Cyrillo

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Stranger in the night...


Je m'appelle Charles, j'ai 22 ans, je ne suis pas un top model mais je ne laisse pas non plus indifférent : grand, brun, pas trop mal foutu.

Il y a un peu plus de six mois je suis sorti d'une histoire sérieuse mais furieusement bordélique. Le coeur en miettes, je me suis défoulé sur le sexe, les petites histoires et les rencontres improbables. Un soir de grande déprime, je suis sorti dans mon sauna fétiche, où je me suis tapé un certain nombre de types, jeunes, vigoureux, plus ou moins bien montés, et qui ont finis par m'épuiser. Je suis donc rentré chez moi.

Sauf que chez moi, c'est pas n'importe quel appart. J'habite un rez-de-chaussée sur cour, et la plupart de mes voisins peuvent voir ce qui se passe chez moi, parce que je n'ai pas mis de rideaux ... hum. Et il y a parmi les voisins un type d'une trentaine d'années qui sait pour m'avoir souvent regardé que je suis passif, mais qui n'a jamais rien tenté.
Quand il a vu de la lumière chez moi, il s'est mis à sa fenêtre, j'ai feint ne pas le voir ... mais j'étais claqué, je me suis déshabillé et me suis affalé sur mon lit en face de la fenêtre, à portée de sa vue. Je me suis endormi.

Un peu plus tard je me suis réveillé parce que j'avais froid... dans le noir j'entendais des respirations dans ma pièce. En écoutant bien, sans bouger, il y en avait trois. Puis trois lampes de poche se sont allumées pour m'éclairer, et moi je ne voyais pas les visages ...
L'un des types s'est avancé. Il a commencé à me toucher, à m'explorer, à me caresser, à me soupeser les cuisses, les fesses, les couilles. Le second est arrivé pour me mettre un bâillon dans la bouche, je l'ai arrêté en lui promettant de ne pas crier, de toute façon j'étais trop naze pour ça. Il a passé sa main dans mes cheveux, m'a attrapé et m'a collé sa langue dans la bouche... Je ne faisais plus un mouvement, je me laissais guider par les mains des deux types, puis du troisième, et la situation commençait à bien m'exciter, j'étais raide sous leurs caresses. Et en tendant un peu les mains, je ne sentais pas leurs vêtements mais leurs poils, ils étaient sûrement nus ...

Et puis tout est allé plus vite. J'ai senti une raideur devant ma bouche, j'ai ouvert la bouche pour sucer ça, et je sentais deux mains sur ma queue, un doigt le long de ma raie, une autre sur ma cuisse, une bouche sur mes tétons, j'étais tellement crevé que je n'essayais même pas de participer, je me suis laissé parcourir et je sentais que c'était bon, que c'était bon ... Ils m'ont sucé, ils m'ont pris, ils m'ont léché, ils m'ont éjaculé sur le ventre, sur le dos, sur le sexe, ils sont revenus à la charge deux, trois fois, je ne savais plus qui faisait quoi, mais pour moi le plaisir allait de plus en plus fort, j'ai du jouir six ou sept fois le peu de sperme qu'il me restait, ainsi que du cul, j'ai du tremper mes draps.

Au fur et à mesure, les choses se sont calmées, l'un d'entre eux est sorti par la fenêtre, le rythme est retombé, mais je me suis fait prendre encore deux ou trois fois par les deux derniers, dont la raideur trahissait le désir, je sentais leur gland taper sur ma prostate, et je ne devais pas crier, mais j'en avais envie, je sentais aussi leur queue glisser le long de mon anus, et c'était bon, c'était bon... Puis un autre est parti, le dernier me caressait longuement, m'embrassait, me roulait une pelle, deux, glissait sa langue sur ma rondelle, un doigt dans le trou à plaisir, puis il m'a laissé, et j'ai cru pouvoir enfin m'endormir.
- Tu as aimé ? ai-je entendu.
La voix venait du fond de ma pièce, en face de la fenêtre par où je venais de voir le dernier sortir.
- Qui est là ?
- Tu as aimé ? A-t-il répété.
-Oui.
- Ce n'est pas fini.
La voix s'était rapprochée. Le type a allumé une cigarette, et dans la lumière du briquet, j'ai reconnu le visage mon voisin mateur...
- Comment ça ?

Il a tiré une bouffée, a posé sa clope sur le rebords de la fenêtre, et est entré dans mon lit. Il m'a délicatement écarté les cuisses, s'est penché, et s'est doucement introduit en moi. Il allait lentement. Son visage était à quelques centimètres du mien, je sentais son haleine parfumée au tabac. Il poussait jusqu'au bout, tapant encore contre ma prostate, glissant le long de mon trou, montant, descendant, frottant, glissant, et moi, tours inerte, profitant de la sensation pure. J'ai commencé à avoir les yeux humides tellement c'était agréable, j'ai versé une larme, deux. J'ai souri, j'étais bien. Il est ressorti après un certain temps assez intense, il a retiré sa capote, il s'est branlé. Je sentais le lit trembler. Il a joui en criant, sur le lit, sur moi, sur le parquet. Il s'est affalé sur moi. Il s'est endormi. Et moi avec lui, entre mes bras, entre mes cuisses.

Je ne vous mens pas, on est ensemble depuis maintenant 3 semaines. Beaucoup de sexe, et puis de l'amour. Mais il ne m'a pas encore dit qui étaient ses copains. Et j'ai des doutes quand je rencontre ses potes...

Si vous avez aimé (ou non) dites-le moi ...

Charlight

diamondofthenight@hotmail.fr

Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
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