LaurentVoilà plus d'un an que je ne l'ai pas vu, que je n'ai pas croisé son regard, que je n'ai pas bu ses paroles. Et dire qu'il n'a été qu'un rêve, un rêve fugace mais persistant, un peu comme ceux que l'on fait au cours de ces nuits où l'on dort si mal que l'on a l'impression de ne s'être assoupi que quelques instants. Je ne m'épancherais pas sur le passé. Je ne supporte pas de me remémorer mes échecs, la douleur est trop forte en particulier pour celui-là. Je me contenterais d'une vague esquisse. Il avait des yeux verts envoûtants, des yeux que je n'oublierais plus jusqu'à la fin de mon existence même si je ne m'y suis perdu que quelques heures. Environ 25 ans, pas très grand, 1m68, mais bien proportionné, avec des muscles bien dessinés par de longues heures passées en club de gym, les cheveux bruns très foncés, coupés courts, de petites mains, avec des doigts fins. Mais avant tout un indéfinissable charme que je ne saurais expliquer mais qui m'avait laissé sur le tapis dès notre première rencontre. Moi qui suis d'habitude si froid et si insensible, comme on me le reproche souvent, j'avais connu cette fois un véritable bouleversement, une rupture du continuum espace-temps qui m'avait presque fait perdre la raison. J'expérimentais à cette occasion des états extrêmes dont je n'avais même pas soupçonné l'existence. C'est ainsi qu'une simple parole ou un regard pouvait me faire traverser des périodes de joie et de bonheur des plus intenses et que j'aurais souhaité éternelles. Alors que d'autres actes insignifiants qu'il pouvait commettre me plongeraient dans les abîmes de l'enfer. En fait pour être honnête, mon insouciant bonheur ne dura que 48 heures. 48 heures, où tous les avenirs étaient encore possibles. Les cartes commençaient à peine d'être distribuées et la donne s'annonçait exceptionnelle. J'étais devenu le roi du monde, me sentant capable de tout faire, de tout comprendre, de tout réussir, de tout affronter, y compris mes démons les plus anciens que je me voyais déjà en train de terrasser avec le glaive le plus puissant jamais forgé dans mon esprit d'habitude si torturé. En effet, non content de me posséder, la créature mâle, tel un envoyé du démon avaient décidé de me faire souffrir, en soufflant alternativement le chaud et le froid sur mon corps de martyre. Le petit Laurent voulait simplement que je sois son ami, que nous discutions, que nos sortions ensemble, mais que je reste simplement son ami, même si un jour peut-être comme il me l'avait dit, nous pourrions envisager quelque chose de plus sérieux ! Je ne pouvais refuser ce marché de dupe, seul moyen que j'avais de partager quelques moments de son existence. Plus jamais je ne recommencerai une pareille erreur : espoir, espoir déchu puis désespoir et abattement rythmaient immanquablement la valse à quatre temps de chacune de nos rencontres. Et chaque fois tel Tantale, je recommençais la même suite de gestes qui assuraient la perpétuation de mon supplice. La deuxième anecdote est au contraire celle qui a provoqué ma libération, une prise de conscience que je me bâtais en vain. Lui rendant visite sur son lieu de travail, à proximité de mon domicile, et alors que nous échangions des banalités navrantes, mais c'était toujours ça de pris, nous fûmes interrompus par la sonnerie de son portable. Il entamait une conversation avec une amie de longue date qui m'était inconnue. Enfin rien de très passionnant, sans doute une fille à PD avec pas grand-chose dans la cervelle vu la teneur de leurs échanges. Je compris alors qu'elle le questionnait sur ses amours du moment, il répondit en me regardant avec désinvolture : " Absolument rien, le calme plat, c'est désespérant. ". C'en était trop, l'esprit humain peut repousser la douleur vers des seuils de perception inimaginables en conditions normales, mais là je craquais, intérieurement, cependant je n'en laissais rien paraître. Simplement je décidais froidement de ne plus le revoir. Peut-être la décision la plus difficile que je n'ai jamais eu à prendre de toute mon existence. Alors vous comprendrez mieux, dans quel trouble j'ai été plongé quand, plus d'un an après cet évènement, je me suis trouvé nez à nez avec lui dans cette librairie du Marais où j'avais mes habitudes. Au départ j'y étais rentré espérant mater le petit minet fureteur, en quête de nourriture spirituelle. Mais je devais rapidement constater que l'intellectuel, passionné par la littérature et les beaux arts, est généralement vieux ou laid, voir même les deux ! Même constat au sous-sol, véritable backroom de ce noble lieu où s'entassent pelle mêle des livres de photos où de jeunes hommes exhibent fièrement leurs corps d'athlètes dénudés, voir même le signe le plus flagrant de leur virilité. Je levais là tête pour trouver le chemin le moins tortueux qui me permettrait d'atteindre la caisse, en effleurant le moins possible de vieilles pédales sur le retour. Parcours délicat en ce samedi après-midi, ou ma jeunesse outrecuidante résonnait comme une provocation et une incitation à la débauche dans ce temple du savoir et de la connaissance. C'est à ce moment précis que mon regard croisa celui d'un mignon petit brun, comme je les aime, qui aurait bien pu me voler la vedette. Il m'observait avec attention, un sourire indéfinissable au coin de la bouche que je ne connaissais que trop bien. Mon Laurent ! Ce serait mentir que de proclamer que je n'avais pas rêvé ce moment, que je ne m'étais pas posé la question de ce que je ferais dans de telles circonstances. Que dire ? Que faire ? Comment se comporter ? A toutes ces questions et malgré ma réflexion je n'avais pas trouvé de réponse Après tout, nous avions nos numéros de téléphones et nos mails respectifs, donc si nous avions vraiment voulu nous contacter nous aurions pu très simplement le faire. Je fis les quelques pas qui me séparait de lui sans quitter son regard. Je ne sentais plus mes jambes, la décharge d'adrénaline avait desséché instantanément ma bouche. J'arrivais enfin jusqu'à lui et je l'embrassais amicalement sur les deux joues. C'était donc vrai ? Je ne lui avais pas mentionné ce détail ; invérifiable autrement que part un déplacement sur place et un examen des noms sur les boîtes aux lettres. Et oui, j'ai toujours été sur liste rouge à cause de mon métier. Quand on représente l'autorité de l'état, il faut toujours s'entourer d'un minimum de précautions pour ne pas risquer d'être importuné dans sa vie privée. C'est alors qu'il se jette à l'eau, et vient ébranler mes belles résolutions d'arborer ma cuirasse la plus épaisse. Je décidais, amusé de jouer cette partie toute en finesse, en me fixant comme objectif d'y trouver le maximum de source de délectation. Je le laissais donc poursuivre : Nous y voilà, il veut son coup de queue, et bien il va l'avoir, ça c'est sûr, même qu'il pleurera après sa mère pour que j'arrête de lui défoncer la rondelle, je m'en fait la promesse ! La vengeance est un plat qui se mange froid. Le voyage d'une dizaine de stations qui nous séparent de mon domicile me paraît interminable. Cependant la foule entassée dans la rame de métro favorise notre rapprochement, même si nous n'avons pas vraiment besoin de cela pour nous exciter. Je sens la dureté de son érection contre ma cuisse. De tant à autre je me presse contre lui pour laisser passer les gens qui descendent, j'en profite pour lui caresser les fesses ou le devant de son pantalon. Je remarque le regard concupiscent d'un jeune mec d'une vingtaine d'année, visiblement intéressé par notre manège. C'est vrai que Laurent a un charme fou pour qui aime les petits bruns aux yeux verts, quant à moi je me défends encore pas trop mal du haut de mes 28 ans, avec mon air de minet bon chic bon genre, mes cheveux blond et mes yeux bleus qui font ma fierté. Voilà nous y sommes et il est à moi pour la première fois, rien qu'à moi. Je l'enlace avec vigueur pendant que du bout du pied je referme la porte de mon appartement. Je pose mes lèvres sur les siennes. Elles sont chaudes et pulpeuses. Il entrouvre sa bouche ; j'y glisse aussitôt ma langue avec avidité. Le baiser est long et passionné, son haleine est fraîche et mentholée. Mes mains sont posées sur ses fesses qu'elles pétrissent dans un mouvement compulsif, tout occupé que je suis à lui rouler une formidable pelle. Je dois être en train de rêver, ce que je vis là ne peut en aucun cas être réel. Il y a moins de deux heures je musardais tranquillement dans une honnête librairie parisienne et me voilà maintenant dans les bras d'un ange qui, dans un passé lointain, a habité la quasi-totalité de mes songes ! Je quitte pour un instant sa bouche pour l'embrasser dans le cou. Je glisse un coup de langue sur son oreille, et j'en profite pour lui murmurer : C'est peu de dire qu'il suce merveilleusement bien. Il ne pouvait en aucun cas en être autrement. Sa bouche est chaude, sa langue câline et habile, elle joue très subtilement avec mon gland, glissant avec délicatesse sur la peau satinée. Ces jolies petites mains sont également de la partie ; elles triturent mes couilles gonflées de plaisir, se promènent sur la hampe de mon sexe, glissent jusqu'au gland rendu humide par la fellation pour l'enserrer et le masser avec douceur. Je garde les yeux ouverts la plupart du temps pour apprécier l'habilité de mon jeune prodige. Je passe mes mains dans ses cheveux bruns, lui caresse la nuque. Maintenant il a accentué ses mouvements. Il prend ma bite presque entièrement dans sa bouche dans des mouvements de va et vient frénétiques. Il l'aspire de plus en plus fort. Je lui maintiens alors la tête doucement pour lui faire comprendre que je veux à mon tour contrôler le mouvement. Docile, il se laisse faire. Je donne alors de grand coup de reins pour faire aller et venir ma tige dans sa petite bouche de putain soumise. Il se contente de recevoir les coups de buttoirs que je lui assène avec un plaisir non dissimulé. " - Tu aimes ça ma salope. Je vais te remplir tu vas voir ! " Je ramasse mon slip pour m'essuyer un peu la queue. Je le prends dans mes bras et l'embrasse tendrement pour le remercier. Ma langue se perd dans sa bouche et joue avec la sienne. Je goûte avec délectation les restes de mon sperme ce qui ne manque pas de raviver mon excitation. Je libère mon étreinte et lui demande de se déshabiller complètement. C'est la première fois que je vais le voir nu. Il s'exécute aussitôt pendant que je le regarde assis sur le canapé avec l'oil de l'amateur d'art qui sait apprécier les belles choses. Il a vraiment un beau corps, des pectoraux et des abdominaux bien dessinés mais pas trop saillants. Aucun poil sur le torse ni dans le dos. Il retire son pantalon, il ne porte plus que son boxer qui moule parfaitement son érection. Il est encore plus beau que dans mes rêves. Il me regarde d'un oil interrogateur. Je lui fais signe qu'il doit retirer aussi le boxer sans plus tarder. Il se tourne pour le baisser si bien que je découvre en premier ses petites fesses bien dessinées et totalement imberbes. Je frisonne à l'idée de ce que je vais lui faire. Il se retourne, bien conscient d'avoir exhibé ses plus beaux atouts. D'un regard je lui fais comprendre qu'il doit s'approcher. Il se tient debout face à moi qui suis toujours dans le canapé. Je pose mes mains sur ses hanches, remonte vers son ventre et ses pectoraux en prenant soin d'éviter sa queue. Je redescends vers ses cuisses, puis je m'empare de sa queue, elle est chaude et parfaitement rigide. Je soupèse ses couilles, plus fraîches. La peau du scrotum se contracte sous ma main. J'apprécie l'odeur de sa queue mélangée à celle de son eau de toilette. Sans attendre je prends le gland dans ma bouche pour le goûter. Il est légèrement salé du fait de la transpiration. Je le gobe comme une grosse olive qui a mûri sous l'action bienfaitrice du soleil. Je le suce avec des mouvements lents et méticuleux. Laurent se met à gémir, il ferme les yeux. Je caresse ses fesses cette fois ci sans la barrière de l'étoffe, elles sont lisses et sans défaut. Mes mains s'attardent d'abord sur la partie charnue puis petit à petit se rapprochent de la raie, et da la rondelle, objet de tous mes désirs et de toutes mes pulsions. Tout en continuant de lui aspirer le gland, je lui effleure maintenant la pastille. Je la sens frémir et se contracter sous mes doigts. J'appuie de plus en plus jusqu'à y faire pénétrer le bout de mon doigt. Mon envie monte de plus en plus, il faut que le lui bouffe son petit cul de chienne avant de le mettre bien profondément. Je libère enfin sa bite de mon étreinte buccale. " - Mets toi à quatre pattes petite chienne, il est grand temps que tu te prennes ta deuxième dose. Tu dois commencer à être en manque de foutre ! " Je crache dans ma main. Je m'enduis le gland de salive et le positionne en face de son petit trou du cul. Je rentre le gland tout doucement pour ne pas lui faire mal. Sans lubrifiant mieux vaut être prudent. Je pousse un peu plus et je rentre finalement le reste de ma queue dans son intimité étroite. Je reste un instant immobile pour attendre qu'il s'habitue à la grosseur du manche qui le pénètre. J'entame alors de petit va et vient pour qu'il se dilate en douceur. Mais apparemment il est habitué à se faire prendre à sec et cela ne l'empêche pas de bien s'ouvrir et de mouiller du cul. Je peux rapidement augmenter la cadence et le baiser comme il le mérite. Il pousse des petits gémissements de plaisir. Le traitement semble parfaitement lui convenir. Sans sortir ma queue de son intimité, nous changeons de position : je lui demande de s'allonger complètement sur le ventre. Je suis moi-même complètement allongé sur lui, je lui maintiens fortement les poignets. Il ne peut plus bouger mais je n'ai pas cessé de faire jouer ma queue en lui. J'adore cette position, l'impression de domination est totale, j'ai vraiment l'impression de le violer. Et puis le contact entre nos deux corps est maximum, son dos caresse mon torse et mon ventre, ses fesses le haut de mes cuisses, nos jambes et nos pieds sont intimement enlacés. L'impression de fusion est totale, je le domine complètement, il se sent esclave de ma possession. Par moment je lui mordille la nuque et lui susurre quelques injures à l'oreille, le traitant de " grosse chienne " ou de " bonne salope ". Je crois qu'il prend son pied comme jamais et moi aussi. Je n'en peux plus, c'est inévitable. Mes mouvements se font de plus en plus rapides, je contracte les muscles rythmiquement pour faire descendre et remonter ma queue à la cadence d'un piston dans une culasse. Je suis une véritable machine à enculer, je ne peux plus m'arrêter, même si l'immeuble devait s'écrouler je crois que je continuerais encore. Et puis je jouis. Je sens ma queue se contracter à de multiples reprises, déversant par saccades de bonnes giclées de sperme au plus profond de son cul. Il serre les fesses pour augmenter l'intensité de mon plaisir. Je pousse des râles profonds et gutturaux à chaque salve de foutre que j'expulse en lui. Je reste immobile, toujours couché sur lui. Ma queue met un temps fou à débander un peu. Je finis par la sortir tout doucement. Je n'aime jamais trop ce moment, je me sens un peu frustré mais tout bonheur à une fin. Je m'assois fourbu sur le bord du canapé. Il se lève courbatu, s'étire comme un chat. Le pauvre garçon bande toujours à fond. J'ai pitié de lui, je lui fais signe de s'approcher. Il se met debout face à moi. Je commence à le masturber énergiquement pendant que je lui masse les couilles de l'autre main. Même pas deux minutes plus tard il jouit à son tour, déversant son sperme abondamment sur mon visage, mon cou et mon torse. Il s'accroupit pour m'embrasser et pour lécher le sperme sur mon visage. Il s'assoit à côté de moi. Je le prends dans mes bras. Il ne dit rien. Nous restons silencieux tous les deux. Je n'ai pas de mot pour décrire mes impressions. Lui non plus. Il me regarde simplement avec son sourire de salope que j'aime tant. Peut-être sommes nous fait l'un pour l'autre ? Peut-être pas ? Je ne sais pas quoi penser, j'ai tellement souffert par le passé de ne rien avoir en retour de sa part. Vais-je courir le risque de recommencer à endurer une telle souffrance ? Puis il m'étonne encore : - Bien sûr tu peux dormir ici si tu veux, je pense que l'on ne s'ennuiera pas ! Rabbit17Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |