Cyrillo

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SOS - Pas nique à Tatasland

Son Orgasme Sérénissime Monkoko, descendant d'une longue lignée slave de princes qu'on sort et d'autres qu"on enferme, reprit une coupe de Dom Perignon ($), fixant le steward roucoulant du vol Air Tatas ($) de son regard doré. La petite séance des heures précédentes, dans la cabine de repos du confortable Airbus A320 B ($), avait laissé le jeune stew énamouré, la bouche luisante et les cuisses encore arquées du pieu puissant qui l'avait transpercé. Un ange passa, les ailes chargées de stupre. Monkoko chassa ce souvenir de son esprit, son compagnon Borin l'attendait à l'aéroport avec son fidèle serviteur Labonitch, et serait capable d'arracher les yeux du stew s'il venait à se douter de cette foucade passagère.

Quelques minutes plus tard, l'Airbus A320 B ($) fit glisser sa lourde masse sur la piste de Tatasland, la capitale des Tatas, ex-Blackjacka, un pays isolé au coeur de l'Afrique, ancienne colonie britannique dévastée par les conflits tribaux au début des années 90. Borin était arrivé la veille, infiltré par la Company dans la suite officielle de la Princesse Ruth, épouse du roi de Bahia en visite pour trois jours, afin de déjouer les soupçons de la garde macoute du Président Johnny Hash, un ancien chanteur de rock et de daube indéfinissable qui était revenu de son exil californien après une opération chirurgicale de la joue et surtout avoir fait fortune dans le lait de coco et le recyclage de sushis pour restaurants pas regardants.

Monkoko voyageait sous l'identité d'un écrivain russe, devenu célèbre par ses écrits érotiques et controversés publiés dans le monde entier sur Internet. Il passa la douane sans encombre, glissant dans son passeport, comme il était d'usage, un billet jaune tataslailais de 100 clitos, la monnaie locale dont il avait fabriqué aisément une centaine de planches sur son imprimante Hewlett-packard 240C multifonctions ($) achetée à un prix défiant toute concurrence chez Surcool ($).

Borin le guida discrètement vers les toilettes de l'aérogare, où, à l'abri des regards, ils s'enlacèrent fiévreusement. Borin caressa le pantalon impeccable Hidalgo Boss ($) de son amant, s'attardant sur la bosse imperceptible du pistolet extra-plat de Monkoko en kevlar illuminisé indétectable, cadeau de la Company, puis défit la braguette, s'empara dans le slip 2(x)ist ($) du membre turgescent et le guida sans attendre vers l'ouverture de ses reins. D'une brusque poussée, Monkoko en prit possession, son sexe gorgé de sang s'enfonça et s'arrêta à la limite de l'estomac. Borin sursauta, poussant un râle de surprise et de douleur, il venait de prendre son petit-déjeuner et la brioche remonta jusqu'à la gorge. Monkoko faillit en exploser de plaisir mais se retint quelques secondes. Après quelques mouvements rapides, il poussa un bref gémissement, tout son corps fut secoué d'un mouvement convulsif et il se répandit sur les fesses.

Il était temps de rejoindre l'hôtel, où le chief of station de la Company devait l'attendre devant une coupe de Dom Perignon ($). La mission à Tatasland s'annonçait bien.

L'hôtel Tatas Cytinn, membre de la chaîne Sheraton ($) réputée pour la qualité de son service et l'excellence de sa cuisine, avait gardé le charme du passé colonial de Tatasland. Monkoko retrouva Herb Nicott dans le bar feutré, dégustant une coupe de Dom Perignon ($), et s'assit face à lui dans un confortable fauteuil club devant une table basse signée Claude Dalle ($), aux formes raffinées quoique insolite dans cet endroit.

Le chief of station de la Company l'accueillit avec chaleur. Ancien coopérant, devenu alcoolique et abruti de ganja, il vivait là depuis plus de 20 ans et y avait connu toutes les horreurs de la guerre civile qui avait décimé le Blackjacka jusqu'à la victoire de la tribu des Toutous sur celle des Tutus et l'avènement de la république des Tatas, ainsi baptisée en signe de réconciliation. Il avait tiré de ce conflit un butin de plusieurs millions de blackjackis en petites coupures, presque réduits à néant par le cours de change du nouveau clito tataslailais, mais avais eu le temps d'en investir une grosse partie dans un hôtel de passe, Le Bol de Ritz, rapidement devenu le bordel le plus réputé du pays, couverture idéale pour un agent de la Company.

Herb Nicott déplia ses longues jambes, reprit un biscuit apéritif Heinz ($) au goût subtil de judteub, un fruit local réputé, et rappela en quelques mots la situation. Le Président Johnny Hash venait de proclamer l'état d'indigence, selon l'article 16 de la nouvelle constitution qui l'autorisait tout à la fois à lever des impôts, abaisser les bannières douairières, surélever les digues et rabaisser son caquet ainsi que l'opposition au niveau d'un simple club de boulistes. Mais son ministre du temps libre et des huîtres, Ayademoi Ennair, ancien chef des Tutus de la province Sud, avait déclaré sur Radio Tatas FM que ce recours à l'article 16 était une forfaiture car il ne pouvait s'appliquer qu'en cas d'incendie des banlieues, or les banlieues avaient été réimplantées par décret dans les centres-villes, et leurs habitants, d'ailleurs souvent des immigrés français et belges de la deuxième génération, déplacés et embauchés de force dans les parcs ostréicoles pour contribuer au développement de la patrie.

Etonné par ces informations capitales que lui avait cachées la Company, Monkoko resta silencieux et réfléchit à la nouvelle dimension que prenait sa mission. D'un geste discret il regarda sa montre ultraplate Sekoa ($) et s'aperçut qu'il devenait urgent d'aboutir à la deuxième séquence sexe avant la fin du chapitre, obligation contractuelle de son éditeur et de ses sponsors publicitaires. Il s'excusa auprès de Nicott, se leva et accrocha de son regard doré pénétrant le jeune barman tataslailais, dont les yeux roulèrent de désir. En entrant dans les toilettes, Monkoko se dit qu'il lui faudrait plus tard trouver d'autres lieux d'émissions d'ébats, car une même scène de flip-flop dans les toilettes deux fois dans la même journée cela pouvait lasser le lecteur.

Le jeune serveur entra à sa suite, et, déjà subjugué par la forme attirante que dévoilait le pantalon impeccable Hidalgo Boss ($), s'agenouilla et défit prestement le vêtement. Il ne restait que 15 lignes avant la coupure du chapitre et Monkoko opta pour un plan rapide. Il engouffra son membre turgescent dans la bouche avide du garçon et s'activa de toute sa longueur en repensant aux scènes de sodomisation avec le jeune Anthony, un étudiant qu'il avait croisé à Paris dans une ex-position de photo. Le serveur lui caressa les testicules, tournant sa langue avec application autour du sexe tout en se massant frénétiquement l'entrejambes. Monkoko se concentra sur le plaisir qui galopait dans son ventre et expulsa sa semence en jets puissants avec un cri rauque. Le garçon releva la tête, les lèvres dégoulinantes et le regard ému par cette délicate attention. Monkoko lui caressa aimablement le front, se rajusta et sortit satisfait de cet intermède contractuel, mais repris par les angoisses de l'incertitude de sa mission.

En regagnant le bar, Monkoko reçut un sms sur son portable Nokia 9669 nouvelle génération à kiroz intégré ($). Le message provenait de.................

Oliou ! Oliou ! Réveille-toi ! Oliouuuuuuuu ! On est en descente, on atterrit dans 15 minutes ! J'entrouvre un oeil, l'autre encore désespérément collé sur la bouche humide du serveur tataslailais... Myriem, ma potesse hôtesse préférée, est en train de me secouer l'épaule, tout en appuyant l'autre main en haut de ma cuisse où comme par hasard ses doigts entourent ma bite bandée à donf par le rêve érotique dont j'émerge. Dans 15 minutes on s'allonge sur PTP, Pointe-à-Pitre, et il est temps que je reprenne mon rôle de stew sérieux et responsable... En me levant, je ramasse à terre et glisse dans ma poche le bouquin de Gérard de Villiers qui m'a assommé et conduit au pays des songes. Liberté Egalité Sodomité, et Vive les Tatas ! je me dis en prenant le micro pour annoncer aux pax que nous sommes ravis de les avoir eus à bord et, mais ça on ne le leur dit pas vraiment, encore plus ravis de les expulser bientôt de la carlingue pour que nous puissions enfin profiter du silence et de nos envolées oniriques. ;

Oliounid Islov

kartdriver@free.fr

Suite de l'histoire

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