Un soir de grève 5Le contrat Je suis rentré chez moi effectivement en taxi. A travers les rues de Paris et de la banlieue, mon esprit ne cessait de se remémorer les aveux de Matthieu et ma rondelle me rappelait douloureusement son viol de désespoir par Matthieu. Il m'avait vraiment forcé et j'avais du mal à rester assis sur la banquette de ce taxi qui se trainait !!! Après 30 longues minutes, je réglais enfin ma course et montais rejoindre mon appart, pour prendre une douche réparatrice et profiter enfin de mon lit. Alors que je tournais la clef dans la porte, mon portable sonna. Le nom de Matthieu s'affichait sur l'écran. Je n'avais pas envie de répondre, mais je me souvins de la promesse faite au pied de son lit et un flash back me fit immédiatement revivre la scène :
-Romain ? Revenant à l'instant présent, je décrochais en poussant ma porte d'entrée.
-Allo ? Je raccrochai juste après ses mots, souhaitant mettre un terme à cette conversation qui me pesait. Un sentiment de malaise, presque malsain, me taraudait l'esprit. Ma relation avec Matthieu ne partait pas sous de bons auspices et j'allais devoir très rapidement mettre les points sur les I. Après une douche réconfortante, je me glissais sous ma couette, et malgré la douleur diffuse dans mon anus, je me surpris à me caresser en pensant au sexe et au postérieur de Matthieu, retrouvant alors une belle et bonne érection dans mon boxer. J'avais encore faim me semblait-il, et doucement, j'entamais à travers le coton une lente masturbation, me remémorant les sensations et plaisirs exquis que Matthieu avait su me donner avant son aveu. Cependant, la fatigue aidant, je n'allais pas au bout de mon plaisir solitaire, mais me réveillais le lendemain matin nu comme un vers, le boxer au pied du lit... En regardant l'heure s'afficher sur mon réveil, je bondis d'un seul coup !!! Merde 7h30 !!!Et je dois passer chez Matthieu pour mon pass !!! Ce n'est pas vrai !!! Je sautais de mon lit, la verge raide de mon érection matinale et enfilais rapidement mon costume chemise cravate de rigueur par-dessus mon boxer, après une rapide toilette, et sans prendre le temps de faire un café. Je sortais en 4ème vitesse de chez moi pour attraper le RER qui allait passer dans 30 secondes, réussis in extremis à sauter dans le wagon et me posa lourdement sur une banquette, épuisé de ma course le ventre vide. Quitte à aller chez Matthieu, autant en profiter pour lui demander un café. Je sors mon portable et compose son numéro. Il décroche aussitôt
-Romain ? Il raccrocha, et je repris mon souffle. Je n'aime pas ces débuts de journée où rien ne va comme prévu, et là, j'avais comme un pressentiment que ce n'était pas fini. Le RER arriva enfin à Port Royal et je sautais sur le quai, manquant de renverser deux personnes en sortant, et repris ma course folle entamée au pied de mon immeuble... Arrivant chez Matthieu, je sonnais à l'interphone. Matthieu m'ouvrit aussitôt. Quitte à courir, et n'ayant pas envie d'attendre l'ascenseur, je montais 4 à 4 les escaliers. Enfin je sonnais à sa porte. Matthieu m'ouvrit, totalement nu !!! Surpris par sa tenue, ou plutôt l'absence de celle-ci, j'eus un mouvement de recul. Il était splendide dans sa nudité, terriblement sexy. Une fois encore, je me surpris à avoir une érection immédiate. Mais, très vite, je me rappelais l'objet de ma visite et c'était tout sauf pour du cul...
-Eh bien, tu n'es pas prêt pour aller bosser ? Surpris une fois encore, j'accompagnais le mouvement. La porte claqua, la clef tourna aussi sec dans la serrure.
-Matthieu, qu'est ce que tu fais ? Arrêtes tes conneries, tu me fais peur là... J'hurlais de colère et d'angoisse. J'étais nouveau, tout juste confirmé dans cette société et j'avais de grands espoirs de progresser rapidement, mais en me faisant porter pour pâle, Matthieu allait me donner l'image d'un tire au flanc, et là adieu les promotions !!! Matthieu se dirigea dans le séjour. Sur la table basse, a côté de la cafetière, de deux tasses et de viennoiseries, il y avait encore les reliques de mon boxer, dernier témoin de l'assaut anal que j'avais subi hier. Il s'assit sur le fauteuil tranquillement, et servit deux cafés. Puis il me tendit une tasse.
-Assois-toi Romain, dit-il d'un ton autoritaire. Arrête de flipper comme ca. Tu vas pas être viré, t'inquiète pas. Je faillis lâcher la tasse de surprise !!!
-Tu en as encore beaucoup des comme ça Matthieu ???...Parce que tu n'es pas drôle du tout. J'avais des bouffées de chaleur qui montaient par vagues. Je desserrais ma cravate, à la limite de la panique.
-Romain, il est là le contrat !!! Sur le bureau derrière toi. Il est signé, tamponné et tu as un chèque d'acompte. Seulement, je ne faisais pas le poids contre lui. Engoncé dans mon costume, j'étais gêné pour lui coller la mandale qu'il méritait, et il put me maitriser facilement. Rapidement je me retrouvais plaqué au sol, Matthieu à califourchon sur mon bassin, totalement nu sur moi. -Arrêtes deux secondes tes jérémiades, tu veux, me dit il en me planquant les bras au sol et en m'enserrant dans ses cuisses puissantes. Écoute-moi. Je ne t'achète pas, je te remercie de m'avoir sauvé. Il était là, installé sur moi, dominateur, sûr de sa force. C'était troublant à souhait de sentir son corps tendu tout entier pour me maîtriser pendant que j'essayais de me dégager de son étreinte. Dans d'autres circonstances, cette situation m'aurait plu. Mais là, je ne maîtrisais plus rien, mon coeur battait à tout rompre, trop en colère pour penser à l'érotisme de sa position. Explique moi la différence parce qu'elle est trop subtile pour moi, lui rétorquais- je dans une rage à peine contenue, essayant de me libérer de son emprise en ondulant par à-coup du bassin. Ce faisant, mon sexe frottait sur son entre jambe et malgré moi, je sentais monter une érection dans mon pantalon. C'était bien le moment de bander !!!
-Romain, depuis hier soir, depuis que je t'ai...violé (son visage s'empourpra), je n'ai pas arrêté de réfléchir. Je n'ai pas dormi cette nuit, j'ai pensé à tout ce que je t'avais dit, à tes réponses. J'ai pensé à ma famille, à ma femme, à mes enfants, à toi, à moi. J'ai repris toute ma vie depuis que je me sens homo, j'ai tout revécu, mon mariage, la naissance de mes enfants, les premiers pas, les premiers mots, les moments de joie, tout, absolument tout y est passé. Je le regardais fixement, plantant mon regard dans ses yeux gris acier, essayant de sonder son âme. En l'écoutant, je compris qu'il n'y avait pas une once de duperie, pas une ombre de mensonge. Tout comme il s'était livré à nu hier soir, me dévoilant son terrible secret, il venait de m'expliquer que désormais, il assumerait son côté gay, tout en continuant à vivre sa vie " officielle " d'hétéro. J'avais gagné. Je l'avais ramené à la raison, je lui avais redonné confiance en lui et moi, j'avais enfin trouvé ce que je commençais à désespérer d'avoir un jour dans ma vie : un homme qui soit à la fois un amant, un ami, un allié.
-Mouais, dis-je avec une moue qui manquait de conviction, si on veut, ce n'est peut être pas se faire acheter...mais faut quand même que j'aille bosser. J'éclatais de rire sous sa caresse aussi soudaine que bonne. La tension se relâcha d'un seul coup. -Tu sais que tu es quand même un gros con de macho hétéro!!!
-Et toi un petit Pd qui a une belle bite dans son froc et un cul divin... Je sentais que mon sexe était prêt pour lui faire l'amour. Matthieu se penchât sur ma bouche et me déposa un baiser tout léger sur mes lèvres tièdes. Je les ouvrais pour accueillir sa langue et la sentir dans ma bouche. Le baiser qui s'en suivit fut passionné. Matthieu laissait ses mains courir sur mon corps, me malaxant le torse, le sexe, les couilles à travers mon costume de plus en plus froissé. Toujours à cheval sur moi, il défit ma cravate, laquelle atterrit sur le canapé. Puis, l'un après l'autre, il enleva les boutons de ma chemise, écartant peu à peu chaque pan jusqu'à la ceinture, dévoilant mon torse. Il posa ses lèvres sur mon téton gauche, et le lécha, le titilla longuement avec la pointe de sa langue. Je fermais mes yeux sous le plaisir qu'il me donnait, et de mes mains je cherchais son fessier et son sexe. Une fois encore, je fus surpris pas la douceur de ses fesses. Elles avaient presque une texture féminine, sans un poil, excepté la raie et la rondelle. Je les pris dans mes mains et les malaxait longuement, pendant qu'il excitait mon autre téton, le mordillant doucement, ce qui ne faisait qu'accroitre mon excitation. Il se souleva un peu de mon corps et je pus glisser ma main entre ses cuisses, retrouvant enfin ses deux superbes couilles bien lourdes, poilues, de couilles de mâle, bien pendantes malgré son érection totale. C'était un plaisir de les faires rouler entre mes doigts, de sentir la fermeté des deux boules au milieu des sacs pendants. Matthieu semblait aimer mes caresses, car il grognait de plaisir à chaque mouvement de mes doigts. Il dénuda mes épaules, me dévorant le torse de ses baisers, humant et léchant mes aisselles, me mordillant le cou et les lobes d'oreille. Moi qui détestais habituellement que quelqu'un m'effleure simplement les oreilles, j'étais prêt à rester des heures ainsi. Pendant qu'il me couvrait de baisers, je saisis son sexe tendu à l'extrême. Son gland laissait échapper des perles de liquide, et du bout du doigt, je l'étalais doucement sur la peau douce et chaude de son gland. Cette caresse arrachait des sursauts de plaisir à Matthieu, qui redoublait alors d'intensité dans son exploration de mon corps. Puis resserrant mes doigts sur sa verge, je commençais à le masturber lentement. Je sentais entre mes doigts son urètre gonflé à l'extrême. Je faisais coulisser son prépuce sur le gland, frottant doucement le bord avec sa peau. Sa verge était dure, chaude. Je la sentais palpiter dans ma main. C'était un vrai bonheur de tenir entre mes doigts le sexe dons j'avais toujours rêvé. Mes doigts retrouvèrent ses deux grosses couilles puis se glissèrent entre ses cuisses. Je me dirigeais lentement mais sûrement vers sa rondelle que j'avais dépucelé hier soir. Le contact de mes doigts sur cette zone érogène fit bander encore plus fort Matthieu, et son dard se plaqua contre ses abdos, lui arrachant un " OUIIIIIIIIIII !!!! " de plaisir. J'atteignais la zone tant désirée et la caressait lentement, lissant ses petits poils de cul pour dégager les plis de son anus. Je sentais vibrer sa rondelle sous mes touchers, et lentement mais sûrement, j'accentuais la pression du bout de mon doigt pour écarter peu à peu ses anneaux. Je sentais que son petit trou se desserrait sous l'action de mon doigt et je le glissais alors dans ses entrailles. C'était chaud, humide, ça palpitait. Mon doigt entrait et sortait doucement de son petit cul pas encore habitué à ces touchers rectaux. Je sentais son cul se serrer autour de mon doigt quand j'allais plus au fond et Matthieu contractant ses abdos à chaque pénétration. Je cherchais sa prostate et quand je l'atteignis, je réussis une fois encore à le faire crier de plaisir. Je commençais un lent massage de sa prostate, le faisant se pâmer de plaisir. De son gland coulait sur mon ventre sans discontinuer ce liquide transparent, que je recueillais de mon autre main pour m'en délecter. Matthieu était au comble de l'excitation. D'une main fébrile, il réussit à ôter ma ceinture, dégrafer mon pantalon. Il plongea sa main dedans, cherchant avidement mon sexe bandé. Je sentis ses doigts se crisper sur ma tige à travers mon boxer quand j'introduis un 2ème doigt dans son cul avide. Il me caressa avec insistance la bite, extrayant de mon gland le même liquide qui baignait mon ventre. Je limais avec mes doigts son cul désormais ouvert avec plus de vigueur. Il gémissait sans discontinuer sous mes doigtés et accentuait encore plus la pression de sa main sur ma queue. D'un coup il redressa son torse, sortit la main de mon pantalon et le baissa d'un coup, entraînant dans le même mouvement mon boxer. Mon sexe raide se trouva emporté dans le mouvement puis d'un coup, se libéra du boxer, venant claquer sur mon ventre en lâchant un jet de mouille. Matthieu n'en pouvait plus et il se jeta sur ma verge pour la prendre en bouche et entamer une fellation endiablée. Il avalait mon sexe avec une telle avidité que je ne le voyais plus entrer ou sortir de sa bouche. Sa pipe monumentale m'excitait totalement et je le fis se tourner pour retrouver son cul et à nouveau le doigter à 3 doigts à fond. J'étais ainsi en train de me faire sucer comme un fou, fouillant le cul de mon amant, le pantalon baissé sur les mollets, le boxer sur les cuisses, encore vêtu de ma veste et de ma chemise, et lui, complètement nu, totalement offert à mes caresses et dévorant ma bite jusqu'à la touffe. Il me pompa longuement, alternant le gobage de mes couilles avec l'ingestion de ma queue à fond de gorge, pendant que je me régalais du spectacle de son cul ouvert et ondulant autour de mes doigts. Il lâcha mon sexe, me regarda par-dessus son épaule, et dans un grand sourire, le souffle rendu court par l'excitation me dit : - Maintenant, je vais m'empaler sur ta bite et tu vas me défoncer le cul !!! Joignant le geste à la parole, il se saisit de ma queue la redressa à la verticale et vient s'empaler d'un coup sur elle. - OH putain que c'est bon, hurla t'il quand mon gland tapa au fond de son ventre. Il resta quelques instants avec ma queue enfoncée au plus profond de son ventre, puis entama un limage intensif. Il allait et venait comme un fou, s'embrochant littéralement à chaque coup de bite dans son cul. J'essayais de saisir sa queue pour l'astiquer à fond, mais il allait trop vite. Son gland lâchait des gouttes de mouille qui volaient autour de nous. J'avais la bite en feu, stimulée comme jamais par ce cul avide et gourmand. Je sentais monter en moi la jouissance et je voyais Matthieu qui profitait à fond du ramonage en règle qu'il s'infligeait. Je réussis enfin à saisir son sexe et tentait de le masturber tant bien que mal, quand je sentis monter en moi l'orgasme et la jouissance. J'explosais alors dans son cul, l'inondant de ma semence, pendant que Matthieu me criait : -Oui, vas-y, lâche tout, crache tout, OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!! Dans ce dernier cri bestial, il éjacula sur mon visage, mon torse. Son jus semblait ne jamais vouloir s'arrêter de sortir et je me retrouvais maculé de sperme chaud et épais comme du lait concentré. Matthieu se coucha sur moi, le souffle court, trempé de sueur sous l'effort et le plaisir. Son sperme s'étalait sur nos corps, pendant que je sentais le mien couler de son cul en feu. Lentement, je sentis mon sexe quitter son ventre. Matthieu m'embrassa et me dit : - Alors, on le prend ce petit déjeuner. ??? Après, on ira faire du shopping ensemble et ce soir je t'invite au resto pour fêter notre nouvelle association, ca te dit ? - Oui, j'ai toute la journée devant moi, et toute la vie devant nous, lui dis-je avec un sourire plein d'amour. A suivre... Romain JMromainjm@hotmail.fr SUITE
Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |