L’histoire suivante relate des faits fictifs, traitant de préférences sexuelles extrêmes, impliquant notamment la domination, l’humiliation, la pratique de la chasteté forcée, et des pratiques BDSM violentes. Elle ne convient pas à un public non averti
Chapitre 1
Le poids retomba lourdement.
Nathan se releva doucement, prenant soin de dérouler lentement ses vertèbres. La séance avait été éprouvante. Du haut de son mètre 85, et fort de ses 90 kilos de muscles particulièrement développés pour un jeune homme d’à peine vingt-deux ans, il imposait nécessairement le respect dans la salle. Les regards dévisageaient souvent le beau brun, à la barbe soigneusement entretenue, et dont chaque veine des bras pulsait sous le coup de l’effort.
Extraverti et populaire, Nathan était habitué à l’attention. Ouvertement gay, il ne se cachait pas et appréciait les quelques regards masculins qui se perdaient sur ses bras affutés.
Mâle alpha par excellence, Nathan enchainait les conquêtes, et multipliait les rendez-vous sans lendemain sur des sites de rencontre. De véritables crevettes rêvant de se faire brutaliser par cette jeune montagne de muscles le sollicitaient sans cesse, et cela lui plaisait.
Nathan rentra dans la douche, épuisé. L’eau chaude ruissela le long de son torse lui apportant par la même occasion une bouffée de fraicheur bien attendue.
La fatigue et la chaleur lui faisaient tourner la tête.
Une fois la sueur enlevée, et son corps rafraichis, Nathan sortit et se retrouva face à un grand miroir. Il était particulièrement satisfait de ce corps qu’il travaillait sans relâche. Ses bras étaient énormes pour son âge, ses épaules très développées, ses abdos dessinés menaient délicatement jusqu’à son entrejambe d’où pendait lourdement un sexe dont il était très fier. Long d’une bonne douzaine de centimètres au repos et très épais, il ne passait pas inaperçu. D’autant qu’il était souligné par deux bourses tout aussi énormes.
Un homme entra dans la zone des douches. Nathan l’observa un instant du coin de l’œil dans le miroir, alors qu’il se douchait, porte ouverte, sans voir qu’il était observé. Il mesurait un bon mètre quatre-vingt-dix. Au moins dix ans plus âgé que Nathan, il respirait une virilité sauvage, que ses muscles plus développés encore que ceux du jeune homme, et une pilosité marquée, mais contrôlée venaient appuyer.
L’homme leva la tête et son regard croisa celui de Nathan, avant de remarquer une érection naissante chez celui-ci. Un léger sourire parcourut son visage puis il se retourna, comme désintéressé.
Nathan, honteux, se précipita dans le vestiaire pour s’habiller. Que s’était-il passé ? Pourquoi avait-il, semble-t-il, rougi ? Lui qui habituellement était si sûr de lui, il venait, pour la première fois, de rencontrer un homme plus intimidant que lui…
Alors qu’il fermait son sac, et s’apprêtait à sortir, Nathan fut stoppé par l’homme des douches qui entra dans le vestiaire.
Il lui posa alors une question qui déstabilisa notre jeune homme :
« Tu as aimé ce que tu as vu ? » dit-il simplement.
Nathan ne sut quoi répondre.
« Eh bien quoi, tu as perdu ta langue ? »
Nathan sentit son érection revenir. L’agressivité de son interlocuteur l’excitait et il ne savait pas pourquoi.
Il baffouilla :
« — Non… Non Monsieur, je…
— Non tu n’as pas aimé ?
— Oh si ! » ajouta Nathan un peu trop vivement à son goût. « Vous… vous êtes magnifique. Vous devez bien vous entrainer souvent. »
La faiblesse de l’échange fit honte à Nathan qui rougit à nouveau.
L’homme s’approcha alors de lui. Nathan sentit qu’il était écarlate.
« Ferme-la ». Lui dit-il simplement.
La scène était lunaire. La testostérone semblait emplir la pièce.
« Tu me désires ? » demanda l’homme.
Nathan n’en revint pas de son aplomb. C’est alors qu’il se surprit à répondre simplement :
« Oui, Monsieur ».
L’homme sembla se détendre.
« Mes amis et moi-même recherchons des gars dans ton genre. Nous formons une sorte de club, vois-tu. »
Nathan écouta puis ajouta :
« Qu’entendez-vous par “Dans mon genre” ? »
L’homme sourit :
« Et bien beau, très baraqués, et surtout qui ne savent pas encore qu’ils sont de vraies lopes. »
Nathan fut piqué. Lui n’était pas une lope ! C’était un mâle, un vrai, un être dominant, il le savait bien et en avait l’expérience.
L’homme poursuivit, faisant mine de ne pas avoir noté la réaction du jeune homme.
« Nous sommes très hards et très dominants. Nous ne tolérons pas la faiblesse. Nous imposons des règles strictes à nos soumis. Une fois chez nous il n’y a pas de retour en arrière. Pas de possibilité de fuir. Ça te plairait ? »
Nathan eut un mouvement de recul comme pour affirmer son aspect dominant. Pourtant, à sa surprise, l’homme sourit encore et conclut en baissant son regard :
« On dirait bien que oui… »
En baissant à son tour les yeux, Nathan vit que sa bite était gorgée à bloc, dressée dure comme un roc, large comme une canette de soda, et longue de plus de vingt centimètres. Il ne comprenait pas sa réaction, et se sentit honteux.
« N’aies pas honte de ce que tu es, Petit. Si tu as envie d’assumer que tu n’es qu’une chienne soumise, rejoins-nous ce soir à 20 h, au 12 avenue des Pins. Tu vas bien kiffer ne t’inquiète pas. »
Il lui déposa alors un léger baiser sur les lèvres. Nathan ferma les yeux, sentant le sang pulser dans sa queue.
Lorsqu’il les ouvrit, l’homme avait disparu.
Nathan avait réfléchi tout l’après-midi aux remarques de l’homme des douches. Il trouvait absurdes ses réflexions. Lui, un soumit ? Il savait bien que non ! Mais alors, pourquoi tant d’excitation ? Pourquoi avait-il envie d’y aller !?
Il se jeta sur son canapé et alluma la télé, pour se changer les idées.
Tandis que le présentateur tentait de rendre intéressants les vingt candidats affligeants de l’émission de téléréalité qui était diffusée, Nathan se surprit à penser encore à sa rencontre. La seule pensée de ce beau mâle l’excitait. Sa bite pressait dans son caleçon. Il ne s’était pas vidé les bourses depuis deux jours, pris par le temps. Il pressa sa main contre son membre qui pulsa d’excitation.
Quelques va-et-vient plus tard, une énorme giclée de sperme inonda ses abdos d’acier.
Mais Nathan ne l’apprécia que peu. Un fort sentiment de peur et de culpabilité monta en lui, car durant le temps où il s’était touché, son esprit n’avait quitté l’idée de se soumettre à ce dieu qu’il avait croisé quelques heures plus tôt… Il peinait à l’avouer, mais oui : il avait envie de devenir le soumis de cet homme !
Il était 19 heures. Nathan avait juste le temps de prendre une douche. Une fois cela fait, il s’habilla et sortit, bien décidé à se rendre avenue des Pins, sans imaginer une seconde qu’il ne reverrait pas son appartement avant longtemps…
Luca Flores