SUITE de "Fais moi mourir par MALIA XXXX" C'était déjà mercredi soir et, à part s'être fait prendre dans le vestiaire par un pote dont il ne se rappelait même plus le nom, la journée n'avait rien vraiment eut de merveilleux pour Alexandre. Il était assis à son bureau, au centre du loft, les yeux vides, entouré d'ouvrages didactiques et de paperasse. Aussi, alluma-t-il l'ordinateur et joua-t-il à Unreal Tournament. Il aimait voir des mecs virils et costaux se faire éclater les couilles avec des lance-roquettes. Ses colocs allaient revenir tard. Il serait seul. Aussi, joua-t-il jusqu'à ce qu'il en tombe de fatigue. Et c'est là que le plaisir commença. Il releva la tête. J'ai entendu du bruit dans le salon. Il se rendit au salon, parcourant le grand loft ancien, éclairé par des torchères tamisées, avec ses teintes chaudes, ses meubles luxueux, tous d'aspect semi-ancien. Il n'avait plus que son grand chandail et son slip noir. C'était un grand garçon. Il avait vingt ans, une certaine maturité dans le regard. Il avait de grands yeux verts et ses cheveux courts étaient charbon. Il avait la coupe échevelée. Parce qu'elle lui faisait bien. Oui, avec ses traits jeunes et masculins : un nez fort mais anguleux, des lèvres tendrement rondes, des rondeurs innocentes et viriles dans son visage. Il avait le teint rose et n'était pas maigre. Son corps, pas trop grand, mais pas petit, parcouru de jeunes mais forts poils, était galbé à la fois de muscles et de chaire. Il était québécois. Un beau québécois. Il était intelligence et sensibilité. Mais peut-être trop sensualité. C'était impossible. C'était Slain. Oh, Slain, le gars de Unreal Tournament. Il s'approchait de moi, avec cette démarche félinement virile. Il portait son pantalon et ses bottes d'armée. Mais il avait le torse nu, les épaules couvertes de protections métalliques. Il avait la trentaine, il était grand, sept pieds. C'était, le charme slave ou scandinave, optimal, un corps barraqué, très costaud, mais que du muscle. Ou presque. Des muscles souples et beaux, démesurément tendres et gros. Sa peau était épaisse et moelleuse, mate et poreuse, douce. Oh, comme il était bâti. Il avait un visage fortement masculin, les yeux grands et noirs, tout comme ses cheveux ras. Une bouche invitante, sarcastique et des joues fraîchement rasées. Il était sexy, séduisant. Ses mains ont monté dans mon dos. Nos haleines se sont mêlées, puis nos lèvres se sont rencontrées. Il a commencé à m'embrasser passionnément. Je flambais de désir. Mes mains ont parcouru l'étreinte de ses bras solides et musculeux, jusqu'à ses épaules robustes, puis sa nuque de bouf. Tout en l'embrassant chaudement, nos langues se caressant langoureusement. Je sentais sur mon aine, l'ardeur d'une grosse érection qui s'éveillait par pulsions au travers de son pantalon de toile. Il arrêta tout aussi doucement. Il m'a doucement penché vers l'arrière et je me suis laissé échouer sur le profond et doux sofa. Il me caressait de ses mains, releva mon chandail pour me baiser le ventre. Puis, il est encore descendu. Il a sorti mon huit pouces de mon slip, bien gorgé de sang. Puis, merveilles. Il m'a pris en sa bouche. Il m'a sucé avec une volupté tordante, me parcourant le ventre de l'autre main. Je mourrais de désir. Je luis caressait la tête avec extase. Il était délicat et déchaîné. Paradoxal mais bon. Il resserrait la gorge, la détendait, la resserrait, la détendait, il léchait, salivait. Je frétillais. Il passait la langue langoureusement, doucement. Il me retirait pour m'empoigner, puis, il me rengouffrait et m'aspirait énergiquement. Oh! C'était trop bon. -Arrête, oh, Slain, arrête, je vais venir! Il fait signe que oui, haletant, moi aussi. Il me retire tranquillement mon slip. J'attends, je me languis. Il défait sa braguette et en sort un énorme 14 pouces, bien baraqué et raide, prêt à défoncer. L'érection l'a décalotté : son gros gland bulbeux, tendre et rouge foncé tient à peine dans une grosse main et la hampe robuste, veinée, à la peau satinée est large comme un pilier. C'est merveilleux. Une main n'en fait pas le tour à elle seule. Et deux grosses testicules tendres pendent. C'est un cheval, ce mec. Peu importe, je suis capable d'en prendre. D'avoir vu son membre aussi puissant m'a fait mouiller. Je suis prêt à me faire mettre. Hhmmm!! J'ai 14 pouces de viande chaude en mes entrailles, c'est tendre et voluptueux. Il a la tête sur mon corps et me laisse m'habituer : je suis étendu en travers du soffa, les jambes en l'air et bien écartées, avec un gros mâle affectueux mais agresssif, musclé et bâti mais doux entre mes cuisses, et un corps étranger gros comme un bras d'enfoncé en mes pauvres entrailles. Il m'embrasse avec son haleine de sperme puis commence un coït digne du mâle qu'il est : lent mais très énergique, soutenu. Il me lèche les pectoraux et me taraude de plus belle. C'est un bras de chaire dure, un membre tout entier, comme un train complet qui entre et qui ressort en une seconde pour m'échauffer la rondelle et m'enflammer le ventre. Il relève le torse et m'entraîne dans ses bras. Il me pénètre sauvagement. Tout n'est plus que feu : je suis en entier dilaté et agrandi. J'ai les fesses qui s'ouvrent comme un trou béant et affamé que seule sa virilité peut assouvir. Il se met debout sans difficulté. Je l'embrasse, je caresse ses cheveux qui se sont emmêlés en vrais rebels. Je m'accroche à ses omoplates, je ceinture toujours sa taille de mes jambes et il continue à me pénétrer avec son énorme queue. Comme c'est bon, Slain. Oah!! Son gros gland me sonde pendant que la hampe me caresse fortement l'antre. Je passe la main sur ses gros pectoraux musclés et couverts de sueur et ses abdominaux biens découpés et contractés par les spasmes impudiques du plaisir. Comme il fait chaud! J'enlève mon chandail. Je suis toujours emmanché quand il nous emmène vers la table de la cuisine et se retire. Je suis debout devant lui. Il m'embrasse et me sourit toujours avant de me faire signe de me retourner. Il se penche sur mon dos, comme un gros ours - d'ailleurs, il en a la queue - et me couvre en entier. Nous sommes chaire contre chaire. Il me défonce encore plus sauvagement; je croyais que mon bassin et mes hanches et mes fesses se disloqueraient, tant sa troisième jambe était large; et tellement longue que je me sentais déchirer par mon amour. Ouh!, j'ai la prostate qui va enfler de plaisir et de spasmes. Il m'étreignait de ses bras solides, me caressait le ventre meurtri et les pectoraux. J'avais son haleine d'étalon dans le dos, il me léchait tendrement la nuque. C'était un délice. J'étais prisonnier de son étreinte et jouissait. J'avais une trique d'enfer, j'allais bientôt venir. Mon mec, mon Slain le sentait. Et ça venait pour lui aussi. Il était devenu un vrai sauvage, il gémissait et violemment, mais amoureusement, il se mettait à me pomper. Après un dernier baiser, il s'est relevé et m'a pris aux hanches pour mieux m'attirer vers lui et m'inculquer ses violents et rapides et entières pulsions de coït endiablé. Et les gémissement. Oh, je n'en pouvait plus de ce mâle qui me baisait comme une vraie salope. Il me défonçait en rafales avec son pilotis. C'était le pied. Je me sentais élargir à chaque poussée de son puissant pelvis. Sa grosse queue entrait et sortait plus vite qu'un piston déchaîné. Oh, ouh, quelques poussées encore, plus enflammées les unes que les autres. Il se mis à m'enviander avec une violence délicieusement douloureuse, et puis, les couilles se resserrèrent, et puis, un gémissement suprême qui nous envahit, et. AAHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'était l'explosion. Alors que je jutait péniblement sur la table, son membre redoublant d'enflement propulsa en moi des giclées d'une puissance complètement démente, d'une chaleur folle et d'une viscosité alléchante. C'était comme faire le plein, mais le plein d'essence virile. Parmi les poussées pelviennes toujours plus calmes et dont les spasmes nous ébranlaient, j'était branché sur un égout de sperme affluant et je me faisait remplir comme une vraie jument. C'était bon de sentir son affreusement bonne liqueur, déversées par un phallus apprêté et protubérant, énormément gonflé, et dont les millions de spermatozoïdes m'envahissaient d'un océan de frissons. Quand il s'est retiré en nos géissements, un flux de sperme s'est mis à s'épandre sur mes cuisses. Il s'est mis à lécher son propre sperme, et puisque j'étais flexible, je l'ai aidé. Dans un baiser, sous avons partagé la dernière gorgée de son sperme. Quand Alexandre s'est réveillé, il avait le clavier d'imprimé dans le front. C'est que ses deux collocs, Casio et Jamal étaient rentrés. Mais, ce soir-là, Alex en avait assez de ce petit froid qu'il y avait entre eux. Ils étaient amis, certes. Mais. Alex regardait dans le vide, il ne savait pas quoi faire. Puis, il se leva. Casio, confus, essayait de se retirer de sa position embarrassante mais Alexandre le retenait par les fesses. Il savaient tous deux que cette protestation était vaine. -Écoute, fit-il encore essoufflé, je suis désolé d'avoir. Si tôt. Comment? Alexandre était agenouillé devant lui, l'étreignant, plongeant son visage dans son bas ventre, l'humant, le caressant ; Jamal n'eut plus le courage et s'abandonna, dans une main, sa salade de pâtes, dans l'autre, la tête ébouriffée d'Alex. Et déjà, derrière ce tissus sombre, son énorme et tendre queue se gonflait et de désir et de sang, charnue et mortellement délicieuse. Alors, doucereusement, le jeune fou abaissa la fermeture éclaire, lentement, pour laisser ployer cet organe charnel, enflé et chaudement impulsif. L'étalon, sa respiration devenait déjà plus intense. Après avoir découvert ce beau gland, Al engloutit difficilement le membre doux et corsé, ce qui fit gémire le grand mâle. Il se mit à sucer plus vigoureusement l'entièreté de ce gros saucisson qui goûtait l'Arabe en rut. Jamal continuait difficilement à manger sa salade aigre et mayonnaise, entre deux énormes soupirs. Ce qu'il vivait, combien de fois l'avait-il concocté, en ses phantasmes fous. Il soupirait aisément, abandonné au plaisir de la luxure. La fin du monde aurait pu arriver qu'il n'aurait rien trouvé de mieux à dire que :. " ouf!, c'est bon, continue. ah. ah, Alex. ". Et c'était bon. Alex y mettait du coeur, de l'ardeur, de la lubricité. Il tenait les énormes couilles douces et velues, et renglouttissait suavement cette queue tendre et dure à la fois, si chaude et humide, prête à déverser sa liqueur âcre et abondante. Jamal, dans ses spasmes de plaisir et ses torsions, la sentait monter en sa virilité. Trop tard. Le bel étalon se convulsait déjà de plaisir et déversait en la gorge profonde toute sa semence visqueuse et chaude qu'Alexandre avala. Merde! Jamal resta quelques minutes, ainsi, son puissant attribut enfoncé dans la bouche d'Al, laissant couler encore quelques gouttes délicieuses. Il était redevenu calme. À ses mots, et son sourire doux et vicieux, Al sentit la belle grosse queue grossir contre lui. Il leva encore la tête, laissa paraître un sourire coquin, plein de sous-entendus, un sourire discret qu'Al lui rendit. Sous la pulpe de son pied, Al sentait le membre grossir, prêt à défoncer une horde toute entière de mecs en chaleur. Il continuait de tâter ce bel organe s'épanouissant dans les pauvres pantalons. Jamal devenait de plus en plus inconfortable si bien qu'il tremblait, ses gestes devenaient impulsifs. Al décida de le laisser se reposer. Il dirigea alors son pied vers Casio. L'Italien gémit un peu quand ce fut son tour. Son pantalon gonflait généreusement. Alexandre était un vrai démon. Ses deux collocs se croyaient les élus, privilégiés de l'avoir. Ils ne se doutaient pas qu'Al voulait les avoir tous les deux. Le mec commençait à avoir chaud, avec son gros entre-jambe dressé. Casio le regardait droit dans les yeux. Al remua le pied et le beau mec s'étouffa d'aplomb. Jamal vin Alexandre se leva, il regarda un instant Casio, les yeux plongés dans les siens. L'autre était médusé. Qu'est-ce que tu veux, mec? La vie n'est-elle pas assez compliquée? Ils s'étaient connus avant que Jamal n'arrive entre eux, en quelque sorte. Oui, aurait-ils vécu la romance? Probablement pas. D'ailleurs, sans s'en questionner, Alexandre n'avait jamais connu le grand amour, pour lui, en son extrême isolement, tout était devenu trop simple. Il lui fit un baiser distrait avant de s'en aller à sa chambre. Là, un lit douillet l'attendait, avec son bureau, son ordinateur, et ses murs tapissés d'affiches. C'était rocambolesque et chaleureux. Oui, un bon lit de bois qui grinchait tristement dans la nuit quand on s'enveloppait en son sein de draps blancs, dans la solitude, car ce berceau de tendresses était bien trop grand pour une seule âme. Comme à regret, il lança ce qui lui restait de vêtements sur un fauteuil, alluma son ventilateur qui répandit des nuées de fraîcheur de par la pièce transcendée par son aura. D'un grand geste, il écarta sa couverture moelleuse et se blottit au creux du vaisseau de ses rêves, seul, dans les lueurs patineuses de la lune et les bruissement rêche du ventilateur. " D'où je viens, tout est noir, je n'ai pas même vu les plus limpides limbes de l'enfer, mais, d'où je viens, du plus profond de mon esprit, j'en conçois un endroit dont cerbère n'est pas digne et qu'Hadès envierait. Il ne s'agit pas là de cadavres morbides et blancs, rampants sous les loups démoniaques dont le sperme acide à flot leur ronge avidement les entrailles. Ni de champs éternels où s'épand un sang âcre et dont les insectes labourent les caillots. Non. Les racines noueuses de mon esprit s'enfoncent dans les méandres sombres du styxe où. Il nage gaiement. Je l'idolâtre. Le nageur de mes émois. C'est l'idylle, l'homme idéale, que l'amour met mutuellement en esclavage. Il serait sensible et intelligent. Mais pas trop! Il serait généreux, dévoué. Mais virile, tout aussi dépendant qu'indépendant, e Ainsi, il ferait de ma vie une épopée, si elle ne l'est pas déjà. J'en viendrais qu'à vivre l'exotisme en pensant à moi-même. Et puis, je me jetterais dans le styx pour nager avec lui. Nous dormirions enlacés. De ses bras, il me conforterait, me soufflant son haleine douce sur la nuque. Et les courbes de mes fesses blotties dans la tendresse du creux de son bas-ventre, tentant son outillage tendre, nos deux corps s'épouseraient. Mais, cette fois, il ne me pénètrerait pas. Non, il me ferait tout simplement l'amour, à moitié endormi, sans rien de sexuel, tout simplement sensuel. Et. " -Casio? Chuchota-t-il. Il se défit de l'étreinte pour se pencher sur la commode et prendre un tube de lubrifiant qu'il tendit derrière lui. Casio, ma pipe a porté fruit. Il attendait désespérément. Vite, mon beau, j'en peux plus. Casio enduisit prestement son bel organe, et, tendrement, lentement, in s'introduisit sans peins, mais non sans plaisir, en moi. Je. Oh. Nous ondulons dans la nuit. C'est fou. Je n'y crois plus. Il me mordille le trapèze, me caresse amoureusement le ventre, y met autant d'énergie que de lente passion. En moi, la sensation est totale, je me sens bien agrandi, bien mouillé, sur ma prostate fatiguée, sa queue se frotte et tamponne, provoquant dans la chaleur, une douleur sucrée mêlée à du plaisir tout aussi indistinct. D'une main je suis son bras musclé qui me parcours, de l'autre, j'aide sa belle croupe bombée et velue à bien pousser en moi son membre gluant comme une grosse anguille, palpant ses fesses, descendant parfois sur ses cuisses puissantes. Il accélère progressivement, puis, arrête. Il se couche sur le dos et me demande amoureusement de le chevaucher. Je suis maintenant sur lui. Je me fait empaler, je repose sur son pelvis, je caresse son ventre bien bâtit, remonte un peu. Je prends son visage en mes mains pour le ramener à moi. Il suit et vient m'embrasser avec ses lèvres gourmandes. Il se laisse retomber en arrière et me donne quelques bons coups de reins. Le bon pilier remonte en moi. Les couloirs de l'université sont un monde d'infinie perdition. Ce n'est pas tant les pitoyables murs que la profusion de ces âmes errantes que celles des étudiants qui rendait cet univers si inquiétant. Votre monde est si beau, votre monde est si grand, aurait dit Alexandre. Le mien est terne et dépravé. Le pire, c'est que j'en viens qu'à l'aimer, même à m'en satisfaire. Il marche tout aussi désinvoltement, feignant l'indifférence qui lui permet de survivre. Tout comme monsieur Percy. Andrew Percy, de son vrai nom, le fantasme à demi conscient d'Alexandre. Le fantasme et aussi la triste réalité. Car en fait, si tout était si simple pour Al, il n'en allait pas de même pour son homologue imaginaire, le pauvre Andy, parce qu'Alexandre ne vivait pas. Je suis mort. Oui, c'est ça. Je ne vis pas pour moi, je vis pour une entité qui enregistre sobrement les effluves du temps et pour qui rien ne compte. Car la vie telle que je la conçoit, n'est pas la vie. Elle est un théâtre. Ou plutôt, un film. Une immense production dont je suis l'unique polichinelle. Mais lui, le pauvre Andy, il ne voit pas les choses de la même manière, même s'il vagabonde, lui aussi. Mais, ce tableau serait trop grotesque s'il n'était affligé d'une certaine infection sanieuse qui ronge comme un verre ses appétits pour la vie et accroît ceux qu'il consacre aux tourments. Car, le sable dans l'engrenage, là où commence à tourner le carrousel, là où se mettent à chanter les pianos et les poupées, ce petit " weak point " que tout le monde a à quelque part et qui rend un inoffensif garçon en un malade invétéré, ce petit point, ce talon d'Achille qui fait de sa vertu un véritable enfer, se trouve en bas de la ceinture, et porte le nom de Rick. Il ne connaît pas le reste de son nom. Pourtant, à l'université, Rick est un des héros que l'on chérit. Il joue au foot et fait rêver les filles. Il leur offre un monde tout aussi grand et limpide que sa renommée. C'est un voyou qui se permet d'être studieux assez pour que l'université veuille bien garder cette bête du foot. Car Rick est un champion. S et ses instincts dévergondés font de lui un chat de gouttière auxquels ne se frottent pas les grand félins de la race d'Andy Percy. Cela étant plutôt parce que, contrairement à ce que veut la logique, ces mêmes chats dédaignent les félins, les croyants indignement scellés à une volute conservatrice et peu extravagante du monde. Bref, Rick n'allait pas s'abaisser à embrasser le bon garçon, étant donné qu'il eut préféré mille fois les filles et que même si ce ne fut point le cas, il lui eut préféré, à ce félin, d'autres chats qui connaissaient ses gouttières. Leur relation était très. Passive. Salut, au revoir, merci, s'il vous plaît. Il est gentil, ce mec. Ouais. Je le connais pas trop. Chaque jour, pour Andy est une lutte impitoyable où il doit endurer ce mâle dominer ses pensées. Il en frémit. Je ne veux plus être ce félin. Je veux être un chat de gouttière. Plus rien n'y fait. Il ne suffit maintenant que d'une parole, que d'un regard de la part de l'athlète pour qu'il se sente mourir de désir. Il est des amours qu'il faut taire, monsieur Percy. Chantez donc, vos pianos et vos poupées et vous serez mieux. Alors, Andy tente toujours aussi désespérément de prendre les choses en main. Même s'il voit le beau corps bronzé devant lui, ce corps sur lequel des muscles galbés roulent sous une chaire dense et soyeuse, cette indécente désinvolture qui le suit même sous la douche, qui lui donne ces gestes de voyou, ces manières trop aisées, malgré les beaux bijoux qu'il expose sans gêne, malgré tous ces jolis poils qui parcourent son torse et ses jambes, malgré ce visage jamais assez fraîchement rasé, ces lèvres si invitantes, ce nez si beau et fort, ces yeux si profonds et charmants, malgré ces cheveux en broussaille et toute l'eau qui ruisselle sur son corps, Percy ne bande pas. Non, il est trop préoccupé par le malaise. Ils bavardent un peu doucement, l'un et l'autre comprenne que la douche est quelque chose qu'ils apprécient, sans impliquer le sexe. Puis, un silence. Andy décide d'aller chercher le savon qu'il a oublié et par le fait même prendre un peu d'oxygène avant que sa tête n'éclate. Lorsqu'il revient, les douches sont envahies d'une épaisse vapeur. C'est Rick qui a ouvert la fenêtre pour laisser condenser l'eau en une insondable brume. Andy revient. Les brumes ont envahi les douches. Il marche. Il n'en peu pas, il n'en peut plus. Consciemment, il se laisse frôler le mec qui encore se savonne presqu' en se caressant. Percy est troublé. L'autre aussi. Le silence passe dans les vapeurs. Andy laisse l'eau emporter ses émois. Alors il sent une main sur son corps. Il sent une main sur sa nuque. Un violent frisson monte en lui. Alors les secondes qui suivirent, lui parurent les plus longues de toutes. Le supplice de l'incertitude lui était interminable. Plus lentement que les brumes ne pleuraient, la main est descendue dans son dos, puis plus bas encore. Non. C'était trop facile, voir impossible. Et si c'était vrai? Non, je dois rêver. Il devait vraiment être en manque ce soir=là pour accepter de se faire un mec. Daigner se faire un mec, condescendre à. Il ne devait plus parler, car la chose était si précaire, comme un château de cartes qui s'édifierait par de grands vents. Un mot aurait pu tout changer, tout faire s'écrouler en un ramassis confus. Rick le dévisageait avec cette désinvolture blasée des voyous. Leurs bouches se sont effleurées. Ils sont restés ainsi un instant, confondant leurs haleines; coulait la douche. Andy se mit à humer délicieusement ce mec, tout en descendant sur son corps, osant à peine mordre à cette chaude chaire. Il se sentait mourir de désir, de confusion et aussi de peur. Il ne savait pas si Rick partageait le même désire; celui-ci considérait peut-être ses propres actions avant de poser un verdict. L'eau défilait sur leurs corps. Quand il atteignit la pièce de résistance, une belle queue trapue et légèrement bronzée, il ne sut que faire, bien que ses pulsions flagellantes lui soufflaient de l'avaler tout rond, le pomper passionnément, il savait que Rick était un dure hétéro. Était-ce un moment de " faiblesse "? Andy ouvrit la bouche, vint pour happer la merveille. Monsieur Percy, sournois, demeure impassible, sonné par les cloches de son tourment. Rick vint pour sortir, il ressent une douleur sourde à la tête et s'effondre en la frappant sur le fond de la douche. Tu n'aurais pas du aller si loin. La grosse bouteille de shampoing qu'Andy lui avait lancée était retombée bruyamment sur la céramique. Percy venait de perdre sa dignité. Il ne voulait pas voir sa prestigieuse réputation ruinée par un grain de sable dans les engrenages du mécanisme de ses instincts, la bite trapue d'un athlète virile et sympa. Andy se penche sur le corps affalé, le retourne sur le dos, ses yeux livides, à demi conscients. Il gémit lorsqu' Andy le chevaucha et qu'il prit sa tête en ses mains. Andy l'observa et l'embrassa tendrement alors que celui-ci se mit à protester, encore affaibli. Il commençait difficilement à se débattre. Andy considéra à nouveau le visage de celui qui l'avait fait tomber. Puis, de toutes ses forces, il lui frappa la tête contre le sol de céramique. Une fois, et une fois encore, puis une autre, et une autre, et une autre et une autre et une autre. En ses larmes divaguaient des rires et les tintements des cloches, les pianos mécaniques sont devenus d'énormes et grandioses choeurs, bien plus démoniaques que ceux de Camina Burana. Et dans l'eau pure, sur ce fond blanc, coulait le sang; le crâne fracassé, méconnaissable se répandait. Sur la céramique étincelante, le blanc virginal des murs, des giclées grumeleuses et écarlates coulissaient. Il contemplait le sang chaud sur ses mains, celui auquel, il y a longtemps, il aurait voulu mêler le sien. À présent, les choses ont-elles tant changé? Je t'aimais. Tu m'as fait mal. Maintenant tu ne le peux plus. Mais je n'aurai jamais plus le loisir de t'aimer comme tu étais. Il passa la main sur le beau corps inherte et se leva. Il se savonna, laissa couler l'eau sur lui, savourant ses caresses, pour se purifier de son crime qui de plus en plus n'en était plus un. Monsieur Percy retourna à sa chambre, s'effondra sur s comprenant que tout serait perdu. Et chantaient les poupées mécaniques. Voilà l'histoire d'Andy, une histoire qui trottait dans la tête d'Alexandre lorsqu'il déambulait dans les couloirs de son université. Alors qu'il arrive dans sa classe de français, les cloches ainsi que monsieur Percy s'enfoncent dans le lointain de ses pensées. ; ; Il salue monsieur Pryce, gagne sa place avant que le cours ne commence. Il bavarde avec Catherine, sa grande amie. Ils se connaissent depuis longtemps, peut-être même depuis l'enfance. C'est une fille sympa, très dégourdie, qui déguste la vie tout comme Al. Ils aiment se retrouver au Taurus, le bar que tiennent Bud et Therrance, pour se rappeler de vieux souvenirs. Et puis, vivre de belles expériences. Ils sont bien intimes. -Tu permets que je t'emprunte ton frère ce soir? Demanda Al d'un ton inquisiteur. Alors la cloche sonna et monsieur Pryce commença son cours. Monsieur Pryce, un type dans la jeune quarantaine, un fort pinche, aux atours séduisants, sensuels. Franchement, il avait un beau p'tit cul. Monsieur Pryce, convoquez-moi d'urgence dans votre bureau pour une séance d'exercices pelviens ou une pompette rapide. Serait-ce tromper Shark? Non, il s'en fout. D'ailleurs, même s'il trouve plus que son compte avec moi, il lui arrive parfois, très occasionnellement, d'aller batifoler. Monsieur Pryce, faîtes-moi batifoler sur vos genoux, ou sous vous. Bon! Faudrait que j'écoute un peu si j'veux pas couler mon contrôle! Rêve ou réalité, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |