Cyrillo

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LE PIANISTE

La mélodie sortait des ombres, comme tous les samedi après-midi, il y avait chaque note claire qui résonnait sur les parois des coulisses, les sons se répercutaient amplifiés par les couloirs étroits et moi j'avançais, figure sombre qui marchait en silence vers la scène.

J'avais 18 ans tout juste fêtés, blond les yeux bleus, j'été plutôt mince avec des muscles un peu dessiné (ceux qui ont vu queer as folk savent a peu près a quoi je ressemble, sans être prétentieux loin de moi cette idée), je travaillais dans un cabaret, et j'avais souvent l'occasion de rencontrer des artistes, mais il y en a un qui me plait par dessus tout : c'est le pianiste.

Un brun aux cheveux mi-long des yeux d'un vert sombre, il était tout simplement craquant, il attirait, une sorte de charme, un magnétisme animal de ceux que l'on sent au fond des tripes sans savoir d'où il vient.

Il répétait sur scène tous les samedis soirs, et c'était le seul moment où je pouvais l'épier tranquillement sachant que nul ne viendrait me déranger. Je le regardais poser ses doigts sur le notes blanches et noires, composant ses mélodies, cherchant la note la plus près du bout des doigts, il était sensuel avec chaque corde qu'il faisait vibrer, et moi je regardais...

Je le regardais, et je sentais ses mains me toucher comme il effleurait son piano, me faisant vibrer comme les cordes transportées par la musique, et lui il jouait mes peines de ses doigts, il chantait ma vie, mes joies, sa bouche, ses mains, le désir me touchait de plus en plus et je ne pouvais cacher mon érection.

J'aimais ça, porté par la musique je fermais les yeux rêvant à ses mains, quand soudain une voix me tira de ma rêverie.
-"c'est moi qui te fais cet effet, ou ma musique ?"
-"un peu des deux!!" Non mais ça ne va pas qu'est ce que je viens de dire, je dois être complètement sonné !!!
-"c'est vrai??"me dit mon pianiste avec un air amusé.
-"pourquoi je mentirais ?" et voilà sa recommence, je déraille!!
-"viens"

Je m'exécutais alors sans aucune autre pensée, sans même me rendre compte que je marchais, un lien, un magnétisme m'attirait vers lui.
Il me fit m'asseoir sur le banc devant le piano, puis il s'assit à côté de moi, il me fit poser les mains sur les siennes, alors il commença à jouer.
La mélodie s'élevait encore, le plaisir faisait de même, je ressentais chaque note, chacun des mouvements de ses doigts, un va et viens perpétuel de mes mains sur les siennes.

Alors sans un mot il commença à m'embrasser dans le cou, je sentais ses lèvres murmurer des mots tendres à ma peau qui frissonnait. Je tombais peu à peu en transe dans ses bras, mon cou se penchait en arrière, de ma bouche sortaient des gémissements de plaisir, et mais mains continuaient à jouer, puis ses doigts se sortirent alors la musique continua, les notes résonnaient dans ma tête.

Alors ses mains se placèrent sur mes cuisses pour me faire pivoter face à lui à cheval sur le banc, et elles remontaient, lentement, enlevant mon t-shirt, effleurant ma poitrine, remontant dans mon cou qu'il couvrait de baisers, et toujours la musique, il toucha ma nuque et me fit descendre allongé sur le banc.

Il m'embrassa le ventre, sa langue remontant vers mes pectoraux, ma poitrine se soulevait de plaisir ma respiration s'accélérait jusqu'a ce que je me cambre, arquant mon dos sur le banc en cuir, je gémissais, la main dans ses cheveux. il arrêta de m'embrasser pour sortir son t-shirt, ses abdos parfaitement dessinés, de muscles d'acier sous le t-shirt noir étaient enfin dévoilés, et la musique toujours reprit de plus belle...

Il se pencha pour m'embrasser le torse et de sa main il me dégrafa le jean, je gémis quat, il passa sa main sur mon boxer caressant un sexe déjà trop tendu et entravé par si peu de tissu.

Alors je le sentis me lever et me placer contre le bord du piano, et la musique s'accélérait encore, toujours, il m'embrassa puis descendit le long de mon ventre, ses mains descendirent alors sur ma poitrine mon ventre, mes hanches, baissant mon pantalon.

il porta alors sa bouche a mon boxer, moi je gémissais de plaisir lui avait trouvé ce qu'il cherchait, le dernier rempart pour faire tomber mes défenses, j'étais a lui, entièrement conquis par sa mélodie magnétique.

Je sentais sa langue sur mon sexe, les va-et-vient de sa tête me procuraient un plaisir intense mes jambes menaçaient de s'écrouler, soudain mon corps bascula en arrière sur le piano, dans un souffle je sentis mon coeur qui lâchait prise totalement, mon corps se soulevait a chaque mouvement de sa bouche la chaleur montait, la musique résonnait dans ma tête, a en devenir ivre, un tango endiablé, une valse infernale.

Il remonta le long de mon corps, il m'embrassa et détacha son pantalon, qui tomba à ses chevilles, il me fit monter sur le piano, et il me rejoint dessus, il m'embrassa avant de me retourner sur le ventre, mon corps frissonnait sur ce piano froid, et je sentais son corps torride s'approcher de moi, et soudain la douleur me prit au corps.

Je criais puis gémissais attrapant les bords du piano de mes doigts, alors il ne bougea plus je tombais sur le piano de tout mon point, il m'avait percé jusqu' a la garde, alors il bougea doucement cette fois ci, puis accéléra la cadence, je le sentais en moi et le plaisir montait, il accéléra jusqu'a ce que je recommence à gémir plus fort, je le sentais au creux de moi.

Je me relevais alors nos deux corps étaient collés, à genoux sur le piano, et il continuait ses mouvements, je sentais mon plaisir, au creux de mon ventre descendre peu à peu, mon plaisir remontait le long de mon sexe, dans un cri je vis trois traces blanches tomber sur le piano noir, il me retourna alors et sortis hors de moi.

Il me donna alors son sexe dans ma bouche, je touchais ce sexe au goût déjà sucré, et il me donna quatre bons jets dans le visage, alors je tombais étendu sur le piano, collant de sperme et de transpiration.

Il s'allongea alors sur moi et entreprit de m'embrasser, sa langue caressant mon visage, nos deux bouches se mêlant. Nous sommes tous deux tombés endormis.
Lorsque je me réveillais sur le piano une couverture sur le ventre, j'étais seul, personne dans la salle, seule restait la mélodie encore et toujours, un air entêtant qui devait rester pour longtemps.

Pour ceux qui veulent en discuter, n'hésitez pas j'accepte toute critique, bonne ou mauvaise, notez l'histoire même si cela vous dit, n'hésitez pas je ne mords pas.

A+

Ben

devilinthesky@hotmail.fr

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