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Chapitre-3
Le premier jour de travail fut difficile. J’étais tellement fatigué, et sexuellement frustré, qu’il m’était impossible de me concentrer. Ça faisait seulement 18h que j’étais en chasteté, et pourtant je ne pensais qu’à ça. À Louis. À la façon dont il était parti me laissant comme ça. J’avais des moments où la colère me submergeait et je voulais l appeler et lui dire ce que je pensais. Mais je savais que ça ne servirait à rien… il me mettrait dehors.
J’avais tellement merdé dans la journée, ratant la cuisson des frites, me trompant dans les commandes… que le manager me dit que si je ne faisais pas mieux demain, il ne me garderait pas.
Rentrant chez moi, je me sentais vraiment sous pression. Jusqu’ici mon expérience sexuelle avait été assez classique. Je m’étais toujours défini comme un gay actif, et je baisais de temps en temps quand j’étais chaud. Souvent des plans sans lendemain, parfois du régulier pendant une période avec un sexfriend.
Mais la, après 24h en cage, je ne contrôlais plus ma libido. L’idée m’avait obsédée une partie de l après midi. Je cherchai dans lappart quelque chose pour me goder, espérant que ça me soulagerait. La première idée fut coté fruits et légumes. J’avais de petites courgettes dans le frigo. En les voyant, je me dis que c’était assez semblable à des bonnes teubs.
Je m installai sur le canapé et commençai à me doigter avec du gel. C’était plutôt bon. À vrai dire, ça faisait monter encore plus la frustration. Je pris la courgette et commençai à l introduire. Je poussais des gémissements. Je faisais des va et vient de plus en plus profonds et de plus en plus rapides. L’ image que j’eus de moi en lope passive m’excita énormément. Mais à part faire monter m excitation, et donc la frustration, encore plus, ça ne me soulagea pas du tout. J’avais les tétons en feu, et j’avais tellement mouillé à travers la cage, que ça faisait une petite flaque baveuse.
Je me dis que je n’arriverai jamais à passer une nouvelle nuit comme ça, et, vers 21h, après 1000 allers-retours dans ma tête, n’y tenant plus, j’appelai Louis.
À ma grande surprise, il décrocha presque immédiatement.
- Ouais Lucas
- Salut Louis. Écoute je peux pas faire une nouvelle nuit comme ça. Si je dors pas ils vont pas me garder demain. Il faut que je la retire au moins pour la nuit.
- Ok ok. Calme toi Lucas. C’est vrai que ça peut être dur les premiers jours. Mais je t’assure que c’est pour ton bien. Bravo déjà pour les premières 24h mec ! Il faut que tu tiennes.
- Mais… franchement je peux plus la ! Je t’assure je vais perdre le boulot déjà demain. Le but c’était de me motiver à travailler. J’ai compris. Mais la ça m empêche de travailler !
- Tu penses que ça te ferait du bien de jouir un coup ?
- Bah… oui… c’est sûr…
- Je peux te proposer de la retirer le temps de te branler. Mais tu la remets après.
- Je réfléchis un instant.
- Je pourrais pas plutôt la retirer pour dormir ?
- Non.
- Mais… pourquoi ? Ça me permettrait de bien dormir et…
- Lucas, c’est à prendre ou à laisser. Décide toi.
- Ok… soupirai-je
- Ok je t’envoie quelqu’un. Bonne soirée et bon courage pour demain !
- Comment ça tu m envoies quelqu’un ?
Mais il avait déjà raccroché.
Environ 30min plus tard, alors que je tournais comme un lion en cage, on sonna. J entrouvris la porte. Un jeune mec, dans les 25 ans, beau rebeu, me cracha :
- C’est toi Lucas ?
- Oui…
- Je viens de la part de Louis.
- Euh…
- J’ai ta clé petite salope donc laisse moi entrer ! Dit il sur un ton mi taquin mi agressif
J’ouvris plus grand la porte et il passa devant moi.
- Petite salope ? Répétai-je d’un ton qui se voulait outré
- Eh c’est pas moi qui ai la queue en cage !
- Je peux avoir la clé stp ? Je ne voulais pas rentrer dans cette conversation avec ce type. J’étais incroyablement gêné que Louis et osé envoyer quelqu’un d autre pour qq chose d aussi intime et gênant.
- Ouais tu vas avoir ta clé ouais. Quand je l’aurai décidé.
- J’ai pas envie de jouer là sérieux. Je suis super fatigué. Donne moi la clé stp ou j appelle Louis.
- Louis m’a demandé de venir petite pute. Donc c’est avec moi que ça se passe.
- Petite pute ? T arrêtes ça tout de suite mec !
Je commençai à être vraiment énervé. J’étais super déçu par Louis. Ce mec ne me respectait pas du tout.
- Ok ! Si t’es pas content je m’en vais.
- Donne-moi la clé !
- Déshabille-toi !
Je le regardai, rouge de colère, et lui me regardait, d’un air amusé. Mais, me voyant vraiment mal, il changea un peu de ton.
- Ok je suis pas sympa avec toi. T’es sur les nerfs. Je te propose un deal. Louis m’a dit que je devais juste te laisser te branler. Mais vu que je te trouve mignon, si tu veux je te laisse dormir sans ta cage.
Je le regardais toujours fixement. Mais à quoi jouait-il ?
- Ok…
- Je te baise d’abord, et je te laisse la clé pour la nuit. Je viendrai la récupérer demain matin pour la rendre à Louis.
J’étais vraiment perdu. L’idée de me faire baiser par ce type commençait à faire son chemin dans mon esprit, devenait qq chose d’envisageable. Il était beau gosse, avait un certain charisme.
- C’est ça ou je me barre.
- Ok… Je fus surpris d'entendre le mot sortir de ma bouche. J'étais comme déconnecté de mon cerveau.
- Ok quoi ?
- Ok. J’ai vraiment besoin de la clé pour cette nuit.
- Donc ok pour quoi ?
- Ok pour ce que t’as dit.
- C’est à dire ?
Il cherchait vraiment à m’humilier par tous les moyens. Et, de façon incompréhensible, je sentis un début d’érection dans ma cage.
- Ok pour que tu me baises.
- Demande-le moi gentiment alors. Là tu dis ça comme si tu me rendais un service. C’est plutôt l’inverse je te rappelle !
- Tu peux me baiser, et après me rendre ma clé stp ?
- Tu veux que je te baise ?
- … oui…
- Bah dis-le alors
- Oui je veux bien que tu me baises.
- C’est vraiment une drôle de façon de demander…
- Putain t’es chiant !
- Ok je me casse !
- Non ok
- Quoi ?
- J’aimerais que tu me baises stp.
- Bon ok je pense que tu feras pas mieux ce soir.
Il se rapprocha de moi jusqu’à me souffler dans l’oreille.
- Ok Lucas. Je veux bien rester un peu pour te baiser, puisque tu me le demandes. Déshabille-toi.
Je me déshabillai debout devant lui, qui s’était assis dans mon canapé. Il me regardait d’un air avide. Il commençait à se caresser l’entre-jambe et on y devinait une très belle érection. Une fois nu, il se leva pour m’observer et me caresser, insistant d’abord sur ma queue en cage, puis ses mains parcoururent mon torse et mes fesses, me caressant l’anus. Il me mit à genoux, le nez contre sa queue. À travers son survet, je sentis une grosse queue bien gonflée. Lui sentait bon le deo.
Il sortit sa queue lentement et me biffla doucement avec. Puis il présenta le gland à mes lèvres. J’ouvris et commençai à sucer goulûment. Ce n’était pas ma première fellation, mais la première fois dans de telle condition. J’avais envie de lui procurer le plus de plaisir possible. Sans doute pour qu’il jouisse et me libère. Après de longues minutes de gorge profonde, sous ses commentaires du genre « Hmm voilà Lucas. T’es une bonne salope. » il se mit torse nu et me remonta lentement la tête. « Lèche » je léchai son corps musclé. Doucement, délicatement. Ses abdos autour du nombril, ses tétons sur ses pec finement musclés, ses aisselles mêlant l’odeur suave de sa sueur a celle de son deo de jeune sportif. Puis il me mit a quattre pattes et tout en continuant a le sucer, il commença a me travailler le trou avec ses doigts. Assez rapidement, sur un « putain j’ai trop envie de ton cul ! » il passa derrière moi, me pénétra aussi doucement qu’
il put, m’arrachant un « oh va doucement stp ». Et je gémis pendant plusieurs minutes sous ses coups de reins puissants, sentant sa longue queue me limer jusqu’au fond. Il jouit dans un râle « putain c’est trop bon ! Aaah ! »
- Ah putain Lucas ton cul c’est de la bombe. Tu m’as bien fait kiffer. Tiens tu l’as bien méritée.
Il posa la clé sur la table basse, se rhabilla, et partit.
Je restai encore un instant affalé sur le canapé, le cul en l’air. Je venais de me faire baiser, bien comme il faut, par un mec, viril, beau. « Comme une pute. » je ne pouvais m’empêcher d’exprimer cette pensée. Moi qui me pensais uniquement actif, je venais de me faire baiser par un mec bien macho, clairement domi. J’avais été sa lope pendant une bonne vingtaine de minutes. Et j’y avais pris du plaisir. Même si ce n’était pas très clair… en tout cas j’avais trouvé un erotisme indéniable à la scène qui venait de se dérouler.
Crevé, je pris la clé de secours et allai à la salle de bain. Je me regardai dans la glace. La queue en cage, le cul en feu. Je glissai la clé dans la serrure, la deverouillai, et la retirai délicatement. Je ne bandais pas. Je fis quelques va-et-viens avec mon prépuce. J’avais le gland hyper sensible et l’érection vint aussitôt. Je commençai à me branler franchement. C’était si sensible qu’en 30 secondes je me mis à gémir, et lâchai la sauce. Je n’avais jamais eu un tel orgasme de ma vie. Je me surpris à crier tellement c’était intense. Lorgasme semblait résonner dans toutes les parties érogènes de mon corps. L’éjaculation fut soudaine et puissante. Le premier jet, épais, atteint le haut de la glace. Le deuxième, arriva juste en dessous. Je crus compter 7 jets. Quand ce fut fini, tout tremblant, je laissai échapper un « wouhaou… »
Je pris une douche. Mon gland était encore assez sensible mais ça faisait vraiment du bien d’avoir la queue libre. Pourtant de façon vaguement consciente j’eus l’impression un instant d’avoir envie de remettre la cage. En me savonnant je passai sur l anus et remarquai qu’il était encore bien dilaté. Et l’idée encore à moitié inconsciente que j’étais une bonne passive me traversa l’esprit.
Littéralement épuisé, je me couchai et m’endormis presque aussitôt. En me promettant de bien travailler le lendemain pour ne plus avoir à revivre ce genre de chose… « un simple accident de parcours » me dis-je. Tout allait s arranger…
Lucas59
sir_spock@hotmail.fr
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