Cyrillo

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Du rêve à la réalité...

Il était une fois une rencontre inespérée... inattendue... improbable...
Les deux sont mariés et si ;la magie d'internet n'avait pas opéré, rien ne
laissait présager le rapprochement de ces deux êtres en cet été 2006. Je
suis l'un deux....

Longtemps j'ai fait un rêve, un rêve étrange...interdit certains diront ou
le penseront pour l'homme marié que je suis. Le rêve d'une amitié, d'une
relation avec un mec... beau, charmant, gentil, compréhensif,
intelligent... un mec adorable en un mot. Un rêve où je me laissais aller
dans ses bras, où les caresses remplaçaient les regards et les baisers les paroles. Le rêve d'une relation mêlant complicité et
sincérité et non la baise brute et sans lendemain comme j'ai pu la connaître
auparavant. En fait un peu ce que l'on rencontre dans les romans, ce qu'on
lit dans les magazines ou ce que l'on voit dans certains films. C'était un
rêve où on se réveille le matin avec le souvenir ;d'un corps, d'une
silhouette, d'une étreinte laissant les traces d'une forte émotion et
quelques traces blanches sur un short de nuit....

Ce rêve aujourd'hui devient réalité. Après un chat sur internet, nous
avons dialogué, nous nous sommes écoutés. Nous avons parlé, nous nous sommes
entendus. Nous nous sommes désirés, en octobre nous devions nous rencontrer.
Cette rencontre automnale s'est transformée en une rencontre estivale et a
eu lieu il y a très peu de temps. Une rencontre espérée.. .réfléchie... et
attendue... qui laisse sur un nuage, qui vous submerge par une vague, un
tsunami de bonheur...une rencontre réussie !

Lorsque je l'ai vu, l'émotion fut très forte en moi et force est de
constater que j'ai été énormément intimidé par le charisme de cet homme
magnifiquement beau.
Tout a commencé par une balade dans cette ville du Sud Ouest de la France,
suivi d'un repas au resto, le rêve que j'avais fait tant de fois était en
train de se réaliser. Pour le pudique et le grand timide que je suis, je ne
laissais transparaître très peu de choses à son égard, peu d'émotion, mon
attitude allait jusqu'à ce que ce charmant bel homme que j'avais en face de
moi se posa quelques questions sur une éventuelle déception de ma part. Mais
moi, plus il parlait, plus je l'écoutais, plus je buvais ses paroles, plus
je me noyais dans son regard marron vert, me nourrissant non pas de ce qu'il
y avait dans mon assiette mais me nourrissant de son sourire, de ses mots,
de son charme, de sa gentillesse.... Puis nous avons quitté le resto,
quelques effleurements de peau et nous avons pris la voiture pour s'isoler
en campagne, plus le temps passait, plus je me détendais et plus j'avais
envie de lui, le caresser, lui passer ma main dans sa chevelure angélique.
J'allais lui révéler la face de mon être que ma timidité m'avait empêchée
d'exprimer jusque là.
Après quelques kilomètres, nous nous sommes retrouvés dans un champs qui
devint le temps d'un après-midi un vaste jardin où les roses d'Ispahan, les
jasmins de Mossoul et les fleurs d'oranger ont un parfum plus frais et une
odeur plus douce. Allongés dans l'herbe, nous nous sommes embrassés, je me
laissais aller dans ses bras dans un bonheur infini. Il m'a caressé avec une
douceur attendue de ses mains... de ses cheveux... me déshabillant et
s'arrêtant sur les détails de mon anatomie afin de faire gonfler le sexe que
j'avais serré dans un slip noir qui commençait à être très tendu. Ma
timidité dépassée je me révélais ;à lui comme je ne l'avais jamais fait avec
un autre. Je l'ai caressé, chaque caresse que je lui faisais, se confondaient
alors avec le rythme des battements de mon propre coeur. Je me sentais de
plus en plus amoureux de lui. Lui passant ma main dans sa chevelure, lui
caressant le visage, lui redessinant les contours de ses lèvres, je me
laissais aller de plus en plus à mes sentiments. J'avais envie de proclamer
mon amour, pour cela je prenais les arbres qui nous entouraient à témoin, un
papillon qui passait, le ciel bleu et le soleil au-dessus de nous qui
réchauffait nos deux corps nus et enlacés. Je cheminais sur la carte du
tendre à chaque instant qu'il m'embrassait, me caressait, me suçait ... un
véritable embarquement pour Cythère...
J'avais l'impression de réinventer le monde et de le redécouvrir. On peut en
sourire, on aurait tord. Durant ce moment pleinement vécu, nous mordions
dans le fruit défendu... ivresse, violence, tendresse et caresses se sont
emmêlés dans cette plénitude de partager. Dans ce corps à corps très sensuel
tout en étant viril, nos deux sexes tendus collés l'un à l'autre, ne faisait
qu'accroître les sensations, sentir le plaisir et le désir monté de chaque
côté. Chaque fois qu'il m'embrassait nos langues s'emmêlaient, je me perdais
dans son regard, je ne voulais pas fermer les yeux de peur de perdre un
instant de ce moment. Quand il me caressait ses mains étaient chaudes et
douces comme l'était sa bouche quand il me suçait... je le regardais amusé
et heureux. Lentement mais sûrement il m'a amené à une jouissance très
profonde me suçant au fur et à mesure que je me répandais, il semblait
heureux et je l'étais aussi. Par des caresses échangées manuelles et
buccales, je l'ai amené également au paroxysme de notre étreinte, me
laissant sur les mains une substance collante et chaude.

Puis nous sommes repartis en ville, en voiture il me prit ma main la
comparant à la sienne, j'ai eu ;à cet instant le sentiment que nos mains ne
faisaient qu'un bloc puis il m'a caressé la jambe, le sexe, ;la nuque durant
la route. Je sens encore cette main chaude, sûre, experte et ferme sur ma
cuisse et sur mon sexe, difficile de se concentrer pour conduire dans ses
conditions....
A ;la fin de la journée, je lui ai avoué l'inavouable me dira t'on, je lui
ai avoué ce noble sentiment qu'est le " sentiment amoureux " que
j'éprouvais pour lui. Que " j'étais amoureux " je lui avais fait comprendre,
que " je l'aimais " je lui ai dit. Cela m'a soulagé et m'a fait du bien. Lui
ne m'a rien dit, mais inutile qu'il parle, il y a des regards, des mots ;et
des gestes qui ne trompent pas... alors, je me doute ...

Les parents disent souvent que lorsqu'un enfant naît on l'aime et que
lorsque le deuxième paraît on l'aime tout autant sans pour autant moins
aimer le premier. J'en suis convaincu. Ce n'est pas l'amour que l'on partage
mais le coeur qui grandit. Aujourd'hui mon coeur a grandi pour laisser la
place à ce nouvel amour qui est entré dans ma vie. Je ne terminerai pas
cette histoire que j'ai tant espérée avant de dire à ;cet homme lumineux et
rayonnant e part son esprit et son physique : un Grand Merci pour ce qu'il
me fait vivre, et pour le sentiment de fierté qu'il a su développer dans mon
être !

Guillaume

guillaum-d@hotmail.fr

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