J’ai 22 ans, encore à la fac. J’aménage dans un nouveau studio, un premier étage dans un quartier populaire animé, plein de boutiques espagnoles, arabes, turques, asiatiques et autres cafés alternatifs.
Il y a des travaux dans mon immeuble. Le propriétaire fait retaper l'appartement du rez-de-chaussée, juste au-dessous du mien. Dans le hall d’entrée, je tombe nez à nez avec l’ouvrier qui s’en charge. Il s’appelle Nadjib et se montre très cordial avec moi. C’est un beur marocain, dans les 30 ans. Un beau mec baraqué, la peau très mate, viril, avec une barbe drue de trois jours, les cheveux ras et des yeux de braise comme soulignés au khôl. Je suis hypnotisé par ses lèvres charnues et sensuelles où se dessine souvent un sourire carnassier.
Les maghrébins sont de fins lecteurs du langage corporel. Je pense que Nadjib capte immédiatement que je le kiffe. Et pendant les premiers jours de son chantier, il s'amuse avec moi comme un chat avec une souris. Il se rapproche un peu trop physiquement quand nous nous saluons. Il pose sa grosse main sur mon épaule, ou ébouriffe mes cheveux comme si j’étais un gamin. Il me demande de faire pour lui une course qui s'avère une vraie galère. Je me sens manipulé et en même temps fasciné, vaincu d'avance. J’ai sans arrêt envie de le voir. Je trouve des prétextes. Je lui fais du thé à la menthe. J’insiste lourdement sur le fait qu’il ne doit surtout pas hésiter à me demander s’il a besoin de quelque chose, n’importe quoi…
Un chaud après-midi de fin juillet, alors que je rentre, il m’interpelle dans le hall, me dit qu’il n’en peut plus de cette chaleur et me demande s’il peut monter chez moi prendre une douche. J’accepte évidemment, trop content.
Il me suit dans l’escalier et alors que je glisse la clé dans la serrure, je sens soudain la chaleur de son torse contre mon dos et son souffle sur mon cou. « Allez, on y va. » Doucement il me pousse à l’intérieur du studio minuscule, puis vers le lit situé à deux mètres à peine, et referme la porte sur nous.
Je me laisse faire, subjugué, alors qu’il me fourre sa langue énorme et suave dans la bouche. Il sent l’homme, la sueur. J’adore. D’une main leste il me dépouille de mon pantalon et de mon teeshirt. De l’autre il extirpe de son short une queue raidie, circoncise, d’une cou-leur très sombre s’éclaircissant vers le bout, épaisse, magnifique. Il la présente à ma bouche et je l’engloutis avec délice, la sentant s’allonger encore et durcir rapidement sous ma langue. Je suis en transe. Sa main s’attaque à mon cul. Il m’écarte les fesses, tâte mon trou serré. Puis d’un coup il plonge son visage vers mon cul et je sens sa bouche qui me dévore, sa langue qui me fore, me mouille, m’ouvre. Bientôt, à quatre pattes sur le lit, me voilà en position de me faire royalement piner. Ça ne rentre d’abord pas tout à fait. Mais à petits coups de reins Nadjib creuse son passage afin que ses grosses burnes très dures et très poilues finissent bientôt collÃ
©es aux miennes.
« Voilà, maintenant tu es entièrement à moi » me gronde-t-il à l’oreille, en se mettant à me limer vicieusement. Je jouis physiquement et mentalement d’être ainsi « possédé ». Pour mon plus grand bonheur Nadjib me féconde le cul sans vergogne puis me donne sa queue à nettoyer. Sur mon trou qui dégouline il vient racler son jus et me le fait manger, m'en bar-bouille la face. Ébloui, je resterais des heures enlacé à lui, mais il s’arrache bientôt à mes bras et file se doucher. Il sort de la salle de bains, triomphant, frais et magnifique et me dit qu’il est content de moi, que désormais il me baisera tous les jours. Je me sens très fier de mériter les faveurs sexuelles d’un tel mâle.
Dans les semaines et les mois qui suivent, il tient sa promesse et je deviens le jouet sexuel de Nadjib. Il me domine à tous les niveaux et je m'abandonne, en transes, à son autorité virile. Je me fais prendre dans tous les sens, dans toutes les positions, parfois plusieurs fois par jour.
Cela se passe dans mon studio où il débarque à toute heure du jour ou de la nuit, mais aussi dans ses lieux à lui. Il a l’habitude de squatter les appartements qu’il rénove, le temps des travaux. Il y jette son sac et son matelas, et m’y donne rendez-vous pour lui vider les couilles. Il y a aussi la boutique de son oncle qu’il remplace de temps en temps. Une pièce encombrée à l’étage lui sert de chambre. Au milieu de dizaines de cartons, le lit fait face à un grand miroir, face auquel Nadjib aime me montrer à quel point il me domine. Il m'imprègne de sa semence, me gicle au plus profond du cul. Il n'aime pas trop se laver et pas trop que je me lave. Je découvre avec lui le plaisir des odeurs corporelles. Deux fois par semaine il va à la salle de sports et en revient chargé à bloc de trésors olfactifs. Il m'apprend à lui lécher les aisselles, me fait sniffer et lécher ses baskets, ses slips et ses chaussettes refroidies dans lesquelles il me branle. Il o
btient que je lui nettoie les pieds avec ma langue, ce que je finis par faire volontiers.
Septième ciel : je découvre avec lui ce qui restera un de mes grands kifs. Remontant un jour à grands coups de langue de ses pieds à ses mollets, de ses genoux à ses larges cuisses, j'arrive inévitablement à ses grosses couilles noires et velues, particulièrement chaudes et odorantes. Je les lèche avidement. Sa grosse tige se tend à l’extrême sous la caresse et je m'apprête à la prendre en bouche quand Nadjib change de position, m'attrape par la nuque et me suggère dans un grognement de plutôt m'occuper de son cul.
Ah ce cul ! Ce trou serré d'homme à l'odeur poivrée ! Mon mâle, mon enculeur, celui qui me gave de son jus m'offre soudain la zone la plus intime et vulnérable de lui-même. Alors je lèche et pourlèche cet anus royal, je m'en délecte comme d'un privilège, et ma langue s'y enfonce le plus loin possible tandis qu'au-dessus Nadjib s'astique et gémit.
Je n'ai pas le droit, moi, de m'astiquer. Pas le droit de me branler. Nadjib l'interdit. C'est lui qui décide si je peux jouir ou pas, lui qui me soulage : quand il m'encule, il branle mon gland comme si c'était un clitoris. Ou alors il me fait venir en me doigtant le cul.
Mais souvent je jouis sans me toucher. Ma bite gonfle et durcit terriblement avant de cracher en longues saccades. Ou encore parfois, quand je me sens totalement dominé, mon foutre coule sans même que je bande, en un long orgasme fondant : je m'écoule en couinant d'un insupportable plaisir. Ces orgasmes me saisissent généralement quand Nadjib fait tomber l'une de mes barrières, et il se montre méthodique en la matière. Je suis plus mental que physique et il aime à chercher les clés de mon plaisir de petite pédale.
Je jouis sans me toucher la première fois qu'il me fait manger ses chaussettes, la première fois qu’il me fesse, la première fois qu'il me donne son cul à bouffer.
Près de 10 mois s’écoulent comme une traînée de foutre. Je suis sérieusement mes cours à la fac mais je me rends bien compte que je n’ai presque plus aucune vie sociale. Ma famille commence à se poser des questions. Quand je n’étudie pas, je suis entièrement à la disposition de Nadjib, je passe mon temps à attendre qu’il me sonne, et gare à moi si je ne ré-ponds pas rapidement à ses sollicitations. La jalousie peut le rendre méchant, psychique-ment violent. Il ne se montre jamais tendre. Je n’ai jamais le droit de dormir avec lui. Il se casse ou me jette du lit presque aussitôt après nos séances de sexe, notre seul mode d’échange. Tout ça me rend malheureux. Alors un soir de mai, à l’issue d’une ultime partie de cul, je décide de m’arracher. Nadjib m’a au moins appris à voyager léger. J’ai mon diplôme en poche, une proposition pour aller faire ma maîtrise à Paris, je fonce.
Carolin
Autres histoires de l'auteur :