Chapitre 1 | Une présentation s'impose
Le lycée, ça craint, encore plus quand tu ne rentres pas dans les “normes”. Non, je n’étais pas le sportif que les gens adoraient, pas non plus le mec marrant de la classe, ni le mauvais garçon un brin attirant.
Mais pour couronner le tout, j’allais devoir changer de lycée puisque ma famille allait s’installer en pleine campagne dans le sud de la France.
Le lycée public plus proche de la maison en pleine campagne paraissait assez peu plaire à mes parents, ils avaient donc suggéré que j’aille dans un lycée privé pour assurer de meilleurs résultats que ceux de l’année passée qui m’avaient fait frôler le redoublement. Seul souci : la distance entre ce lycée et mon nouveau chez-moi. La solution de l’internat était tombée, j’ai préféré ne pas l’ouvrir (vu mes notes de l’an passé) en me disant que, au pire, c’était une nouvelle expérience à tenter et que je pourrais essayer de “recommencer à zéro”.
Ah oui, j’oubliais, moi c’est Adri, et si j’écris ici c’est que j’ai eu envie de raconter en quelque sorte mes aventures en reprenant du début. Et le début, c’est à cette année d’internat durant laquelle j’avais pour objectif de passer mon bac. Je plante ici un peu le décor, en espérant avoir de bons retours constructifs histoire de voir si je continue à raconter mes histoires.
C’est donc un petit puceau de 18 ans tout frais que vous avez sous les yeux.
L’été était déjà bien avancé lorsque l’on mit en route le déménagement, on quittait la ville du nord pour la campagne du sud au pied des montagnes.
Le trajet fut assez chiant et je vous passerais les détails du déménagement. Je dois juste reconnaître qu’en voyant la maison et les alentours, je me rendais vite compte que la vie n’allait pas être si terrible que ça, on allait habiter une jolie maison à deux étages, typique du coin d’après mes parents, entourée de champs et de forêts à perte de vue, quelques granges, fermes, éparses, le premier voisin tenu à bonne distance de la maison. Pas de quoi se plaindre.
Les cartons déballés, tout installé plus ou moins en quelques jours, je décidais de prendre un des vélos que nous avait achetés mon père, décidé à “vivre au grand air”, lui l’homme d’affaires qui lâchait rarement son ordi.
Bref, j’ai décidé d’aller faire un tour, habillé de mon short et de mon débardeur par cette chaude journée d’été. Comme dit juste avant, beaucoup de nature, de la chaleur et, chose que je n’avais pas forcément calculée, un relief plutôt vallonné. Autant dire que j’ai craché mes poumons de citadin et que la forêt que j’ai traversée fût l’occasion toute trouvée d’une pause à l’ombre.
Je dégoulinais de sueur. J’allais torpiller ma gourde à ce rythme-là. Profitons de cette pause pour vous parler de moi et ma sexualité.
Vide de toute expérience, je m’étais limité à fantasmer sévère en mattant mes potes sous la douche après le sport, sans que jamais rien ne se passe, j’aimais les corps des mecs en général, je ne suis pas une personne difficile de ce point de vue là, la situation et l’attitude du mec m’excitent plus que les muscles saillants et des traits de visage façon top-modèle en papier glacé. Il m’est arrivé de me taper de furieuses branlettes en repensant aux mecs qui se savonnaient sous la douche ou à la façon dont mes potes se “chamaillaient ” virilement en sortant de la douche. Serviettes claquées contre des paires de fesses rondes ou encore des mecs à poil assis sur le même banc qui se choppent par le coup pour matter une vidéo. Cette ambiance de camaraderie des vestiaires a nourri nombre de mes pollutions nocturnes et je pense que certains de mes fantasmes, fétiches actuels découlent de cette ambiance propre à me faire éjaculer des litres de foutre durant mon adolescence. Ces odeurs de vestiaires, la sueur des corps chauds, pleins de vigueur, ces boxers souillés de bite que l’on changeait à la fin de la séance, ces chaussettes blanches qui ne l’étaient plus que de nom. Bref vous aurez compris vers quoi mon cœur, euh, ma queue balance. Ouf, rien que d’y repenser je bande au milieu du bois assis sur mon tronc d’arbre.
Coup d’œil à droite, à gauche, personne. Je pousse le vice jusqu’à sortir ma teub par la jambe de mon short en lycra ? Allez, feu, je vais me la toucher encore une fois.
Ado, je pensais vraiment avoir des problèmes niveau branlette, plus d’une fois j’ai eu des ampoules à la queue à force de tirer ma crampe furieusement. J’aimais ça, je l’avoue. Sortir mon gros chibre et l’astiquer. Je n’étais pas un beau mec sur qui tous les regards se tournent au lycée ou dans la rue, mais je n’étais pas un laideron non plus. J’aimais mon corps, mince, d’allure plutôt normale, imberbe du torse, mais plutôt poilu sur le reste du corps, peu de sport suffisait à me conserver un corps “en forme”, et un cul assez rebondi. Niveau queue, je suis gâté, rien à redire, mais bon, tant que ne rentrera nulle part et ne donnera du plaisir à personne ça ne servira à rien selon moi. Bref, j’avais comme tout bon ado, un beau début d’addiction au porno et des fantasmes en pagaille dans ma tête.
C’est donc tout naturellement qu’en été, par cette chaleur, le zob lui aussi s’échauffe, et me voilà la queue sortie au bord d’un sentier forestier, le cul sur un tronc d’arbre, t-shirt passé derrière le cou, une odeur de sueur flottant de temps à autre jusqu’à mes narines. J’en profite pour snifer mes doigts pleins d’odeur de queue et boxer. Je déchausse une sket histoire de sniffer un peu. Les soucis de déménagement et de la rentrée étaient bien loin, et les fantasmes bien présents. Je rechausse. Les odeurs ajoutées aux images des pornos vus la veille, ou des histoires de cul lues sur le net ont vite fait de propulser une grosse éjac sur mon torse. Je lèche le sperme chaud sur ma main. Autant vous dire qu’avec ma passion pour le foutre je n’allais pas essuyer mes abdos et que le t-shirt et le boxer allaient boire du foutre en plus de la sueur de la rando. De quoi alimenter la sturbe de ce soir ! Que du bonus !
- Bonjour, et bon courage pour le retour avec cette chaleur !
OH PUTAIN !
Je ne l’avais même pas entendu arriver, je vois une tête blonde passer à vélo : mec de mon âge, bien charpenté. Je lève la main pour saluer puis me rends compte que le sperme est encore sur mon abdomen. Il poursuit sa route et moi je me dépêche de replacer mon t-shirt. Croisons les doigts pour qu’il n’ait rien remarqué. Ou que je ne le recroise plus jamais. La honte, autant dans ma tête l’exhib était une bonne idée, autant en pratique…
Note
Voilà pour le chapitre 1, j’espère qu’il saura vous donner envie d'en lire plus, n’hésitez pas à me faire vos retours (auteuranonymex@gmail.com). J'avoue me laisser parfois embarquer par les descriptions, mais pour un premier chapitre, je ne peux pas trop faire autrement. Promis, bientôt du cul bien chaud ! la bise !
Auteuranonymex