Ça faisait déjà plus d’un an que je discutais sur un forum Whatsapp avec mes amis fans de Beyoncé. On papotait de l’actualité autour de notre idole ; On discutait de sa nouvelle coupe de cheveux, de ses nouveaux escarpins, de ses publications sur Instagram et même de la couleur des grenouillères de ses jumeaux… vous l’avez compris, c’était un forum gay ! Le plus enthousiaste du groupe s’appelait Valentin. Il eut à proposer à de nombreuses reprises qu’on se rencontre, mais l’emploi du temps des uns et des autres n’avait jamais pu concorder et le fait que les beyhives ne résidaient pas tous dans la même ville n’arrangeaient pas vraiment les choses. Cependant, nous finîmes par trouver un créneau en septembre et on décida de se réunir le 4 dudit mois pour célébrer tous ensemble l’anniversaire de notre reine. Chacun devait fournir la coquette somme 10 000 francs CFA (l’équivalent d’environ 15 euros) pour qu’on pût louer un appartement meublé pour la journée ainsi que s’approvisionner en boissons alcoolisées et autres apéritifs. Garth se proposa de gérer la logistique et l’achat de la boisson et tout le monde lui transféra sa contribution.
Le quatre au matin, je m’empressai d’aller à la salle de sport. Pompes, tractions, abdos, développés-couchés, j’étais remonté à bloc. Je voulais me montrer sur mon meilleur jour, briller de mille feux. Tous les yeux ne devaient qu’être rivés sur moi. Après deux heures de sécrétions sudoripares, j’allai directement chez l’esthéticienne du coin pour un soin complet du visage et mettre ma coupe de cheveux à jour. Le soir pointa le bout de son nez et je me réveillai de ma longue sieste par les vibrations intempestives de mon téléphone. Les Beyhives de Yaoundé étaient arrivés plus tôt à l’appartement et s’impatientaient déjà de notre arrivée. Il n’était que 19 h et je pris tout mon temps pour me préparer, me parfumer et me reparfumer. La narcissique que j’étais passa au moins 10 minutes à reluquer et à contempler son reflet sur le miroir et il ne pouvait pas être plus satisfait du résultat.
J’arrivai à l’appartement aux environs de 22 h 30, c’est Valentin qui vint m’ouvrir la porte. Il me sauta au cou et manqua de me l’arracher puis me fit une bise tout sourire. J’étais un peu gêné par la bise inopinée sur le pas de la porte alors qu’on pouvait être observés par de potentiels voisins, mais je feignis un sourire et lui me tira jusqu’au séjour où il y avait tout le monde. Et là c’était un festival de beaux garçons. Harvey et Rodrigue étaient les seuls que j’avais déjà rencontrés. Quant aux autres membres du club, j’avais pu voir leur visage via les photos qu’ils avaient envoyées dans le groupe toutefois j’étais loin de me douter qu’elles ne reflétaient que la moitié de la réalité. Le plus beau d’entre tous était Leslie. J’avais du mal à détacher mon regard du sien. Je saluai tout le monde fermement de la main, certains comme Chris et Garth exigeaient une chaude étreinte. Je ne me fis par prier. Ça faisait du bien de se frotter à des corps bien fermes. Je jetai un coup d’œil à gauche et à droite pour scruter l’appartement et j’étais plutôt satisfait par ce que je voyais : sièges en pur cuir, lustres scintillants, bougies parfumées dispersées de part et d’autre de la pièce, magnifique terrasse avec une superbe vue sur la ville. On se sentait rapidement adouci par l’humeur de la pièce. Sweet dreams de Beyoncé jouait en fond et sur l’écran, c’était Homecoming, le film-documentaire de sa performance au Coachella. J’allai donc prendre un red cup sur la table qui était garnie d’une multitude de whisky de très bonne qualité et des jus étaient dissimulés au fond d’une cuvette remplie de glaçons. Je me servis et j’allai rejoindre les autres. Je m’assis entre mes potes Harvey et Rodrigue pour être bien en face de Leslie qui ne semblait pas indifférent à mon charme. Valentin avait préparé un quizz sur Beyoncé et lança un match des incollables. Il forma deux groupes, je me retrouvai dans le même groupe que Leslie. Il y avait aussi Jimmy qui avait un superbe cul à en faire saliver même le plus grand des passifs. Chris aussi en faisait partie et était le cerveau de la bande ; il répondait aux questions pendant que Leslie et moi, on se souriait juste mutuellement et bêtement sans articuler le traitre mot. Sa main vint se poser sur ma cuisse et avec son index, il y faisait des cercles. Mon paquet ne tarda pas à durcir sous mon pantalon slim gris. Le quizz s’acheva et c’est l’équipe de Rodrigue, Harvey et Garth qui l’emporta. On passa au concours de twerk. J’étais un piètre danseur et le twerk n’était pas vraiment mon délire. Je dis à Valentin que je ne participerais pas à ce jeu parce que j’avais deux pieds gauches. Il ne voulait rien entendre, il exigea pour que j’y prisse part tout de même. Je me levai et donnai le meilleur de moi, mais c’était l’hilarité générale. Je rentrai honteusement m’assoir près de Leslie qui me donna un gros bisou mouillé sur la joue en guise de consolation. La plupart twerkaient plutôt bien, mais Rodrigue et Jimmy étaient d’authentiques réincarnations masculines de Cardi B et de Nicky Minaj. Il réussissait à faire bouger séparément leurs boules de fesse. C’était vraiment très impressionnant et surtout très excitant. Les gars commençaient à être de plus en plus pompettes, ils se lâchaient sans retenue. Rocket en fond sonore, Rodrigue vint twerker sur Garth qui avait l’air d’apprécier l’attention. Le twerkeur avait les mains baladeuses, il envoya subrepticement sa main gauche pour masser la queue de Garth puis sourit surement de satisfaction. Il se retourna abruptement et l’embrassa langoureusement et farouchement devant tout le monde. Les autres avaient l’air de ne pas accorder beaucoup d’importance à la scène, mais le voyeur que j’étais était très excité par ce qu’il observait. Ça devenait de plus en plus chaud entre les deux, Rodrigue déboutonnait sensuellement la chemise fleurie de Garth et on pouvait admirer ses tablettes de chocolat au lait et ses énormes tétons. Les autres s’étaient levés pour se déhancher sur du Formation, mais moi j’étais resté admirer le spectacle de ces deux magnifiques créatures. Garth fit coucher Rodrigue sur le dos et commença par lui baiser le cou avant de lui enlever férocement son col roulé noir. Il ne tarda pas à aller lui téter le téton gauche. Je le voyais le lui aspirer, le lui mordiller, y baver comme un petit chien devant un morceau d’os. Rodrigue émettait quelques soupirs qui étaient étouffés par Run the world qui tonitruait dans la pièce. Mon cup était déjà vide, j’allai le remplir et lorsque je revins continuer à me délecter de l’exhibition, les deux tourtereaux avaient disparu. Je me rassis, désappointé de les avoir laissés s’échapper, mais je suis très vite rejoint par Leslie qui avait l’air encore plus éméché. Il mit sensuellement la main sur mon paquet m’embrassa tendrement, je lui retournai le baiser puis me retirai de ses lèvres. J’aimais peut-être mater les autres, mais je n’aimais pas être la bête de foire. Je lui dis qu’il fallait que j’allasse uriner et il me montra la porte des urinoirs. J’y allai et me forçai à laisser couler quelques gouttes d’eau jaunâtre. Dans mon chemin pour le salon, j’entendis des gémissements affaiblis par Grown Woman dans la pièce d’à côté légèrement entrouverte. Je la poussai délicatement et investis furtivement la pièce. J’aperçus deux corps se mouvoir sur le lit sous la seule lumière tamisée de la veilleuse. Il me prit quelques secondes pour distinguer qu’il s’agissait de Jimmy qui se faisait ramoner intensivement le cul par Harvey. Il n’y allait pas de main morte avec le passif. Il lui bousillait le cul par des coups bien secs et énergiques et les râles de plaisir de Jimmy montraient bien qu’il était en pleine extase. Je l’entendais lui dire : « vas-y plus fort ! oui ! oui ! comme ça ! ouiiiiiiiii ! ». Ils avaient remarqué ma présence, mais cela ne semblait en rien les perturber dans leur élan. Harvey le mit sur le dos, prit un oreiller, le mit sous son dos pour que son cul soit bien relevé, il lubrifia de nouveau de la langue la pastiche de sa proie puis mit un peu de lubrifiant sur son engin et l’assiégea de nouveau de ses environs 19 cm et y alla de nouveau sans ménagement, puis chuchota : « j’y suis presque », Jimmy se prit le manche et l’astiqua activement et les deux vinrent presque simultanément, d’abord Jimmy suivi de son assaillant. Harvey se reposa sur le torse de Jimmy et lui donna un bref baiser puis Morphée s’empara des deux êtres. Je ressortis avec un énorme bulge, décidé de moi aussi me mettre quelque chose sous la dent. Les couloirs avaient comme une odeur de baise virile, je compris que la grande sauterie avait surement pris son envol, j’espérais que Leslie n’y avait pas pris encore part et m’avait sagement attendu. J’allai au salon et seul Valentin y était, il était affalé sur un sofa y ronflant paisiblement sur du Listen. L’appartement ne comptait que trois chambres et une d’elles était déjà occupée par Jimmy et Harvey, j’allai donc dans la plus proche du salon. Garth et Rodrigue y étaient, enlacés l’un dans l’autre, dormant profondément tout nus et remplis de sueur malgré la climatisation. Je pris quelques secondes pour mater la bite de cheval de Garth qui pendait vers la gauche tout épuisée après surement avoir effectué un match bien corsé. Rodrigue avait son petit cul tout luisant à découvert qui semblait avoir pris cher. Je me mordis la lèvre et regrettai d’avoir manqué la bataille épicée de ces deux apollons. Je laissai Zeus et Poséidon reprendre des forces et allai à la recherche de mon Michel Archange. J’arpentais les couloirs lorsque quelqu’un vint de derrière me prendre par la taille. Je reconnus directement son parfum de lavande. Il me donna de tendres baisers sur le cou et me poussa vers la chambre qui m’était encore inconnue. J’entrai et Chris m’y attendait en tenue d’Adam. Il était grand, mince, avec des yeux révolver, il avait l’air de ce genre de garçon qui aime se la prendre bien profond. Je bandais déjà bien dur juste à la vue de ses attributs masculins. Leslie, d’un coup de la main, retourna mon visage vers le sien et m’embrassa farouchement comme s’il voulait me déboiter la mâchoire. Je le pris par la taille et lui rendis son baiser encore plus farouchement. Je le portai et le déposai sur le lit près de Chris qui avait l’air plus chaud que la braise. Il nous observait nous manger les lèvres tout en astiquant sa petite bite toute mignonne. Il vint à mon oreille et me dit ; « j’ai envie de téter un bon gros biberon », je me redressai et empalai mes lèvres dans les siennes. Elles avaient un gout très sucré de framboise. J’envoyai ma langue chercher la sienne pendant que Leslie défaisait mon pantalon. Il fit sortir le monstre de sa cage et l’emboucha avec appétit, Chris retira ses lèvres des miennes et alla lui aussi quérir sa part du butin. Ils me suçaient simultanément comme de véritables professionnels de la fellation et en même temps j’entendais Beyoncé chanter :
It’s too big
It’s too wide
It’s too strong
It won ’t fit…
Ce qui décupla mon excitation et réveilla le mâle alpha qui sommeillait en moi. Je donnai deux claques bien fermes et bien viriles sur le cul de Chris qui cambrait déjà. Leslie se dépêcha de se désaper puis enleva mon bomber jack afritude suivi de mon t-shirt blanc immaculé. Il avait l’air d’aimé tous ses muscles qu’il voyait se dessiner si harmonieusement sur mon torse et se hâta de venir me manger les biceps et de sa longue langue me lécha tout le corps comme si j’étais une boîte de Nutella. Leslie s’activait toujours sur ma grosse carotte de 25 cm et ne semblait pas encore rassasié. Je demandai à Chris d’aller chercher le matériel. Il sortit de la chambre et revint avec une poignée de sachets de gel et de préservatifs qu’il déversa sur le lit. J’ouvris un sachet de gel et j’enduis mes doigts que j’enfourchais déjà sans délicatesse dans le petit trou de Chris qui haletait prestement sous mes doigts. J’accélérai les va-et-vient dans sa rondelle et le pénétré gémissait de plaisir comme une petite lopette.
– J’en peux plus Paul, s’il te plait prends-moi
– Ah oui t’as envie de que je te remplisse le cul petite salope, lui répondis-je salasse.
– Oui s’il te plait, vas-y, déchire-le, déchire ce petit cul qui n’attend que toi !
– Supplie-moi petite chienne !
J’avais compris que c’était son délire de se faire pleinement soumettre, je me montrais donc plus dominateur que jamais
– Fais-moi mal s’il te plait Paul, viole-moi avec ta bite de géant ajouta-t-il en puisant dans toute sa féminité.
Je n’en demandai pas plus. Je retirai Leslie de ma queue qui était au summum de sa virilité, enfilai un préservatif et entrai sans tact dans Chris qui émit un léger râle de douleur. Leslie vint me sucer les tétons pendant je ramonais violemment le cul de Chris, qui de son côté, cambrait comme la plus grande pute de Bangkok. Mes coups de reins vifs et énergiques faisaient bouger tout le lit qui frappait contre le mur. Chris râlait, gémissait, pestait sous ses mes assauts avant de lâcher trois épais jets de jus de prostate et de s’aplatir sur le lit. Je changeai immédiatement de préservatif et m’investis profondément et comme un missionnaire en Leslie. Il eut droit au moins dix minutes de défonce monumentale pendant lesquelles il demanda quelques secondes de pause pour reprendre quelques forces et moi de réinvestir dans sa fente d’ores et déjà béate. Je finis par lâcher quatre jets de sperme dans mon préservatif avant de me rendre compte que mon passif avait déjà craché sa bave bien avant moi. Nous nous étalâmes tous les trois sur le lit, totalement vidés et nous enlisèrent nous aussi entre les bras musclés de Morphée.
Quand je me réveillai, j’étais couché tout seul dans la chambre, mais j’avais été recouvert d’une couverture bien confortable. J’allai faire mes ablutions puis rejoignis les autres qui partageaient un copieux brunch dans la salle à manger. Je pris deux tranches de pizza, quelques nems et un verre d’Orangina et allai m’assoir près de Harvey. Je sentis que tous les regards étaient braqués sur moi et on aurait dit que ma présence avait abruptement stoppé une conversation sur ma personne. Rodrigue rompit le silence en me disant :
– Tu ne vas nulle part tant que je n’ai pas eu ma part de ton gros gâteau !
237biwriter
emmabessawa04@gmail.com
Autres histoires de l'auteur : Le mec de Joé | 1 | Un directeur de stage efficace | Ma première rencontre avec les Beyhives | La Saint-Sylvestre 2017