Rencontre avec un maldivien
Je narre ci-après une histoire qui est arrivée à un de mes bons amis, Bruno.
Une fin de journée, il y a quelque temps, Bruno était dans la vieille ville pour chiner tout et rien chez des brocanteurs ou des antiquaires. Comme il devait pouvoir satisfaire un besoin naturel, il emprunta une très petite ruelle pour atteindre un pissoir (2 places), souvent fréquenté par les homos. Une fois son besoin satisfait et sur le point de tout remballer, arrive un mec grand, peau sombre. Il sort son pénis et se penche directement vers Bruno qui se tourne quelque peu voulant ainsi donner l'impression qu'il n'était pas du tout intéressé. Bruno, homo de nature, est un gars qui bande très rapidement, le mec s'en est vite rendu compte. Il se tourne alors vers Bruno tout en dégrafant son pantalon et lui montre sa queue et une paire de couilles monumentales ; en même temps, il fait un petit signe avec deux doigts pour faire comprendre à Bruno qu'il veut de l'argent... Le gars, un maldivien, ne parle guère que l'anglais et Bruno a de la peine de lui faire comprendre qu'il ne veut rien de cela ; prendre cette queue en mains oui, mais pas moyennant du fric. Le gars insiste et avec ses presque 2 mètres, il plaque Bruno contre le mur et l'embrasse sur la bouche en introduisant sa langue de manière vigoureuse. Bruno, plutôt petit et pas mal plus âgé que le maldivien, a de la peine à se libérer pour sortir de ce lieu. Il pense d'abord crier pour attirer l'attention de passants, mais il renonce. Bruno empoigne cette queue d'une main et soupèse les couilles de l'autre ; le gars aime certainement et se laisse faire... Il ne manque pas de rappeler qu'il veut de l'argent, toutefois avec moins d'insistance. Bruno poursuit la masturbation et la palpation tout cela dans une certaine odeur de parfum à la limite de l'enivrant... Le maldivien prend alors le visage de Bruno avec ses deux mains et l'attire vers le sien, bisous sur les joues et ensuite un long baiser sur la bouche introduisant très profondément sa langue... Bruno se laisse faire sans réagir particulièrement à ce niveau-là, mais en accélérant plutôt les mouvements au niveau de l'appareil génital du maldivien qui ne tarde pas à se dégager pour se retourner vers l'urinoir afin d'éjaculer avec un râle de satisfaction. Le maldivien se nettoie avec un mouchoir en papier et avec une serviette humide dont le parfum est celui qu'a remarqué Bruno un peu plus tôt. Le gars remet tout en place, ferme son pantalon fait un bisou à Bruno et... sort. Bruno respire et quelques instants après, il sort aussi.
Quelques jours après, Bruno rencontre le maldivien en pleine ville qui vend un journal autorisé pour les requérants d'asile ; ils se saluent avec un grand sourire. Bruno fait ses courses et tout à coup le maldivien est à sa hauteur et lui fait comprendre qu'il voudrait le revoir... Non ? Oui ? Où ? Quand ? En voudrait-il davantage qu'une simple fellation ? Bruno est pris par la tentation. Il accepte et ils vont aux toilettes d'un grand magasin en prenant soin d'y entrer l'un après l'autre. A l'urinoir, côte à côte ; aucun bruit, ils vont dans une cabine. Le maldivien sort un sexe plus grand que jamais et invite Bruno à une fellation rapide et la jouissance arrive sans tarder avec des jets importants de sperme. Le maldivien se nettoie avec une serviette humide parfumée comme l'autre jour. Bruno sort le premier et attend le maldivien à quelques pas de l'entrée du magasin. Il achète un exemplaire de journal que vend le gars en lui donnant dix francs suisses.
Bruno et son maldivien se rencontrent maintenant assez souvent à des endroits divers ; jamais plus qu'une fellation par Bruno qui adore de plus en plus le grand mec. A chaque fois, Bruno achète le journal. Bruno ne connaît rien du personnage qu'il fait jouir ; il ne sait pas s'il est vraiment homo ou si c'est une occasion de vendre son quotidien. Le fait-il avec d'autres ? Après chaque fellation, le maldivien embrasse Bruno de très belle manière en introduisant sa langue proportionnée à son sexe qui vient de subir une fellation.
Voilà, c'est une histoire fort banale, discutable sans conteste. Il y a sans aucun doute un besoin de fric de la part du maldivien, mais peut-être aussi l'occasion de rencontrer l'autre. Bruno m'a autorisé à publier cette histoire pour laquelle j'aimerais avoir votre avis. Précision : Bruno n'a pas d'ordinateur, ceci expliquant cela...mais il est charmant et adorable.
Alexandre
amorediamore@bluewin.ch