Chapitre-1 | La déconvenue… Puis le plaisir
La matinée passe très vite. À 12 h 30, on passe à table. Maman a cuisiné un rôti de bœuf servi avec des pommes de terre et des haricots verts. Le tout est un régal et calme ma faim.
- Tu sors Riton cet après-midi ? me demande maman.
- Oui Maman, je vais me promener et aller voir des amis.
- Parfait. Ne rentre pas trop tard, demain, tu travailles.
- Oui.
Je me lève et enfile mon blouson de sortie, fais un bisou sur la joue de maman et sur celle de papa et pars pour mon rendez-vous.
Rue de Turenne, je sonne chez Jacques, pas de réponse… Je sonne de nouveau, toujours pas de réponse, j'ai une drôle de sensation : Jacques, a-t-il oublié notre rendez-vous, y compris avec David ?
Après quinze minutes d'attente, je me décide à partir. Dans ma tête, c'est l'affolement, l'incompréhension : que faire cet après-midi ? Il est déjà 14 h 30.
Au coin de la rue de la Bassée et de Turenne, il y a un arrêt du tram.
Quelques minutes d'attente et je monte dans ce transport en commun qui grince sur ses rails. Je ne sais pas où je descendrai, square du petit quinquin, grande place ou la gare.
Je suis comme groggy, c'est la première fois qu'un de mes rendez-vous de sexe me fait faux bond, cela me rend morose.
Alors que le tram avance lentement, mon esprit tourne en boucle, envahi par une vague de déception. Pourquoi Jacques m'a-t-il laissé en plan ? Est-il vraiment trop occupé, ou a-t-il simplement changé d'avis ? Mes pensées s'entremêlent avec une pointe d'inquiétude pour David. Je me demande s'il a été informé de l'annulation.
Mon visage est triste, j'ai les yeux humides, je me sens abandonné.
Assis devant moi, un jeune homme me sourit montrant ses dents blanches sur lesquelles il passe le bout de sa langue. Je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour, perplexe face à son regard.
Celui-ci s’ancre dans le mien, je sens une sensation chaude se diffuser en moi, comme une brise légère caressant ma peau.
Il se penche légèrement, comme s'il voulait partager un secret, dans le brouhaha des conversations des passagers, sa voix résonne avec une douceur presque mélodieuse.
- Tu sais, parfois, un simple sourire peut changer le cours d'une journée.
Ces mots résonnent en moi, creusant une empreinte dans mon esprit. Je me demande quel genre de pensées se cachent derrière son sourire. Est-il simplement joyeux ?
Je décide de me lancer.
- Et toi, qu'est-ce qui te fait sourire ainsi ?
Un moment d’hésitation, puis il éclate de rire, un son pur qui me fait vibrer intérieurement.
- La vie et surtout les plaisirs que l'on peut se donner mutuellement… répond-il simplement.
Ces mots me rendent dubitatif, ils ont une multitude de significations.
Je sens une sensation bizarre m'envahir. Il y a quelque chose d'amusant dans cette fortuite rencontre, une promesse d'amitié ou peut-être plus.
Quoi qu'il en soit, ce sourire m'intrigue et m'envoûte, comme une étoile scintillante dans mon ciel personnel. Dans mon slip, mon zizi se réveille.
L'arrêt du square du petit Quiquin arrive.
- Je descends ici, je m'appelle Henri, mais on me dit toujours Riton… Au revoir, bon après-midi.
- Moi, c'est Serge. Dommage que tu descendes ici… Moi, je descends à la grande place, j'ai une course à faire… Bisous Riton.
En sortant du tram. Je m'efforce de ne pas me laisser abattre et décide de profiter de l'après-midi, même seul.
Arrivé au jardin du square du Petit Quinquin, je m'installe sur un banc, observant les enfants jouer et les couples se promener.
Je réfléchis : si je continue vers le quai du Wault où mon rêve m'a apporté un plaisir énorme, cette idée a le don de me réconforter, mais me laisse indécis.
Les minutes passent et mes pensées vagabondent.
- Salut Riton…
Je suis surpris, voilà Serge devant moi.
- Heu… Rebonjour, tu as fini ta course ?
- Oui, et j'avais envie de te revoir. J'ai tenté et je suis ravi de te retrouver ici. Tu as une belle figure souriante maintenant, pas comme tout à l'heure, c'est moi qui te fais cet effet… ?
Je dois rougir, car une bouffée de chaleur m'envahit ; je réponds en bredouillant un peu.
- Ben oui… Non, je ne m'attendais pas à te voir de nouveau.
- Heureux alors de te faire la surprise. Tu as quel âge ?
- 18 ans, et toi…
- 22 ans, je suis étudiant à la Catho boulevard Vauban.
- Oui, je connais, je passe devant quand je vais au jardin Vauban.
- Tu fais quoi au jardin Vauban… des rencontres ?
De nouveau, je rougis, ce qui n'échappe pas au regard tendre que me fait Serge qui me dit :
- Hum, tu rougis un peu, je pense que tu fais des rencontres amoureuses dans ce parc-jardin…
Houlà… Houlà… Je suis surpris de ses mots directs et bredouille.
- Oui, cela m'est arrivé.
- Eh bien, voilà, je m'en doutais un peu en te voyant ici, proche du quai du Wault.
Alors là, il me sidère, il connait le quai du Wault et certainement ce qui se passe avec les gays.
Alors que je digère les paroles de Serge, une légère brise agite les feuilles des arbres autour de nous. J'ai l'impression que le monde s'arrête, figé dans l'inconfortable mais excitant moment de cette conversation inattendue.
Mon zizi commence à durcir, il m'envoûte, ce Serge…
- Tu sais… dit-il en s'asseyant sur le banc à côté de moi, beaucoup de gens viennent ici pour passer du bon temps ensemble, pour se découvrir, c'est un endroit idéal pour rencontrer des personnes comme toi et moi.
Je reste silencieux, mes pensées embrouillées par ses propos.
Serge me regarde avec compassion, ses yeux pétillants ouverts sur le monde.
Un silence complice s'installe alors que l'on regarde les enfants s'amuser un peu plus loin, insouciants et pleins de joie, un peu comme ce que je ressens à cet instant, un mélange de peur et d'excitation.
- Tu as des amis ici ? demande-t-il soudainement, brisant le silence.
- Non, pas ici, je n'ai jamais fait de rencontre réelle, sinon que par rêve !
- On pourrait passer du temps ensemble, si ça te dit. Je connais un endroit sympa dans le coin.
Je le regarde, surpris : Serge, avec son sourire chaleureux, vient de m'inviter…
- Oui, mais où ? Mon cœur s'accélère… Pourquoi pas ! J'aimerais bien.
- Pas de souci, je connais un bar cool et discret sur le côté du quai, et qui sait, on pourra peut-être rencontrer des gens intéressants.
Je hoche la tête, incapable de cacher mon sourire. L'idée de passer du temps avec Serge me chauffe le cœur.
Il se penche légèrement vers moi, une lueur malicieuse dans les yeux.
- Allez, on y va, je te promets que ce sera zen.
Son enthousiasme est contagieux, je me sens prêt à ouvrir une nouvelle porte dans une nouvelle aventure. Je prends une profonde inspiration, m'efforce de rejeter mes appréhensions.
- D'accord, allons-y !
On se lève du banc, Serge me guide vers la sortie du jardin, je sens une vague d'excitation me traverser. Peut-être que ce jour marquera le début d'une nouvelle amitié et plus.
Le bar nommé "Le Paradis d'Adam" est devant nous, il est dans une petite ruelle qui donne sur le quai du Wault.
Serge pousse la porte et entre dans un sas où une autre porte est fermée. Il appuie sur un bouton de sonnette, la porte s'ouvre devant nous, un bel homme en jean et maillot de corps qui nous dit.
- Bonjour les jeunes, Bienvenu chez Adam.
Serge entre, je le suis, une douce musique arrive à mes oreilles, la salle est éclairée par des bougies et quelques veilleuses électriques.
Derrière le bar, deux hommes également en jean et maillot de corps nous sourient et nous lancent…
- Bonjour les jeunes, bienvenu au paradis d'Adam.
Peu de monde : je distingue trois tables occupées, une par un homme seul et les deux autres par des garçons relativement jeunes.
Le patron nous conduit à une table située dans le fond de la salle et nous présente une carte pour choisir les boissons.
Les tables sont séparées par une banquette, le patron allume une bougie, ainsi qu'une petite lampe veilleuse, dont l'abat-jour rouge tamise la lumière.
Je me sens bien dans cette ambiance chaude et chaleureuse et m'assieds à côté de Serge qui me demande ce que je veux boire en me tendant la carte.
J'opte pour un chocolat, y compris Serge.
Assis confortablement, je me sens super bien et ressens la chaleur de la cuisse de Serge sur la mienne, mon cœur bat rapidement.
- Tu aimes bien Riton, ce bar gay ?
Je prends une profonde inspiration, essayant de cacher mon trouble tout en souriant à Serge. La question résonne en moi, mêlant nervosité et anticipation.
- Oui, c'est sympa ici… réponds-je en feignant une nonchalance que je n'éprouve pas vraiment.
Mes yeux se promènent autour de nous, observant les visages souriants. Une ambiance chaleureuse enveloppe ce bar. Je sens la douceur de la bougie crépitante, son éclat doré se reflétant sur le visage de Serge, lui donnant un air presque magique.
Serge se penche un peu, comme s’il voulait partager un secret.
- C'est un endroit où les gens viennent pour être libres d’être eux-mêmes. Personne ne juge ici, on peut être qui l'on veut.
Joignant le geste à la parole, Serge met sa main sur ma cuisse, un frisson me parcourt.
- Tu aimes ?
Je dis…
- Oui… Dans un souffle.
Cette main chaude se promène sur mes cuisses, s'arrêtant au milieu, taquinant mon zizi en érection.
Le patron, une quarantaine d'années, arrive avec nos chocolats fumants, il a un sourire amical.
Il pose les tasses avec soin. Le fumet qui s’en échappe dégage une bonne odeur. Puis il ajuste la lumière de la lampe suspendue au-dessus de notre table, un geste simple, mais chargé de sous-entendus, mes yeux captent le mouvement de son corps, le maillot se tend sur ses muscles et dévoile son ventre. Un frisson d’excitation parcourt mon échine.
Je ne peux m'empêcher de remarquer le renflement dans son jean, un détail qui ravive la chaleur qui monte en moi… Serge remarque mon émoi et me dit.
- Tu as l'air chaud Riton, mes caresses et la vision du ventre d'Adam te chamboule.
- Euh… Oui… Le patron s'appelle Adam ?
- Oui
Adam prend part à la conversation et dit…
- Ici, on encourage l’amour et l’amitié.
Je fais un geste de remerciement et notre regard se croise. Je suis sur le point de lui poser une question mais Serge m’interrompt.
- Riton, qu'est-ce que tu recherches ici ? Amis, amour, ou juste un moment de détente ?
Je sens mon cœur s'emballer. Sa voix douce et directe me pousse à m'ouvrir. Je prends encore une gorgée de mon chocolat, cherchant les mots justes.
- Je... Je pense que je cherche un peu de tout ça.
Serge acquiesce avec un sourire encourageant et continue avec plus d'empressement ses caresses, puis entre sa main à l'intérieur de mon short, puis dans le slip, et touche mon zizi avec délicatesse. Je suis désorienté par la vague d'émotions qui m'envahit, il éveille en moi une chaleur douce et des frissons agréables.
Je ferme les yeux un instant, laissant mes sensations prendre le dessus, me laissant porter par ce moment intime et lui demande.
- Tu viens souvent ici, Serge ?
- Assez souvent. Les gens ici deviennent quelques fois des bons amis.
L’idée de faire partie de ses amis me plaît. Je me sens aspiré par la promesse d'un moment authentique et d'une nouvelle amitié. Nos regards se croisent à nouveau et je me sens plongé dans un océan de possibilités. Qui sait ce que cet après-midi me réserve ?
Je prends une profonde inspiration, le courage m'envahit une fois de plus.
- Serge, je… je sens quelque chose de spécial se réaliser entre nous, lâchai-je, mon regard rivé sur lui.
Ses yeux s'illuminent et il se rapproche un peu plus.
- Moi aussi, Riton, je ressens une réciprocité, une complicité naître, j'aimerais apprendre à te connaître davantage… dit-il en rapprochant ses lèvres des miennes pour y déposer un baiser.
Rapidement, je sors le bout de ma langue pour goûter ses lèvres pulpeuses.
Nos bouches se rencontrent, unissant nos lèvres dans une danse tendre et délicate, tandis que nos langues s'entremêlent avec une sensualité inexprimable. Une douce chaleur envahit mon corps, et un frisson de plaisir parcourt mon échine.
- Riton… murmure Serge, sa voix teintée de désir… il y a des chambres à l’étage. Veux-tu que l’on partage un moment de plaisir entre nous ?
Surpris, je lève les yeux vers lui. Je ne savais pas que ce bar offrait ce type d'intimité. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, à la fois timide et excité.
- Oui… Serge, je veux bien…. Réponds-je, d'une voix trahissant mon émotion.
Des étoiles brillent dans nos yeux !
Avec un geste furtif, il appelle Adam en pointant du doigt le plafond.
Comprenant la demande, Adam se dirige vers nous, un sourire complice sur les lèvres. Il brandit une clé qui scintille à la lumière tamisée de la table.
- Bon amusement, les jeunes ! s’exclame-t-il.
Son ton léger cache une certaine bienveillance.
- Si vous avez besoin de quelque chose ou si vous voulez un renfort, n’hésitez pas à utiliser le téléphone intérieur.
Je sens mon cœur s'accélérer alors qu'Adam s'éloigne, laissant Serge et moi seuls dans notre coin feutré et prêts à explorer les profondeurs de notre désir partagé.
Je me lève, remets correctement mon short et suis Serge. Je remarque que nous sommes suivis par des yeux envieux et surtout par ceux de l'homme qui est seul à sa table !
La promesse d'un moment d'intimité m'enveloppe, dans un élan de chaleur, je prends la main de Serge et la serre doucement, pour gravir les marches qui mènent à l’étage.
Serge ouvre la porte de la chambre…
Je la découvre… Un très grand lit, une armoire à glace, deux chaises, une petite table, sur le sol une épaisse moquette, les murs sont décorés de tentures rouges, la lumière est tamisée, la fenêtre donne sur la rue encore bien ensoleillée. Une autre porte donne sur un cabinet de toilette avec douche, lavabo, WC, bidet. Il fait chaud et l'ambiance est accentuée par une douce musique…. Je me sens bien.
- Tu veux prendre une douche ? Riton
- Euh, oui Serge, je veux bien, merci.
- Alors, laisse-moi te déshabiller.
Je reste un moment figé, surpris par la suggestion de Serge. Mais l'excitation et l'envie prennent rapidement le dessus.
Je lui fais un petit sourire, lui donnant ainsi mon accord silencieux.
L'adrénaline pulse dans mes veines alors que je me laisse faire. Serge approche ses mains chaudes, il les pose doucement sur mes épaules, puis il les descend lentement le long de mes bras, tirant délicatement sur le tissu de mon short. Je le regarde dans les yeux et vois une lueur espiègle.
Le short glisse au sol, le polo suit, puis les baskets et socquettes, et enfin, avec lenteur, le slip descend le long de mes cuisses et de mes jambes pour tomber à mes pieds, libérant mon zizi tendu comme un arc, la main chaude de Serge le caresse avec douceur en décalottant le gland, je mouille...
Serge se déshabille avec lenteur, rangeant avec soin ses vêtements sur le dos d'une chaise.
Il a un joli corps que j'admire, souple, légèrement musclé, il retire avec lenteur son slip, découvrant une magnifique bite en érection.
- Viens sous la douche, Riton, l'eau sera parfaite pour nous détendre ! me dit-il d'une voix douce, presque un murmure.
Serge s'approche de la douche, ouvre le robinet. L'eau jaillit, créant un léger bruit apaisant qui se mélange harmonieusement avec la musique.
Il se retourne vers moi, ses yeux pétillants de malice.
- Es-tu prêt ?
Je hoche la tête et je me glisse à ses côtés. L'eau chaude m'enveloppe rapidement et je sens la tension dans mon corps se dissiper.
Serge prend un gel douche et applique le produit sur ma peau et commence à masser délicatement mon dos.
Ses doigts glissent, faisant écho à la douceur de l'eau. Je ferme les yeux, savourant chaque geste, chaque contact.
On continue à nous laver mutuellement, nos rires et nos éclats de voix se mêlant harmonieusement à la mélodie qui flotte dans l'air. La chaleur, la connexion palpable entre nous, m'éveille à tous mes sens.
Je me mets à sourire et nous nous regardons dans le miroir embué. Les gouttes d'eau glissent sur notre peau.
Après s'être essuyé, Serge se rapproche pour murmurer à mon oreille.
- Prêt pour la suite ?
Un frisson d'anticipation m'envahit, je lui réponds par un simple hochement de tête, l'excitation bat dans mon cœur.
Il m'attrape doucement par la main, m’entraînant hors de la douche et me couche dos sur ce lit qui est prêt à accueillir nos désirs et notre passion.
Serge me couvre de baisers et de caresses brûlantes, je suis aux anges, mon excitation est au summum.
Serge s'installe à mes côtés, ses lèvres ne quittent jamais ma peau, elles parcourent chaque centimètre, chaque recoin de mon corps nu et offert comme s'il découvrait un trésor caché. La douceur de ses baisers contraste avec la chaleur de ses mains, je me sens à la fois vulnérable et puissamment vivant.
Des éclats de lumière filtrent au travers des rideaux, dansant sur nos corps nus, ajoutant une touche magique à ce moment déjà intense.
Hypnotisé par son attention, par la passion qui enveloppe chacun de ses gestes, j’attrape son visage entre mes mains et l'attire vers moi, nos lèvres se rencontrent dans un mélange de tendresse et de désir ardent.
- Tu es incroyable… murmure Serge entre deux baisers.
Son sourire, large et satisfaisant, révèle le plaisir qui l’envahit. Ses mains glissent le long de mes hanches, me faisant frissonner. L'anticipation de ce qui va suivre fait battre mon cœur à tout rompre.
Serge se met à genoux et il les écarte, puis met en arrière son magnifique torse. Suce-moi le sexe, Riton, et sois un peu agressif dans ta fellation.
Je prends avec la main son beau et gros sexe bien tendu, le gland décalotté, lisse et agressif et le porte à mes lèvres, ouvre la bouche et avale cette bite brûlante, je mordille le gland, Serge gémit doucement par des petits cris de plaisir.
J'accentue le va-et-vient de mes lèvres sur la hampe gonflée et saccadée par les pulsions du sang.
Mes lèvres butent sur le pubis et les couilles gonflés, avalant au maximum ce sucre d'orge, des effluves de sperme avivent mes papilles.
Serge appuie sur ma tête, au fond de ma gorge, son gland chatouille mes amygdales, me faisant tousser et lâcher ma proie… Je déglutis ma salive au goût de sperme. On reste là quelques instants, figés dans cette bulle.
- Je te désire Riton… me dit-il avec une voix basse, presque un murmure…Mets-toi sur le ventre avec les deux oreillers pour que tes fesses soient bien relevées.
À genoux, je pose les 2 oreillers devant moi et les ajuste pour poser mon ventre dessus, laissant à sa vue la belle cambrure rebondie de mes fesses. Mon excitation redouble et je me prépare à vivre et recevoir l'apogée de notre rencontre.
Je sens son souffle chaud dans mon dos, et chaque parcelle de ma peau s’embrase à son approche.
- Es-tu prêt ? me murmure-t-il.
Mon cœur bat à tout rompre et, d'un simple hochement de tête, je lui fais savoir que je suis prêt.
L’anticipation est palpable, un frisson d'excitation parcourt tout mon corps alors qu'il touche délicatement du doigt ma rosace. Il la taquine en entrant un doigt
- Laisse-toi aller, m'encourage-t-il… Sa voix est douce et ferme à la fois.
Je respire profondément, m'abandonnant à ce moment, certain que ce que nous allons partager est bien plus qu'un simple acte de désir. C'est une exploration, une communion des sens. Je me prépare à accueillir Serge dans mon intimité la plus profonde.
Serge ouvre un tiroir de la table de nuit qui se trouve à côté du lit pour saisir un tube dont je pense qu'il s'agit d'un lubrifiant.
En moi-même, je pense qu'il est déjà venu ici pour connaitre ce que contient ce tiroir…
Sorti du tube, Serge étale du bout de son doigt une crème sur mon entrée et à l'intérieur de mon intimité. Je ressens une intense fraicheur m'envahir et qui décuple mon excitation.
Mon zizi est tendu, le gland décalotté est mouillé de liqueur pré-séminale, il est coincé entre un oreiller et mon ventre, des soubresauts l'agitent, je ne vais pas tarder à jouir…
Serge, à genoux, écarte mes jambes, il présente son sexe tendu à la porte de mes entrailles et, par de petits coups de rein, il pénètre mon sanctuaire secret.
Je sens bien ce phallus gonflé entrer lentement dans mon conduit anal dilaté par l'excitation suprême que me procure Serge.
Par un fort coup de rein, il me pilonne à fond, ses testicules frappent avec violence sur mes fesses, des petits cris rauques sortent de sa bouche. Je suis ballotté, secoué par ses va-et-vient puissants qui me perforent le cul.
Jamais je n'ai connu un rythme aussi endiablé dans mes tripes, cela m'emmène dans une excitation profonde et lâche, avec un cri de jouissance profonde, des saccades brûlantes de ma laitance sur l'oreiller.
Serge, encouragé par ma jouissance, me pénètre à fond, son ventre et ses testicules bloqués par mes fesses, il reste dans cette position, je sens son dard au fond de moi-même qui lâche sa semence ardente… Serge grogne de plaisir et pousse davantage son pénis, pour mieux savourer son éjaculation.
Puis il s'affale sur moi et reste comme cela quelques minutes sans rien dire, épuisé par tant de fougue.
- Riton, tu es formidable et bien ouvert, tu m'as rendu heureux, je n'oublierai jamais notre rencontre dans le tram.
Puis il se retire de mon ventre le dard dégoulinant de sperme qu'il frotte sur mes fesses et m'oblige à me retourner sur le dos tout en retirant les oreillers.
Allongé sur le dos, Serge se couche sur moi, saisit ma tête et m'embrasse sur tout le visage et le torse, puis il soude ses lèvres aux miennes pour un baiser empreint d'un amour fou… Je suis subjugué.
- Tu as soif, Riton.
- Euh oui, Serge.
- Ok, je vais commander. Tu veux boire quoi, de l’eau, de la bière ou autre chose…
- Ben oui, une bière me fera du bien.
Serge saisit le téléphone posé sur la table de nuit, un « allo » à l'autre bout du fil.
- Adam, tu pourrais nous monter 2 bières…
- Oui, d'accord, j'arrive… dit Adam.
Je suis un peu gêné d'être complètement nu pour l'arrivée d'Adam, mais cela ne semble pas préoccuper Serge qui essuie avec méthode son sexe avec une serviette prise dans la salle d'eau.
On frappe à la porte…
- Entrez… Dit Serge.
La porte s'ouvre, un plateau avec 2 bières passe la porte, tenu non pas par Adam, mais par l'homme seul aperçu à une table dans la salle du bar.
J'ai comme un moment de panique, vite apaisé par Serge qui me dit.
- N'aie pas peur, Riton, Pierre est un ami avec qui j'ai déjà eu pas mal de relations très chaudes, tu vas, j'en suis sûr, aimer qu'il s'occupe de toi.
Je suis encore dégoulinant de mon sperme et mon intérieur rempli du nectar de Serge, à la pendule, je regarde l'heure, il est 18 h 30, je vais rentrer tard à la maison…
Fin du chapitre.
Note : dans les années 70, le bar "Le Paradis d'Adam" a été fermé par décision administrative à cause des mœurs qui s'y déroulaient.
Quai du Wault – Le Bar "le Paradis d'Adam" se trouvait au bord d'une ruelle sur la rive gauche de l'image. Cette photo est prise au bout du jardin du petit Quiquin.
Riton
lourega.notir@tutanota.com
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