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Les 24h du Mans moto-1
16-04 :
Cette année je compte bien aller aux 24h du Mans moto. Je fais un sondage pour savoir qui parmi les motards que je connais serait intéressé.
De Bordeaux, les 4 étudiants en médecine sont partants. Les deux motards aussi, ils ont posé 3 jours pour pouvoir y aller. Ils me disent qu'ils montent Jules. Les autres me répondent positif. Marc ne sera pas à l'étranger pour cette fois. Ludovic avec son permis tout neuf sera du lot bien que je craigne vu le bordel que ça peut devenir aux abords du circuit.
Frank m'assure qu'il viendra aussi. Quand je fais le compte nous serons 22.
Ludovic a été reçu à son permis A2 et je lui ai offert une Kawasaki Z800e, noire évidement, avec un pot Akrapovic carbone et le blouson Z qui va bien avec. Pour le casque je continue à faire confiance à ARAI. J'opte pour un RX 7GP Crutchlow, sa touche de vert va avec celle du blouson. Officiellement elle a été bridée à 47 CV.
Éric a été très content de son élève surtout quand il a tout réussi du premier coup. Pour assurer le coup, il l'a même suivit quelques heures quand Ludovic a pris en main sa première moto. Sa Z800 c'est quand même autre chose que l'ER6 qui sert à l'apprentissage.
Depuis que le temps est plus clément, nous laissons les voitures au garage et ne nous déplaçons plus qu'en moto. C'est 1èrement plus pratique, 2èmement plus économique et 3èmement plus fun et 4èmement, Ludovic prend de l'expérience. Ce doit être psychologique mais quand je pilote mon R1, je ressens la barre métallique qui renforce mon fémur. Je sais que ce n'est pas possible. Mais depuis qu'elle est là, c'est seulement le cul sur ma moto que je la sens. J'en ai parlé à mon chirurgien et il est d'accord avec moi c'est psychologique.
Même si je sais qu'on dort peu, j'ai quand même trouvé une chambre d'hôte à quelques minutes du circuit, capable de nous recevoir tous. Par rapport au gite, c'est moins discret mais comme je prends la totalité de la capacité du petit château du jeudi au lundi matin, je m'assure de l'indulgence des propriétaires. Ce que j'apprécie c'est la piscine couverte qui est à disposition avec un sauna. Je les préviens que nous devrons avoir accès jour et nuit aux chambres comme aux différentes installations, qu'ils ne devront pas se choquer de nous voir la plus part du temps les 3/4 à poil, ni de nous voir nous rouler des pelles entre nous puisque c'est dans notre nature. Je vois aussi avec eux la nature et la quantité de rafraichissements à nous mettre à dispo.
Les proprios sont d'accord surtout avec le montant du chèque qu'ils reçoivent. J'envoie alors les coordonnées à ceux qui vont nous rejoindre directement.
Je me démerde et avec PH, Ludovic et Kamal, nous arrivons sur place dès le jeudi en début d'après-midi. Le temps de descendre de nos motos et nous nous faisons aborder par le fils de la maison qui nous explique que ses parents ont préféré ne pas rester dans nos jambes. Il ajoute que bien qu'ils aient été contents de louer aussi bien pour les 24h du mans moto, ils préféraient ne pas savoir ce qui allait se passer.
PH lui dit que ça ne va pas être une partouze non-stop pendant les 4 jours. Il nous répond que quant à lui, nous pouvons faire ce que bon nous semble, le château est à nous et que lui est à notre disposition pour tout ce dont nous aurons besoin.
Je le regarde de plus près. Dans les 25/28ans, plus petit que nous mais aussi baraqué dans son polo Lacoste, il parait baisable. Ludovic me pousse. Je m'aperçois alors que je venais de le mater grave et qu'il en avait pris conscience. Je souris et lui dit que nous aurons sûrement besoin de ses services.
Nous faisons le tour de la propriété et des espaces qui nous sont dévolus. La piscine fait dans les 15m environ, son eau est chaude juste ce qu'il faut pour se détendre. Le temps de poser nos sacs dans une chambre et j'entends des motos dans la cour.
Je dévale l'escalier et j'arrive après notre hôte. Phil et Luc s'étirent de leur trajet tout comme Frank et Arnaud qui lui emmène son Louis. 10mn plus tard Léo déboule sur son Speed Triple qui embrasse son Arnaud. Leur longue pelle témoigne de leur manque réciproque. Quand ils se décollent, ils s'aperçoivent qu'ils sont plantés devant notre logeur. Excuses de la part des " débauchés ", réponse de notre hôte " pas de problèmes pour moi, le château et tout ce qui est dedans est à vous jusqu'à lundi midi ".
Je ne sais pas s'il a volontairement émis le sous-entendu que lui aussi est à nous jusqu'à cette date !?
Quand il se tourne il tombe alors sur Franck et Louis pareillement occupés. Je fais un geste du style " laissez tomber " et explique que cela fait quelques temps que ces amoureux-là ne s'étaient vus.
Vu comme ça part je ne pense pas que le circuit nous verra ce jour, tout du moins pour les premiers essais qualificatifs !
Nous sommes déjà 10 ! Nous testons l'eau de la piscine. Bien chaude, elle nous détend des postures contractées sur nos motos. Notre hôte est à nos petits soins. Quand il nous voit sortir de l'eau, il arrive avec de grandes serviettes et des peignoirs en éponge très épaisse. Innocemment, il nous demande où nous avions trouvé nos maillots. L'Aussiebum que je porte sur les fesses et qui met en avant mes attributs, comme les ES ou Rufskin qui couvrent les autres, je lui dis que c'était sur internet.
Frank qui commence à retrouver la forme le prend par surprise et l'envoie au milieu du bassin. La chute s'est accompagnée d'un cri qui s'est terminé en Blurg Blurg.
PH encore dans l'eau part secourir notre hôte avant que ses vêtements mouillés ne l'entrainent au fond de l'eau. Sa technique est parfaite et il nous le ramène au bord alors que j'engueule, pour la façade, Frank. Aidé de Léo à l'autre bras, je le tire de l'eau et le remets sur pieds tout en nous excusant.
Arrivent alors Louis et Arnaud qui sous le couvert qu'il ne faut pas rester tout mouillé, entreprennent de le mettre à poil.
Les actions se sont succédées si rapidement qu'il n'a pas eu le temps de protester et qu'il est bientôt à poil devant nous. Enfin à poil c'est vite dit vu qu'il est épilé des épaules aux doigts de pieds. Ce ne peut être que cela vu qu'il est très noir de cheveux et que pas un poil de cette couleur ne pousse en dessous de son cou.
Evidemment ce type de préparation attire la main. Je ne me retiens pas et passe la mienne sur son dos, son torse jusqu'à sa bite. Vu la sensation même cette dernière relève de l'épilation et non du rasage.
J'ai bientôt la bonne surprise de sentir mes doigts laissés, par mégarde sur sa queue, s'écarter sous la pression de son sang qui la remplie soudainement. Il a la pudeur de rougir mais pas celle de se retirer ! Quelques coups de poignet m'assurent de l'extension maximale de l'appendice. J'ai maintenant dans la main un engin circoncis d'environ 23cm x 6+ !! Sur un jeune homme de sa taille (dans les 1m78), sans poils pour enfouir sa base, le " bâton " parait bien gros !
Sans retirer ma main, je questionne histoire de voir à quel est le degré d'acceptabilité aux turpitudes sexuelles est notre tout nouvel ami. Il prend en riant mes questions et me renvoi que ce n'est pas parce que Le Mans n'est pas Paris que le coin devrait être un repère de cathos coincés du cul. Il nous dit être Bi, en pratiques A/P avec les hommes.
Là, il nous avoue que c'est lui qui a encouragé ses parents à fuir le château pour être à même, si l'ambiance s'y prêtait, de nous " servir " aussi. Je félicite l'initiative !
En attendant il n'y a pas que sa bite qui s'est développée. C'est avec un plaisir retrouvé que je sens la bouche puis la gorge de Luc me pomper le dard alors que Phil s'occupe de celle de Nicolas (notre Hôte).
Par contre, lui est surpris par la profondeur de la bouche qui le suce. Nous sommes face à face, nous regardant dans les yeux, je vois bien son étonnement quand son gland pénètre derrière la glotte de Phil et continu encore son chemin.
Je lui sors un " pas mal mon copain !"
Réponse " putain ça va faire un bail qu'on me l'avait pompé comme ça ". À entendre ça, Phil se dégage et lui dit qu'il va être gâté ce WE puisque c'est un peu la spécialité de notre petit groupe. Puis il replonge sur l'objet de sa convoitise.
Il l'excite suffisamment pour que Nicolas en veuille plus. Et un morceau de plastique sur sa bite plus tard, il se le prenait en plein dans le cul.
L'idée a suffisamment plût pour faire des adeptes. Moi dans Luc, PH en sandwich entre Arnaud devant et Léo dans son dos, Ludovic faisant son affaire de Kamal. Frank et Louis se font une petite retrouvaille perso dans leur coin.
Improvisée, cette mini touze nous a révélé un hôte très prévenant ! Quand avec Phil nous nous préparons à aller sur le circuit, nous en discutons. Il nous dit que cela faisait un moment qu'il ne s'était pris un tel calibre dans le cul et que le mec qui le portait avait été très efficace. Il ajoute penser que le WE sera mémorable !
Les combis renfilées, les bottes chaussées et les casques sur la tête, nous partons voir les essais de nuits. Quelques minutes de moto et nous sommes arrivés. Le temps de trouver la place de parquer nos 6 engins (oui, on a fait un peu d'optimisation) et nous entrons dans l'enceinte.
Sans être la foule du WE, il y a déjà pas mal de motards à déambuler entre le circuit, le village et les boutiques. Nos casques avec nous, nous trainons nos carcasses en attendant 21h. Un débit de bière étanche temporairement notre soif on prend des sandwichs frittes pour calmer nos estomacs.
Ludovic ne sait où poser son regard. C'est la première fois qu'il vient au Mans et aussi qu'il entre vraiment en immersion dans le monde des motards. Nous tombons plusieurs fois sur des motards déjà très imbibés ou alors très fatigués de leur trajet (autant leur laisser le bénéfice du doute !).
Les motos commencent à tourner. Nous rejoignons les bords de la piste. La ligne des stands est éclairée comme en plein jour. Les motos sont impressionnantes et le bruit infernal à leur passage.
On ne reste pas figés et passons d'un coté à l'autre de la piste par la passerelle DUNLOP ou le souterrain à l'opposé des stands.
Ludovic me demande de le suivre au village. On se sépare du groupe et leur donnons rendez-vous pour plus tard au pied du monument Audi en plein centre du village.
Alors qu'on s'éloigne, je lui demande ce qu'il veut. En fait il veut faire un truc ou acheter un truc qui lui fasse penser à ses 1ers 24h du Mans moto. On traine les devantures. Un blouson ? Il en a déjà un de meilleure qualité que ce qu'il peut trouver ici. Une montre ? Idem. Un casque ? Toujours pareil. Quand les autres nous rejoignent il est déçu car il n'a rien trouvé.
Minuit : retour à nos motos et au château. Crevés, nous investissons nos chambres et nous endormons aussitôt.
17-04 :
Ce sont des rugissements de moteurs qui nous réveillent. Je prends la couette autour de mes épaules et m'avance à la fenêtre pour voir qui est arrivé. Derrière moi hurlent Ludovic et PH qui se retrouvent nus sur le lit !
Dans la cour, s'alignent les 7 motos bordelaises (4 étudiants en médecine + 2 gendarmes avec Jules + le Lad). C'est le bruit des moteurs des deux Panigales qui m'a réveillé.
Le groupe de motos s'est étoffé en marques :
Alignées devant les écuries se trouve :
Mon R1, le Z1000SX de PH et le Z800e de Ludovic plus l'ER6F de Kamal, la Panigale de Franck et le Speed triple de Léo avec les 2 Z1000 de Phil et Luc, arrivées hier. Les 3 ZX10R + les 2 R1 et les 2 nouvelles Panigales de mes gendarmes encore chaudes complètent le tableau.
J'enfile un shorty et descends à moitié à poil. On se saute dans les bras et gros roulages de pelles. Les nouveaux sont étonnés du cadre mais visent tout de suite la piscine sous sa bulle. Mais après 4 heures de route (oui je sais, ils ne sont pas raisonnables !!) ils ont surtout envie de se détendre et de manger un morceau. Jules s'étire et plie les jambes. Les places arrière des motos sont relativement réduites et prévue pour des petites meufs ! Heureusement qu'il ne fait qu'1,75m. Mais d'abord, restauration.
Je les entraine à l'intérieur. Les retrouvailles avec les ceux qui viennent de se lever sont bruyantes. Heureusement que j'ai tout loué !!
On les aide à s'extirper de leurs combis et attaquons le buffet. Notre hôte est aidé en cuisine. Il nous amène pancakes et omelettes améliorées au fur et à mesure des commandes. Nous prenons des forces car sur le circuit c'est plutôt sandwich.
Douches expresses et on enfile nos combis afin de partir tous ensemble au circuit. Nous arrivons alors que la 2ème séance de qualification a déjà commencée. Nous matons les motos en piste. Les pilotes maitrisent, c'est impressionnant.
Notre petit groupe de 18 a parfois du mal à rester cohérant. Surtout quand on passe derrière les tribunes et que les stands attirent certains.
Après plusieurs heures de piétinement, on se retrouve pour grignoter avant les minis courses de l'après-midi.
Après les courses un conciliabule décide qu'on retourne au château plutôt que d'attendre le show mécanique. Les nouveaux arrivés sont les plus virulents pour rentrer. Je pense que l'aperçu de la soirée de la veille, dévoilé par Frank où Louis, leur a sûrement donné des idées.
De plus le temps déjà gris ne s'arrange pas !
Retour à nos engins puis quelques minutes de roulage et nous voilà rentrés. De toutes les manières, la restauration a été prévue pour ce genre de décision. En plus vu les mecs, ce sera baise et diner plutôt que l'inverse.
Jardinier
Aux pilleurs de récits qui n'ont pas assez d'imagination, mes textes, depuis Soumission 5 ont tous été déposé chez " Copyright France " afin de prouver l'antériorité de ma propriété par rapport à vos publications plagiaires sur AMAZONE KINDLE !!