Vie rêvée d'un soumis

Chapitre-3

C’est en couinant comme une vraie salope, en sentant mon foutre de sous-race se répandre dans mon pantalon que je lis ce qu’a écrit mon Maître à la main :

« Moi, Seben, prend à ma charge l'esclave yan afin de concrétiser ses 7 années de bons et loyaux services.

Je m'engage à subvenir à ses besoins matériels et immatériels. Il deviendra mon seul et unique esclave permanent qui devra me satisfaire en tout temps, tous lieux et toutes situations.

Après signature du contrat et renonciation à ses droits, l'esclave yan sera considéré comme mon compagnon aux yeux du monde extérieur. ».

C’est court mais tellement fort pour moi, c’est même suffisant pour m’arracher une larme de joie.

Je me saisis d’une feuille de papier et d’un stylo et commence à rédiger ma lettre d’engagement :

« Moi, yan, reconnaît Seben comme mon seul et unique Maître. Je m’engage à venir vivre à ses côtés pour lui obéir, le servir et subir ce qu’il voudra m’infliger parce que je suis une sous-race dont le but est d’être au service de son Maître.

Je renonce à tous mes droits dès lors que ce contrat sera signé. Je m’offre pleinement, volontairement et conscient de ma condition d’esclave. Je choisis ce mode de vie en toute connaissance de cause et désire vivre en inférieur aux pieds de mon Maître.

J’ai bien conscience que ma vie sera dorénavant guidée par des ordres qu’il me faudra respecter que cela me plaise ou non ; je cède dès à présent le contrôle total de ma vie et de mon corps à Seben pour devenir sa propriété physique dont il peut jouir de la manière qui lui plaît sans que mon avis soit pris en compte.

J’ai pleinement conscience qu’il s’agit d’une relation inégalitaire dans laquelle je serai amené à subir des châtiments corporels et moraux, que mon corps sera utilisé comme mon Maître le voudra et je lui en donne les pleins droits au même titre qu’il s’engage à me protéger de tout danger.

Je prends acte que ce contrat moral me lie à mon Maître et que j’accepte sans restriction tous les points qu’il comporte. ».

Je relie, j’ajoute mon nom et prénom, je signe et je scanne.

Je sens mon pantalon qui me colle dans l’entre jambes, je suis souillé et je souris en me disant que mon Maître adorerait voir ça. J’ai giclé mais ça n’a rien enlevé de ma motivation, je suis aussi excité qu’un acarien qui se rend au salon de la moquette…

Je passe le reste de la journée à lire et relire le contrat puis je rédige ma lettre de démission, ma lettre de préavis pour libérer mon appartement, je ne vois pas la journée passer, il est 20h, le téléphone sonne, je décroche machinalement sans regarder l’écran.

- Allô ?

- Bonjour ma lope…

Je me fige, comme si le temps s’arrêtait, je sens monter en moi une chaleur intense, ça me fait ça à chaque fois qu’il m’appelle, comme si les chaînes qu’il avait posées sur mon cerveau se resserraient fortement.

- Bonjour mon Maître !

- A genoux salope

L’effet est immédiat, je tombe à genoux dans un couinement de joie, quand j’entends cet ordre, je deviens fou d’excitation, sa voix est posée, souriante tout en étant autoritaire.

- C’est fait Maître, pour vous, je suis à genoux.

- Tu as répondu bien vite à ma demande, tu as bien réfléchi ?

- Pas besoin de réfléchir plus longtemps Maître, venir vous servir est une telle joie !

J’entends son ricanement de satisfaction, je sens son sourire vainqueur…

- Ma lope, si tu acceptes, je vais te faire souffrir et pleurer, tu le sais.

- Oui Maître…

- Toi qui n’aimes pas la douleur, tu te sens vraiment de le faire ?

- Ce qui importe Maître, ce n’est pas ce que je veux mais ce que vous voulez.

- Arrête tes conneries, on a dépassé ce stade depuis bien longtemps, enfin j’ose l’espérer !

- Vous allez me reconnaître comme compagnon Maître, c’est tellement inespéré.

- Compagnon pour le monde extérieur mais au quotidien, tu seras un animal de compagnie…

Je cherche des arguments qui ne viennent pas, j’ai toujours tellement peur de le décevoir.

- Alors ma lope, d’habitude tu as du répondant, tu as perdu ta langue ?

- Vous… Vous me torturez l’esprit par plaisir là Maître, c’est ça ?

- Peut-être, peut-être pas…

A nouveau son ricanement conquérant, il sait tellement bien me retourner le cerveau.

- Ma… Ma lettre de démission et mon préavis pour le logement sont rédigés Maître, je vais les envoyer par recommandé aujourd’hui.

- Hmmmm… Alors tu veux vraiment le faire, même après ce que je viens de te dire ?

- Oui Maître, je vous appartiens par l’esprit depuis 7 ans, il temps que vous possédiez mon corps.

- Tout abandonner pour moi, tout perdre, pour vivre comme un chien… ?

- J’en ai parfaitement conscience Maître, vous serez sadique et je vais morfler mais vous l’avez dit vous-même, ça fait longtemps qu’on a dépassé ce stade, je sais aussi que vous serez bienveillant.

- Mais je vais réaliser mon fantasme et te mettre à l’abattage aussi…

- Tout comme vous m’offrirez à des blacks pour qu’ils me défoncent et que vous vous régaliez à me regarder en m’entendre hurler Maître.

- Quelle bonne mémoire ma lope et oui, ça arrivera, je veux te voir souffrir…

J’avale lourdement ma salive, je ne sais pas quoi dire, puis il poursuit.

- Et te réconforter ensuite, je n’oublie pas ton rêve où je te faisais l’amour alors que tu es enchaîné sans pouvoir bouger.

Je ne peux retenir un couinement de joie et d’excitation qui le fait exploser de rire.

- Tu seras mon compagnon mais aussi un bâtard, un vide-couilles, une sous-race aux ordres et je ne te passerai rien !

Sa voix devient plus stricte, plus autoritaire voire menaçante et je couine de plus en plus.

- Tu subiras le fouet, la cravache, je t’offrirai à des mecs qui te démonteront sans aucune pitié pendant que je te regarde en me faisant sucer par une autre raclure de ton espèce !

Je respire de plus en plus fort, je n’ose plus parler, je me contente de couiner.

Mon Maître continue de m’exposer ce qui m’attend, aussi bien les moments hard que les moments soft et même tendres comme s’il voulait que je prenne pleinement la mesure de ce qu’il va me faire subir.

- Voilà ma lope ce que tu vas subir et peut-être mettre que je te foutrais sur le trottoir par moments pour compenser tout ce que je vais t’offrir et t’appeler « pute » parce que tu aimes qu’on t’appelle « pute » alors ne t’attends pas à ma pitié, si tu veux ma bienveillance, tu devras la mériter raclure !

Un dernier couinement de ma part puis un long silence…

- Maître ? Dis-je enfin pour briser le silence

- Oui salope ?

- Je vous aime Maître, le simple fait de vous écouter me parler m’a fait de nouveau gicler dans ma cage. Si j’ai une seule volonté à exprimer, c’est celle de devenir votre esclave quelless que soient les conditions.

Un long silence puis c’est lui qui le brise, cette fois le ton est beaucoup plus doux.

- Envoie tes lettres ma lope, tu m’as convaincu que tu es celui qu’il me faut à mes pieds.

Il raccroche sans me laisser le temps de répondre, je reste à genoux un temps indéterminé, heureux de ce que je viens d’entendre. Je me relève et je vais envoyer mes lettres…