Comme tous les soirs depuis plus d'une semaine, me voilà connecté sur ce fameux site de rencontre, sur lequel nous découvrons la bite des inscrits avant tout le reste. Je peine à trouver ce que je cherche. En même temps je ne suis pas sur de savoir exactement ce après quoi je cours. Je ne prends pas la peine de lire les messages que je reçois, je regarde direct les photos de l'expéditeur, et à chaque fois je zappe, aucun déclic. Puis je tombe par hasard sur le profil d'un gars, un rebeu, et avant même de regarder ses photos je pense avoir trouvé. Le mec semble bien macho, il annonce être très fier de son "zboub", un 21*5, qu'il vante bien épais, avec des bonnes couilles grosses et pleines de "yop chaud". Ses photos semblent démontrer l'exactitude des chiffres. Le mec a un corps musclé, pas trop, juste ce qu'il faut pour me plaire. Je remarque que sur toutes ses photos où il bande raide, il porte un cockring. Il doit faire partie de ces gars trop bien zobés pour bien bander. J'en fais mon affaire... Enfin, il a ajouté des liens de vidéos qui illustrerait la manière dont il aime baiser, et que c'est comme ça qu'il kiff "gérer une chatte". Les vidéos présentent toutes le même point commun : un actif bien monté qui démonte un passif bien chienne, le tout sans capote. Je ne réfléchis pas plus et lui envoie un message pour lui demander cash quand il est dispo. À peine une heure plus tard j'ai une réponse.
"T direct toi. Si t'as une aussi belle gueule que ton boul est bandant je suis dispo quand tu veux."
Sans autre politesse je lui demande son mail et nous échangeons nos photos de tête, je commence bien sur, le keum ne voulant pas se griller le premier.
Curieusement il semble vouloir entamer la discut´ mais je lui redemande quand il est libre. La réponse : "tout de suite."
Je lui file mon adresse et vais me doucher.
Il n'habite pas trop loin et sonne une petite heure après son dernier message. Je lui ouvre et lui indique l'étage et l'appart.
Je l'attends sur le pas de la porte, et je vois arriver par les escaliers un très beau mec. Il porte un survet adidas bleu marine, et une veste noire qui souligne très bien sa carrure sportive. Ses cheveux sont rasés dégradés sur les côtés et un peu plus longs sur le dessus, et direct je me dis que cette coupe à la Usher lui va à merveille. Il franchit les dernières marches en me fixant, sans un sourire, et ses yeux noirs me font me dire que j'ai définitivement fait le bon choix. Il me sert la main, et entre sans même que j'ai besoin de l'y inviter.
- Enlève tes pompes.
Il se retourne, visiblement impressionné par mon appart dans la plus belle tradition haussmannienne, mais il me lance néanmoins un regard sombre, que je devine signifier qu'il n'est pas habitué à ce qu'on lui parle sur ce ton.
Il s'exécute alors que je referme la porte.
- Tu veux boire quelque chose ?
Il se palpe le paquet alors que je passe devant lui et il me caresse furtivement le cul. Je ne relève pas, je ne vais pas me soumettre aussi facilement. Il n'a toujours rien dit.
- Whisky ? Vodka ?
Il suit et s'assoit dans le canapé, genre bien à l'aise, les jambes écartées, un coude sur le dossier.
- Ouais un sky.
- Glaçons ? Coca ?
- Non non rien.
Je lui sers une bonne dose et m'assois face à lui sur la table basse.
- Alors ? Pas déçu ?
Il affiche un air très sûr de lui et me répond et je kiff déjà la chaleur de sa voix :
- Pour l'instant ça va. Après pour le reste faut voir.
Il prend sa 3ème gorgée, je lui reprends son verre et m'installe à califourchon sur lui en lui roulant une pelle à laquelle il répond très volontiers.
- C'est bien t'as compris comment ça marche.
- Et toi tu sais comment ça fonctionne ?
Il me regarde circonspect et m'attire contre sa bouche avec rudesse, sa barbe de trois jours, assez drue, me chauffe les lèvres et autour, je kiffe...
- Tu m'as pas dit ce que tu cherchais mais vu que
- que tu me fasses rêver !
Son sourcil droit se soulève légèrement, il doit me prendre un peu pour un ouf.
Je laisse sa bouche et me fous à genoux entre ses jambes. Sa bite forme déjà une belle bosse que je masse en le regardant.
- Vas y vénère moi. J'kiff ça...
Je retire son survet en prenant soin de lui laisser son caleçon large. Sa queue soulève doucement le tissu. Elle est encore plus impressionnante qu'en photo. Je lui redonne son verre et plonge la tête entre ses cuisses bien écartées. Je sniffe son entrejambe, passe sur sa bite, sous ses couilles, dans l'aine. Je caresse ses cuisses fermes et légèrement poilues. Mes mains remontent sur ses hanches, il se soulève pour que je puisse enlever son caleçon mais je ne l'ai pas encore décidé. Toujours par la jambe de son caleçon, ma main se faufile sur son ventre, puis sur son pubis poilu mais entretenu. Je check son verre, il n'est pas encore terminé. Ma bouche se pose sur son genou gauche, puis glisse sur l'intérieur de sa cuisse. Mon nez s'insinue sous le tissu et je hume son entrejambe, qui sent terriblement bon. Il a du prendre prendre une douche avant de venir mais je sens malgré tout son odeur de mâle. Puis mes lèvres repartent sur ses couilles par dessus le tissu cette fois et prennent la direction de son genou droit. Je répète lascivement l'opération jusqu'à ce que son verre soit vide. Là, je me relève. Sans le quitter des yeux, j'ôte ma chemise puis mon jeans sous lequel je ne porte rien. Je lui tourne le dos alors que je baisse mon pantalon.
- Putain comment j'vais m'faire plaisir...
Je me retourne en caressant ma bite qui a commencé à bien gonfler.
- Viens.
Il me suit jusqu'à ma chambre. Je ferme la porte derrière lui. Il retire son teeshirt. Ma main se referme sur sa bite, sans trop de douceur. Je retrouve sa bouche dans un baiser bestial. Sa langue veut commander, la mienne aussi, et le combat dure autant qu'il est délicieux. Ma pression sur sa queue le conduit à reculer jusqu'au lit sur lequel il s'assied, alors que je l'embrasse toujours. Je me redresse et le regarde. Il est vraiment canon. Son torse, légèrement poilu, bien mat, sculpté juste ce qu'il faut achève de me rendre bien raide. Je vois dans son regard que les événements ne prennent pas la tournure qu'il attendait. Il semble moins à l'aise. Je le pousse à s'allonger et lui enlève son caleçon. Sa teub bien épaisse repose sur le côté, laissant apparaître un cockring noir. Comme dans le salon, ma bouche se pose sur son genou, remonte l'intérieur de la cuisse, et mon nez plonge dans les poils de l'aine. Son odeur me fait fondre. Puis mes lèvres effleurent cette fois la peau douce de ses couilles et il laisse échapper un soupir de satisfaction, et je repars vers l'autre genou. Au voyage suivant, je remonte mon nez dans son aine, il est suivi de ma langue. Il se crispe un peu et souffle bruyamment. Je lèche ses couilles et la base de sa queue qui gonfle. J'humidifie en fait le cockring. Quand je suis content du résultat, je le lui retire délicatement, faisant glisser d'abord les couilles pour enfin libérer son zob.
Il se redresse sur les coudes.
- Qu'est ce que tu fais laisse le !
Je le repousse.
- Fais moi confiance.
Je lui masse la bite en étalant la salive que j'ai déposé.
- Franchement elle est tellement plus excitante comme ça.
Il se redresse à nouveau. Il n'a plus du tout l'air sur de lui.
- Ouais mais j'bande plus raide avec le...
Je ne le laisse une nouvelle fois pas finir sa phrase et le force à se rallonger.
- Fais moi confiance...
J'entreprends de le sucer. J'y mets sincèrement tout mon coeur et mon savoir faire. Je le suce vraiment comme un malade, bien qu'il ne bande pas complètement, j'ai un peu de mal à l'avaler en entier, mais ne laisse rien paraître. Je veux vraiment le faire kiffer. Je gobe ses couilles qui sont effectivement bien pleines. Je dévore son gland comme un vrai morfale, je le branle en même temps. Il commence à bien bander, sa bite est dressée, elle manque encore un peu de rigidité. Je m'installe à 4 pattes sur le lit, à côté de lui, direct sa main me palpe le cul, et un doigt me chauffe le trou.
- Putain ton cul... mais tu fais qu...?
Ma bouche est partie sous ses couilles, fermement je lui relève un peu sa jambe pour avoir accès à son trou, qui est légèrement poilu, comme le reste.
Ma main gauche repositionne la sienne sur mon cul et je branle son gros chibre pendant que je bouffe doucement son trou que je devine du coup vierge de toute caresse. Pendant que ma main droite, enduite de salive, branle adroitement sa bite et malaxe sa grosse paire de couilles, ma main gauche écarte sa fesse pour que je puisse titiller du bout de ma langue son trou qui palpite. Il souffle et râle virilement. Quel bonheur de bouffer le cul d'un mec aussi mâle !
Après quelques rapides minutes, je parviens à mes fins : sa bite arquée sur le côté est raide comme du bois. Satisfait, je la fais claquer sur sa cuisse en le regardant avec un sourire hautain.
Il reprend sa contenance.
- Putain tu sais y faire toi...
Je profite qu'il se soit encore redresser pour l'embrasser. Mais très vite je remonte et me mets à califourchon sur sa tête, pour qu'il me bouffe le cul. Il tente de protester.
- Attends c'est moi qui décide..
Je le coupe une fois de plus.
- Je suis sur que t'es venu pour que je te fasse kiffer, et que tu veux aussi que je te kiff non ?
Je me place bien et amène son visage entre mes fesses.
- Alors bouffe moi bien le cul...
Il semble hésiter quelques secondes, il n'est de toute évidence pas habitué à ce que son partenaire prenne les choses en main.
Puis sa langue, ses lèvres, partent à la conquête de mon cul. C'est franchement un expert. Il y a va à fond, pas de chichi. Mes mains prennent appui sur le mur, et mon front s'y colle aussi. Je gémis allègrement.
- Ouais c'est ça qu'tu voulais ! J'vais t'montrer !
Il me doigte, me lèche, m'aspire, puis tout ça en même temps. Un filet de mouille coule de mon gland sur ses cheveux. Je l'essuie faisant mine de le caresser. Je profite de sa bouche un long moment. Je me suis accroupi pour m'assoir littéralement sur son visage, et il ne perd pas en vigueur, un vrai pro je disais... Puis je rends grace. Il me faut sa grosse queue. Je m'écarte alors, n'en pouvant plus de tant d'excitation.
Il me tend sa bite qui n'a pas débandé, fier à nouveau comme il l'était en arrivant.
- Vas-y suce moi bien.
Je m'allonge sur le ventre, lui est à genoux. Je peux maintenant me soumettre à lui. Il saisi ma tête entre ses mains et s'enfonce dans ma gorge. Ce n'est pas facile, et il me faut quelques aller retour pour la gober en entier.
- Putain comme c'est bon ! Rah t'arrête pas...
Je mouille mes doigts et caresse son périnée, puis son trou. Je n'envisage pas de le doigter et il l'a compris je pense puisqu'il me laisse faire. Puis ma main entre ses jambes l'attire dans ma bouche, alors il me la pilonne rageusement. Il va et vient allègrement dans ma bouche et même ma gorge, il souffle comme un dératé. Moi j'ai trouvé mon rythme et m'applique à honorer sa teub de fou. Trop vite à mon gout il me prive de mon nouveau jouet préféré.
- Putain putain arrête arrête j'vais cracher tout d'suite sinon...
Je me redresse et lui lance un regard triomphant.
- Tu l'as kiffes hein ?
J'acquiesce lascivement.
- Tu vas voir avec ce que j'vais t'mettre tu vas encore plus la kiffer ! Tourne toi ! Offre moi ton boul !
Le mot "offrir" m'interpelle un peu, mais je décide de penser qu'il considère que je lui fais ce cadeau. Aussitôt en place il fait glisser sans ménagement son chibre hyper raide dans ma raie. Puis très rapidement son gland est rentré.
- T'es clean ?
- Mes tests ont 2 semaines. Et toi ?
- Récents aussi. Je peux à cru ?
- Putain mets la moi !
Je tends mon cul en arrière et une petite moitié de sa queue me perce. Excité comme je suis je n'ai pas vraiment mal, mais putain ça me chauffe le cul. Il se retire, crache sur sa teub, se branle un coup et me fourre pareil mais beaucoup plus vite. Il sait vraiment y faire. Il pourrait facilement me faire mal mais il sait sous quel angle il doit entrer. Il ressort.
- Prépare toi tu vas manger....
Oh putain l'enculé ! Effectivement je dérouille. Sous le coup je m'allonge et il me suit pour bien rester caler au fond. Il est donc sur moi et me caresse les hanches, les côtes...
- Ça va bébé ?
- Mouais... attends un peu que je me remette...
Il rit. Immédiatement je kiff trop son rire. Un rire viril, sincère, envoûtant...
- Tant que tu veux... j'suis pas pressé de ressortir...
Il embrasse et lèche mon cou, mon oreille, mord ma nuque, tant et si bien que je me détends. Il le sent et commence à aller et venir doucement, profondément, délicieusement... Sentir sa grosse queue m'élargir la chatte est un bonheur, et j'ai même pas de mot pour décrire la sensation que me procure son bon gland chaque fois qu'il cogne ma prostate. Sa bite passe maintenant sans encombre, c'est que du pur plaisir.
- J'sais pas toi mais moi j'ai pas envie d'changer de position... J'suis trop bien comme ça...
Pour seule réponse je me cambre pour faciliter encore l'accès à mon cul en fusion. Son bras droit se glisse sous mon torse pour affermir sa prise sur moi et il me défonce le trou. Ses énormes couilles, bouillantes, s'écrasent contre les miennes. Il me chauffe tellement que je rêverais de pouvoir me dédoubler pour le lécher de la tête au pied, lécher chaque centimètre carré de sa bite qui ressort de mon cul à chaque coup de rein, bouffer ses couilles, son cul alors qu'il est en train de bien me baiser.... Son zob divin me transporte totalement. Et le son de son corps qui claque contre le mien... quelle douce symphonie... Ce mec est fait pour me baiser... ou je suis fait pour qu'il me baise... peu importe, je crois qu'il prend autant son pied que moi et c'est le principal.
- Putain j'peux plus tenir faut que j'te dose !
Partagé entre l'envie qu'il ne s'arrête jamais et le désir de le sentir se vider en moi, ses derniers coups de butoirs, dévastateurs, prennent pour moi la décision. Son râle, non ! son cri de fauve ! me fait vraiment rêver... je frotte frénétiquement ma bite prête à exploser sur le lit, en rythme avec ses ultimes coups de queue, et je crache moi aussi alors qu'il termine de se vider, à bout de souffle, trempé. Puis nos corps semblent ne plus nous répondre. Il repose lourdement, inerte, sur mon dos. Je me délecte de son souffle chaud dans mon cou. Les contractions de mon cul font malheureusement ressortir sa bite incandescente. Son gland poisseux se pose sur mes couilles et je savoure ce petit plaisir bonus. Après un long moment, son souffle est redevenu calme et régulier.
- Tu dors ?
Sa voix semble ensommeillée.
- La vérité comment j'kifferais pioncer comme ça...
- Ce serait mieux sous la couette... et propres !
Il rit à nouveau.
- C'est une invitation ?
- À la douche oui !
C'est con mais je ne suis pas sur d'être prêt à partager une nuit avec lui..
Il prend mes mains dans les siennes. J'avoue que je ne m'attendais pas à tant de tendresse de sa part. Ça ne faisait pas du tout parti du plan..
- Et on se retrouve sous la couette après ?
J'hésite. Mais pour la première fois depuis des semaines je n'ai plus mal au crâne. Ce putain de tambour s'est enfin cassé...
- T'en as envie ?
- Pas toi ??!
- J'ai demandé le premier !
Il soupire. Il n'aime vraiment pas qu'on lui tienne tête.
- À ton avis !! Ça fait au moins une demie heure que j'ai craché et j'suis encore au pieu avec toi !
- Alors on va s'laver ?
Malgré ma tentative pour me dégager il ne bouge pas d'un fil.
- Seulement si j'dors là...
Sa voix... putain sa voix... posée, tellement virile, bien grave, ça devrait lui être interdit de susurrer comme ça...
- Oui...
Il se redresse et se lève. Sa bite, encore bien gonflée, pend légèrement vers la gauche, à quelques centimètres de mon visage.
- Alors maintenant que tu m'as honoré comme un prince viens m'laver !
Sa voix, bien que naturellement autoritaire, se fait douce. Je ne peux résister.
Sous la douche, il ne fait strictement rien. Je le rince, le lave méticuleusement. Quelle classe d'avoir cette bombe dans ma salle de bain, qui s'abandonne à moi complètement. Il se laisse même essuyer. Alors que je passe moi même une serviette derrière son dos, il prend ma tête entre ses mains et colle son front contre le mien.
- Par contre j'reste mais faut trop que tu continues à m'faire rêver aussi...
Et il m'embrasse le plus tendrement du monde, juste du bout des lèvres.
Je le rejoins dans la cuisine. Il est à la fenêtre, il me tourne le dos, en caleçon. Mes mains se posent sur ses hanches puis enserrent son ventre et son torse. Je dépose un baiser sur sa nuque, puis colle ma joue contre son épaule.
- Humm tu m'refais triquer...
Alors je glisse ma main dans son caleçon et trouve sa bite qui prend du volume, puis je descends pour prendre en main sa bonne paire de grosses couilles. Elles sont chaudes, et j'adore la sensation de tenir littéralement ce putain de mec par les couilles.
- Elles sont encore un peu pleines non ?
- T'facon tu crois pas que j'vais m'endormir sans t'honorer encore !?!
"M'honorer" ? Il me fait vraiment rêver.
Nous ne nous endormirons donc pas sans qu'il me fasse l'amour cette fois, parce qu'on ne peut pas appeler ça "baiser", moi allongé sur le dos, lui sur moi entre mes jambes écartées, sa grosse teub qui coulisse tendrement en moi, et sa bouche qui ne quitte pas la mienne.
Quel merveilleux réveil. Je jette un regard à ma chambre baignée par les premiers rayons qui soulignent parfaitement le relief du parquet en pointe de Hongrie, et mon premier sentiment n'est pas de sentir Kader endormi à mes côtés, mais bien d'avoir fait une nuit complète, sans aucune céphalée, sans nausée, sans sueur froide. Évidemment le voir à côté de moi est exaltant. Mais qui est ce mec ? Il lui suffit donc que je lui demande de me faire rêver pour qu'il s'exécute ?! Et s'il n'était qu'un nouveau symptôme ? S'il n'était pas vraiment là ? Alors il y aurait enfin une délicieuse contrepartie à mon état..
Il s'étire sans complexe, en poussant un rugissement digne du Serengeti, ou de la pub pour le chocolat Lion, et se tourne vers moi. Je capte aussitôt sa bite dressée, collée contre son ventre.
Il me demande naturellement :
- Bien dormi ?
- Étonnamment bien...
- Comment ça ?
- Comme ça...
Son sourcil droit se fronce.
- Café ?
- J'préfère une bonne pipe...
Je me lève, cherche un caleçon.
- Pas le temps. J'dois aller bosser.
- Tu fais quoi ?
- Juriste.
Il s'étend sur le dos, sa teub bien visible, les mains jointes derrière sa tête.
- Ça explique l'appart...
Je souris.
- Et toi ? Tu fais quoi ?
- Sécurité.
- Le stéréotype du rebeu baraqué quoi !
Il rit.
- J'ai ma boîte.
Je lui adresse un clin d'oeil.
- Un point pour toi.
Il me sourit, visiblement très satisfait. Je dois lui ôter ce sourire..
- Dommage... un agent de sécurité c'est bien plus excitant qu'un chef d'entreprise...
Je mime une moue déçue. Il se lève, toujours bien bandé, m'embrasse simplement et part à la salle de bain en me lâchant, sans se retourner :
- Il m'arrive encore souvent d'aller sur le terrain...
Douchés, nous prenons un rapide café et je dois partir bosser.
- Y a moyen qu'on s'revoie ?
Je tente de rester impassible.
- C'est envisageable.
Il ne se démonte en rien.
- Ce weekend ? J'kifferais me taper une bonne grasse mat´ après m'être occupé d'toi toute la nuit...
Je ravale mon sourire débile.
- Vendredi ? Samedi ?
Il me lance un sourire de gosse.
- Bah vendredi alors ! C'est demain soir !!
Putain quel con. Je me galère vraiment avec ces putains de repères temporels, et je suis pas sur que ce soit une super idée qu'on se revoie si vite.
- Euh j'sais pas ce que j'ai de prévu...
- Bah maintenant tu sais !
- Non sérieux je sais pas..
- T'as pas kiffé cette nuit ?
- Si mais...
- La vérité Cédric je reste jamais une nuit. Ni avec un mec, ni avec une nana. Mais toi j'sais pas ! Tu m'as montré que tu kiffais mon physique, mais j'ai senti aussi que tu kiffais plus, que tu m'avais calculé, et que t'avais kiffé ça... Tu vois comme j't'ai dit j'aime qu'on se soumette, et toi tu l'as fait mais en gardant mon respect, la classe, et j'ai surkiffé ça !
Putain il fait chier sérieux. Sur que je cherchais un régulier, que j'avais pas de temps à perdre dans des recherches à la con, mais là à ce rythme dans une semaine il débarque avec ses affaires !
- J'ai bien kiffé aussi...
Les mots qui sortent tout seuls, je le note en symptôme supplémentaire ou c'est juste lui, lui et son regard qui me transperce, lui et son corps de malade, lui et sa bouche de ouf, lui et son naturel et sa désinvolture qui me laissent désarmé ??
- Alors demain en début de soirée ?
- Ça marche.
Devant la porte, il se colle contre moi et m'embrasse tout tendrement. Je crois qu'il est impossible de se lasser de sa langue effrontée et agile.
Nous nous quittons, chacun prenant un trottoir et une direction opposés
Cedric-T