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Cher journal,
Ce soir je vois Naël. On va au cinéma. Il est si gentil malgré son apparence et son attitude.
Je me souviens quand nous nous sommes rencontrés au lycée, il y a de cela quelques années maintenant.
Depuis tout petit, j’ai toujours été un garçon calme, un peu isolé et sans histoire. Mon passage au lycée n’a pas été différent, tandis que lui était la racaille de la classe.
Je ne sais pas trop pourquoi, mais un jour il est venu me parler en cours de sport, et depuis il ne m'a plus lâché. Je dois dire que mon caractère est toujours passé avec tout le monde, mais pas au point d’être ami avec n’importe qui non plus.
J’imagine qu’on me supportait, et que je les supportais. Surtout les petits mecs, tu sais, ceux qui vont jouer aux durs et qui vont dégrader les autres pour se sentir forts ? Eux, les « p’tits chefs », les petits alphas qui ne comprennent pas grand-chose au vrai jeu de la vie… Je n’avais pas de problème avec eux, car ils ne me voyaient pas comme une menace, j’imagine.
Naël était l’un d’eux, ou l’est toujours, je dois dire que je l’ignore. Je ne le rencontre pas avec d’autres personnes, il veut toujours me voir seul, et cela me convient. Nous sommes devenus proches depuis ce jour où il est venu me parler, au point qu'il est plus honnête avec moi qu'avec ses potes de quartier. Il sait que tout ce qu’il me dit reste entre nous, étant aussi bavard qu’une tombe.
Enfin bon. J'attends devant le cinéma. J’apprécie la présence de la fraîcheur de l’hiver qui me provoque des frissons qui remontent langoureusement le long de ma colonne vertébrale. Le bas de mon visage est couvert par mon snood bordeaux qu’une amie m’a fait, qui fait d'autant plus ressortir mes yeux bleu-vert d’une couleur si particulière qu’elle a tendance à marquer les gens.
Il est en retard... Comme d'habitude j'imagine, et je n'ai aucune nouvelle. Naël arrive 20 minutes en retard. Il s'excuse à peine, me serre la main rapidement, on prend nos places et allons dans la salle de ciné. Il m'explique qu'il y a eu une fusillade dans sa cité, donc tout était bloqué, mais il a pu trouver un endroit pour s'échapper, rien que pour me voir. Il prononce cette dernière phrase et me fait un clin d’œil.
Je lui demande de parler moins fort pour éviter de déranger les autres personnes dans la salle.
En riant, il me répond « vas-y là, si tu veux m'faire taire, t'as qu'à agir ».
Je reconnais bien là celui qui sort des quartiers, mais qui fait un effort quand il me parle, il sait que je n'aime pas les gens agressifs et même s’il fait de son mieux, je ne peux m’empêcher de retenir un soupir.
Ses yeux d'un marron obscur se noient dans mon regard clair. Je l'attrape brusquement par le col de son tee-shirt et colle ses lèvres contre les miennes. Il se dégage rapidement, un rougissement apparaît sur sa peau mate. Je sais qu'il n'aime pas qu'on fasse ça quand quelqu'un peut nous voir, et les lumières sont toujours allumées, il a peur. Dans ses yeux, je peux voir deux sentiments contradictoires : la colère et l'envie.
Voilà, maintenant tu ne sais plus quoi dire, susurrais-je à son oreille en souriant.
Tu vas voir toi...
Il met sa main entre mes jambes directement, et me dévore des yeux. Il malaxe mon sexe qui commence à grandir sous ses caresses. En le sentant, il se met à rire. Je glisse ma main sur son jogging et commence à le caresser aussi, mais il prend ma main pour sucer l'un de mes doigts en me regardant droit dans les yeux. Il me chauffe bien.
Je mets mon bras derrière sa tête et le colle avec force sur mon pantalon, sans lui laisser la possibilité de réagir. Il essaie de se relever, mais je le bloque sur ma queue qu'il lèche à travers mon skinny.
La lumière s'éteint et les publicités commencent.
Il sort ce qu'il aime tant. Il se dope à mon odeur avant de tout me lécher. Je suis maintenant totalement dur, la situation et lui m’excitent. Je force sa gorge sur ma bite, je sens que mon gland passe sa glotte, mais je le maintiens dessus, je sais qu'il aime ça.
Je le relève, referme mon jeans, et l'embrasse langoureusement. Je caresse sa queue à travers son jogging, la sors, la mets entièrement dans ma bouche puis referme tout.
Le film passe. Juste avant la fin, Naël m'attire vers lui et m'embrasse tendrement avant de s'éloigner de nouveau, pile avant que les lumières s'allument. Son baiser m'a redonné de la vigueur entre les jambes, je me lève et passe devant lui avant qu'il ne se lève à son tour, il en profite pour observer ma bosse imposante qui passe juste devant ses yeux voraces.
Nous prenons le métro pour aller chez moi, il va passer la nuit avec moi.
Dès que nous sommes arrivés, il me déshabille avec tendresse. Je m'allonge sur mon lit, les mains derrière la tête, les jambes écartées, comme un maître attend que son serviteur vienne le satisfaire. Il commence par m'embrasser les pieds avec respect et amour puis vient prendre sa place entre mes jambes, et commence à me sucer. Il aime ma queue et ça se sent. Il passe sa langue sur mon gland et joue avec. Il glisse sa langue entre mon gland et mon prépuce, ce qui me fait gémir. Je mets ma main sur sa tête et le force à la prendre entière.
Mon gland tape contre sa glotte, mais je force le passage. Je ne suis pas certain qu'il puisse encore respirer. Sa gorge est complètement comblée et son nez est collé à mon pubis.
Il m'a souvent dit aimer mon odeur, c'est un vrai aphrodisiaque pour lui apparemment et ce que ce soit après une douche ou à la fin de ma journée de cours.
Malgré cette absence d'air, il ne réagit pas. J’ai l’impression qu’il est dans un autre monde, car il se trouve totalement à ma merci. Ses yeux croisent les miens et montrent une totale dévotion à laquelle je réponds avec un sourire. Je caresse sa joue avec douceur alors qu’il s’active de lui-même à faire des va et viens sur ma queue. Il prend ma main et la met de nouveau sur sa tête. En souriant, je le pousse au maximum et je serre sa gorge de mon autre main : je sens qu’elle est totalement pleine.
De longues secondes passent et il ne réagit pas. Je le sens juste régurgiter pour me masser le gland avec sa gorge. Je le libère, me lève et il se met instinctivement à genoux devant moi, la bouche ouverte. Je m'avance et le laisse téter gentiment, il glisse l'une de ses mains sur mes fesses et vient caresser mon trou. Je prends sa tête entre mes mains et commence à lui défoncer la bouche. Il se contente de la laisser grande ouverte, et ma bite trouve le chemin direct pour sa gorge. Je m’enfonce de nouveau en lui, au maximum, et le tiens fermement cloué. Il bave énormément, son doigt s'enfonce plus loin en moi et il commence à faire des va-et-vient. Une dernière fois, je m'enfonce profondément. Je passe sa glotte et reste là. Il pleure, mais ne fait rien pour arrêter, donc je sors moi-même au bout de quelques instants.
Je le relève et l'embrasse en le serrant fort contre moi. Je le déshabille lentement. Je sais qu'il brûle intérieurement, mais j'aime le voir dans cet état presque fiévreux. J’aime voir sa peau mate s’éveiller, ses poils se dresser alors que je me contente de le regarder.
J'enlève lentement sa veste de jogging, son tee-shirt et j’en profite pour caresser son ventre musclé juste comme il faut, ses bras sculptés, avant de loger mes mains au creux de son cou qui se met à frissonner. Je lèche ses tétons presque noirs avant de m'agenouiller devant lui. Je lui enlève une basket, puis l'autre. Ses chaussettes suivent. Je baisse son pantalon de jogging et embrasse son jockstrap. Comme je sais qu'il aime ça, je m'incline devant lui et embrasse ses pieds, avant de remonter le long de ses jambes tout en l'embrassant.
J'arrive au point culminant de son corps. J'enlève la petite poche de son jockstrap qui libère sa queue magnifique.
Je sais qu'il n'est pas à l'aise. Le cliché veut que les Arabes soient bâtis comme des taureaux, alors que lui est de taille normale, avec une queue très belle, ce qui en soit est plus qu'assez pour satisfaire son amant.
En le regardant droit dans les yeux, je glisse ma langue sur son gland sans prépuce, puis enfonce sa bite dans ma bouche. Je lui procure de douces caresses avec ma langue qui le font soupirer de plaisir. Il prend mon visage entre ses mains et le caresse.
Je m'étonne toujours de la tendresse dont il peut faire preuve quand nous sommes juste tous les deux. J'aime cette ambivalence chez lui.
Cependant, je sais qu'il attend autre chose. Il s'allonge sur le lit, relève de lui-même ses jambes, sa petite fleur se montre juste devant moi. Un petit bouton rose qui paraît presque trop clair pour sa peau mate. Voilà la vision que j’attendais : lui, devant moi, les jambes écartées, pour me laisser un plein accès à son trou. Sans attendre, je le dévore.
Il pousse un long soupir, il semble presque soulagé, comme s'il se sentait enfin lui-même.
Mes mains se trouvent sur ses deux lobes bronzés que je mordille, avant de m'attaquer de nouveau à son trou que j'adore. Je frotte ma barbe contre sa peau, contre les nerfs à vifs que je suis en train de lécher. Je plonge ma langue le plus profondément possible puis la bouge rapidement afin de lui procurer le plus de plaisir en lui écartant encore plus les fesses. Il semble pris de folie quand je fais ça tellement le plaisir le submerge. J’aime le manger comme ça, je pourrais le faire pendant des heures…
Après quelques minutes de ce traitement, son trou se contracte soudainement sur ma langue. Je force encore plus à ce moment. Comme il se met à crier, je lui mets plusieurs doigts dans la bouche pour qu'il les suce. Ses mains se mettent sur ma tête, j'ai compris le message, il m'interdit de partir. Je plonge donc ma langue encore une fois au maximum puis l'agite avec vivacité. Ses jambes tremblent pendant quelques secondes puis tout se calme.
Je me relève et le regarde, amusé, avant de lui dire « tu aimes ma langue on dirait... ». Il me sourit, avec le regard de celui qui redescend lentement d'un orgasme anal.
Je tiens ses jambes remontées sur lui. Il me regarde, les yeux brulants de désir. Son trou est ouvert et n'attend que ma queue, que je plante lentement, pour ne pas lui faire mal. Je m'enfonce jusqu'à sentir mes couilles sur sa peau.
Il soupire encore plus fort. Je sais que j'ai trouvé le bon point. Ses yeux sont dans le vague. Le plaisir le submerge.
Je fais quelques mouvements pour être sûr de ne pas le blesser, puis j'accélère le rythme, lentement, jusqu’à ce que je le martèle. Sa respiration se calque sur mes mouvements. Il souffle de plus en plus fort en me susurrant des « vas-y ... continue ».
Je me penche sur lui, l'embrasse et en profite pour prendre appui avec mes pieds, que je pose à côté de son cul, afin de le pénétrer encore plus durement. Mes couilles claquent sur ses fesses alors que je m’enfonce de nouveau au plus profond de lui. Je reste de longues secondes comme ça, mon corps totalement appuyé sur un seul point : ma queue en lui, alors que son souffle est coupé et que son regard est voilé. Je sens que son trou se serre de nouveau. J'accélère mon mouvement en me relevant de quelques centimètres pour prendre encore plus d'élan. Je m'enfonce soudainement au maximum, tout mon poids s'exerce sur ma queue en lui. Je le remplis de plusieurs jets brulants pendant que son trou se referme sur ma queue comme un cadenas. Mon jus bouillant lui donne un nouvel orgasme anal et ses jambes se mettent à trembler, il manque d’ailleurs de me mettre un coup de pied.
Après quelques minutes, je ressors doucement. Il se jette immédiatement sur ma queue qu'il avale entièrement et lèche avec tendresse. Je me penche sur lui et lèche de nouveau son trou, cette fois bien ouvert. Je récupère quelques gouttes uniquement de mon propre sperme, je sais qu'il veut garder le reste en lui, et vais l'embrasser.
Nous restons quelques minutes comme ça, dans les bras de l’autre. Ses yeux sont revenus à leur marron habituel. Je sens sa peau bronzée et brulante contre la mienne qui paraît si blanche à côté. Il m’embrasse et tortille ses doigts dans mes cheveux longs. Il parcourt ma peau avec ses doigts, en me touchant à peine comme s’il avait peur de me blesser. Mes lèvres viennent se sceller sur les siennes.
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Louis Rellya
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