Vie rêvée d'un soumis

Chapitre-2

La première page est sans équivoque et ne comporte qu’une simple phrase mais lourde de sens : « Contrat d’esclavage librement consenti par l’esclave yan ». Il a pris soin de m’ôter la majuscule, il est tellement précis et réfléchi.

La seconde page fait apparaître son état civil et le mien avec une copie de sa carte d’identité, il me faudra en faire de même. Je prends connaissance de son nom de famille que je ne connaissais pas, son adresse où il est stipulé que ce sera le « lieu de détention ». Cette page indique que c’est un contrat moral passé entre « le Maître » et « l’esclave » et que les pages qui suivent servent à définir les règles de vie communes, les obligations des 2 parties et les modalités de détention.

Page 3, c’est là que tout commence…

« Par son consentement libre et éclairé, l’esclave yan s’engage à venir vivre chez son Maître Seben pour le servir, lui obéir et subir tout châtiment désiré par son Maître. L’esclave reconnaît son statut d’être inférieur, de sous-race et donne donc les pleins pouvoirs à son Maître pour qu’il le dresse à sa convenance, sans concession en dehors des limites établies dans le présent contrat d’esclavage. L’esclave reconnaît qu’il est informé du mode de vie qui l’attend, il reconnaît ne pas être autorisé à prendre la moindre décision. Après la signature de ce contrat, l’esclave perd tout ses droits, est emprisonné pour toute la durée du contrat. Il ne pourra sortir de son lieu de détention que pour passer des examens médicaux ou suivre son Maître si celui-ci lui en donne l’ordre.

Le présent contrat bien qu’à durée indéterminée sera revu une fois par an à date anniversaire et pourra être modifié à la demande d’une ou des 2 parties, les modifications devront faire l’objet d’un accord signé par le Maître et l’esclave.

Indemnisation de l’esclave :

Lors de son entrée en détention, l’esclave remettra l’intégralité de ses finances qui seront placées de manière sécurisée par son Maître et seront totalement restituées si le contrat se termine. Un compte sera ouvert sur lequel sera versée chaque mois la somme de 3000 euros pour compenser la perte de salaire. La somme restituée en cas de fin de contrat dépendra du motif de rupture :

- Si rupture pour faute grave de l’esclave ou demandée par l’esclave : somme de base + un quart des sommes versées mensuellement.

- Si fin de contrat par décision du Maître pour libérer l’esclave : somme de base + 100% des sommes versées mensuellement.

Dans le cas où l’esclave servirait de pute, un quart des sommes perçues seront versées sur son compte.

Mode de vie de l’esclave :

Il est établi que l’esclave devient un esclave sexuel et un larbin à compter de la signature du présent contrat.

L’esclave est informé qu’il est en détention pendant toute la durée du contrat et que seul son Maître décide de son mode de vie (taches, habits, nourriture…). Une pièce privative (geôle) est aménagée pour permettre à l’esclave d’avoir un espace à lui toutefois l’esclave reste disponible 24h/24, 7j/7, 365j/an, aucun jour de congé ne sera attribué.

L’esclave doit être propre et prêt à l’emploi en toute circonstance.

Par ailleurs l’esclave s’engage à ne pas dévoiler à ses proches ou famille son lieu de détention et à rompre tout contact avec eux.

L’esclave ayant donné tous les droits à son Maître, il ne peut donc s’opposer au fait d’être filmé ou photographié et exhibé intégralement, sans filtre sur des sites spécialisés.

Si l’esclave est le seul à partager la vie du Maître à son service, d’autres sous-race sont susceptibles de le servir pour une durée définie.

Obligations du Maître :

Le Maître s’engage à préserver la santé de son esclave, à ce titre un suivi médical tous les 6 mois sera imposé à l’esclave avec obligation de suivre tout prescription médicale, examens ou traitement. Les frais seront pris en charge par le Maître.

Le Maître s’engage à préserver l’intégrité physique de son esclave et à le protéger de tout acte malveillant sur sa personne ainsi que le respect strict des limites fixées dans le présent contrat.

Le Maître seul décide des punitions et récompenses auxquelles peut prétendre l’esclave, sa décision ne peut être remise en question tout comme les ordres qu’il donne.

En cas de prêt à un tiers, le Maître sera obligatoirement présent à la séance.

En cas de prêt à d’autres mâles dominants, l’ordre du Maître prévaut sur tous les autres ordres donnés à l’esclave… »

Et les pages défilent une à une indiquant toutes les précisions nécessaires, c’est organisé et réfléchi, rien n’est laissé au hasard. Quand j’émets une réserve, je trouve la réponse dans une autre rubrique. Il me connaît tellement bien qu’il a tout cadré.

Est-ce qu’un Maître prendrait le temps de rédiger ce type de document s’il n’en avait rien à foutre de sa salope ? Je ne pense pas, bien au contraire, je suis flatté qu’il ait pris tant de temps pour rédiger ce contrat.

Je sens ma queue de salope palpiter en lisant les lignes, j’ai l’envie frénétique d’enlever ma cage, de me branler et de bouffer mon foutre mais cela déplairait beaucoup à mon Maître, il est hors de question que je le fasse, un bâtard ce n’est pas juste obéir, c’est rendre fier son maître en respectant les consignes, aussi difficiles soient-elles. C’est vivre pour lui faire plaisir et prendre un plaisir immense à le voir ou savoir satisfait.

Je poursuis ma lecture de ce contrat d’esclavage en sentant ma queue inutile vouloir grossir sans succès, elle me fait mal, je m’entends couiner comme une salope tellement je chauffe. Parfois j’imagine mon Maître jouer avec et le fait qu’il la mette sous cage c’est parce qu’il est le seul à pouvoir y toucher mais dans son esprit, la réflexion est différente, il veut me priver de mes attributs de mec parce que je ne suis qu’un inférieur à ses yeux. Parfois j’aimerais être plus. En 7 ans, je sais que nous avons construis une relation bien plus forte que la simple relation Maître/esclave, il est mon confident aussi, ma référence, celui que j’aime en secret. Alors oui, j’aimerais que mes attributs de mec ne soient pas tout le temps en prison et qu’ils soient réservés au seul usage de mon Maître. Mais s’il faut rester en cage H24 pour lui plaire, je ne me pose même pas la question, je reste en cage H24. Ma virilité emprisonnée tout comme mon corps entier le sera bientôt, impossible de résister à ce Maître charismatique.

J’en arrive à la page des limites, il en a déjà fixé quelques-unes, à moi de déterminer les non-négociables et les repoussables.

Nous sommes en accord sur les non-négociables, tout doit rester dans le cadre légal des choses et certains points dangereux ou vraiment dégueulasses sont écartés, je n’ai donc rien à ajouter de ce côté.

Pour les repoussables, il y a certaines pratiques que je ne me sens pas aujourd’hui de subir, le fist en fait partie, bizarrement, je ne suis pas un bâtard anal, je n’aime pas me faire enculer mais si Maitre l’ordonne, je me fais enculer. Il m’a déjà envoyé chez un autre Maître qui m’a défoncé. Je n’y ai eu aucun plaisir au début mais quand j’ai entendu le Maître prendre son pied, là j’ai eu du plaisir.

J’ajoute donc la mention « fist » en limite repoussable et j’ajoute dans la rubrique « autre » : le marquage de propriété (tatouage).

Je continue ma lecture, je suis en surchauffe tellement je suis excité en pensant au fait de servir physiquement mon Maître.

J’arrive à une section pour le moins originale qui « exige » que le Maître comme l’esclave rédigent au stylo leur engagement éclairé sur le contrat qui sera signé. Mon Maître m’étonnera toujours, s’il me reste à réfléchir sur ce que je vais écrire au stylo, je prends connaissance de son texte en sentant mon foutre couler depuis ma cage dans mon pantalon. Sans me toucher, mon Maître me fait gicler…