cul pour tasser son jus. Il a vu mes yeux se révulser et à commencer à en insérer 4 puis 5. Je trouvais cette pratique étrange mais aujourd’hui je ne pourrais plus m’en passer. Un délicieux mélange de douleur, de plaisir et de complétude quand il parvint à passer son poignet. Il s’arrêta et me laissa reprendre mes esprits. C’est une sensation qui rend dingue et dont on ne peut plus se passer. Il retira sa main et dit :
« Je regrette de ne pas t’avoir connu plus tôt, on t’a bien dressé ».
« T’es ma pute ! »
Ce mot me faisait complétement vriller et me mettait dans un état second… je voulais qu’il remette sa main aussitôt dans mon cul mais je ne devais pas perdre le contrôle, ce mec est une ordure.
Pendant plusieurs jours encore, je déblayais, lui se vidait les couilles et il m’hydratait de sa pisse car il n’y avait presque plus d’eau. Jusqu’à ce que…
« Venez m’aider Jonas ! » criais-je ! « Il y a quelqu’un ! »
Coincé dans une alcôve, j’aperçu une main. Rapidement je réussis à déblayer et à tirer de là un jeune homme aux traits angéliques. Noah me suis dis-je, il a la même petite bouille.
Jonas m’aida à l’extirper des décombres et à l’amener à la loge
Jonas déplaça les cheveux qui couvraient son visage avec sa grande main. Une main de géant, rugueuse et sale sur un visage si fin et élégant. C’est alors qu’il eut ce regard sur lui, le même regard qu’il eut sur Noah des années avant, ce regard de prédateur qui hume l’odeur du sang de sa proie. Un sourire au bord des lèvres, signe de victoire et de puissance de cet ogre sur sa proie.
C’est la fin pour moi… il a trouvé plus frais…
Il ouvrit les yeux et dit « Charles ? » avant de perdre conscience.
Mon sang s’est glacé à l’écoute de mon prénom. Pétrifié je n’ai pas su quoi faire. Impossible de fuir. Jonas a tourné son regard vers moi de fureur. Il venait de comprendre, son esprit s’éclaircit et il su remettre les pièces du puzzle en place. Je n’étais pas un inconnu. J’étais Charles, sa pute, qui lui avait crevé un œil en tentant de lui échapper quand j’ai commencé à ne plus suffire et qu’il voulait vendre également le corps de mon frère Noah.
Il se leva et se dirigea vers moi en furie, le regard noir. Il me prie à la gorge et me souleva.
« Espèce de pute ! »
« T’as essayé de m’entourlouper ! »
Je tentai de m’accrocher à ses bras pour essayer de m’extirper. Je n’arrivais presque plus à respirer, j’ai juste pu souffler les mots : « assassin… Noah… »
Son regard changea lorsqu’il entendit le prénom de Noah. Son étreinte se relâcha un peu.
« Ça n’est pas ma faute, Noah est mort pendant une soirée avec un client »
« Je n’y suis pour rien »
« Je n’ai jamais souhaité sa mort ! »
A bout, je laissai tomber mes mains et lui offrit ma gorge. J’abandonne je n’ai plus rien…
Il fut surpris et ne savait plus quoi faire. Ses yeux cherchaient les miens, il libera ma gorge et rapprocha ses lèvres lentement des miennes en gardant une distance. Pour la première fois il cherchait mon approbation. Mon cœur battait à tout rompre, une chaleur intense me submergeait. Je hochais la tête et il se pencha pour m'embrasser. Pas comme avant, pas comme une simple rivalité. Non, ce baiser était différent. C’était un baiser lourd de désirs longtemps refoulés, une fusion de passion et de confrontation, un baiser qui brisait la frontière entre l’amour et la haine.
Nos lèvres se frôlèrent d'abord timidement, puis, comme une explosion de désir, elles se scellèrent. C’était un baiser violent, brûlant, qui ne laissait plus de place à la raison. La langue de Jonas effleurait la mienne, ses mains glissaient sur mon dos, cherchant à m'attirer plus près encore, à briser cette distance qui n’avait plus de sens. Il n’y avait plus de place pour les mots. Seulement ce désir fou, ce besoin de se sentir vivant dans un monde anéanti.
Quand enfin, après des minutes interminables, nous nous séparâmes, nous étions tous les deux haletants, comme si ce baiser avait été un coup de tonnerre. Jonas recula légèrement, ses yeux brillants d'une lueur nouvelle. "C’est… ce que tu veux vraiment ?" demanda-t-il, sa voix tremblante, mais teintée d’un certain doute.
Je n’étais pas sûr de ce que je ressentais. La haine et le désir étaient entremêlés. Mais je savais une chose : je ne pouvais plus revenir en arrière. « Je n’en suis pas sûr, oui je pense. Et toi ? » répondis-je, mes mains toujours tremblantes, mais une partie de moi voulant plus.
Il ne répondit pas immédiatement.
« Je comprends la haine que tu as de moi mais sache que je ne souhaitais aucun mal à Noah, j’ai pleuré sa mort et j’ai pleuré ton départ »
Il observa mon visage, cherchant peut-être une vérité cachée dans mes yeux. Puis, d'une voix presque cassée, il dit : "Je crois que je suis aussi perdu que toi."
Les mots étaient là, suspendus dans l’air. Nous étions tous les deux dans une danse fragile, une danse entre l'amour naissant et la haine qui ne voulait pas mourir. Je voulais qu’il m’embrasse à nouveau, je voulais pour une fois tout contrôler, tout posséder. Mais je savais que cette attirance avait des conséquences. L'amour, dans ce monde ravagé, était peut-être la seule chose que nous pouvions encore désirer, et c'était aussi la chose la plus dangereuse.
On pleura longuement dans les bras l’un de l’autre. Puis j’eu envie de mordre son cou, de mordre ses muscles pour exhorter physiquement ma rage et mon désir pour cet homme. J’inséra ma langue baveuse dans sa bouche. Je sentais ma queue durcir et se sentir à l’étroit dans mon jeans. Je pressai sur ses épaules. Je voulais dominer. J’avais besoin de me sentir au-dessus de lui. Il grogna mais finit par se mettre à genou. Il sortie ma queue et commença à me sucer. Je rythmais les va et viens avec mes hanches et de mes mains le forçais à me regarder pendant qu’il me suçait. Je voulais qu’il voie que je n’avais plus peur. Il me suçait frénétiquement.
J’en eu presque oublié, le jeune homme derrière nous, s’il n’était pas pantalon baissé en train de branler sa queue longue et épaisse. Encore plus épaisse que celle de Jonas. Je lui fis signe de se rapprocher. Je stoppai Jonas dans sa frénésie, lui pris la tête de mes deux mains et lui dis
« À partir d’aujourd’hui, c’est toi ma pute ! »
Il eut à peine senti la paire de mains sur ses hanches, qu’il tenta de tourner sa tête pour voir mais n’en eu pas le temps et compris ce qui l’attendait. Il se résigna par désir, baissa son pantalon et son boxer, me regarda dans les yeux puis me dit « je suis ta pute ». L’énorme queue le pénétra et nous avons baisé frénétiquement jusqu’à l’orgasme. Nous nous sommes étendus, las, nos corps transpirants, les bras dans les uns des autres, en regardant le tas de débris qu’il restait à déblayer pour sortir… c’est alors que je lui dis
« Tu m’appartiens ! »
Tom
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