Chapitre 1
Juillet 2021. Il fait chaud. J’ai chaud. Et le soir dans mon petit jardin, tranquillement je surfe sur l’application que tout le monde connait. 870mètres, il y a un mec qui est connecté à 870 mètres de chez moi. C’est rare, aussi prêt. Le profil est totalement neutre. Rien de spécial. Pas de photo sur le profil, il faut dire que j’ai mis la tête d’un personnage dyslexique de Stars Wars. J’envoie un petit message, mais vu l’heure tardive, je n’aurai pas, pour ce soir-là une réponse. Je fini ma bière et prend la direction de mon lit.
Le lendemain, après ma journée de travail, je prends enfin le temps de me connecter. Quelle n’est pas ma surprise de constater que non seulement ce contact est en ligne mais, qu’il m’a répondu.
Dans un premier temps ce fut des banalités. Mais j’avais l’impression, à travers ses réponses, d’avoir un interlocuteur jeune, peut-être même trop jeune pour cette application. Deux solutions ; soit je décide d’aller dans mon monde parallèle soit je bloque. Pourquoi ai-je choisi la première solution, je n’en sais rien. J’ai entamé une conversation, qui va durer deux heures, durant laquelle je vais découvrir sa vie, sa personnalité et ses envies. Je comprends que la personne avec qui je converse est jeune. Trop jeune pour que je puisse la mettre dans mon lit. Un feeling se met en place, et une forme de confiance est en train de naitre. Il m’envoie une photo de lui petit à petit j’arrive à cerner ses envies ; découvrir de manière plus intense une expérience qu’il a eu avec un copain. C’est assez classique. Pour le premier soir, cela suffira. Je m’endors paisiblement, lui peut être pas, d’ailleurs je pense qu’au moment où je rejoins Morphée
il doit se faire un petit plaisir solitaire. Ce fut une soirée riche d’enseignement. Le lendemain, pas de contact, je m’aperçois qu’il a même retiré de son portable l’application. Finalement, je me dis, il sera venu et cela ne lui aura pas plus. J’espère seulement qu’il n’est pas tombé sur un mec en manque de minet sans expérience et qui va lui infliger une première fois calamiteuse. Car, tout le monde sera d’accord, on trouve de tout sur l’application : du bon et du moins bon, du sympa et du pas sympa du tout, du clean et du dingue. Un petit puceau ça peut exister des mecs en mal de fantasme d’être le premier.
Quelques jours, passe et le revoilà. Leo, car c’est le prénom qu’il m’a donné, apparait, toujours le soir, comme par magie. Je me dis que la branlette qui a suivis à du voir ses effets s’estomper. L’avantage avec le jeune âge, c’est que qu’on peut remettre rapidement le couvert. La conversation reprend. J’en apprends un peu plus sur lui.
Le temps passe et les discussions se font plus précises sur ses envies, ses fantasmes et ses interrogations. Le hasard fait bien les choses, car dans les semaines qui vont suivre, je vais avoir l’occasion non pas de rencontrer mon interlocuteur mais de le croiser dans rue. J’habite au l’orée d’un bois. Un chemin débouche de l’autre côté de la rue. Un après-midi un ados remonte la coté et rentre dans le bois. Je bricole dehors, nos regards se croisent, d’après la description qui m’a donné, je sais que c’est lui. On se regarde plusieurs fois, je commence à le suivre des yeux , il se retourne, puis d’un seul coup accélère. Il est partit vers chez lui, je le laisse. Je sais que c’est lui, et je pense, qu’il sait désormais qui je suis. Un visage est posé. D’ailleurs deux jours après je le croise de nouveau, accompagné d’une jolie fille, il m’avait dit que l’objectif des vacances était de se faire dépuceler ce qui était encore vierge, je le suis du regard, et je vois un pouce qui se lève dans le dos de la jeune fille qui l’accompagne. Je pense que pour lui, l’objectif du moment fut rempli.
Les mois de juillet se termine, août sera consacré à un petit voyage tranquille avec mon meilleur pote. Quand septembre arrive, Léo n’est pas forcément dans mon esprit. Mais, le hasard fait que je le vois passé devant chez moi au volant d’une voiture avec un adulte à ces cotés. Finalement, il n’est pas aussi jeune que ça, 19 ans. J’apprends, son vrai prénom, il est dans la classe d’un jeune qui fait du sport avec moi. Mais ne fait, je m’en fou, il est et restera Léo. Le temps passe, on se croise de temps en temps. Il n’est plus sur l’application, il est passé à autre chose, et moi aussi. En Février, je le croise chez le fleuriste, il est garé juste à côté de moi. Il a changé de visage, petit bouc, qui lui donne un air très sexy, et un corps qu’il entretient, certainement à la salle, sans pour autant devenir un narcissisme de son propre corps.
Une petite indication dans ma tête. Léo peut désormais, s’il le désire, venir dans mon lit. Le permis est le synonyme d’un accès à la majorité.
Je le croise sur l’application fin juin. Les choses s’accélèrent, on parle pénétration. Les photos sont beaucoup plus explicites. J’ai le droit à de jolies photos de son cul, son membre et de lui tout entier dans la tenue d’Adams. Il exprime très clairement ses envies. Et elles sont simples : « Passez à l’acte ».
Chapitre 2
Le 14 juillet arrive, j’en profite pour une petite escapade prévue de longue date à Londres avec mon frère. Quand je rentre, le soir, je retrouve mon interlocuteur. Il met en place un petit jeu du chat et la souris pour savoir si c’est bien moi et surtout si, en se faisant passer pour une personne, je le rassure très rapidement. La discussion prend une autre tournure.
« C’est bon, j’ai pris ma décision ! »
« Quelle est cette décision ? Qu’as-tu décidé ? »
« Je veux me faire baiser »
Au moins c’est clair et net et l’objectif, s’il décide que cela sera moi, est précis et indentifiable.
Une série de questions arrive, elles sont précises et montrent bien ce que je jeune attend.
«SI je viens et que j’ai plus envie ?«Est-ce cela fait mal ? Est-ce que je pourrai sucer ? Je le fais avec capote seulement. On pourra s’embrasser ? ect…. »
Toutes ces questions sont légitimes et utiles, elles permettent de bien préparer la rencontre. Je rassure Léo, et lui donne des gages de garanties quant au déroulement des opérations. Il a des exigences sexuelles et moi aussi. Il a des limites et cela tombe bien on a les mêmes. Je ne dois pas oublier que même si il a déjà eu des rapports sexuels par le passé, essentiellement avec des filles, il n’en demeure pas moi vierge de l’anus. Donc je passe beaucoup de temps à lui expliquer comment je vais m’y prendre. L’importance d’avoir du temps devant soit « on ne baise pas un puceau en 10 minutes douche comprise » lui ai-je dis.
Malgré tout, même s’il veut être rassuré sur cette pratique qui est à la fois inconnue pour lui et une envie qui se développe de plus en plus, les photos qu’il envoie sont réellement très explicites, il a besoin d’une forme de domination. Il veut non seulement être guidé mais obéir, cela sera une constante lors des prochaines rencontres, de ce fait il me vouvoie et parfois, souvent même m’appelle « maitre ». Cela ne me fait pas forcément bander mais c’est, je l’avoue humblement, bon pour l’égo. C’est con mais c’est comme ça.
Je pose moi aussi mes conditions : être à l’heure,
Le jour, demain jeudi 17, l’heure 14h30 à 16h30, le lieu un appartement que je possède en indivision où on pourra être tranquille, et le fait qu’il se rase les couilles et le pubis. Je n’aime pas les pubis où on doit partir à l’aventure pour essayer de trouver ce que l’on cherche. Il devra aussi se raser le cul.
De mon côté, je prépare de quoi faire basculer ce jeune dans un autre monde ; monde qu’il recherche et qu’il connaitra demain après midi.
Le lendemain matin j’ai le droit à un petit message pour m’assurer que c’est toujours ok.
Chose fait.
Je mange et je me dirige vers notre lieu de rencontre. Je prépare l’endroit. Et me fais couler un bain. Je reçois la notification qu’il part de chez lui. Il m’indique la manière dont il est habillé et sa progression. Il a environ, une demi-heure de marche à pied. De la fenêtre de la salle de bain je le vois arriver, je suis prêt. J’attends qu’il soit devant la porte de l’immeuble pour déclencher, avec l’interphone, l’ouverture de la porte. Il a eu les indications, il saura trouver. Je me glisse dans l’eau et j’attends. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour entendre la porte de l’appartement se refermer. Il tourne la clé. Je l’entends enlever ses chaussures. Et je le vois dans la salle de bain, habillé, tandis que je barbotte dans l’eau.
Je prends la direction de opérations : « Je ne pense pas que tu vas te baigner tout habillé »
Il ressort et reviens quelque instants plus tard, à poil, et rentre aussi dans l’eau -j’avoue que nous sommes un peu serrés- dans la baignoire.
En tout cas, il sait ce qu’il veut. Il attrape ma bite, qui est déjà en érection, me caresse doucement le membre. Cela ne lui fait pas peur. D’un regard il me demande. Je lui réponds : « elle ne mort pas ». Il se met dans une meilleur position et délicatement fait entrer ma bite dans sa bouche. Il fait cela divinement bien, certains ont réellement un don pour le sexe, et en mettant mes main sur a tête je donne un rythme et le force, un peu, à aller plus loin dans sa fellation. C’est divin et je prends beaucoup de plaisir.
Mais la baignoire est un peu étroite pour passer aux choses sérieuses. Nous passons dans la chambre et j’avoue que je prends un peu le commandement, comme il me l’avait demandé, des événements. Pour commencer, je commence par lui rouler une énorme peine. Il embrasse super bien. Dès ce baiser, son corps qui frémit de plaisir. Puis, je mets la main sur ses épaules et le dirige vers mon membre, auxquelles reprennent ce qu’il avait commencé quelques instants plus tôt dans la salle de bain. Il va de bon cœur, et je lui glisse entre célèbres mes testicules car j’adore ça. Jeudi de cette sur les endroits où je veux qu’il passe sa langue. Je m’allonge sur le lit amène à moi, il est entre mes jambes, et nous embrassons tendrement. Je caresse ses fesses et je glisse un peu un doigt sur cette raie où se situe ce qui dans, quelques instants ne sera plus vierge. Il a de l’expérience, avec les hommes pas beaucoup, mais on voit qu’il est généreux et qu’il pen
se aussi au plaisir de son partenaire.
Avec sa langue, ils ne remontent le long de ma tige il fut le contour de mon gland s’arrêtant sur le frein. Puis, il reprend la fellation qu’il avait entreprise quelques instants plus tôt. Pas besoin de forcer pour qu’il donne le meilleur de soi-même. Même s’il n’arrive pas à tout avaller, il donne le meilleur de kuimême, ce qui est amplement satisfaisant pour mon plaisir.
Un moment donné, je retourne et je lui mets la tête dans le vide. Il est allongé la tête renversée, je lui tiens les mains. Il a bien compris ce qui allait se passer, lui offre sa bouche et je m’introduis en je commence quelques petits allers-retours doucement et sans violence afin de ne pas détruire ce moment magique. Après ce petit épisode nous nous allongeons sur le lit, on s’embrasse, il est sur le dos et mes mains vont caresser ses parties intimes et son petit trou que je commence à titiller avec une plus grande insistance.
Je sens, venir en lui, le plaisir qui monte et je décide de le mettre sur le ventre. En partant de sa bouche, je descends ma longue son corps, explore chaque vertèbre et arrive en haut de son bassin. Je malaxe les deux lobes de ses fesses, et en les écartant je glisse tout doucement ma langue dans ses canyons. Il a bien fait les choses, il s’est bien préparé et je ne rencontre aucun poil. C’est délicieux. Il apprécie. Et quand ma langue rencontre enfin sa membrane, il exprime son plaisir. Je le prépare pour la prochaine étape. Il se dilate petit à petit. Je glisse sous son ventre deux oreillers afin que la pénétration qui va intervenir très prochainement soit la meilleure possible. Je fais toujours attention un puceau. Car dans sa vie il n’y a qu’une seule première fois et autant qu’elle est de bon souvenir.
Il est sur le ventre, le cul relevé et je sais qu’au fond de lui il attend que je fasse ce pourquoi il est venu ici. Je prends le gel, je m’une bonne dose sur son anus et avec mes doigts j’en fais coulisser un intérieur de lui. J’introduis un doigt, puis un deuxième et j’essaie de trouver sa petite prostate. Ca déclenche en lui de forts gémissements. Je ne cherche plus j’ai trouvé.
Je m’équipe, je mets ma capote et j’enduis mon membre de gel. Je m’allonge sur lui et ma tige vient se caler entre ses deux fesses. Un petit bisou et je guide mon membre, qui regorge de sang, petit orifice.
Je suis à la verticale, je regarde une dernière fois Léo et tout doucement je m’introduis on lui. Au début je vois bien qu’il grimace un peu. Je lui dis de respirer fort ; il s’exécute. Mais quand j’ai passé la membrane et que le sphincter a totalement cédé à la pression je vois que se dessine sur son visage du plaisir. Afin qu’il s’habitue, je marque une pause de quelques secondes, certainement une bonne quinzaine, et tout aussi doucement je m’introduis de plus en plus loin jusqu’à ce que ses fesses touchent mon pubis.
Désormais, je le possède entièrement. Je commence, tout doucement, à coulisser on lui et à faire des mouvements ondulatoires avec mon bassin. De son côté, mon jeune partenaire, est concentré et petit à petit se laisse emporter par le plaisir qu’il découvre. Ses mains agrippent l’oreiller et je vois bien que son corps se lâche de plus en plus. Je passe mes mains sous ses hanches et le relève un peu pour que nous soyons tous les deux en levrette. Tout en restant on lui, je le fait pivoter de façon à nous retrouver face à face. Nous nous embrassons et il met ses jambes autour de ma taille. Je passe mes bras sous ses genoux pour relever son bassin afin de pénétrer de plus en plus fort. Nous reprenons un peu notre souffle et je reste bien planté en lui.
On change de position. Je me mets sur le dos et il s’empale. J’adore cette position qui permet de voir le visage du partenaire. Il prend son pied, on s’embrasse régulièrement. Je lui pince un peu les tétons, mais il n’a pas l’air super sensible à cela. Je m’assois et il entoure ses jambes autour de mon corps. On est bien. J’ondule, pas trop vite. Je me rapproche du bord pour qu’il soit totalement dans le vide. Si je pouvais je le baiserai contre le mur. Face au lit il y a une grande armoire et sur la porte centrale un miroir. Je change de position et le prend debout pour qu’il puisse se voir en train de se faire déboiter. J’avoue que j’y vais franco et j’entends ses couilles qui rebondissent sur lui. J’adore cette sensation. Ce que j’adore aussi, c’est qu’il est resté raide durant toute la pénétration. Je suis bien en lui et son cul est accueillant et détendu. Il y a des signes qui ne trompent pas. Il est bien détendu. Et Léo a tous les sign
es du mecs qui prend son pied. J’en profite aussi pour le branler un peu.
Je varie mes mouvements. Parfois un peu vite et après durant quelque instants des petits mouvements très lents où je bouge aussi latéralement.
J’avoue qu’avec la chaleur étouffante je commence à être un peu fatigué. Nos corps collent à cause de la sueur. Afin de parfaire l’initiation de Léo, je le mets sur le ventre et je continue, avec plus d’intensité à le prendre mais je suis perpendiculaire à lui. Sa cavité est totalement détendue et il répond bien, avec de bons gémissements, à mes coups de boutoirs.
Le temps passe et mon partenaire commence à avoir mal. Il est temps de se finir autrement. Je me retire, enlève la capote, me mets entre ses jambes et on se branle face à face. Je lui masse les couilles. J’adore la vision que j’ai. Il a un joli sexe en érection. Et nous nous masturbons avec intensité. Je le doigt un peu. Il gémit beaucoup. Mais après un moment nous décidons d’arrêter de nous acharner sur nos bites. On s’allonge côte à côte. On échange de petits bisous. On parle. Je le caresse un peu. Mais hélas, le temps a passé trop vite et il faut nous quitter. Je lui propose de prendre une douche et nous la partageons avec quelques petits bisous, petites caresses et nous nous rhabillions ;
Je lui propose de le ramener chez lui. Il accepte. On papote un peu dans la voiture. J’ai l’impression que j’ai répondue à sa demande. On a passé un bon moment. Et il a vécu ce qu’il voulait vivre : un moment de plaisir dans un grand respect.
Je le dépose pas loin de chez lui. On se sert la main.
« Merci c’était super ! »
Il claque la porte, se dirige vers chez lui.
En démarrant, je me demande si nous aurons l’occasion de nous revoir.
Dans tous les cas, j’ai marqué une empreinte psychique en lui. On n’oublie pas celui ou celle avec qui on a vécu une première fois.
Quand il quitte ma vue, je me dis que c’est certainement le dernier puceau que j’aurai initié.
Comme une forme de nostalgie du temps qui passe me traverse.
A lui de finir ce qu’il a commencé à découvrir.
Alexandre91
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