Nicolas, 38 ans, châtain clair à reflets roux, yeux gris verts, 1m84, belle gueule, allure svelte de nageur, bien dans mon corps et en progrès constants dans ma tête. On me dit beau mec. Pas du tout efféminé - je plais beaucoup aux femmes et on s'étonne parfois de me découvrir pédé. J'ai une bite qui va bien, merci. Et un beau cul poilu. Versatile (j'offre avec plaisir et reçois avec joie), j'ai des goûts très éclectiques en matière d'hommes et de pratiques...
Une mission de trois mois dans les Vosges, dans un bled paumé à une heure d'Epinal : expérience exotique. Les manières sont franches et rudes, le niveau socio-culturel bas, l'accent déroutant : on aurait vite fait de prendre les gens pour des dégénérés. Il me faut deux semaines pour venir à bout de mes propres stéréotypes et commencer à percevoir l'intelligence et le grand cœur derrière les apparences.
Je travaille avec une équipe locale. Deux jeunes mecs d'un peu moins de trente ans. Greg est un grand costaud à lunettes, avec une coupe stylée, rasé sur les côtés et touffe longue ondulante sur le dessus, d'apparence bourrue, mais qui s'avère vite jovial, serviable, efficace et intelligent. L’autre s’appelle Nicolas, comme moi, mais on dit Nico. Il est un peu moins costaud même s’il passe tout son temps libre à la salle de sport. Il est d'un blond un peu roux, la peau grêlée de taches de rousseur, les yeux bleus, les cheveux très courts avec un petit collier barbe et moustache taillés à la mode footballeur, tatouages, piercings, fringues assorties : une sorte de Matt Pokora des Vosges. Le problème principal est quand il ouvre la bouche. On se demande un peu s'il a la lumière à tous les étages. Il est gentil, indéniablement. Mais franchement con-con. Quand je dis quelque chose, une fois sur deux, il me fait un grand sourire et me demande : "Pourkwô tu dis ç
ô ?".
C'est un peu agaçant mais je dois bien avouer que je le trouve souvent trop mignon. J'ai toujours eu un faible pour les jolis abrutis et puis, au fil des semaines, je me sens de plus en plus en état de fringale sexuelle. Je bloque sur son oreille droite, dont le lobe tendre, distendu par un gros écarteur, me donne des idées salaces.
Greg et Nico parlent régulièrement de leurs copines respectives. Je garde le silence et personne ne me pose de questions, jusqu'à une veille de week-end où Greg se risque à le faire. Ma ligne de conduite a toujours été claire. Je ne mens jamais, sauf sentiment de danger. Je réponds donc à Greg, sans hésiter, que je n'ai pas de copine étant donné que je préfère les hommes. Greg encaisse bien et déclare que ça ne lui pose pas de problème tant que je n'essaie pas de lui toucher le cul, que chacun est libre de faire ce qu'il veut mais que pour sa part il n'aime "que la chatte et le pâté". Ça a l'air plus compliqué à digérer pour Nico à qui il faut réexpliquer plusieurs fois la situation. Il a l'air tout perturbé, le visage rouge et les yeux un peu hagards, le rire nerveux, très mal à l'aise. Je les quitte ce soir-là en craignant quelques conséquences pour la suite de ma mission.
Je fais un aller-retour dans le week-end, visite à une vieille amie qui habite Strasbourg. Je rentre le dimanche soir chez moi, un appartement meublé dans une rue déserte du centre-ville. On sonne à la porte vers 21h, la chose est très inhabituelle. La voix de Nico grésille à l'interphone. Il a besoin de me parler. Je lui ouvre. Il a l'air sombre. Je lui sers une bière, qu'il descend lentement, mutique et me regardant par en dessous.
Je dois lui tirer les vers du nez. Dans sa tête, c'est encore plus le bordel que d'habitude. Il n'arrive pas à croire que je suis de la pédale. Enfin il me croit mais il ne comprend pas comment c'est possible. Enfin il comprend bien ce que ça veut dire mais ça veut dire que je regarde les mecs comme si c’étaient des meufs, alors ça le perturbe. Et puis il me dit que ce qui le perturbe le plus c'est de se dire que peut-être que si je suis sympa avec lui c'est que j'ai des idées derrière la tête. Et en fait ce qu'il veut savoir c'est si j'ai des idées qui me viennent quand je le regarde...
Je suis resté silencieux jusqu'ici mais une question à peu près claire est désormais posée, alors j'y réponds. Je lui dis que je le trouve agréable à regarder mais que jamais au grand jamais je ne me permettrais de tenter quoi que ce soit avec lui étant donné qu’il est en couple avec sa copine.
Il a l'air soudain très déçu. Je le lui fais remarquer. Il se récrie. Non, il n'est pas déçu du tout. Il est rassuré, c'est ce qu'il voulait savoir. Il va s'en aller maintenant. Il se lève, je me lève pour le raccompagner. Mais il reste là, debout face à la table, tête tristement baissée, tripotant machinalement sa petite cannette vide. A-t-il quelque chose d'autre à me dire ? Non. Il lève ses billes bleues vers moi, rougit un peu. Que faire ? Je l'attrape par les épaules et lui donne une accolade fraternelle, une de ces étreintes brèves de vestiaire, viriles et pudiques, où l'on fait sentir ses muscles à l'autre avant de s'en écarter prestement. Mais voilà mon Nico qui s'amollit et semble vouloir au contraire prolonger le contact, s'attarder dans mes bras. Et bim ! Nous y voilô !
C'est trop mignon. Je frémis et enfouis mon nez dans son cou, sur une zone vanille et fraise quelque part entre son écarteur d’oreille et la lisière du tatouage japonais qui orne son épaule. Ça sent le petit mec et le parfum bon marché. J'y dépose un petit bisou. Nico cesse de respirer. Second petit baiser. Nico fait mine de me repousser, très mollement. Il faut qu'il y aille. Veut-il vraiment y aller ? Cette fois c'est moi qui m'écarte. Avec fermeté je le pousse vers la porte d'entrée. Mais mon Nico fait volte-face, l'air complètement paumé. Putain, me jure-t-il, il ne sait pas ce qui lui prend, il se sent bizarre...
Ca peut durer comme ça pendant des plombes. Je décide d'abréger ses souffrances. Je le coince contre la porte, l'attrape par le menton et lui roule une galoche magistrale. Ses yeux bleus lui sortent de la tête mais sa langue répond bien à la mienne. Alors je m'attaque à sa chemise que je déboutonne rapidement. J'en écarte les pans et découvre les jolis petits pecs et le six-pack qu'il se tue à cultiver. Il a des tétines bien développées, comme s'il se les travaillait aux pinces. Ou peut-être est-ce un effet secondaire de produits de culturisme ? Ils m'excitent fort, ces tétons de petit goret : je les lui mordille, les lui suce, les lui pince. Ça le fait gémir, ça le rend tout chose. Il n’a plus rien du petit coq viril que j’imaginais. Très clairement il crève d’envie de se faire faire le cul.
Sa main se balade sur le devant de mon futal, et me fait prendre conscience que ma queue est déjà bandée. Je le pousse sans ménagement vers la chambre et le jette sur le pieu. Je lui arrache ses pompes, ses chaussettes et son jean slim tout neuf pré-déchiré de partout. Le voilà en boxer, sur le dos, comme un chien en position de soumission. J’en extirpe à pleins doigts sa petite pine qui bande au ciel, pas très grosse, fine avec un petit gland tout rose.. Je me débarrasse de mon tee-shirt et présente mon entrejambe face à son visage. Il déballe fébrilement son cadeau. Je pense que c’est la première bite qu’il suce. Il ne sait pas bien faire mais on sent qu’il y met tout son cœur. Je le gifle un peu pour qu’il s’applique. Je le traite de petite lope et lui demande de me regarder dans les yeux. Je le biffle. Il kiffe. Ma main droite est partie à la découverte de son boule. Un petit cul tout frais, tout doux, tout lisse, que je malmène un peu. J’admire
le petit trou plissé serré qui va bientôt devoir laisser entrer mon écarteur spécial culs. Il est très appétissant. Et longuement je le lèche, le bouffe, le mollarde, sur la descente de lit en poils synthétiques, au milieu de la piaule, la scène obscène se reflétant dans le grand miroir de l’armoire. Nico a le regard braqué sur ce reflet. Il est comme secoué de convulsions. Il écarte à deux mains son joli cul et me supplie de le lui péter.
Entre ses omoplates, une croix noire est tatouée. Mon petit gland chercheur s’introduit facilement, mais comme vous le savez, ma pine est un épieu qui va s’élargissant et Nico cale à un peu plus de la moitié. Je ressors et replonge à plusieurs reprises. Je lui murmure qu’il va devoir prendre plus, prendre cher, qu’il va devoir tout prendre. Alors vaillamment il recule en forçant. Il y a un petit craquement subtil et le voilà qui s’empale dans un râle d’agonie. L’enculade ne dure pas : sentir son cul s’ouvrir ainsi pour moi m’a précipité par-dessus bord. Mon jus coule de son trou sur ses couilles et sa bite ramollie, qui s’est visiblement dégorgée dans les poils du tapis.
Nico reprend ses esprits peu à peu et panique. Pour peu il m’engueulerait presque de l’avoir si bien fait jouir du cul. Que va-t-il devenir ?! I n’y a pas de pédés dans les Vosges ! Voilà sa vie définitivement ruinée ! Je respire un grand coup et lui dis de la fermer. Ta gueule Nico. Tout va très bien se passer. Tu vas te nettoyer et rentrer gentiment chez toi. Tu ne raconteras rien du tout à ta Vanessa. Demain tu viendras normalement au boulot et je te parlerai exactement comme d’habitude. Personne ne saura jamais rien de ce qui s’est passé entre nous. C’est notre secret. J’espère juste que tu auras autant apprécié que moi ces quelques instants volés. Nico se calme peu à peu. Revient à la raison. Tout se passe comme je le lui ai annoncé.
Je découvre qu'il fantasmait depuis longtemps une relation avec un homme, marqué dans son adolescence par un amour, violent mais platonique, avec un copain de son frère.
Jusqu’à la fin de ma mission, il viendra désormais gratter à ma porte chaque dimanche soir, et parfois aussi en semaine, le mardi et le jeudi, sur le chemin de retour de la salle. Ça justifie aux yeux de Vanessa qu’il sente le gel douche et s’écroule épuisé à ses côtés.
Pour notre dernière baise, je lui fais un cadeau : un joli plug anal en verre qui lui tiendra son joli trou bien ouvert. Il le glisse dans une pochette secrète de son sac de sport, où il sait que Vanessa n’ira jamais farfouiller. Et si jamais elle allait y fouiller il pourrait toujours lui expliquer que c’est un bouchon de carafe qu’il a trouvé par terre… En retour lui me promet de se faire tatouer « Nico » au bas des reins, juste au-dessus du cul. Comme c’est aussi son prénom à lui, Vanessa ne trouvera pas ça louche… Trop mignon.
Carolin
ncarolin@myyahoo.com
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