Le conducteur de becak
Un becak (prononcer bétchak) est une sorte de cyclo-pousse indonésien. A l'avant il y a un siège sur roulettes, protégé dessus, derrière et sur les côtés par une armature en bois et cuir; derrière il y a un vélo. Les clients (deux maximum) entrent à l'avant et s'assoient sur le siège. Le conducteur, sur le vélo, pédale. Il est quasiment debout, pour voir au-dessus des passagers. Ce véhicule ergonomiquement très mal conçu (le vélo serait mieux à l'avant, comme sur les pousses au Viet-Nam ou en Thaïlande) sert de taxi partout en Indonésie. La course ne valant que quelques roupies, les conducteurs de becak sont très pauvres. Ils doivent aussi avoir des jambes très musclées car ils circulent souvent avec de lourdes charges (sacs de riz ou de ciment, grosses dames...). La plupart du temps ils sont honteusement exploités par les propriétaires de ces véhicules
L'Indonésie est située sous l'équateur, il y fait chaud et humide. Les conducteurs sont souvent torse nu (voir photo). Ils sont souvent jeunes et mignons...
Cet histoire se passe il y a pas mal d'années. J'étais en poste à Bandung, une ville de trois millions d'habitants située au centre de Java, à moins de deux cents kilomètres de la capitale Jakarta. Ma femme venait d'accoucher. Il avait plu, comme presque tous les jours, tout était mouillé et sentait bon. Ma femme était encore à la maternité, après dîner je suis sorti prendre l'air. J'ai pris ma voiture et je me suis garé près d'un parc. Les éclairages urbains étaient chiches, il y avait beaucoup d'arbres. Je marchais en respirant les parfums divers. Je vis alors trois conducteurs de becak qui parlaient autour d'un brasero. Il y avait un homme d'âge moyen (dans les 40) et deux jeunes, dont un assez grand, très bien bâti et très beau de visage. Je ralentis pour les regarder. Le beau jeune me vit et se précipita " Tuan, Tuan, mau jalan ? " (Monsieur, monsieur, vous voulez vous promener ?). Il était près de moi, je souris " Bukan, terimak kasih, jalan saja, sudah ada mobil " (Non, merci, je me promène seulement, j'ai une voiture). Son visage s'éclaira quand il vit que je parlais un peu indonésien. Il se mit à me parler à toute vitesse, mélangeant l'indonésien et le dialecte Soundanais, j'avais du mal à le suivre. Bien sûr il me proposait des filles : les becaks savent tous où trouver des prostituées, surtout ceux qui travaillent la nuit !
J'ai souri et je lui ai dit que j'étais marié. Il a insisté. Je me suis alors éloigné, il m'a suivi. Pour m'en débarrasser j'ai dit que je cherchais pas de filles. Aussitôt il m'a dit "Un jeune garçon, alors ?". J'ai secoué la tête en riant. Il a insisté " Toi t'es beau, si tu veux, je fais l'amour avec toi ". Je fus interloqué. Je le regardai. Il était presque aussi grand que moi, mince et très musclé, un visage d'ange, des yeux de biche, très noirs, une peau caramel foncé, des dents éclatantes.
Il s'approcha tout près et sa main caressa ma braguette. " Tu veux ? Tu bandes, je sais ". Je m'aperçus qu'en effet j'étais en érection (il faut dire que ces dernières semaines j'avais été sevré). Il murmura : " Si tu veux, je te baise, j'en ai une grosse et très dure, tu vas aimer ". Comme je restais immobile, trop surpris pour réagir, il me dit " Viens ". Il m'entraîna dans un bosquet, et tout de suite prit ma main et la plaqua sur son short. Putain, oui, il était gros, ce petit salaud ! En général les indonésiens sont plutôt petitement montés, mais lui, c'était un champion ! Il m'a enlacé " Déshabille-toi ". J'avais très envie, mai tout était trempé. J'ai dit " Pas ici, tu connais un hôtel ? - Hôtel ? Oui, pas cher, je te conduis ". On est revenus vers son becak, il m'a conduit vers une sorte de bouge. Chambres minuscules, brûlantes, des matelas douteux au sol. Il s'est déshabillé, il était superbe. J'ai fait pareil, il me pelotait. Il m'a positionné sur le dos, m'a mouillé de salive. Il était ravi de se faire un européen, il m'a écarté les cuisses en me disant que j'étais beau et m'a monté avec fermeté. C'était la première fois que faisais ça avec un homme. J'ai eu mal, mais sa force virile et son côté macho me plaisaient. Il souriait tout le temps, il me tringlait vigoureusement, il était en sueur, il prenait son pied. Je me suis branlé pour avoir moins mal. C'était un très bon baiseur. Il m'a ramoné comme un chef et m'a fait jouir comme une fille avant de m'inonder le cul. Ensuite j'ai réglé l'hôtel, le prix des courses et son "cadeau". Il était ravi. Il m'a ramené à ma voiture en disant qu'il était prêt à recommencer, il suffisait de demander !
Mais je ne suis pas revenu, je l'ai jamais revu. Dommage, c'était un super coup !
Georges