Caligula a L'IMPACT BAR
La rumeur court dans les faubourgs du Colisée...
On chuchote qu'une soirée extraordinaire sera donnée...
Tous les colosses et libertins de France, d'Europe & d'ailleurs,
triés sur le volet, se donnent rendez-vous à l'IMPACT,
car c'est L'évènement :
L'excitation était à son comble...
Cela faisait bien des lustres que je n'avais pas reçu une telle invitation.
On donnait à L'IMPACT une soirée qui en disait long au vu de son nom, du thème.
Hymne à la décadence - Boire Bouffer Baiser - fosse aux plus beaux mâles - plaisirs et abondance - Colosses et libertins...
Tous ces mots résonnaient en moi et je sentais dans mon ventre le violent désir d'en être.
Cela ne semblait pas si simple. Sélectif était-il précisé.
"J'userai de tout pour en être !"
Nous sommes au jour J dans l'an MMIII. Je m'engouffre dans la petite rue Greneta.
À la porte du lieu-dit des Romains tentent l'incursion. 2 beaux colosses demandent patte blanche. Un sourire simple, un regard motivé et je pénètre vainqueur dans la fosse.
L'endroit est lumineux ! Des drapés jaillissent du plafond, une lumière noire transperce les lés de tissu blanc. Des vasques enflammées font rougir la matière. Un fumigène nous jette dans un flou lacté. J'avance et ma vue s'habitue. Je découvre une sorte de temple dédié au plaisir de la bonne chaire et des convives truculents !...
Sur le bar on a disposé des torpilleurs de victuailles. Des tonneaux de vin, des bouteilles d'alcool, des carafes de jus. Au-dessus de nos têtes sont suspendues des corbeilles géantes de fruits, il en dégouline des grappes de raisins alléchants.
C'est OPEN-BAR. Boisson et buffet offerts à volonté.
L'IMPACT est le temple de la nudité et je m'empresse de me dévêtir pour rejoindre les invités, déjà entraînés dans le tourbillon de la débauche, de cette délicieuse décadence !
Les mecs sont beaux ! Il y a des sortes de gladiateurs au corps puissant, des centurions d'un soir au regard de braise, des créatures poilues qui vous incitent à la soumission, des p'tit dieux aux membres bien dessinés, des étalons à la bite tendue comme un glaive, des "esclaves" agenouillés, bouche offerte.
Le peuple s'amuse. Il mange, rit, se touche, boit, se suce, cueille les fruits, s'encule.
Qu'y a-t-il dans les verres ou dans les fumigènes pour que tous ces hommes mettent autant d'ardeur à se rencontrer. Pas d'artifice, l'endroit a cela de bien différent.
Je vois celui-là qui s'empare d'une grosse cuisse de poulet, croque dedans et la partage avec un camarade. Ils déchiquettent ensemble la chaire. La viande et les langues se mélangent.
Au coin du bar on a sûrement décidé de punir un salopard ! Qu'a-t-il fait, je ne sais pas mais il tend son dos rond. Alors un tortionnaire de service vide le contenu d'un bougeoir en verre. Un torrent de cire chaude se repend sur sa peau. La victime tend sa tête en arrière et je lis le plaisir sur son visage.
Dans ce coin-là, on organise un jeu. Des éphèbes attirent des garçons pour leur nouer autour de la taille une cordelette afin d'y suspendre une grappe de raisin, qui retombe évidemment sur le sexe. Naturellement c'est l'occasion pour tous de déguster les fruits généreux gorgés de jus...
Tout aussi sensationnel, on chahute avec des bombes de crème chantilly. Les culs sont glacés au sucre et déglacés au champagne !
Quel bordel !
Celui-là se fait baiser le cul par toutes les grosses queues de passage.
Il ne voit rien... Il a la tête dans le mur. Son copain la lui maintient d'une main, gifle les fesses de l'autre. Aussi, il lui commente les bites qui le pénètrent, lui décrit la déformation de son anus, le traite "de sale petit enculé".
Celui-ci a le torse couvert de foutre. Accroupi au sol, il donne ses pecs, son cou à la décharge impériale des Caligula d'occasion.
Cinq mecs alignés, accoudés au bar et se caressant le ventre, se font pomper par des gourmands affamés. La salive dégouline le long des membres bandés et les couilles trempées, frappent, marquent le cadencement des assauts.
On a joui ce soir-là une, deux, trois fois. Nous avions la nuit pour nous, pas question de vivre l'évènement à moitié.
Se laisser aller, rencontrer des types bandants & accessibles, vivre ses fantasmes, atteindre le plaisir...
Qui n'a jamais rêvé de vivre l'orgie romaine ?
C'était là, le samedi 22 novembre 2003 à L'IMPACT.
Cyrillo
Commentaire :
28.03.14 - Alex
Des bons souvenirs. J'avoue que tu me faisais triper à mort et le jour ou je t'ai pompé au bar reste un super kiff...
Maintenant je suis aux antilles, y a pas de beau cyrillo la bas
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