Défoncé dans l’ombre
Ce que vous allez lire est tiré de ma vie, une expérience réelle que j’ai vécue, même si j’ai poussé certains détails pour rendre le récit encore plus brut, encore plus intense. C’est moi, mes pulsions, mon abandon total.
Ce soir-là, je suis vautré sur mon canapé, un vieux truc défoncé qui craque sous mes 90 kilos. Une ampoule nue pend au plafond, clignotant par intermittence, jetant une lumière blafarde sur mon appart. Blond, yeux bleus, 1m75, je sens cette pulsion qui me bouffe de l’intérieur, une envie crue, animale, qui me hurle de me faire éclater, de me perdre dans la soumission. Ma cage de chasteté d’acier glacial, une prison qui m’enserre la queue depuis plus de cinq ans – me pince à chaque mouvement, un rappel constant que je contrôle rien, que je suis rien. Mes doigts, moites et tremblants, attrapent mon téléphone. J’ouvre Grindr.
Les profils défilent sous mes yeux : des torses bronzés, des mecs qui posent avec leurs chiens, des « salut, t’es mignon » gentils et fades. Ça me gave. Je veux pas de douceur, pas de caresses, je veux du sale, du brutal, un truc qui me démolisse. Et là, je tombe sur lui. « DomHard75 ». Pas de photo, juste une ligne en bio : « Dominateur sans pitié, viens si t’assumes, pas de blabla. » Mon pouls s’accélère, ma gorge se noue, et je sens ma cage tirer encore plus, comme si elle savait ce qui m’attendait. Sans réfléchir, je tape, les doigts glissants sur l’écran :
« Salut, t’es dispo ? Je suis une salope soumise, sans limite. »
Sa réponse claque direct : « T’es prêt à te faire démonter ou tu fais semblant ? »
Je déglutis, le souffle court. « Oui, je veux que tu m’abuses, hard, comme un chien. »
« T’es en cage, lopette ? »
« Oui, enfermé depuis 5 ans. »
« Bien. T’as des limites, petite pute, ou t’es vraiment aussi con que t’en as l’air ? »
La honte me chauffe les joues, mais je réponds : « Pas de sang, pas de scat, pas de drogue, pas de fric. Sinon, fais-moi ce que tu veux. »
Il marque une pause, puis : « 49 Rue Custine 18ème. Code halle 2964. Appart 402. Maintenant. Tu viens, tu fermes ta gueule, tu obéis. »
Une ligne avec un nom de rue, un numéro, un code. Un coin paumé, loin, dans un quartier que je connais même pas. Un ordre qui me vrille le crâne.
Je me lève d’un bond, le cœur cognant comme un marteau-pilon.
J’enfile mon jean usé, raide, qui gratte mes cuisses poilues, un t-shirt qui pue la lessive bon marché, et ma veste en cuir râpée. Dehors, l’air froid me gifle la tronche, mais je marche vite, tête baissée, jusqu’au métro. Dans la rame, ça sent la sueur, le métal humide, les néons crachent une lumière jaunâtre qui me file la nausée. Je m’assois, jambes serrées, ma cage qui frotte à chaque secousse, me rappelant que je vais me faire défoncer.
Les stations défilent, les gens montent et descendent, moi je fixe mes pompes, les mains crispées sur mes genoux, l’esprit en boucle : il va me détruire, me traiter comme une merde, et je vais kiffer ça.
J’arrive enfin. La rue est sombre, bordée de poubelles qui débordent, des tags à moitié effacés sur les murs en béton.
L’immeuble se dresse là, une carcasse délabrée, peinture écaillée, une odeur de pisse et de clope écrasée qui me prend au nez dès que je pousse la porte branlante. Les escaliers grincent sous mes pas, le bois pourri cède presque par endroits, chaque marche résonne dans le silence. Je monte, la sueur perle sur ma nuque, le souffle court.
Devant sa porte, un battant en bois taché, je m’arrête net. Un mot collé avec du scotch jauni, écrit au marqueur noir, lettres épaisses et tremblées : « Déshabille-toi sur le palier, plie tes vêtements, pose-les contre le mur. Mets ce plug dans le cul – pas de gel, salive dessus si t’es pas ouvert. Bande-toi les yeux, à genoux, puis sonne. »
À côté, sur le carrelage crasseux, un plug noir, énorme, aussi large que mon poignet, avec une base épaisse qui promet de me déchirer. Et un bandeau, un bout de tissu gris froissé, taché de sueur et de trucs innommables, qui pue à un mètre.
Je jette un œil autour de moi. Le couloir est vide, mais j’entends une télé qui braille au loin, un chien qui aboie, des pas lourds dans l’escalier en dessous. Et si un voisin sortait ? Mon cœur cogne à m’en péter les côtes, mais je me lance. Je déboutonne mon jean, le fais glisser le long de mes cuisses, le tissu râpe ma peau.
Mon t-shirt suit, collant un peu à cause de la sueur, puis ma veste, mes chaussettes, mon boxer élimé qui sent mon odeur.
Je plie tout, méticuleux, comme un bon chien dressé, et pose la pile contre le mur. L’air froid du palier me mord, mes poils se hérissent, ma cage pend entre mes jambes, ridicule sous la lumière faiblarde.
Je ramasse le plug. Il est lourd, rugueux, avec une odeur âcre de plastique cheap et de crasse. Pas de gel. Je crache dessus, un gros mollard qui coule lentement, puis je salive encore, étale ma bave sur toute la longueur.
Je me penche, jambes écartées, le cul offert au vide du couloir. Je pose le bout contre moi et pousse. Ça résiste, une douleur sourde me fait grimacer. « Putain, rentre », que je grogne entre mes dents.
Je force encore, mes doigts tremblent sur la base, et d’un coup, ça cède. Le truc s’enfonce, brutal, m’écartelant de l’intérieur. Je lâche un cri étouffé, mes cuisses tremblent, une brûlure irradiant dans mon bas-ventre. Je prends le bandeau, rêche et humide, son odeur rance me retourne l’estomac. Je le noue maladroitement, plongeant dans le noir, juste des ombres floues à travers le tissu usé.
À genoux sur le carrelage glacé, je tâtonne, trouve la sonnette, appuie. Le bruit strident déchire le silence, résonne dans mon corps. Je suis là, nu, pluggé, les yeux bandés, la sueur coulant dans mon dos, à sa merci.
La porte s’ouvre d’un coup sec, une bouffée tiède et âcre – clope froide, bière éventée, mec pas lavé – me frappe en pleine gueule. Il est là, une présence massive. Pas un mot, juste un grognement rauque.
Ses pas lourds crissent sur le carrelage, il s’accroupit, ses doigts calleux m’attrapent le cul, pressent autour du plug, enfoncent la base pour tester.
La douleur me traverse, mais je me tais. « T’as bien pris ton jouet, salope », lâche-t-il, sa voix grave, éraillée, pleine de mépris. Il tire un peu sur le plug, mes chairs résistent, brûlent.
« Ouais, t’es déjà ouvert comme une pute », ricane-t-il, et sa main claque ma fesse, un bruit sec qui résonne.
Il me passe un collier en cuir râpeux, qui sent le vieux chien, le boucle trop fort, m’écrasant la trachée.
« T’es mon clebs maintenant », grogne-t-il, et j’entends le clac d’une laisse qu’il accroche. Un coup sec me fait basculer, mes mains s’écrasent sur le sol poisseux.
« Avance, sale chien », ordonne-t-il, tirant encore.
Je rampe, à quatre pattes, le plug me déchire à chaque mouvement, la douleur mêlée de pression me fait haleter. La laisse claque, me force à suivre son rythme. L’odeur change : moquette humide, sueur rance, alcool renversé. Il me traîne dans une pièce, tire un dernier coup qui m’étrangle presque.
Et là, je les entends : des rires graves, des voix qui murmurent, des pas qui se rapprochent. « Une vraie lope », lâche une voix rauque. « Mate son cul, déjà pluggé », répond une autre, plus grave. Cinq mecs, cinq ombres massives qui m’entourent, prêtes à me démonter.
Le premier m’attrape la tête, tire mes cheveux, et me fourre sa bite dans la gueule. Longue, fine, courbée, elle pue la sueur, la pisse séchée, le smegma jaunâtre. Il me bourrine, brutal, ses poils rêches me râpent le nez, et je bave, m’étouffe. « Suce bien, sale pute », grogne-t-il, me giflant fort. Derrière, un autre s’avance. « Pas besoin d’enlever ton jouet, lopette », dit-il, sa voix traînante. Sa queue, courte mais épaisse, noueuse, sent la sueur rance.
Il crache sur mon cul, un mollard tiède, et force à côté du plug. La douleur explose, je hurle dans la bite qui me remplit la bouche, mais il s’enfonce, me déchire.
« T’aimes ça, sac à foutre », ricane-t-il, claquant mes fesses.
Un troisième me choppe les mains, me tend sa bite molle, lourde, poisseuse de crasse et de sueur, poils longs qui puent le moisi.
« Branle-moi, salope », ordonne-t-il, me forçant à pomper pendant que les deux autres me défoncent.
Un quatrième s’agenouille devant moi, sa queue énorme, presque noire, avec un gland gonflé, empeste la pisse vieille.
« Lèche, petite merde », grogne-t-il, m’écrasant la gueule contre lui, me faisant sucer entre les coups de l’autre.
Puis un cinquième approche, sa bite fine, tordue, sent le fromage rance. Il crache sur mon cul et force à son tour, glissant à côté du premier et du plug. Deux queues plus le monstre en plastique m’écartèlent, un chaos de douleur qui me fait perdre la tête.
« T’es qu’un garage à queues », rigole celui à la bite noueuse, et ils pilonnent, leurs bides poilus claquant contre moi.
Ils m’insultent, rient de mon bide qui tremble, de ma cage inutile. « Gros lard », grogne l’un, cognant mes couilles avec son pied, un choc qui me plie. Un bip retentit : « Faut filmer ça », lance celui à la bite noire. Une lumière perce le bandeau, un flash braqué sur moi. « Souris, salope, t’es une star », ricane-t-il, zoomant sur ma gueule trempée de pisse, mon cul béant. Ils me crachent dessus, m’aspergent de jets tièdes, me bourrinnent encore plus fort.
Ils finissent dans un concert de grognements. Celui à la bite noueuse gicle en moi, un flot chaud, épais.
« Prends ça, sac à foutre », lâche-t-il, se retirant. L’autre, à la bite tordue, suit, son sperme se mêlant au premier, coulant sur mes cuisses. Celui dans ma gorge, à la bite fine, me remplit la bouche d’un foutre amer, me gifle pour que j’avale. Le mec à la queue noire se vide sur mon visage, des jets qui collent au bandeau, pendant que celui que je branlais jute sur mes mains, une odeur aigre qui me prend au nez.
Ils m’attrapent sous les bras, m’arrachent le plug d’un coup brutal – un vide béant qui me fait hurler – et me traînent vers la porte.
« T’as assez servi, grosse merde », grogne l’un, et ils me jettent dehors, nu, sur le palier froid. Mes fringues volent par la fenêtre, atterrissant dans une flaque en bas. La porte claque. Je descends, titubant, ramasse mon jean trempé, mon t-shirt déchiré, ma veste souillée, et les enfile, la peau encore gluante de leur foutre.
Chez moi, je m’effondre sur mon canapé, tremblant, incapable de me laver tout de suite, comme si je voulais garder leurs marques. Mon téléphone vibre. Lui : « T’es une putain de lope parfaite, gros lard. T’es à moi maintenant. Prépare-toi, c’est pas fini. » Mon cœur s’emballe, un mélange de peur et de joie tordue. « Merci, Maître. Je suis à vous, faites de moi ce que vous voulez », que je réponds, les doigts tremblants. Leur odeur me colle encore, leur foutre sèche sur moi.
Il m’a brisé, il me possède, et je replongerai.
Cette nuit m’a marqué à vif.
A suivre...
Si t’as envie d’en parler, de creuser, ou juste de me dire ce que t’en penses, envoie-moi un mail. Je lis tout, je réponds quand je peux.
Esclave75
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