Mon ange
Il était près de minuit, et je jetais mon regard sur la froide atmosphère de Manhattan. Je me précipitais à la porte et je l'entrouvrais pour voir ce qui été si urgent au point que l'on vienne tambouriner à ma porte à minuit par un soir d'hiver. Devant moi se trouvait un type, un jeune homme plus exactement, tout juste vingt ans, brun et des yeux d'un bleu magnifique. Il se précipite à l'intérieur avec pour seule justification un " ne dites rien! " et il part se cacher dans l'ombre du salon à côté de la baie vitrée.
Deux secondes après on retambourine à ma porte, un policier en uniforme se présente et me demande: J'ai du mal à cacher mon appréhension et je sens mon coeur qui frappe comme un malade contre ma poitrine, il fait beaucoup plus chaud tout à coup. "- nous avons tenté d'appréhender un suspect dans une affaire de vol, mais il s'est échappé et on nous a dit qu'il était monté à cet étage. Puis-je entrer pour vérifier s'il n'est pas là ? -écoutez monsieur, je suis très peu habillé voire carrément pas, de plus s'il était vraiment entré chez moi, croyez-vous l'espace d'une seconde que je vous aurais ouvert ?
-alors vous ne verrez aucun inconvénient à aller vous rhabiller et à me laisser entrer. Lui ayant légèrement claqué la porte au nez tellement je sentais mon anxiété qui commençait à me donner des sueurs froides, je m'en retourne vers mon jeune homme planqué dans un coin. Et là quelle ne fut pas ma surprise, de le voir en train de tenir à la main un de mes magazines gay, il m'entend arriver et jette le livre. Je fais comme si de rien n'étais. "- bon alors il va d' abord falloir que l'on soigne la balafre que tu as sur la joue puis que l'on change tes fringues (son t-shirt noir était totalement déchiré dans le dos) ensuite tu me raconteras."
Je m'approchais de lui pour examiner ses blessures et j'en profitais pour le regarder de plus près, un visage juvénile (j'ai vingt-cinq ans, mais je ne fais pas aussi jeune que lui), des yeux d'un bleu qui avec l'obscurité se teintaient de nuit, des mèches brunes lui tombaient sur le front. Et c'est en le détaillant un peu plus à chaque fois que je me rendis compte que j'étais toujours entièrement nu et que mon érection n'allait pas tarder a venir.
Je l'aidais à enlever son t-shirt découvrant peu à peu un corps svelte légèrement sculpté des pectoraux bien formés et des abdos dessinés par le sport.
Mon ange à moi me caressait comme un dieu, il caressa ma poitrine et mon torse pour tourner vers mon dos et descendre le long de mes reins doucement cambrés. Je me relevais, pour lui rendre de tout mon talent tout ce qu'il m'avait donné jusque-là.
Je pris en main l'objet de ce désir qui montait en moi, je caressais son corps pendant que ses mains se baladaient près de mes fesses rebondies. Puis le désir monta en puissance je voulais ne faire qu' un, le sentir en moi, je me retournais face a la ville posant ma tête contre la vitre froide, le contacte me provoqua une onde de satisfaction et de calme tandis qu' une vague de plaisir me submergeait lorsque je sentis son corps transpirant se coller au mien.
Je sentais sa chaleur, j'entendais sa respiration et ses soupirs, ils approchait son sexe près de moi puis il força l'entrée d' un coup, c 'était ce que j' attendais, je sentis la douleur se répandre a travers moi, puis il commença des va et viens la douleur redoubla, la chaleur était intense, mes jambes allaient se dérober sous moi mon corps ne me supportait plus.
La douleur se mua en plaisir, je le sentais en moi, son corps enlaçant mon corps, et la chaleur mêlée de nos âmes. Nos corps s'entrelacèrent l' un l' autre, nous respirions à l'unisson ses yeux bleus plantés dans les miens pour mieux signifier à mon corps que le désir était partagé et bientôt consumé.
Alors la sonnette de la porte retentie, d'un pas chancelant je me levais pour avancer, et ouvrir.
Deuxième claquage de porte. Ben devilinthesky@hotmail.fr
Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |