Je suis un garçon et les ongles de mes pieds sont vernis. En rouge vif. C’est flashy, girly et j’aime ça.
Je les regarde alors que je suis couché sur le dos, jambes croisées. Mes jambes sont belles, longues et épilées comme tout mon corps, même dans ses replis les plus intimes. Mon copain, Éric, qui dort à côté de moi dans le lit, m’a bien fait l’amour. Pendant qu’il était allé nettoyer sa merveilleuse bite, j’avais ouvert le tiroir de la table de nuit et pris un tampon périodique que j’ai introduit en moi, pour absorber le lubrifiant, la mouille et le sperme, sans risquer de salir la couverture. Il fait chaud et nous avons fait l’amour sur le couvre-lit. Je suis couché sur la petite ficelle blanche et je sens en moi le morceau de coton qui se gonfle en s’imbibant de nos fluides. Mon copain ne met pas de capotes. Nous nous connaissons depuis le collège et chacun a dépucelé l’autre. Je ne crois pas qu’il ait jamais mis de capote. La chambre est pleine du parfum de l’amour, mélange de sueur et d’odeur anale et j’aime ça.
Éric dort. Il l’a bien mérité. Ma main effleure mes couilles, mais pas ma bite : elle est cachée par une cage de chasteté : un anneau en métal autour des couilles et un tuyau courbe, incurvé vers le bas, fermé à l’extrémité par un capuchon dévissable, quand je veux aller aux toilettes ou me laver. C’est comme si je n’avais plus de bite. Je ne peux ni la voir, ni la toucher et j’aime ça.
Je me lève à moitié et j’embrasse doucement la teub de mon mec. Elle sent bon le savon à l’amande. Éric sourit. Il sait que je n’attends qu’une occasion pour le prendre dans ma bouche. Mais il sait aussi ce que j’aime à cette heure-ci : sortir dans la rue et aller boire un verre. Nous sommes dans une station naturiste en plein mois d’août et nous n’aurons pas à nous rhabiller. Je lui fais des petits bisous. Il se lève, je le suis. Nous enfilons nos espadrilles. Éric passe autour de son cou un cordon avec une petite clef : celle de ma cage. Il me prend dans ses bras, caresse mes fesses et me demande si je n’ai rien oublié, en tirant doucement sur la ficelle blanche du tampon. « Heureusement que tu es là », lui dis-je. Je vais aux toilettes, sans fermer la porte. Je m’assieds sur la cuvette et je retire l’objet gorgé de semence. Éric me regarde et me sourit.
Nous descendons dans la rue. Ma cage est en métal argenté, lourde et volumineuse. Elle me tire sur les couilles. Impossible de ne pas la voir et même les voisins dans la résidence, qui nous connaissent bien, ne peuvent pas s’empêcher de la regarder. Dans la rue, c’est encore pire, ou encore mieux. Presque tout le monde est nu et tout le monde me regarde en-dessous de la ceinture. Éric a bien joui et il me tient par la taille quand nous marchons. J’adore ça. Ça montre que je lui appartiens ; la cage et la clef indiquent assez qui de nous deux fait la femme.
Nous nous asseyons à une terrasse et commandons nos boissons. Je fais la femme, justement, je papote avec des gestes. Éric parle peu : il cuve son orgasme. Mais au bout d’un quart d’heure, je vois son regard changer, prendre de l’éclat. Ce regard, je le connais bien : il me désire. Je me penche légèrement au-dessus de la table pour apercevoir une superbe érection. Son sexe n’est pas très épais, mais très long, terminé par un gland fuselé. Je lui souris. Nous réglons les consommations et nous rentrons à l’appartement, lui bandant comme un lycéen, moi toujours en cage. En fait, je bande aussi, mais personne ne le voit et ma bite est aussi bien cachée que si elle n’existait pas.
Nous entrons dans notre nid d’amour. À peine la porte refermée, je me mets à genoux pour le prendre en bouche tout en le branlant. Mais il se dérobe et récupère dans le tiroir du meuble de l’entrée une paire de menottes. Il m’attache les mains dans le dos et, toujours en me tenant par la taille, m’entraîne dans la chambre. Je m’assieds sur le lit et continue à le sucer, mais sans le branler, bien sûr. D’une pression sur les épaules, il me fait m’allonger sur le côté, en chien de fusil, et se couche derrière moi. Il lubrifie son sexe mince et me pénètre en douceur, mais jusqu’à la garde. Pendant qu’il est au fond de moi, il dévisse l’embout de ma cage et touche le bout de mon gland. Il me fait sucer son doigt. Je mouille énormément et j’aimerais bien me masturber, mais ce n’est sans doute pas au programme. Éric commence ses mouvements en moi. Je couine. Il jouit assez rapidement, reste un peu en me tenant dans ses bras, m’enlève les menottes, puis se retire et va se laver. Pendant ce temps, je me penche vers la table de nuit pour attraper un tampon hygiénique. Et j’aime ça.
Yan68000
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