Pompage au bureau
Je suis projeté dans l'immense réservoir de mecs. Un Chatroom... Tellement vaste que je m'y perds facilement, oubliant ce que je cherche, ce que je veux. C'est à peu près la même chose que lorsque vous lisez un menu de restaurant avec trop de choix... Vous n'avez plus faim ! Mais on me rappelle à l'ordre. BIP sonore. Des saluts, que veux-tu, tu cherches quoi, asv, et autres abréviations pour se rencontrer...
J'avais bien envie d'un plan cul, mais cette ambiance que coupe la bite !
Alors, dans quelques minutes, ma libido persistante, j'aurai
éteint mon PC, pris clé-argent-téléphone, et foncerai dans un bordel.
C'est alors que je reçois un message de Seb92, juste un salut, et sa photo...
Putain qu'il est beau ! Sa gueule de mec me tape à l'oeil,
son regard noir fait me rassoir, et sa grosse bouche
m'absorbe. Sur la photo, il est torse nu et je me vois
déjà brusquer un peu ses pectoraux... Il doit avoir 36 ans.
Que lui répondre ? Je fais simple :
"Putain ! t'es beau !"
Commence alors des échanges de mots, de plus en plus chauds,
on se tâte la queue chacun de notre côté, on se chauffe, et je n'ai plus qu'une envie : un duel !
Je le lui propose et sa réponse me casse...
- Ouai, mais là, j'suis au BUREAU !
Hey merde ! J'ne suis pas là pour prendre un rendez-vous chez le dentiste avec un délai de 15 jours !
- Ouai, mais là, j'suis au BUREAU !
- Ça va être dur alors...
- Bah j'peux me libérer vers 18 h... ok ?
- Non, dommages, suis libre now et pas possible pour moi ce soir.
Tu m'étonnes, c'est maintenant que je veux croquer ce p'tit loup.
- Ah shitttt, j'ai trop envie...
- Moi aussi, ce n'est pas malin de m'allumer comme ça
- Idem, mais j'ai peut être une solution...
- Intérêt ! J'en fais quoi de mon gros bordel que tu voulais pomper tout à l'heure ?
- Tu bouges ? T'as un costume ?
- Hein ????????
- Tu pourrais venir me voir à mon boulot...
- T'y es seul ?
- Non, faudra passer l'accueil, mais après on peut être tranquille... File-moi ton tél...
Je sens soudain une poussée d'adrénaline !
Qui est ce que c'est que ce plan !
Je suis à la fois intimidé à l'idée de cette organisation,
et excité comme un fou !
Je lui donne mon tel et illico, ça dring chez moi !
La voix est belle, chaleureuse, ça colle avec l'idée que je m'en faisais.
Ainsi, il m'explique comment deux p'tits salops vont s'envoyer en l'air au 45e étage.
C'est très simple, tu te présentes à l'accueil de la tour X.
Tu te présentes sous ton nom. Ne fais pas le con,
elles peuvent te demander une pièce d'identité.
Tu demanderas Sébastien Duprois*.
Là l'hôtesse va appeler ma secrétaire...
Je la mets au courant d'un rendez-vous de dernière minute.
L'hôtesse te guidera, et enfin ma secrétaire te fera pénétrer
dans mon bureau.
Surtout Cyril, soit sérieux, tu m'as l'air bien élevé, mais rappelle-toi,
on est censé avoir un rendez-vous PROFESSIONNEL.
Habille-toi costume, cravate.
Je suis flippé...
Pas d'avoir à mon présenter dans son univers BCBG,
mais de me faire pincer. L'expérience est excitante...
Je saute dans la salle de bain, me fous la tête sous l'eau,
passe un p'tit coup de rasoir, dompte des mèches,
after-shave.
Nouveau saut, mais dans le costume cette fois.
Mouvements dans les manches d'une chemise
blanche irréprochable, et double noeud
d'une cravate club. Nickel !
Mon p'tit noeud qui dort dans la flanelle... tu vas attendre un peu !
Coup de chiffon sur les chaussures, dernière inspection... Ah... il me manque une serviette avec quelques dossiers, ça fait plus pro !
Deux stations de RER plus tard, me voilà sur l'esplanade de la Défense, les yeux au ciel à chercher la fameuse tour.
Elle est là, tour immense comme mon stress, elle est claire et transparente comme mon envie de baiser.
- Bonjour Monsieur,
- Bonjour Mademoiselle, je suis Cyril xxxx, je suis attendu par Monsieur Sébastien Duprois*
- Bienvenu Monsieur, Monsieur Duprois nous a prévenus de votre visite. J'appelle sa secrétaire pour vous annoncer. L'ascenseur n° 2 au niveau 45. Porte 14. Voici votre badge.
- Merci Mademoiselle
- Bonne après-midi Monsieur.
Le premier cap est passé. Reste la secrétaire.
Les portent de l'ascenseur s'ouvrent, je frappe à la porte 14.
Une dame emballée dans un tailleur trop strict, le nez écrasé par une monture de lunettes à larges bordures me salue.
- Bonjour Monsieur,
- Bonjour Mademoiselle, je suis Cyril xxxx et je...
- Madame ! Monsieur Duprois vous attend, laissez-moi vous conduire.
- Oui, je vous en prie.
J'ai rarement été livré au cul dans te telles conditions de tra-la-la !
Me voici faire mon premier pas dans l'immense bureau, la porte se referme dernière moi, et je suis face à Sébastien...
Il m'offre un large sourire, un jeu de tête coquin, et je sais que je vais enfin pouvoir me détendre... quelques secondes...
Je t'en prie, prends ce fauteuil.
Je m'exécute et nous échangeons quelques mots, il me demande si tout s'est bien passé.
Tout en conversant, je l'inspecte. Il est sexy dans son costard, il triture un peu trop sa cravate pour qu'il me semble tout à fait détendu. C'est normal.
Un bureau en verre nous sépare et pourtant il y a une tension sexuelle écrasante.
J'ai envie de faire marcher mon assurance bris de glace autrement dit d'exploser son bureau et de le faire valser, lui, de son fauteuil président, pour le baiser sur la moquette.
Il est vraiment très craquant. J'adore sa gueule de mec. Il se lève.
Si je vois qu'il n'est pas très grand, j'apprécie son allure, sa démarche décontractée, un large buste.
Je repère tout de suite qu'il n'a pas de slip ou alors un caleçon. À chaque pas qu'il fait pour fermer la porte à clé, son appendice vient gonfler le tissu de son pantalon sur la jambe gauche.
Clic Clac... Prêt pour l'embauchage !
Mais, sans dire un mot il se dirige vers le bar et me sert un verre de scotch.
Il déploie son sourire ravageur, boit une gorgée et me tend le verre.
Je le prends et il retourne se rassoir.
Il a maintenant une position beaucoup plus décontractée, les jambes largement écartées, il se passe la main sur le torse et me dit :
- Bande !
- Hey coco, je n'ai pas fait tout ce chemin pour me branler devant toi, alors raconte-moi un peu ce que tu vas me faire, histoire de me réveiller.
Je bluffe, je suis prêt, il doit dégager un parfum de serial-niqueur car j'ai déjà la queue dans la poche de mon costard. Si elle avait été trouée, il aurait vu que je trichais.
- Hum pas facile le Cyril. Tu vas retirer ta veste, poser ton postérieur devant moi sur le bureau et je m'occupe de tout.
Je sens l'homme autoritaire et je compte bien m'en servir pour mon plaisir.
Je me lève. En tombant la veste, je pousse un peu mes hanches vers l'avant pour lui montrer la bosse qui fait zigzaguer la braguette de mon pantalon. Il la mate bien, passe la langue sa bouche, et tire sur sa cravate.
Je m'approche lentement en déboutonnant mon col. Il fait rouler un peu son siège vers l'arrière pour me laisser passer. Je m'assois devant sa putain de gueule de mec...
À nous deux M'sieur !
Nous avons tous les deux un problème avec nos pantalons soudainement trop étroits.
Il ouvre sa braguette sans me lâcher des yeux. Il enfourne sa main dans son caleçon et va chercher loin contre sa jambe sa bite.
Elle surgit au jour, avec le même air autoritaire que son patron. Une belle bite qui s'impose. Il vient coller son visage contre ma braguette, il la respire. Je me penche vers son crâne et respire à mon tour dans sa chevelure.
On grogne tous les deux. Ses paluches débloquent la boucle de ma ceinture, triture la boutonnière de ma braguette. À chaque bouton qui saute, un flux de sang vient gonfler un peu plus ma queue.
J'ai envie de lui gueuler "Putain, dépêche !" Mais je garde mon calme et le regarde m'éplucher.
Le slip est le dernier rempart. Il en prend l'assaut avec ses dents et tire sur l'élastique.
Comme une bête sauvage, affamée à qui l'on ouvre la cage, ma queue surgit avec raideur de son mon calbut.
Il me jette un regard vicieux, sort doucement sa langue et vient me lécher le gland. Il titille comme ça en me regardant, un sourire à la commissure des lèvres.
J'ai envie de lui gueuler "Putain, avale !"
Il le sent et lorsque son envie de pomper prend le dessus sur son envie de jouer avec mes nerfs, il enfourne direct ma queue au plus profond de sa gorge !
Wah ! Je suis tombé sur un avaleur de sabre ! Ce mec sait comme personne jouer avec son fond de gorge. Je sens mon gland se faire serrer et s'y libérer. Quand il recule, ma bite est luisante de salive et violemment il retourne se la coller au plus profond. Ma queue a disparu !
Il trouve encore de la place dans sa bouche pour faire glisser sa langue sur ma queue.
Il la mouille beaucoup, ça écume et on ne sait plus si c'est du foutre ou de la salive.
Ça coule de partout, le long de mes couilles, sur son visage, s'il ne s'arrête pas tout de suite, on sera sûr que c'est du foutre.
Je le tire par les cheveux. J'ai le sabre qui sort de sa bouche et je l'ai rarement vu aussi gonflé et dressé. Je me laisse tomber sur ses cuisses et lui colle ma langue dans la bouche. On s'embrasse comme des affamés.
Maladroitement, pris dans nos pantalons aux genoux, on se laisse tomber à terre.
Pas le temps de se déshabiller, on se place tête-bêche et s'en est parti pour un 69.
Chacun avec la bite de l'autre dans la main et la bouche, on se regarde avec un air de défit.
Qui sera le plus concentré sur le plaisir qu'il va donner à l'autre pour ne pas jouir le premier ?
C'est le duel.
Nous sommes bons joueurs, pas question de trop branler avec les mains, juste avec nos bouches, nous nous affrontons. Chacun sort ses armes. Langue nerveuse ou grassement écrasée, regards bouillants, frappes de bite sur les joues, mots provocateurs :
"T'aimes ça mon salop, j'vais bien te pomper à fond, elle est bonne ta pompe à foutre"
Tout y va pour se faire craquer.
La lutte est sans merci, il a toujours sa bombe atomique : son fond de gorge. Je suis sans arme. Il tire sur mes couilles pour gagner encore des centimètres et l'avaler encore plus.
Je trouve une astuce et viens malaxer son téton. Coup de chance, c'est un amateur et il dégage ma queue de sa bouche pour prendre de l'air et grogner de plaisir. Je suce avec rythme en même temps, je reprends l'avantage.
Il ne pompe plus et se laisse triturer le sein. Il halète. J'ai presque gagné, ça va cracher !
Malgré moi je cesse mon pompage de queue pour le regarder prendre son pied, son corps musclé est raide, abandonné, splendide de sensualité.
Erreur... Il revient un peu à lui et se lance à l'attaque de mes dernières résistances.
Le voilà qui utilise sa cravate pour encercler mes couilles. Elles sont prises au lasso, et il tire doucement vers le bas. La tension est puissante, ma queue raide à l'équerre de mon ventre, vers sa bouche. Il crache dessus, la salive coule le long de ma bite. Yeux dans les yeux, il vient lécher, ramène sa langue sur le gland, trois petits tours et dans le fond... Il ravale tout.
Il bouge la tête avec ma queue dans sa gorge, gueule de sales mots quand il se retire.
Il tire toujours sur la cravate, crache sur ma queue et retourne tout avaler. Il se fait baiser la gueule avec un regard de démon.
Je sens mon renoncement, je suis à bout de souffle, je me laisse partir.
Je râle, l'avertis de mon agonie de plaisir. Le fakir retire mon sabre de sa bouche, l'attrape d'une main et tire un peu plus sur mes couilles. Il me donne le coup de langue fatal et une hémorragie saccadée de sperme vient gicler partout.
Pas question que je périsse seul, je vais t'emmener avec moi dans ma chute orgasmique.
Je ne suis pas encore vidé de mon foutre que je viens étouffer mes râles sur sa queue. Je vais le tuer avec ses armes et j'enfourne sa queue jusqu'au pubis. Je m'étouffe et la masse d'air qui sort de mes poumons est comme une tornade sur sa queue, elle emporte avec elle ses dernières résistances.
Je vois éclabousser partout son foutre, j'en ai sur la gueule, le cou, les vêtements.
Nous sommes comme deux bêtes abattues au sol, couchées sur leur flanc.
Nous ne pouvons ni parler, juste de longs soupirs.
En nous relevant, nous nous inspectons et sommes pris d'un même fou rire honteux en voyant l'état de nos vêtements... Comment faire pour sortir d'ici aussi nickel que lorsque je suis arrivé ?!?
Après l'assassinat de notre libido, il faut cacher les indices... Nous voilà partis à jouer aux teinturiers. Tans bien que mal, il détache mon pantalon sombre, je tamponne sa cravate
La chemise est irrécupérable, mais ouf, la veste trône impeccable sur le dossier du fauteuil.
Le petit malin téléphone à sa secrétaire pour l'envoyer au centre de reproduction. J'ai le champ libre pour sortir et m'engouffrer dans l'ascenseur.
Je rabats mes cheveux ébouriffés sur mon crâne dans le miroir, resserre un peu plus mon noeud de cravate, et j'arrive tout froissé, rougi, les cernes sous les yeux devant l'hôtesse pour lui rendre le badge.
- Tout va bien, Monsieur ?
- Oui oui... J'ai juste voulu prendre l'escalier, 45 c'est un nouveau record !
Sans attendre sa réponse, je file à l'air libre.
Cyrillo
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