Pour les lecteurs qui ne connaissent pas encore mes récits je me présente. Je suis Damien, la petite trentaine. Petit gabarit, cheveux mi-longs et look peu viril. Efféminé ? Un peu du fait de ma musculation fine et mon corps entièrement épilé, du cou aux pieds. Oui oui, y compris entre mes fesses. Bref, fermons la parenthèse. Sauf pour vous signaler que j’habite en ville, dans un quartier à forte présence maghrébine. Un amour de l’Orient qui m’a permis de trouver avec Mohammed un appartement bon marché et super sympa. Pas de loyer à payer non, juste mon corps mis à disposition des envies de mon proprio, Mohammed. Depuis mon installation, il y a quelques mois, Mohammed ne s’est pas privé de récolter les loyers. En payant en liquide.
Excité mais aussi soucieux de ma santé et de la sienne. Et hier matin il est venu me dire qu’il avait pris rendez-vous chez l’un de ses amis, un urologue chez qui aller pour me faire examiner le sexe et l’anus. Mohammed veut que je garde mon anus serré, pas trop ouvert.
J’ai rendez-vous ce matin. Et j’ai eu la mauvaise idée de le dire à ma mère. Elle tient à venir aussi.
Le rendez-vous a lieu dans le dispensaire du quartier, oui celui déjà visité avec Mohammed à mon retour du Maroc. Une sorte d’auberge espagnole où les gens entrent et sortent. La plupart des migrants ou des habitants du quartier. Entre Africains et Marocains. Assis avec ma mère le long d’une cloison, nous attendons que le médecin nous appelle. Et le spectacle est au rendez-vous. Les cloisons des différents cabinets ne sont pas hermétiques et de notre position nous pouvons voir des corps nus, ou deviner ceux-ci en ombres chinoises. La pudeur n’a pas sa place dans ce dispensaire.
« Monsieur Damien, c’est à vous » crie un homme en blanc sorti d’un cabinet improvisé. D’un bon je me lève, suivi par ma mère. Nous entrons dans ce petit cabinet où le mobilier n’est pas très présent. Avec une table d’examen qui a bien vécu, comme le bureau et les chaises. « Asseyez-vous je vous prie », nous dit-il sans sourire mais sans hostilité. Le docteur Ben Ali correspond au cliché de l’homme oriental tel que j’aime. Teint mat, cheveux et barbe soignés et gris, regard perçant. « Je vois que vous habitez chez mon ami Mohammed et que c’est lui qui vous a inscrit pour un rendez-vous. Il m’a parlé de votre situation particulière » me dit-il avec un petit sourire en coin. Dans son esprit il se fait des films sur moi et Mohammed.
« Avant l’examen j’aimerais te poser des questions sur tes pratiques Damien, mais le temps que je crée ton dossier va te déshabiller » me dit-il en me désignant un coin de la pièce où se trouvent une chaise et une table. Mais pas de paravent. Et les quatre pans du cabinet réalisés en toile laissent du vide. Ce qui permet sans doute à des visiteurs de me voir. Qu’importe. Je m’exécute. Je me dénude totalement, sous les yeux du doc et de ma mère. Ma nudité et ma verge en semi érection lui rappellent la scène de ce fameux dimanche où Mohammed m’a baisé devant mes parents. Avec juste mes chaussettes blanches aux pieds je reviens m’asseoir.
« Depuis quand donnes-tu ton corps aux hommes cher Damien ? » Ma mère ne me laisse pas le temps de répondre à la question du doc et répond à ma place, le rouge aux joues. « Ah oui docteur, quand il était encore chez nous, on l’a surpris plus d’une fois avec ses petits amis. Et la nuit on l’entendait gémir. Quand je faisais sa chambre je découvrais bien cachés son gode et des magazines avec des hommes en action si vous voyez ce que je veux dire ».
« Parfaitement madame. Vous devez être choquée sans doute mais à la vue de ce beau corps comment douter que Damien puisse donner envie aux hommes. Il a déjà couché avec des femmes quand même ? » Ma mère répond : « Oui, ma sœur s’est chargée de le dépuceler lors d’un séjour à la mer. Et Damien avait pris du plaisir à la prendre dans ses trois orifices. Mais sans perdre ses envies d’amours masculines. » Tout rouge, j’écoute ce dialogue qui se crée sans moi, avec ma verge dressée par les détails rappelés. « D’ailleurs regardez comme il est excité quand je parle de cela » poursuit ma mère. « Lève-toi Damien que je puisse observer » me dit le doc. Je m’exécute et c’est vrai que ma queue est gonflée, droite, un peu penchée. « J’avoue que j’entrais souvent dans sa chambre la nuit quand il dormait chez nous, juste pour mater son corps nu » ajoute ma mère en souriant, le regard fixé sur moi.
« Bon, j’ai assez d’infos pour le dossier et mieux comprendre pourquoi tu as accepté le projet de Mohammed et ton passage par le harem au Maroc. D’ailleurs, pas la peine d’aller si loin, si tu le veux je peux te présenter à un ami qui en a créé un ici. Avec quelques jeunes homos comme toi soumis au bon plaisir d’hommes orientaux. Tu aurais beaucoup de succès. Va t’installer sur la table, jambes sur les écarteurs » me dit le doc. Puis se tournant vers ma mère : « puis-je vous demander d’aller attendre Damien à l’extérieur pendant les examens intimes ? » Sortie, je reste seul avec le doc. Ce qu’il ne sait pas c’est qu’elle est curieuse et pas disposée à ne pas savoir ce qui se passe dans le cabinet. Elle s’installe donc sur une chaise proche et de laquelle elle profite d’un angle mort dans les cloisons du cabinet avec une vue sur l’intérieur et la table d’examen sur laquelle je suis nu, jambes ouvertes. Le doc me tourne le dos et enfile de
s gants de latex. Puis se saisit d’un speculuum qu’il stérilise. La froideur du métal me fait sursauter quand il l’enfonce en moi, lentement dans mon anus. La sensation de douleur s’estompe rapidement et le fait d’offrir une vue dégagée de mon intérieur m’excite. Le doc assis entre mes jambes regarde avant d’introduire un puis deux doigts dans l’orifice bien ouvert. La chaleur des ses doigts contraste avec le froid du spéculuum. « Humm, tout me semble normal. Les parois de ton anus sont élastiques mais se referment bien » me dit-il tout en retirant le spéculuum. Ses doigts palpent les parois avec douceur puis passent à mes bourses, épilées. Elles sont palpées, soupesées, malaxées. Autant de gestes qui n’échappent pas à ma mère. Puis le doc écarte mes cuisses pour mieux accéder à ma verge. Elle aussi palpée et décalottée sans douceur. Le doc caresse mon gland pour mieux déceler sa sensibilité. Puis, sans me prévenir, le doc se penche et g
obe mon gland. Le délice immédiat avec cette langue qui tourne autour. Le désir monte au cœur de mon ventre, sur lequel repose les mains du doc. Face à mon manque de réaction, le docteur prend de l’assurance et prend cela pour une invitation à aller plus loin.
« M’autorises-tu à t’enculer pour voir comment tu réagis quand Mohammed et ses amis le font ? » La question du doc ne me surprend pas, rares sont les hommes à être restés indifférents à la vue de mon petit trou. « Avec plaisir, mais sans gel si c’est possible. Je n’aime pas cette sensation gluante » . Ma réponse le fait sourire tandis que le doc se déshabille lui aussi, pantalon et slip au sol. Sa verge épaisse entourée de poils gris est bien gonflée. Je frémis de plaisir quand son gland se présente sur mon trou. Puis, le choc habituel : les secondes de douleur à supporter avant de vivre de belles sensations. Le doc s’enfonce jusqu’à la garde. Je ne suis plus moi, mais une petite salope enculée. Je gémis. Et la scène n’échappe ni à ma mère ni à d’autres voyeurs qui matent de l’extérieur. D’un coup le doc jouit. Un long jet de foutre vient frapper les parois de mon cul. Le moment que je préfère quand je me donne. Le doc s’est retirÃ
© et s’essuie le gland avec du papier essuie-tout. En sueur, le cul dégoulinant de foutre je me redresse, je quitte la table pour aller me rhabiller moi aussi. Je sens le foutre couler le long de mes cuisses, lentement mais sûrement. Rhabillé, j’ai toujours le rouge aux joues. Le doc me rédige un avis positif sur ma santé sexuelle, que confirmera plus tard ma prise de sang effectuée avant. « Tu diras à Mohammed de m’appeler, pour lui donner les coordonnées du harem. A bientôt Damien ».
Sorti du cabinet, je retrouve ma mère, rouge pivoine pour m’avoir vu ainsi pris par le doc. Sur le chemin du retour, le silence complice comble le vide.
Colinot
tonlibertin@netcourrier.com
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