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HISTOIRE

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Agriculteur | Saison 24 | Identité

14 | Un atout – Le récit de Cédric

- « Je … Julien, je crois qu’il serait sage de dormir maintenant. »

Mais il ricane. La main aux doigts en étoile qu’il maintient sur ma fesse me semble frémir et me marquer, chaude comme un fer. Il ondule sur ses épaules, se rapproche, tourne sa tête vers moi et me pique de petits bisous, me léchouille à petits traits puis sa langue rampe comme une merveilleuse limace obscène et s’insinue dans mon oreille, dans ma narine, mouille ma paupière …

- « Raconte-moi ce fameux après-midi, quand tu étais encore ce petit puceau trop content d’avoir trouvé un initiateur expert qui décide de tout sans solliciter ton accord, qu’il t’embarque au paradis alors que tu ne sais encore rien de la vie mais espère de ses enchantements. »

Je ris. Je ferme les yeux et, retrouvant promptement en moi la mémoire de ce garçon naïf et dévoré par une curiosité vitale que j’étais alors, je reprends mon récit.

A la table de la brasserie, il ne me parle que travail, m’explique fermement ce qu’un patron attend d’un infirmier qui l’assiste, expose des exigences implacables. Il insiste, droit et rigide, fronce les sourcils, agacé quand je le regarde avec trop d’insistance et je comprends aisément que rien de nos batifolages ne doit paraître en public.

Mais lorsque, résigné, j’abandonne la partie en me cantonnant au champ professionnel, adoptant la stricte déférence convenue due au chef de service, il me glisse d’un ton égal qu’il est impatient de me bouffer le cul et j’en frémis, décontenancé.

Comme le premier jour dans son bureau, il a deux discours, celui, posé et plein d’autorité qu’il offre au monde à voix haute, lequel dissimule l’autre, implicite, au code quasi indéchiffrable par tous les autres. Une posture trouble, une prise de risque par laquelle il affirme sa maîtrise. Je découvre la tension de ce double jeu dont il semble se distraire et, à son sourire, je devine qu’il teste là encore mes capacités à lui emboîter le pas. Je redoute d’apparaître distancé, de crainte qu’il ne s’arrête pour m’abandonner, comme la distraction d’un jour, sur le bas côté d’une route qui m’est encore largement inconnue.

Alors, l’enjeu plante une épine froide entre mes omoplates, je lui adresse un sourire de politesse convenue, avant de replonger le nez dans mon assiette, je ferme les yeux quelques secondes pour rameuter en catastrophe des images, des impressions, des ressentis, des …

Soudain, je le vois ! Torse nu ! C’est ça !

- « Comme vous l’avez remarqué, docteur, je n’ai aucune difficulté avec les toisons, bien au contraire. Aussi, j’accepterai bien volontiers d’être chargé d’en prendre soin.

Si vous le souhaitez, bien entendu. »

L’intonation suspendue de ma phrase appelle sa réponse. Mais elle l’immobilise puis ses yeux se plissent, son sourire s’élargit et il hoche lentement la tête, ses lèvres se retroussent dans une moue, de celles qui restent muettes face à un revers implacable, qui saluent un but décisif, valident la flèche à dix points de son adversaire. Mon cœur accélère à cette seule vision. Se pourrait-il que ma répartie soit tombée à pic ? Que j’aie devancé un de ses souhaits informulés ? Qu’une de ses aspirations secrète se voie exaucée ?

Il grimace, comme traversé par le retour d’une mauvaise grâce mais continue d’encenser et je piaffe d’incertitude. Puis son sourire éclate, il lève son verre et je me précipite sur le mien pour trinquer avec lui, pour sceller cette complicité qui vient de se faire jour entre nous.

Une joie monte en moi, qui m’irradie, un appétit, une gourmandise dont je me pourlèche, la certitude d’avoir une force en moi, celle de ma vie propre. Je mange, face à cet homme. Des deux, je suis le plus jeune, le moins expérimenté, le moins diplômé, le moins riche, le moins introduit -bien qu’étant celui qui aime le plus être enculé, j’ai tout à attendre de lui et pourtant …

Je décide à cet instant que rien ne se fera dans ma vie que je ne l’aurai auparavant accepté.

Ma vie m’appartient.

As-tu vu « Harvey Milk », ce film, couronné par les Oscars à plusieurs titres, est sorti ce printemps en France ? C’est un portrait enthousiasmant de cet activiste, interprété par Sean Penn, le premier candidat à se revendiquer ouvertement gay et faisant campagne pour l’égalité des droits. Il a été élu en 1977, c’était à San Francisco dans le quartier gay de Castro. Il se fera assassiner en novembre 1978 devenant un symbole de la lutte des gays contre les discriminations.

Auparavant, pourtant, le personnage avait servi dans l’armée américaine où la règle était de ne rien dire et avait passé de nombreuses années à longer les murs pour cacher sa sexualité.

Moi, c’est au cours de ce déjeuner, dans cette brasserie, que j’ai décidé, plus modestement, de ne pas me morfondre en restant tapi dans l’ombre mais de conduire ma vie en utilisant TOUTES les capacités dont je me vois doté pour avancer. Le sort m’a fait pédé, loin d’en avoir honte et de me rabaisser moi-même comme s’il s’agissait d’une tare, je ferais de cette singularité un atout.

En commençant avec cet homme, face à moi.

Nous avons rejoint l’appartement et, dés la porte refermée, c’est moi qui me suis jeté sur lui. Même si je suis le moins armé, je ne serai jamais un objet uniquement soumis aux volontés extérieures, objet dont il joue puis se lasse et qu’il finit par jeter. Je me revois glissant à l’aveugle mes doigts dans l’intervalle entre deux boutons fermant sa chemise avant de les défaire un par un puis introduire ma main à l’intérieur ; celui que la vie a placé sur ma route pour me faire découvrir les ivresses de la chair est poilu, je me suis proposé pour prendre soin de ses prairies ; alors, je décide de m’en repaître, d’apprendre à m’en réjouir autant que je peux !

Soulevé sur un coude par commodité, j’illustre mon propos en promenant ma main à l’aplomb du torse de Julien, le bout de mes doigts hersant ses poils au hasard comme un pendule. Je poursuis ainsi mon évocation, tout à mes pensées.

Ton poil est agréable, Julien, le sien est différent : plus dense, plus fin, plus souple et je le parcours pour me l’approprier. Je le peigne, le lisse, le hérisse à rebours. Je ferme les yeux et y plonge mon visage, je le hume, je m’y roule, m’en caresse. Je le pique de bisous, le lèche, le détrempe pour le poisser de salive. Je démasque les reliefs et les richesses qu’il recouvre, le cratère de l’ombilic, les tétons que je joue à faire durcir et dresser ; je suis la trace de ses expansions coloniales quand il s’infiltre depuis le torse dans la conque des aisselles, qu’il franchit le col des trapèzes pour dévaler dans son dos, qu’il se fait plus dense dans le triangle des reins.

Lui, le riche, le puissant, le séducteur, il a capitulé ; toute velléité de révolte l’a déserté, il m’a abandonné le territoire que je sillonne en tous sens, je le laboure de mes doigts, le marque de ma salive, le balise de mes baisers, n’ayant à acquitter, pour seule redevance, que de plonger dans des baisers suffocants, bercé par le murmure de sa plainte, régulièrement ponctuée de « voyou » et entrecoupée de sursauts, je …

… Hmmmm ! Jul… Hmmmfff !

- « Tu l’as bien cherché, Cédric, à me prendre pour un cobaye à caresses et à me chauffer les sangs ! Mais poursuis donc, qu’avez-vous fait, ensuite ? »

Je ris. Allongé sur le dos alors que Julien s’est redressé sur un coude pour me surplomber à son tour, comme prêt à bondir, je lève les yeux au plafond et fais mine de réfléchir.

- « Voyons … Est-ce d’abord moi qui lui ai bouffé le cul ou lui qui m’a sauvagement déloqué pour dévorer ma pastille ? Oh ! Je ne sais plus mais je me revois à quatre pattes sur le lit et …

- « Pffffff ! »

Julien ne fait qu’un bond, le latex claque, le gel gicle, il me retourne comme une crêpe. De son bras passé sous mon ventre, il règle la hauteur, pour ce faire, il écarte les miens de son genou ; il m’asperge la raie et, après avoir battu un tempo rapide avec sa bite gainée sur la peau de mes fesses comme pour me convaincre de la solidité de ses arguments, son doigt ouvre hardiment le chemin en moi.

Un frétillement suivi d’une poussée, lente, il se fraie un passage, me remplit, non ! Il me met en appétit ! Je geins, il ricane.

- « Mais quel gourmand tu fais ! Et contagieux avec ça ! Tu sèmes le feu dans mes reins. »

Son autre main s’est posée sur les miens et pèse tandis que, dans un sens puis dans l’autre, de quelques torsions de son poignet, il m’alèse le conduit. Je soupire d’impatience.

- « T’inquiète ! Ça vient ! »

Il rit, le flacon couine et son doigt replonge pour m’enduire l’intérieur de ce lubrifiant si frais que j’en frissonne mais déjà, son gland se niche. J’inspire profondément en fermant les yeux.

- « Putain, Cédric, savoure ! Ta croupe est fantastique et ma queue se régale. Doucement. »

Je m’efforce de réfréner cette envie furieuse de m’empaler précipitamment qui m’envahit. Je le sens s’arquer et son piston progressivement ouvrir et former pour aussitôt l’enfoncer la chambre de mon cul jusqu’à ce que sa touffe vienne s’écraser dans ma raie. Il me retient de ses deux mains à mes hanches et me décoche un sec dernier coup de rein.

- « Là ! »

Ses mains glissent et remontent en me redressant, creusant mon dos. Elle s’emparent de mes tétons, les étirent rudement et, posant ma tête à la renverse sur son épaule, je rabats mes mains pour écarteler mes globes et m’enfoncer définitivement sur lui puis je resserre sporadiquement mon conduit sur sa tige chaude qui me farcit merveilleusement. Je souffle ; là, ça va commencer.

- « Goinfre toi, mon beau. Ma saucisse n’aime rien tant que servir un bon cul goulu. »

J’ai à peine tourné la tête et nos langues se nouent, se frottent, s’agacent, en désordre. J’en veux plus, je veux tout.

D’une rotation rapide, je me dérobe à lui qui tombe sur le flanc, renâclant, frustré d’être chassé alors qu’il vient à peine d’entrer au paradis ; il s’empare de sa bite comme d’un épieu, m’en menace en grognant.

D’une simple pichenette, il roule sur le dos et, aussitôt, je l’enjambe, déterminé. Il rugit, prompt à tirer avantage de la position, s’arquant, le rein noué, la queue pointée que je viens coiffer en frétillant. Je le chevauche en me laissant choir lentement sur lui dans de longues et profondes inspirations pour bien me régaler de sa barre dure et chaude qui me comble. Enfin.

Dans cet instant où je suffoque, il se redresse et ses bras me soutiennent, fermes mais en souplesse, ses mains viennent à mon secours pour lisser ma peau, étirer mes jambes que je referme dans ses reins, il fredonne une sourde mélopée rassurante, des « ça va aller » avec lesquels il doit accompagner ses bêtes quand il les manipule mais, pragmatique, il n’oublie pas de me planter solidement sur son axe de fer.

Il roule du bassin et m’ordonne « branle-toi » en me pinçant sévèrement un téton comme une alerte qui me réveille. Et nous voilà partis en mer. Pas une mer démontée, non plus qu’une mer d’huile. Un net clapotis qu’on franchit et qui m’arrache chaque fois un hoquet. Mon poignet s’active et resserre mon cul autour de sa bielle qui coulisse discrètement et j’en ai des étincelles derrière les paupières. Il poursuit son chant qui me berce et toute ma conscience est dans mon ventre, dans ce balancement, ce va et vient, celui de son trait chaud et doux dans mes entrailles, celui de mon poignet sur ma propre queue. J’embarque pour un voyage, suspendu, en vibrant, j’entre en résonance.

Soudain, il renverse ce merveilleux équilibre hypnotique. Je roule, il me retourne sans égards, me claque le cul puis me fourre d’un trait en ahanant avant de me ramoner énergiquement, soufflant comme un désespéré. Encore un suprême effort pour parvenir à franchir la ligne, dans un ultime élan qui délivre, un sursaut dans un cri rauque. Il se redresse, arrache le latex. Son doigt écrase sur mes lèvres une goutte visqueuse dont sa langue lourde vient enduire la mienne. Ses doigts forcent mon cul, s’agitent.

Éblouissement.

Noir.

"Harvey Milk" de Gus Van Sant : pour voir la bande annonce en français :BO VF

Amical72

amical072@gmail.com

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