Cyrillo

Page précédente

<< Épisode précédent

Un soir de grève 9

A TROIS...

Nicolas dépose sur la table trois flûtes et une bouteille de Roederer. Il débouche la bouteille avec élégance, maitrisant à la perfection le chuintement délicat du gaz.

Nous restons silencieux tous les trois pendant que les flutes se remplissent, écoutant tous les 3 le crépitement discret des bulles sur le cristal.

Nicolas nous tend une coupe à chacun.

• A quoi trinquons nous ?dit-il doucement.

• A la vérité, à la sérénité & à l'amitié entre hommes, dis-je en levant mon verre.

• A Romain, rajoute Matthieu, sans lui, je serais toujours un hétéro coincé, sans lui, je ne saurais pas qu'un de mes meilleurs amis va partager mon secret, sans lui, je ne serais pas ici.

• A Romain ! conclut Nicolas.

Flatté de cet hommage, je rougis quelque peu. Nous avalons quelques gorgées de champagne sans dire un mot, comme si ces instants de silence étaient nécessaires à nous 3 pour faire une petite mise au point intérieure.

Nicolas est le 1er à rompre le silence :

• Excusez ma curiosité, mais comment as-tu connu Romain ? demande t'il à Matthieu.

• Une histoire de grève du RER, répond Matthieu en me souriant.

• Je ne comprends pas...

J'explique notre rencontre à Nicolas et notre 1ère nuit. Je passe sous silence le viol que Matthieu m'a fait subir, et je vois que ce dernier m'en est gré. Tout à ma narration, j'observe l'entrejambe de Nicolas et je constate avec plaisir qu'elle ne le laisse pas insensible. A sa façon de boire son champagne, et à son agitation sur son canapé, je devine qu'il aurait volontiers pris la place de l'un entre nous cette nuit là.

• et toi Nicolas, tu as un homme dans ta vie ?

• Non Romain, pas de présence masculine intime. J'ai des amis, comme Matthieu, mais jamais je n'ai eu de relations sexuelles avec un homme, dit-il le regard sur ses chaussures.

• Qu'est ce qui t'a décidé à aller dans ce bar ? demande Matthieu.

• J'étais seul ce soir, j'ai surfé sur le net, cherchant des films gays, et je me suis dit que quitte à passer la soirée avec un mec, autant que cette fois ci ce soit un vrai, pas un acteur sur écran.

• Mais tu as toujours été attiré par les mecs ?

• Toujours, je ne sais pas si on peut dire cela Matthieu, mais plus le temps passe, plus j'ai envie de vivre des moments de complicité et d'intimité avec un homme. Et d'ailleurs tu n'y es pas étranger Matthieu.

• Ah bon ?

• Tu es beau Matthieu, et le pire, c'est que tu ne le sais pas ou tu n'en joues pas. Tu es naturel, sincère, intègre, honnête, enfin quand je te connaissais uniquement comme hétéro. Tu es le type d'homme avec qui j'aimerais...

Nicolas ne finit pas sa phrase, mais nous comprenons parfaitement ce qu'il désire. Je pose ma flute, et m'approche de Nicolas.

• Dis donc, c'est à moi que tu as cédé tout à l'heure dans le bar, c'est à moi d'avoir la primeur de la bête, dis je en caressant l'intérieur de sa cuisse.

Nicolas se contracte un peu. Je le sens fébrile, hésitant à franchir son Rubicon intérieur. Matthieu se lève alors, prend le visage de Nicolas entre ses mains et l'embrasse sur la bouche. J'en profite pour glisser ma main de sa cuisse à sa braguette et commence à lui masser sa bosse encore molle.

Nicolas se laisse alors aller sur le canapé, poursuivant son baiser avec Matthieu. Les deux amis se découvrent, et je vois que leur baiser est tendre et sincère. Nicolas semble maladroit, comme s'il découvrait comment embrasser quelqu'un, mais Matthieu fait preuve de la plus grande douceur et guide ses gestes.

Je défais lentement la ceinture de Nicolas, dégrafe les boutons de son jean. J'écarte doucement les pans de son jean, dévoilant un slip blanc simple, sans marque, sans fioriture, avec une large ceinture élastique. Elégant jusqu'au slip, la grande classe. Nicolas soulève naturellement son fessier et je fais glisser son jean jusqu'à ses chevilles. J'ôte ses souliers, ses chaussettes, et le libère de son pantalon. Ses jambes apparaissent, musclées, dessinées, poilues sans excès, des jambes de mâle. Le mollet apparait nettement, ferme sous ma caresse, et les cuisses, généreuses sont dures sous la pression de mes doigts gourmands. Je caresse longuement ces belles jambes, sentant crisser sa pilosité sous mes doigts et rouler ses muscles sous ma paume.

Nicolas s'abandonne à mes caresses et au baiser de Matthieu. Ses mains caressent fébrilement le dos de Matthieu. Elles tirent les pans de la chemise de son pantalon pour pouvoir s'immiscer sous le coton froissé, découvrant ainsi pour la première la douceur de la peau de Matthieu.

Matthieu continue d'embrasser Nicolas avec fougue et tendresse mêlées. Il caresse son torse avec fermeté, pétrissant d'une poigne virile ses pectoraux à travers la chemise. J'entends les gémissements d'aise s'échapper de leurs deux bouches entremêlées.

Je remonte mes doigts sur l'intérieur des cuisses de Nicolas. Je les ouvre sans résistance de sa part, tendant le coton blanc de son slip sur son paquet. Une belle bosse, plus volumineuse qu'avant, se dessine. Je devine sans mal deux belles bourses, légèrement comprimées par le tissu et au dessus, une verge qui s'annonce généreuse. Le tissu souligne cette barre de chair pas tout à fait dure, épouse toutes les formes de son sexe, moule les bords de son gland a priori circoncis. De la ceinture s'échappe le haut de sa toison d'homme, quelque poils fins, bruns, encore prisonniers de ce slip.

Je glisse mon visage entre ses cuisses, pose ma bouche sur la couture d'entrejambe du slip, et mon nez sur le tissu chaud contre les bourses. Je l'enfonce légèrement et respire à plein poumon ce parfum de mâle, cette senteur à la fois chaude et musquée de l'entrejambe, là où se concentre le parfum le plus intime des parties les plus secrètes.

Ma bouche s'ouvre pour happer délicatement le coton sur les bourses, le soulever, les faire un peu respirer et s'épanouir. Elles se détendent et envahissent l'espace supplémentaire que je leur offre. Je lèche le tissu, humectant peu à peu la base de ce slip de plus en plus tendu. Le coton devient peu à peu transparent et révèle, sans tout dévoiler, deux belles couilles lourdes, poilues, des couilles de mecs bien pleines.

Je sens sur ma chevelure une main qui me caresse doucement. C'est Nicolas qui partage ses caresses entre Matthieu et moi. Tout à ma découverte olfactive et tactile, je n'ai pas pris le temps d'observer les deux nouveaux amants.

Matthieu a ouvert la chemise de Nicolas, dévoilant son torse. Il avait raison tout à l'heure dans le bar, Nicolas est canon. La partie de son torse dévoilée par la chemise laisse apparaitre un torse musclé. Les pectoraux sont saillants, formant deux monts fermes et durs, démarrant en pente douce depuis les épaules, gagnant en épaisseur en descendant vers l'abdomen, et s'achevant par une falaise abrupte, plongeant à la verticale sur la plaque d'abdos. Une vallée encaissée sépare ces deux monts, et deux petits tétons bruns, très denses, gros comme des pièces de 5 centimes, pointent leurs extrémités dures vers le plafond. Son torse est recouvert d'une fine toison brune, aux poils désordonnés par les caresses de Matthieu, et qui invite à venir se blottir dessus, pour y trouver chaleur et réconfort.

Mis en valeur par ce torse, résultat de longues séances de travail en salle de sport et d'une hygiène de vie rigoureuse, son ventre se dessine en une succession de plaques abdominales, suffisamment saillantes pour accroitre la virilité de Nicolas, et cependant élégantes dans leur discrétion pour ne pas ressembler à un Rambo bodybuildé de Gymnase club de banlieue. Aucun poil ne vient assombrir la perfection de ce dessin digne de Michel Ange.

Les hanches sont soulignées par une musculature légère autour de la ceinture abdominale, enchainant immédiatement avec ce devers caractéristique du bassin. Celui-ci finit en plongeant dans le slip de Nicolas par une plaine ferme et douce, avant de se couvrir de la toison pubienne et encore cachée à mes yeux par la ceinture élastique.

Matthieu est torse nu. Nicolas lui pince les tétons l'un après l'autre. Je sais que Matthieu est sensible de la pointe et qu'il apprécie cette caresse. Je descends mon regard et constate que le pantalon de Matthieu est déformé par ce qui doit être une érection exceptionnelle dans son slip. Je devine aux nuances de gris de son pantalon qu'il doit mouiller comme un fou dans son sous vêtement, car cela a apparemment transpercé le tissu.

Matthieu et Nicolas continuent de s'embrasser avec de plus en plus de fougue. L'excitation est palpable. Les mains de Nicolas glissent du torse vers le pantalon de Matthieu et empoignent sa bosse. Le pantalon dessine alors sous les doigts de Nicolas une énorme bite, qu'il caresse nerveusement, comme apeuré d'avoir enfin en main une queue autre que la sienne.

La sienne est d'ailleurs tendue elle aussi à ce que je pense être son paroxysme. Encore prisonnière du slip, elle remonte jusqu'à l'os gauche de son bassin. Il y a là sous mes yeux au moins 22 cm de bite tendue à fond, moulée, opprimée, compressée dans un carcan textile. Nicolas aussi mouille comme un fou comme en témoigne la tache de plus en plus large. Je pose ma langue sur cette source et lape le jus filtré. Nicolas tend son corps comme un arc bandé sous ma caresse, resserrant ses doigts sur la bite de Matthieu qui grogne de plaisir.

Je ne résiste plus au plaisir de voir le corps de Nicolas totalement dénudé. Je saisis son slip aux hanches et le fais glisser. Une touffe brune apparait. Elle s'étale sur le pubis, brune, lisse, douce. C'est une touffe de mâle, jamais travaillée, jamais modifiée par un rasoir assassin, avec toute sa densité et ses imperfections, la rendant encore plus désirable. Je respire là encore à plein nez les effluves de sexe, de mouille, de transpiration qui se dégagent de cette toison d'homme. L'élastique libère peu à peu les poils et font apparaitre la base de la verge tendue, encore enveloppée dans son linceul blanc transparent de mouille et de salive, qui roule vers la cuisse. La circonférence de ce sexe a l'air énorme. Nicolas soulève ses fesses, je dégage son postérieur, puis tire d'un coup sec jusqu'aux chevilles pour enfin faire apparaitre son sexe au complet. Sous ma traction, la queue se libère du coton et jaillit, raide, puissante, énorme, luisante. Elle décrit un arc de cercle et vient claquer sur les abdos de Nicolas avec la vigueur d'une catapulte.

Matthieu pose son regard sur la bite de son ami. Il l'avait déjà vu au repos, sous la douche de la salle de sport, mais je devine dans son regard la gourmandise, mais aussi l'étonnement de découvrir une aussi belle queue jaillir ainsi.

C'est vrai que c'est sans nul doute l'une des plus belles bites qu'il m'ait été donné de voir. C'est un fut de chair d'environ 22 cm, large d'au moins 6-7 cm. Recouverte d'une belle peau satinée légèrement hâlée, elle dispose d'une belle courbure supérieure, légère, s'accentuant sur la base. Nicolas est effectivement circoncis, dévoilant sans prépuce un superbe gland rose foncé aux reflets d'améthyste. Le dessus de ce gland est large, lisse, tandis que deux petits lobes bien distincts naissent du méat jusqu'à la base. Les bords du gland se détachent bien de la queue, tel un casque de chevalier. Du frein jusqu'aux couilles, se dessine le canal en relief, et qui plonge dans les replis des bourses lourdes, à la peau tendue entre les deux boules par le désir.

Nicolas est désormais en tenue d'Adam, corps magnifique offert à nos deux regards d'amants, totalement à notre merci, et prêt à connaitre l'amour au masculin. Il a le souffle rauque. On sent à la fois l'excitation, l'appréhension de passer à l'acte, la peur de l'inconnu.

Matthieu n'y tient plus. Il se débarrasse de son pantalon et de son boxer à la fois. Il révèle une verge tendue à l'extrême, le gland luisant de sa mouille, la toison trempée, il s'allonge nu à côté de Nicolas.

J'ai sous les yeux deux magnifiques mâles nus, dans la force de l'âge, raides au-delà de ce qu'ils n'avaient ans doute jamais connu, et qui me fixent, attendant que je les imite. C'est vrai que tout à découvrir le corps et le sexe de Nicolas, je suis encore en costume. J'ôte ma veste et ma chemise rapidement. Matthieu saisit la bite de Nicolas et le masturbe lentement, sensuellement. Nicolas s'empare de la queue de Matthieu, et lui rend sa caresse. Il est à la fois doux et brusque. Matthieu grimace parfois sous les assauts manuels de Nicolas, enchanté aussitôt par la caresse pleine de tendresse qui suit.

Je finis mon effeuillage. En enlevant mon pantalon, je constate que ma queue a elle aussi généreusement dispensé son jus. Une énorme tâche s'est dessinée contre mon ventre et l'état de mon boxer me confirme que tout est bon pour le pressing...

Enfin nu, le sexe fièrement dressé vers mes deux amants, je suis prêt à les rejoindre pour partager un pur moment de sexe, de découverte, d'amour.

Je m'agenouille devant eux...

Romain JM

romainjm@hotmail.fr

La suite ici

Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
Pour plus d'info : www.sida-info-service.org

www.cyrillo.biz site gay gratuit. Textes et histoires gay.