Cyrillo

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au stade vélodrome

Évidemment, comme d'habitude, il m'ignore.
Je suis assis sur les gradins, à le regarder, à le dévorer du regard, comme l'essaim de grognasses juste devant moi. En même temps, comment pourrait-il me connaître ?
Même si j'ai trouvé ce job de reporter sportif pour la gazette locale depuis trois mois, avec le secret espoir de pouvoir contempler son corps musclé sous la douche, il m'arrive encore trop rarement de le croiser.

Le match se termine. Le ciel est bleu. L'arbitre a récupéré le ballon ovale. Les joueurs rentrent au vestiaire, fatigués, couverts de sueur, les muscles encore bandés. Certains ont échangé leurs maillots. Je descends faire mon job. Tout le monde chante là dedans, ils sont tous torse nus, y compris le plus beau d'entre eux, au fond du vestiaire, près des douches. Il est beaucoup plus discret, même si un sourire radieux se dessine sur ses lèvres.

Il rejoue les scènes du match, blague avec ses potes dans un vacarme de Dieux Olympiens, après la curée. ça sent la sueur, la boue, et l'amitié virile. Je pose quelques questions à l'entraîneur en prenant attention de la placer entre mon regard et l'objet de mon désir, déjà occupé à faire glisser son short le long de ses cuisses d'athlète, brunes de poils et de crasse mêlées. Il est encore en slip, un slip blanc, étonnamment immaculé, lorsqu'un de ses potes lui décrit son avant dernier essai. Il a posé une jambe sur le banc ce qui fait que la forme de son sexe se dessine parfaitement sous le tissu. je m'évertue à secrètement deviner la place respective du gland et de ses couilles lorsque l'entraîneur émet un grognement de réprobation et se rappelle à mon intérêt. Je m'excuse, rougis sans doute et reprend ma conversation.

L'autre a déjà disparu sous la douche. je regrette déjà de n'avoir pu enregistrer dans ma mémoire le mouvement qu'il a du décrire pour retirer son slip. L'entraîneur finit son discours officiel. j'interroge quelques joueurs en gardant un coin d'oeil tourné vers les douches. La plupart se rhabillent déjà. Je sors prendre l'air après avoir fait ma tournée. Les couloirs du stade sont vides. Je vais me chercher un café, la machine est un peu isolée, dans un coin, non loin de la sortie des vestiaires.

Je ne l'ai pas vu venir. j'ai juste eu le temps de voir son torse nu se dessiner dans le reflet de plastique de la machine à café. Un torse violent, de mâle dominant. Ce torse que je connais pour l'avoir décrit en tête tant de fois. Ses cheveux ébouriffés, noirs comme du charbon, lui donnent un air sauvage. Je me retourne, cherche une vague plaisanterie pour ne pas perdre mes moyens. Je sens pourtant mon regard s'étioler, fondre totalement, je me sens perdre ma contenance d'hétéro singé face à cette force sexuelle pure, ce délire athlétique incarné, écrasant de sensualité. Il me fixe. Un silence interminable. Il me plaque soudainement contre la machine et enfonce sa langue dans ma bouche.

Je suis sous le choc, envahi, terrassé par mon désir si longtemps inexprimé qui explose soudainement à l'intérieur de moi. Sa sueur m'inonde, j'en bois le parfum et ma bite s'érige brutalement. il rapproche son short et se caresse contre mon jean. Je sens sa queue, énorme, prête à jaillir de son slip contre ma cuisse. Je caresse ses fesses fermes et rebondies. Jamais je n'ai autant bandé. Il me fouille la bouche comme un sagouin, aspire ma salive, la recrache dans ma gorge.

Une odeur de rut se dégage de sa peau. Je n'y tiens plus, je descends vers son bas ventre pour enfin contempler ce que depuis des mois je convoite son oser l'espérer. Je baisse son short rouge. Sa queue dépasse de l'élastique du slip. Puis je la fais surgir. Elle est cyclopéenne, elle me regarde comme un seul oeil, puissant, viril, elle belle et épaisse, veinée comme un bras de déménageur. C'est un muscle. Je l'engouffre dans ma bouche avec pour objectif intérieur de lui donner le plaisir de sa vie. Je suce et resuce, je dévore en y mettant toute mon âme, mon palet, ma langue dans le creux de son gland, mes dents tendrement caressant le sommet de son sexe.
Je descends jusqu'aux couilles dont je caresse de mes mains la bourse ferme et velue depuis un moment déjà. j'aspire alternativement l'un et l'autre. Son entre jambe dégage une odeur boisée, profondément caractérielle, j'en lèche chaque atome de sueur. Chaque goutte de crasse et d'effort, de sa lutte passé, mêlées.
Il s'est décidé à faire des allers retours de copulateur dans ma bouche. Il va et vient comme il bourrait le cul d'une femme. Lui aussi avait envie. IL va presque jouir si je ne mets un terme à la situation. Je me relève et lui roule une pelle mémorable. J'ai envie de l'avoir en moi, tout pour moi, j'ai envie qu'il m'apprenne le plaisir par le cul.
ça doit être lui, immédiatement, mon dépuceleur. Je désape mon pantalon. Je bande un pain de Dordogne.
Je me retourne et lui offre mon cul. A ma grande surprise, ce n'est pas avec la queue qu'il décide de l'explorer. Il me fouille les entrailles de sa langue. Plaisir voluptueux et étonnamment doux, délicieux présent fait à mon désir. C'est un expert visiblement. Toutes ses femmes qu'on lui prête...

C'est l'acte final. Il a fini de donner du plaisir, il va prendre le sien. Nu comme un ver, je m'agenouille sur le carrelage froid du stade vélodrome. J'attends sa queue. Il me couvre de tout son corps. Il sue encore plus de ce second effort. Je sens son odeur divinement érotique m'inonder. Sa bite caresse le contour de mon cul, se répand sur mes fesses, éprouve son élasticité sur mes muscles. Il joue, se branle. Puis il m'enfourne, doucement, très tendrement, contraste fulgurant avec la furie de nos fellations respectives. Je sens petit à petit sa bite progresser à l'intérieur de mon cul. C'est doux et massif à la fois. j'ai l'impression que ma tête va éclater de volupté, que je vais éjaculer sans même me caresser le gland. Il n'est pas encore au bout bien qu'il progresse avec l'assurance d'un connaisseur. Il m'a empoigné les épaules. Puis il glisse les mains sous mon torse, me caresse les seins, avec tendresse et amour. Il commence à revenir. ça y est, il va et vient. De plus en plus fort. Et je crie mon plaisir malgré tous mes efforts de discrétion. J'hurle presque. Je lui demande de sortir lorsque je sens ses gémissement approcher la jouissance. Je me retourne rapidement, il se couche sur le dos et se branle. Ses yeux se plissent de plaisir, à la limite de la douleur. Je plaque mon visage sur son ventre et j'enfourne pour la dernière fois sa magnifique queue dans ma bouche. Je continue de le branler. Il jouit dans ma bouche et j'avale jusqu'à la dernière goutte de son sperme.

Depuis il me fait mes nuits blanches. Il s'est pendu à mon coup, il se couche à mes genoux. je suis son homme. En secret. Parce qu'au stade vélodrome on ne veut pas entendre parler de ces histoires là. Mais quel plaisir lorsque je m'assieds sur les gradins derrière les grognasses qui l'acclament en public, quel plaisir de partager avec lui ce que ces filles ne pourront jamais deviner.

johnnybravo@yahoo.fr

Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
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