MontrÉal Quebec
A peine dans l'avion, pour peu que tu aies choisi Air Canada, tu es déjà au Québec : "Bonjour, vous êtes present'ment dans l'air bus A320 pour Montréal Dorval. L'accent y est, le sourire aussi. J'ingurgite une bière et un Temesta de grand-maman et dodo pendant huit heures. Direction les grands espaces, les grands vents glacés, "pi" les bûcherons de mon imagination...
Montréal, l'île, la douce, s'étend sur des kilomètres, recouverte d'un blanc manteau, souvent éclairée d'un soleil aux lueurs froides et violentes, dans un ciel azur. Près des rives gelées du Saint-Laurent se dresse le coeur de la ville. Tout se mélange, là une petite église façon disneyLand recouverte de neige, là un building tout sec qui jauge le presbytère. Dans une même rue se côtoient des bâtisses de styles très différents. D'étroits escaliers dégringolent des perrons comme du bolduc.
Je passe brièvement sur mes longues ballades rue Sainte-Catherine pour magasiner (comprenez faire du shoping), le port assiégé par la glace, le Vieux-Montréal empreint de ses colons, la fastueuse église ND, les parcs tellement grands, et beaux aussi, on y skie, patine, on y erre avec calme et sérénité. J'oublie Châtelet les halles, les p'tits casseurs, les maudits Français qui râlent tout le temps, les chagrins. Ne soyez pas trop nostalgique en extérieur... une larme c'est un glaçon qui vous pique la joue... normal il fait -17 - 30°
Et le gay Montréal alors ?
Le Montréal gay, il est au "village"... Comme les Parisiens disent le Marais Rue Sainte-Catherine, métro Beaudry. Lorsque tu sors tu métro tu vois tout de suite ou tu es... La station même est aux couleurs du rainbow flag ! Imaginez que le RATP décide de peindre la station Hôtel de Ville en arc en ciel pour faire plaisir aux Homos parisiens ! On en est encore très loin.
Le village s'étend surtout sur une rue, Sainte Catherine-est, 1 kilomètre de bars, cabarets, discothèques, saunas, boutiques, etc.
Sur d'y trouver son bonheur, Bar convivial et feutré ou hangar sombre ou résonne des sons métalliques, Nigth-club sur plusieurs étages, chacun ayant son ambiance dédiée.
Attention ! les Québécois (surtout évite de les appeler les Canadiens) sortent tôt. Des 17 heures pour le 5à7, puis de 19 h à 3 h. Les plus chauds se retrouvent en semaine dans les saunas (y a du choix...) ou dans les after le samedi.
L'accueil y est super, impossible de passer une soirée seule dans son coin, ils viennent "cruiser" facilement (draguer) ou juste "jazzer", "bitcher" avec toi.
PLAN Q : J'ai testé le PARKING...
Un très grand bar en sous-soul, vaste endroit décoré de peu de lumière, des cabines de camion, des motos...
Il n'y avait pas grand monde cet après-midi-là.
Un Bonjour suffit au barman qu'il démasque le Français en moi.
Illico il me serre la main, "mon nom est Lucien, ça m'fait plaisir de te connaître"
Ils ont des prénoms anciens et le sens de l'accueil, je te le disais.
Les bières s'enchaînent, ils les boivent deux par deux et c'est normal d'en boire 1 à 2 litres dans l'après-midi...
J'aperçois au loin un mec à quatre pattes en train de faire une nouvelle déco dans un coin du bar.
Je plaisante avec Lucien :
- Hum... excitant le p'tit décorateur là-bas...
- i t'fais triper ???
- Ouai ouai, sacrée carrure...
Ça ne loupe pas, Lulu fait le tour du bar, va voir le "Chum" à l'ouvrage, et fais une "Date"...
Ils aiment bien ça là-bas organiser des plans pour les autres, ils appellent ça une "Date"
Lucien revient tout content de lui, et me dit de faire un p'tit tour vers le fond...
Là tout rouge, je rie bêtement peu coutumier du fait.
Mais vu le regard du Chum décorateur qui m'invite à visiter le bar annexe, encore en travaux,
je me lance d'un pas lent, les yeux au plafond. Genre je visite... quel con !
Là dans les gravats, les gaines de fils électriques, m'attend le mec, le Chum pardon, le denim déjà déformé au niveau de la ceinture. Un sourire, un regard a faire peter les boutons de mon 501, il me chope par la ceinture, fait sauter la boucle, me colle sa langue dans la bouche.
Il dégaine son "arme" de son slip, baisse le mien des deux mains en s'accroupissant...
Je sens que Lucien lui a dit OK tu prends du plaisir avec le français, mais on attend 1200 personnes ce soir...
Le mec me dévore... Aspire ma bite jusque dans sa gorge, s'étouffe un peu (ouais ! ça me fait plaisir de le dire ! LOL).
Il se relève comme un élastique, me chope par la taille, me soulève et m'assois sur le billard bâché.
Je sens que je vais passer un bon quart d'heure...
une fois déposé comme un sac sur le pool, il va chercher dans le bar un sachet Kit-Sodo... Gel capote, avec une carte sur laquelle est inscrit "On s'encule sans se faire bourrer"
Je sens que je vais passer un sacré quart d'heure...
Je le vois enfiler le "Condom" avec précision, rapidité... Hé ! cool mec ! le gourdin et son excitation me font un peu flipper. Tu m'fais triper qu'il me dit...
Il oublie le gel au passage, me tire par les cuisses pour me placer au bord du billard...
J'me cramponne à un trou. Le type me prend relativement doucement, mais en une fois, à fond...
Tabernacle comme ils disent. Le type ne doit plus avoir beaucoup de temps, la menace de Lucien...
Ou il doit vouloir se venger que les Français aient laissé mourir de faim et de froid les premiers colons !
Passé l'appréhension, je divague, me laisse aller. Lui baise à haute voix... Imaginez avec l'accent...
J'ai envie de rire, mais dès que je commence à sourire, il me file un coup de reins puissant.
Il me plaque le cul au billard en saisissant ma bite, le mot manche prend tout son sens...
Le rythme s'accélère, je n'ai plus du tout envie de rire, je sens mon corps à sa merci. J'accepte. M'enfonce dans le plaisir. Son sexe semble brûlant. Ses yeux, sa bouche, ses avant-bras tendus, son buste dur, tout me fait triper.
Il râle, les coups sont plus violents, il va partir, il me branle plus vite pour que nous explosions ensemble.
Sans capote maintenant, il chope nos deux queues, les branlent à deux mains, salive dessus, et yeux dans les yeux nous jouissons. Lui puis moi.
Un flot de sperme coule sur nos ventres...
Le p'tit amour, il m'éponge avec son tee-shirt, m'embrasse, fait quelques "Jokes", me propose de boire un verre. Là, Lucien nous attendait avec un large sourire, nous tape sur l'épaule, il ne manquait plus qu'il dise : "c'est bien les gars". Lucien n'avait pas fait de menaces, Nous sommes resté tous les trois a plaisanter jusqu'au soir, et Denis, le décorateur pro. bourreur m'a fait visiter le village.
Que dire de plus ? Plein de choses évidemment... Je suis donc allé là-bas l'hiver, mais Montréal l'été est parait-il une autre ville. D'abord parce que les températures passent de - 20° à + 30°, que le neige fondue laisse découvrir un nature généreuse haute en couleur. Le rude hiver passé, les Québécois en overdose d'hiver (6mois) se lâchent aux premières chaleurs. C'est festival sur festival, dans les fontaines jouent des Chums torses nus, les terrasses grouillent de monde, en manque de chaleur, il se découvrent, se donne au soleil... Sure que je ne manquerai pas cela...
Hambourgeois, C'est hamburger
quand on veut absolument éviter les anglicismes !
Cyrillo
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