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Chapitre-4
Les 3 mois de préavis m’ont semblé interminables mais c’est le grand jour, je suis dans le taxi qui me conduit chez mon Maître, dans quelques minutes je vais arriver chez lui. Je n’ai quasiment rien gardé, je n’ai qu’un petit sac à dos avec des affaires et mon ordi portable, le reste ne me servira à rien.
Excité et anxieux, je suis perdu dans mes pensées lorsque le chauffeur m’annonce le montant de la course, je me ressaisis, le règle et sort du véhicule, je regarde la porte de la maison devant laquelle je suis, je vérifie le nom sur la sonnette, mon cœur bat la chamade, je sonne.
La porte s’ouvre après quelques minutes qui m’ont semblé durer une éternité et j’admire mon Maître qui m’adresse un sourire satisfait, il se décale pour me laisser entrer, je m’engouffre dans le couloir et me mets immédiatement à genoux. Sa main vient ébouriffer mes cheveux en signe de récompense pour mon comportement je suppose.
- Debout, on fait le point d’abord.
Je me relève et le suis sans dire un mot, nous arrivons dans son spacieux et luxueux salon, il m’invite à m’asseoir sur un tabouret haut à côté d’un bar américain, je suis impressionné, intimidité, nerveux.
Il m’a donné ses consignes pour venir et là où il m’a le plus surpris c’est qu’il m’a demandé de venir sans porter ma cage, bien sûr pas de sous-vêtement, je n’en porte plus depuis 5 ans, je me souviens que nous avions fait une cam et j’avais dû les découper aux ciseaux devant lui.
J’ose à peine le regarder, je ne sais pas quoi dire, il brise enfin le silence.
- Il est 14h, à 18h tu seras nu, à genoux et tu liras à haute voix ton contrat d’esclavage avant de le signer. D’ici là, tu es un homme libre, un homme, pas une sous-race, je t’offre 4 heures où tu es un homme, tes 4 dernières heures de liberté où tu fais ce que tu veux, après, c’est fini, tu deviens un esclave sans aucun droit. Que veux-tu faire Yan ?
Cette tirade me laisse sans voix, je n’avais jamais pensé à ça et l’idée de liberté est une notion que je n’ai plus depuis longtemps.
- Je… je peux renoncer à ces 4 heures Maître ?
- Il n’y a pas de Maître avant 18h, tu es libre et je te veux libre, 4 heures pendant lesquelles nous sommes égaux et où je veux te voir mec, mâle, homme !
J’essaie de reprendre mes esprits et je le regarde dans les yeux.
- Dans ce cas, tu peux peut-être me montrer ta chambre, qu’on y fasse l’amour…
Il sourit, il devait s’attendre à ce genre de demande et il se lève et se dirige vers moi.
- Exactement ce que j’espérais, dit-il en posant ses lèvres sur les miennes.
Je ne peux m’empêcher de lâcher un couinement de joie et ma langue part à l’assaut de sa bouche, nous nous embrassons longuement puis je le regarde de nouveau dans les yeux.
- Ta chambre ?
Il me prend par la main et m’emmène vers sa chambre que je découvre spacieuse elle aussi, un immense lit à baldaquin trône à l’extrémité. Je me mets derrière lui et défais les boutons de sa chemise pendant que mes lèvres se posent dans son cou, mes mains entament de longues caresses sur son torse imberbe et s’attardent sur ses tétons, déclenchant un râle de plaisir chez lui. La chemise tombe, je renifle son odeur, ma langue commence à lécher cette peau douce, il se laisse faire, je sens son plaisir, le mien se décuple.
Je grogne, d’un léger mouvement je le fais avancer vers le lit, il agrippe les barres verticales à chaque extrémité et me laisse finir de le déshabiller. Je l’admire, nu, offert je lui caresse le dos d’une main et défais ma chemise de l’autre. Il se penche un peu et écarte les jambes en gémissant.
- Sois un homme Yan, pour tes dernières 4 heures de liberté…
L’appel est sans équivoque, je sens monter en moi une excitation que je n’avais plus ressentie depuis des années, je sens monter en moi l’actif que j’ai été il y a tellement longtemps et cette fois, je sens mon plaisir me submerger. Ma main gauche ouvre les boutons de mon pantalon, ma queue se dresse immédiatement, dure, palpitante, libre. Ma main droite attrape sa bite toute aussi fière et droite, il gémit, un instinct bestial m’envahit immédiatement, je lui mords l’épaule, il gémit encore plus fort alors que je sens mon gland se frayer un chemin entre ses fesses, il glisse sans difficulté jusqu’à sa rondelle et entre en lui avec facilité, c’est lubrifié, il savait que j’allais le faire…
J’entre en lui avec douceur pendant que je continue de lui mordre l’épaule et il souffle de plaisir. Je ne réfléchis plus, je m’enfonce entièrement sans m’arrêter lui arrachant un râle de satisfaction et un « ah putain oui… ». Il ne lâche pas les barres verticales, idéales pour attacher quelqu’un mais je les lui fais lâcher pour qu’il pose son torse sur le matelas et, une fois fait, j’entre et sors de son cul lentement puis, de plus en plus vite. Il se laisse faire et gémit à chaque fois que je bute contre ses fesses, il n’a jamais caché son côté versatile et ça m’a toujours excité. Pendant 4 heures, il est à moi, pendant 4 heures, j’en fais ce que je veux. Après, je vais en payer le prix je le sais et je le veux…
Après cette longue pénétration, il tente de reprendre le dessus, se redressant pour me faire pivoter et sortir de son cul, j’atterris sur le lit, il finit de me déshabiller et me lèche le corps, je le laisse faire. Il ne lui faut pas longtemps pour qu’il me remonte les jambes et me bouffe le cul, je me mets à gémir comme jamais, il sait y faire. Tout en continuant à me le dévorer, il me fait avancer sur le lit, mon corps est rapidement totalement dessus, fier de lui, il se redresse, monte à genoux dessus et se met en position pour me pendre. Il entre en moi sans difficulté et vient me rouler une pelle pendant qu’à son tour, il commence à me prendre avec tendresse et douceur.
Pendant 4 heures, nous avons alterné entre nos bites, nos culs et nos bouches. 2 mecs faisant l’amour cherchant notre propre plaisir puis celui de l’autre. Pendant 4 heures nous avons été en totale osmose, parfois tendre, parfois un peu plus bestial, prenant le temps de découvrir le corps de l’autre sans jouir.
Alors qu’il me suce, une sonnerie retentit, il s’arrête net et se redresse, son regard se durcit.
- Il est 18h, va chercher ton contrat et ta cage.
Je n’ai pas vu le temps passer, je n’ai jamais passé autant de temps au lit sans jouir, je n’ai pas envie que ça s’arrête… Mais je me lève et file chercher mon contrat dans mon sac à dos, je reviens dans la chambre, il est assis en tailleur sur le lit et en le regardant, je comprends que je dois me mettre à genoux devant lui, ce que je fais. Inutile qu’il dise quoi que ce soit, j’entame la lecture des 15 pages de mon contrat d’esclavage. Au terme de la lecture à haute voix de toutes les pages, je lui demande un stylo, je signe les 2 exemplaires et les lui tends, il les signe à son tour.
Il se lève et m’ordonne d’en faire autant.
- Branle-toi, tu vas gicler dans ma main, pas une seule goutte ne doit atterrir en dehors de ma main.
Je m’exécute en bredouillant un « Oui Maître » et m’applique à viser le creux de sa main quand mon sperme sort de ma bite, je presse bien pour que tout finisse à l’endroit indiqué et il me fait mettre à genoux en présentant sa main devant ma bouche.
- Bouffe raclure, c’était ton dernier orgasme volontaire, tous les suivants seront ruinés.
Je plonge ma langue dans le creux de sa main et commence à laper mon foutre lentement, je veux savourer ce dernier instant, il en a conscience lui aussi et lâche un ricanement sadique.
Tout va ensuite très vite, j’ai débandé, il m’installe ma cage métallique et porte fièrement la clé à une fine chaîne en argent autour de son cou puis il se rhabille, je reste à genoux, fixant le sol, attendant les ordres.
- Tu m’appartiens corps et âme à présent, tu es mon esclave et mon compagnon. Je t’utilise quand je veux, comme je veux avec qui je veux.
- Oui Maître, merci de faire de moi votre esclave et compagnon, c’est un honneur.
- Ici, tu vis sans vêtement, toujours prêt à l’emploi, tu sais combien j’ai un appétit sexuel important, suis-moi.
Je me relève et le suis, il me montre ma geôle, je fais le tour de ma confortable prison, tout le nécessaire y est, c’est un petit studio, mon espace « à moi » comme il me l’a précisé avant de fermer la porte à clé…
Voilà, je commence enfin ma vraie vie d’esclave auprès de mon Maître que je servais à distance depuis 7 ans. Je m’assoie sur le lit, mon anxiété s’est envolée, je me sens plus léger et même heureux, je vais vivre ce pour quoi je suis fait et vouer ma vie à ce qui est le plus important pour moi : le plaisir de mon Maître.
Oh mon Maître, merci de m’offrir cette vie, je vous aime…
Stephdub
stephdubsex@gmail.com
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