J'ai passé ma journée sur le chantier de ma baraque. Grâce à Romain, mon meilleur pote, on a pas mal avancé. On avait réussi à couler la dalle de la terrasse ; une journée de boulot en plein soleil. Il est déjà 20h00 lorsque l'on se rend compte qu'il faut faire les courses. Le supermarché ferme dans une demi-heure, juste le temps de ramener un pack de bières et du ravitaillement. Pas le temps de prendre une douche et de se changer ; j'y vais en bermuda avec mes skets défoncés. J'enfile juste un vieux débardeur, que je trouve un peu crade ; mais à cette heure, je ne devrai pas croiser grand monde. Je prends ma caisse pour y aller.
Je sillonne rapidement les rayons ; je sais exactement ce que je cherche. Je croise un mec assez BCBG qui se retourne après coup. Je me dis que je dois bien dauber quand même. Je retrouve ce mec à la caisse, il est juste devant moi. Je ne fais pas trop attention à lui, mais je remarque qu'il jette deux-trois regards en ma direction. Je le retrouve encore sur le parking, sa caisse est garée juste à côté de la mienne.
- C'est bien vous qui faites les travaux dans la maison de l'angle ?
- C'est bien moi.
- Franck. Je suis votre voisin.
- Moi c'est Matthieu.
- Vous avez déjà fait pas mal de boulot ! J'ai pas mal d'idées aussi pour aménager la terrasse. Mon épouse et moi aimerions aussi aménager une zone de jeux pour les enfants.
Le mec me saoule déjà. Je vois bien le genre ; famille modèle, pétée de tunes, avec baraque toute équipée. Je me dis d'un autre côté que c'est bien le genre de mec que je pourrais bien humilier. Et sans trop savoir pourquoi, je l'invite boire une bière à la maison.
On arrive chez moi où l'on retrouve mon pote, qui n'avait pas bougé du canapé. Je propose au voisin de s'installer également et je ramène des trucs à boire. On discute un peu, puis Franck sort pour voir le jardin.
- Putain, ce mec ne se prend pas pour de la merde. C'est qui ?
- Le voisin. Il voulait voir les travaux.
- C'est fait. Il va pouvoir se casser.
- Non, j'ai d'autres projets. Il va rester dîner. Et tu vas lui préparer des pâtes sauce blanche.
Je retourne discuter avec le voisin. Romain me rappelle dans la cuisine après pas mal de temps. J'arrive et le retrouve bite à la main au-dessus de l'assiette qu'il lui a spécialement préparé.
- Il va aimer, c'est plein de protéines.
Je bande déjà à l'idée de voir le mec déguster mon foutre. Je lâche à mon tour cinq grosses giclées dans l'assiette.
On passe à table. Le mec continue à discuter, sans trop faire attention à ce qu'il a dans son assiette. Il se régale visiblement avec ses pâtes au bon jus de mec. Romain et moi échangeons un regard bien vicieux.
- Merci, c'était excellent.
- De rien. Aucun mérite, c'est une spécialité de Romain.
- Ouais, uniquement des ingrédients " maison " ; le jus de bourse relève le goût.
Le mec ne note même pas. Alors je poursuis :
- Vous savez ce que c'est ?
- Absolument pas.
Je me lève alors, baisse mon bermuda et mon caleçon, et m'approche de lui pour lui mettre mon paquet près du visage. Il fait un mouvement de recul, mais je lui pose la main sur l'épaule pour lui faire comprendre que ce n'est pas la peine de faire sa prude. Je sens d'ici l'odeur de ma queue et de mes couilles ; je décide de me rapprocher encore de son pif pour qu'il en profite un max. Le mec n'ose plus bouger ni broncher.
- Le jus de bourse, c'est du vrai jus de mec. Tu t'es avalé deux bonnes doses, j'espère que ça t'a plu. Je te propose de passer à la suite maintenant. Fromage ou dessert ? On a choisi pour toi. Regarde ma teub, elle a bien macéré dans la sueur et la pisse cette semaine. Je vois que tu apprécies déjà l'odeur. Tu vas pouvoir poursuivre ta découverte culinaire.
Entre temps, mon pote s'est placé derrière lui et lui bloque les bras derrière la chaise. Impossible pour lui de se barrer. Je prends sa mâchoire avec la main gauche et décalotte doucement avec la main droite pour faire apparaître un peu de fromton. Je passe mon gland sur ses narines et ses lèvres, que je finis par forcer pour lui faire nettoyer. Il s'exécute, les larmes aux yeux.
- Laisser moi partir maintenant.
- Je ne sais pas si tu le mérites encore.
Matthieu
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