Je m’appelle Mathieu et je remercie Cyrillo d’avoir accepté de publier mon témoignage. Je veux partager ici ma première expérience gay, mon premier amant et l’été inoubliable de mes 18 ans, ce temps où je me suis éveillé au plaisir, où j’ai assumé d’être ce que je suis : un jeune pédé, amateur de sexe et fier de l’être.
Ce fut aussi une expérience particulière, car j’ai été dépucelé par un professeur, au double sens du terme, comme je vais vous le raconter.
Nous sommes l’été 2016. Je viens d’avoir 18 ans depuis trois semaines. Si je devais me décrire en quelques mots je dirais que je suis un jeune bourgeois, cultivé, devenu assez précocement beau garçon, bien né, bien éduqué, etc. presque une caricature !
Je fais un peu moins d’un mètre quatre-vingt, la pratique de l’athlétisme puis de l’aviron et de la natation m’ont dessiné un beau corps, mince, abdos saillants, cuisses galbées et surtout un petit cul rond et ferme que les copines de lycée complimentent dans mon dos…
À quelques racines hollandaises je dois enfin d’avoir les yeux vert pâle et les cheveux châtains clairs, mêlés de cheveux blonds. Sacrifiant à la mode, je les porte assez fourni, en bataille. Je suis beau gosse comme on dit, on me le répète, je le sens, mais ne sais pas (pas encore) savoir en user pour séduire.
Etant (ou jouant) d’ordinaire les mecs cool, je suis assez apprécié au bahut, menant l’existence tranquille d’un petit bourge. J’ai eu quelques copines, mais je n’ai jamais franchi le cap de quelques pelles roulées et de caresses sous le t-shirt, qui me paraissaient bien audacieuses.
Ce qui m’a assez vite intrigué dans mon adolescence s’est vite présenté comme un fait au lycée. J’aimais les mecs. Pas seulement d’autres beaux gosses du lycée dans le style sportif viril, mais les mecs plus âgés aussi, virils, musclés.
J’ai fait ma prééducation sexuelle avec le porno et un gout toujours prononcé pour les mecs virils, bien montés, y compris dans des vidéos hétéros. Mes nuits enflammées me mettaient aux prises avec ces étalons, je rêvais de queues sucées, de langues entremêlées, de corps musclés à dévorer avec ma bouche… de sperme aussi et de sodomie. À défaut de gouter celui d’un autre, je testais le mien. Pour éviter de tacher les draps ou mes fringues et attirer l’attention de ma mère, je me branlais dans la main ou sur le torse et me régalais de mon jus. Pour la sodo j’ai dû être plus téméraire… et après avoir récupéré un peu de fric, je suis allé m’acheter du gel et un gode dans un sexe-shop près de la gare Saint-Jean. Pas grand-chose aujourd’hui et au vu de tout ce que j’ai fait en 3 ans, mais c’était alors pour moi un exploit. J’ai alors appris à me faire un lavement, à lubrifier mon trou, à me pénétrer et à éprouver du plaisir à sentir ma chatte s’écarter, tester son élasticité et faire des va-et-vient en fermant les yeux et imaginant un mâle viril pour m’exploser.
Je faisais cela le soir tard quand tout le monde dormait, parfois quand j’étais seul le we et souvent en rentrant de l’aviron, en prenant ma douche. Je planquais le matos dans mon sac de sport ou dans le double fond d’un coffre dans ma chambre.
J’ai grandi dans un milieu privilégié de la région bordelaise, j’ai fréquenté le lycée Montesquieu. Malgré une bonne scolarité et le bac avec mention, je ne me faisais pas d’idée claire sur mon avenir. J’aimais les lettres et l’histoire, mais mon paternel me destinait bien à des fonctions dans le privé, le commerce ou la banque, je ne sais. Faire mon hypocagne ne m’empêcherait pas de satisfaire mes préférences et de passer des concours d’écoles de commerce ensuite.
Et surtout, cela rentrait bien dans le cursus honorum d’un petit bourge du Triangle d’or.
Je fus admis sur dossier au lycée Montaigne. Mais la scolarité impliquait le latin et le grec en continu. J’avais un bon niveau, mais il fallait muscler cela pour ma mère qui ne pouvait se détourner, quelle qu’en fût l’orientation, la réussite scolaire de son fils unique adoré.
Sans doute se faisait-elle des plans avec la fille de quelque famille amie, rencontrée dans un rallye ou lors d’une sortie sur la dune du Pyla… sans imaginer une seconde que je fantasmais davantage sur le frangin de cette copine, bel étudiant adepte de surf, dont le corps moulé dans sa combinaison me faisait raidir instinctivement la queue.
Mais revenons à l’été 2016. Bac en poche j’allais travailler un mois pour un job d’été dans une banque, relation familiale, job planqué je sais, mais qui refuserait de se faire des thunes à l’aise derrière un comptoir plutôt qu’en ramassant des pêches sous le cagnard ?
Cette immersion professionnelle ennuyeuse passée je rejoignais la famille dans notre villa d’Arcachon, dans le quartier Pereire. Une maison très sympa des années 20, remaniée et nichée dans un terrain arboré… au calme pour revoir les potes, mais aussi… travailler mon grec !
C’était le piège de cet été. Maman avait bien préparé son coup : « Tu auras l’occasion de te perfectionner, un ami des Lafond passe ses vacances ici, il occupe une petite maison de famille après Le Moulleau. Je l’ai vu il accepte de te faire la leçon chaque jour en fin de journée. Il a de solides références tu sais, il enseigne dans le privé en région parisienne, il est agrégé, etc. ».
J’étais mortifié… quelques heures de plage de foutues, du boulot et sans doute un prof rasant, le style à porter des chaussettes sous ses sandales !
Mais la décision maternelle était, comme à son habitude, irrévocable.
Cependant pour faire bonne mesure ledit précepteur particulier était invité le soir même à diner.
La fin de journée me laissait peu de temps pour défouler mon dépit, je piquais une tête dans le bassin et retournait me préparer à la maison. Heureusement quelques moments de répit m’autorisaient à mater une touze de mecs sur un site et me branlait sous la douche. La douceur de l’eau et la fatigue ne me freinèrent pas dans mes fantasmes et je giclais peinard mon foutre contre la paroi de la cabine.
Arrivait enfin l’heure fatidique. Les Lafond arrivaient en voisins à pied et une voiture stationnait quelques minutes plus tard. Se présentait alors mon prof… et je dois confesser qu’au premier regard mon envie de faire du grec reprenait vigueur.
On me présenta alors Romain. Il avait 35 ans. Son physique ne s’accordait nullement à sa vocation de prof de lettres classiques : un mètre quatre-vingt-cinq, cheveux bruns courts, mais légèrement bouclés, une très courte barbe d’un jour ou deux, des traits fins, mais néanmoins sûrs et des yeux noisette, habillés par une paire de lunettes d’écaille qui lui donnait un côté intello sexy.
Le courant passait bien, nous avons parlé de sa vie, ses hobbies et j’appris qu’il était plutôt sportif, vélo, surf, natation et de la muscu, ce qui détonnait et nous donnait l’occasion de parler sport. Cette approche était assez visible, Romain portait une chemise ajustée qui moulait un corps ferme, sans musculation exagérée… je dois dire que j’étais charmé, même si mes premiers sentiments n’étaient que de l’ordre amical.
Sans doute cette rencontre devait-elle révéler autre chose… je passais quasiment une nuit blanche en suivant, ma libido était déchainée. Une fois la maison endormie je profitais du calme pour me mettre à poil sous la couette, me caresser en matant du X, me goder encore avant de juter sur mon torse… et bouffer le jus. Ce soir-là il était plus grumeleux, des petits morceaux se détachaient de mon gland, je les prenais un à un en les savourant comme une garce.
Le lendemain je prenais mon vélo vers 16 h et retrouvais l’adresse indiquée, au fond de l’allée des Pins à La Teste, dans l’un de ces quartiers pavillonnaires et tranquilles qui bordent le nec plus ultra immobilier du Pyla.
Romain m’accueillait avec beaucoup d’amabilité et de chaleur. Il était vêtu moins formellement que la veille, un polo et un bermuda qui laissaient à nu le bas de ses jambes finement poilues, ses mollets et ses pieds que je trouvais magnifiques. Il devait faire un bon 43. Je n’ai jamais accordé d’importance à ce type de détails et cela me troubla encore plus.
Nous passâmes à la première leçon, grammaire, déclinaison, etc. Romain était un très bon pédagogue, il rendait la chose moins ennuyeuse. On coupait parfois le cours d’une pause ou deux, il me parlait de sa vie, en laissait paraitre quelques détails intimes même si rien n’indiquait qu’il fut en couple. Je dois dire que le rythme était assez cool…
Très vite mes journées prirent une routine agréable. Le matin c’était plage ou alors j’aidais mes parents pour faire les courses ou bricoler à la maison. Un repas tardif le midi, suivi d’une sieste, puis mes cours et le soir j’allais rejoindre souvent mes potes à la plage ou dans un bar. Le reste de la nuit laissait systématiquement place à mes fantasmes homos, je ne pouvais dormir sans mes séances de caresses et, quand j’en avais le temps, de pénétration. Je matais les mecs sur la plage, dans la rue, au bar… j’avais la fièvre au corps et je me retenais mal de l’exprimer.
Dans les jours qui suivirent, Romain et moi étions assez proches pour parler plus intimement. Il me questionnait sur mes copines, sur les études à venir, que je devais en profiter comme il l’avait fait, mais toujours en ménageant un espace de non-dit. J’eus à traduire un poème de Sapho et il me brancha assez vite sur les mœurs lesbiennes de la poétesse, si les gouines m’excitaient, ce qu’on en dirait aujourd’hui alors que cet amour libre lui paraissait très sain.
« Tu sais Mathieu, à cette époque comme aujourd’hui les conventions sociales étaient très fortes, mais il existait des espaces et des intellectuels pour célébrer l’amour tel qu’il doit se vivre. En laissant parler ses pulsions réelles, prendre le plaisir là où il est et se laissait aussi guider ».
Ce jour-là il me demanda de réfléchir à cette question. En nous quittant, plus accorte que d’habitude il me raccompagna en me posant la main sur l’épaule, geste qu’il avait pris l’habitude de faire. Ce soir-là alors que je montais sur mon vélo il la laissa glisser le long de mon dos… et en guise d’au revoir il me posa un baiser sur la joue. Désarçonné par ce geste je ne lui ai pas rendu. Sans doute une familiarité, qui ne prêtait pas à confusion. Mais il y avait dans ce baiser plus qu’une accolade amicale. Le sien était plus long, ses lèvres se sont pressées plus qu’à la normale quand j’embrasse mes potes ou des cousins !
En rentrant j’ai eu la désagréable sensation qu’il m’attendait sur un point particulier, mais lequel ? Je m’en suis vite aperçu en consultant ma tablette. J’allais le voir seulement avec celle-ci et des bouquins qu’il me prêtait. Je me suis souvenu qu’en revenant de la cuisine apporter un café j’avais laissé ma tablette ouverte et je la retrouvais fermée. Pris d’un coup de chaud j’ai eu peur que Romain n’ait découvert mes petits visionnages nocturnes. Ce fut sans doute le cas, car mon historique indiquait, à la même heure que mon cours, plusieurs adresses de sites consultés la veille. Romain savait. J’éprouvais de la honte et ne savais plus où me mettre.
Peut-être son geste se voulait-il amical, histoire de me dire « je connais ton secret, mais ne t’inquiètes pas, je garderai le silence »… comme le ferait un grand frère… ou alors autre chose ? Quelque chose que je m’avouais petit à petit, à savoir que Romain m’attirait.
Je décidais de faire comme si de rien n’était. Le lendemain exceptionnellement je le retrouvai chez lui vers 17 h. Il avait prétexté quelques bricoles à faire dans son jardin. On allait peut être reparler des amours pédérastes dans l’antiquité et cela me gênait. Je garai le vélo devant la maison et faisait le tour.
« Ah te voilà ! Désolé j’étais pris avec ce jardinage, je viens à peine de finir ! ». Ses paroles sont venues du fond du jardin alors qu’il approchait. Il était torse nu, je pouvais enfin voir ce que je devinais l’autre soir. Son corps était en tout point ce que j’imaginais et mieux encore. Des épaules fermes, un torse dessiné, laissant apparaitre des pecs saillants, mais sans excès, couverts d’une fine toison noire qui se terminait en un long et fin corridor qui courait le long de son abdomen pour finir en haut de son short, laissant deviner la lisière de ses poils pubiens. Ses cuisses étaient galbées par la pratique du vélo et de la nage, sans doute.
Avec un sourire désarmant, il me précisa que le cours serait moins « classique » qu’à l’habitude. Là-dessus il me tendit un petit ouvrage consacré à… la pédérastie dans l’Antiquité ! Il me dit que cela ferait suite au cours de la veille.
Je n’écoutais quasiment plus ce qu’il disait, alors qu’il se déshabillait le plus naturellement du monde devant moi ! Comme un pote de vestiaire tandis qu’il m’expliquait ce qu’il attendait de moi il retira ses baskets, son short, puis son boxer… révélant son intimité. Sa queue était plutôt belle, pour le peu que je me suis autorisé à regarder.
« Je vais prendre une douche. Pendant ce temps, lis les passages que j’ai surlignés ; on en parle tout à l’heure. » Alors qu’il me tournait le dos je ne pus détacher mes yeux de son corps, son dos musclé, ses fesses rondes et encore une fois ses pieds.
Je tâchais de me changer les idées, mais toutes ces émotions m’avaient chamboulé. Je me rendais alors compte que mon sexe s’était tendu dans mon bermuda. Pire encore, la lecture que Romain m’avait donnée rendait ma confusion et mon excitation plus grande. Il était question des traditions de certaines cités grecques, celle de philosophes connus et basés sur l’apprentissage et l’expérience de la citoyenneté entre l’homme mûr (l’éraste) et son jeune élève (l’éromène)… et qui pouvait aller à l’éducation sexuelle entre hommes.
Après 15 minutes qui parurent interminables, Romain sortit de la salle de bains et m’invita à le rejoindre dans le séjour. Il s’était sanglé dans un peignoir bleu. Un modèle luxueux en coton et laine douce, coupé court au niveau des cuisses. Il était pieds nus, quelques gouttes d’eau perlaient encore dans ses cheveux et sur ses chevilles, il avait remis ses lunettes, plus sexy que jamais.
Malgré la chaleur qui battait mes tempes, j’admettais au fond de moi que j’étais attiré par lui. Je le désirai, je voulais baiser avec lui.
Il m’invita à m’assoir sur un siège près du canapé, lui-même s’appuyant sur l’accoudoir de ce dernier.
« Alors, que penses-tu de ce que tu viens de lire ? ».
Je bredouillai quelques explications fumeuses sur les rites d’initiation, le respect de l’âge, etc.
Il sourit tendrement. Et enchaina :
« Ne crois-tu pas que pour un éraste qui en perçoit le désir chez son élève il est naturel qu’il l’initie à toutes les formes de la vie adulte ? ».
Je n’osais le contredire et je comprenais où il voulait en venir.
« Tu as raison. C’est encore valable aujourd’hui. Comme je le perçois entre nous ».
À mon regard surpris, il garda son sourire et son assurance désarmante.
« Je sais ce que tu mates le soir. Tu as des désirs, tu dois les exprimer librement ».
C’était la minute de vérité et j’étais comme paralysé… et terriblement excité.
Ce qui suit m’électrise encore, comme toute première fois.
Romain se pencha doucement vers moi, inclina sa tête et posa ses lèvres sur les miennes. Je restai encore tétanisé, mais une pulsion au fond de moi me disait de céder. Il recommença, une fois, deux fois, trois fois… mes lèvres remuèrent enfin et je lui rendis son baiser. Après tout, embrasser n’est pas si différent entre un mec et une meuf et je le pratiquais déjà avec talent.
Nos lèvres commencèrent à s’unir en rythme. Romain passa alors une main sur ma joue gauche et glissa dans mes cheveux, alors que sa langue s’introduisait dans ma bouche. Je posais ma main sur son avant-bras, l’autre tenant encore le livre.
Nos baisers sensibles laissèrent place à des jeux plus sensuels. Je sortais ma langue et venais à la rencontre de la sienne. Nous nous embrassions ainsi de longues secondes, le silence du séjour plongé dans la torpeur de cet après-midi ensoleillé ne résonnait que des bruits de succion et de nos lèvres qui fusionnaient.
Romain recula mon visage, je le regardais un peu hébété, mais les yeux ardents et gorgés de désir. Ne sachant quoi faire il me guida. Il prit le livre de ma main gauche et le jeta sur le canapé. Il tenait toujours mon bras tout en restant assis. De son autre main, il délia le cordon de son peignoir.
« C’est cela que tu veux ? »
Sa main guida la mienne sur sa cuisse. Je ne pus m’empêcher de soupirer en fermant les yeux. Cette fois j’y étais, j’allais baiser avec un mec. Mais Romain voulait faire les choses en douceur. Il écarta doucement les revers de son peignoir pour découvrir sa poitrine. Il me fit toucher son torse, ses poils que je regardais avec avidité et me fit descendre lentement.
Puis il écarta définitivement son peignoir et laissa découvrir son sexe. Libéré du tissu qui le recouvrait, il se dressa, morceau de chair luisant de 18 cm par 5, je le sus plus tard.
Il me fit l’empoigner. Le contact était chaud.
« Branle-moi », ordonna-t-il.
Je me mis alors à la masturber lentement, pendant qu’il ôtait ce vêtement et se retrouvait nu, face à moi, assis à cheval sur l’accoudoir du canapé. Je le branlais ainsi quelques secondes puis il se leva et m’invita à me lever avec lui.
Il me prit le visage entre ses mains et me roula une pelle. Baveuse, sensuelle, une pelle de mec, une pelle de pédé.
Il me pressa alors contre lui tout en m’embrassant, je me risquais alors à l’enlacer, je glissais mes mains sur son dos, le caressant de haut en bas.
Lui plaqua ses mains sur mon cul avant de les placer devant moi et de dégrafer ma ceinture. Je portais un petit polo moulant et un bermuda. Il souleva mon polo et me l’ôta, avisa mon torse et me complimenta. Puis il fit choir mon bermuda pour remarquer que mon boxer dessinait une large barre sous le tissu. Il s’accroupit alors et commença à lécher tout le long, à travers le tissu. J’étais hors de moi, profitant de l’instant, la sensation de sa langue me stimulait encore plus. Puis il baissa mon boxer, faisant jaillir ma queue raide et me fit retirer mes espadrilles.
Il se releva et pressa nos corps nus l’un contre l’autre.
« Tu vois Mathieu nous faisons comme nos ancêtres grecs », me dit-il en souriant. « Nous allons vivre cette belle tradition. Je suis ton éraste et comme je dois faire ton éducation, je vais t’initier aux plaisirs homosexuels, le seul véritable plaisir qu’un homme puisse vivre. Je vais t’éduquer et te dresser, faire de toi une parfaite salope. » Après m’avoir nouveau embrassé il susurra « Tu es tellement beau, si doux et tendre, je vais te faire jouir comme une folle ».
Son ton se faisait plus ferme. Il retira ses lunettes et m’emmena derechef dans sa chambre. La porte-fenêtre donnait sur le jardin, les volets fermés en persienne, il flottait un peu de fraicheur et toujours ce silence. La chambre était assez dépouillée, hormis un grand lit et un très grand miroir posé à son pied contre le mur.
Romain m’attira devant celui-ci. Je n’osais regarder et je n’en croyais pas mes yeux. Moi le parfait fils à papa, le petit bourge des beaux quartiers bordelais j’étais à poil, la queue raide alors que mon prof d’été se tenait derrière moi en m’embrassant dans le cou, caressant mon corps et branlant ma queue.
Il me retourna face à lui et m’embrassa. Puis d’un geste léger et sans équivoque m’invita à descendre. Commença alors l’odyssée de mon dépucelage. J’embrassais son cou puis sa poitrine, laissant vagabonder ma langue sur sa toison fine. Je me mis à lécher ses tétons, les titillant avec ma langue et les suçant. Puis je descendis progressivement sur son abdomen. Je n’avais plus de trac, ses paroles m’avaient comme libéré d’un poids trop lourd. Je tombais alors à genoux devant sa verge magnifique.
Mais je n’avais jamais sucé. Je me mis alors à embrasser son sexe, déposant des bisous le long de sa hampe. Il comprit et sourit à nouveau.
« Je vais te montrer. Tu dois envelopper la queue de l’éraste avec ta bouche et glisser ta langue sur ta lèvre inférieure. Les dents ne doivent pas toucher. »
Je m’exécutais et goutais à ma première queue. J’ai su alors que j’aimerai cette sensation pour toujours. Je me mis à le sucer comme demandé. Je faisais des va et viens bien appliqués, comme un petit élève bien dressé, très scolaire, très salope.
La sensation était exquise. Je sentais ce membre gonflé envahir ma bouche, son gland venir frotter le fond de ma gorge, alors que mes mains s’aventuraient sur ses cuisses et caressaient ses boules. Je sentais surtout le plaisir que je procurais à mon amant, ses soupirs répondaient à mes petits gémissements féminins.
À mesure que je prenais de l’aisance, je me mis instinctivement à le branler. Le porno sert à cela aussi. Je décalottais sa queue dans ma gueule alors que je faisais mine de retirer ma bouche. Et ainsi de suite. Mon amant était très excité, et je sentis couler dans ma gorge un liquide au gout un peu âcre me faisant penser au sperme.
« Hmmm, tu es très doué Mathieu, maintenant tu vas me lécher les couilles ».
Il retira ma tête, pris sa queue en main et posa un pied sur le lit. Ses boules s’offraient à moi. Il me recommanda de les lécher avant de les prendre en bouche et faire tourner ma langue autour. Je fis exactement ce qu’il me demanda, avec le zèle des nouveaux convertis.
Je n’avais pas beaucoup fantasmé sur cela, mais je dois reconnaitre que lécher de belles couilles me procure presque autant d’excitation que sucer une queue. Ses boules étaient fermes, brunes et rasées, telles des figues muries au soleil.
Mon plaisir était total, je me surpris à jeter un coup d’œil à la glace et me voir à genoux, humilié devant mon prof à lui pomper les couilles. J’étais totalement excité, comme dans un état second par ce que je voyais.
Romain finit par me redresser. Il me jeta sur le lit et se coucha en travers. Il replia sa jambe et j’en fis de même. Je compris qu’il voulait un 69 et me mis à nouveau à lui pomper la queue. Il était aussi bon professeur pour baiser que pour enseigner le grec. Sa bouche dévora ma bite avec talent. Il alternait les coups de langue, les succions appuyées, léchait mes boules aussi tout en me caressant savamment. À côté je paraissais maladroit. Il me faudrait d’autres leçons sans doute.
Après plusieurs minutes je sentis sa main se balader derrière ma taille, caressant puis écartant mon cul. Il mouilla un doigt et commença à me titiller l’anus. Je répondis par des gémissements plus forts, je me sentais tellement pute que j’obéissais à ses injonctions, tant orales que physiques.
Il me retourna alors et me fit mettre à 4 pattes sur le lit. J’étais face au miroir. Romain se plaça derrière moi, avisa mon cul et l’écarta fermement avec ses mains pour y plonger sa langue.
Cette sensation inédite m’arracha un petit cri de surprise et de plaisir. Romain ne se laissa pas distraire de sa besogne, et me lécha la rondelle en profondeur, sa langue glissant de bas en haut, pénétrant mon trou par le bout, puis s’écrasant comme si mon amant roulait une pelle à mon cul.
J’étais en transe. Je savais ce qui allait suivre. Je le redoutais comme je le désirais. Je mesurais enfin ce que signifiait ce passage symbolique. J’allais perdre ma virginité, j’allais être enculé et cette perspective me donnait un sentiment de supériorité ridicule, comme si j’étais un initié.
Romain se redressa derrière moi et saliva longuement sur sa bite. Puis il posa son gland sur ma chatte, lubrifiant encore avec sa salive.
« Doucement implorais-je ».
« Tais-toi. Et ouvre-toi bien. » Répondit-il aussitôt.
Son gland appuyait de plus en plus fort. Je sentais une pénétration douloureuse, mais retenue, comme si quelque chose devait céder. Après quelques mouvements je sentis les muscles de mon sphincter se relâcher et sa queue rentrer entièrement en moi.
J’étais trop surpris pour manifester mon plaisir. Puis Romain se mit à me baiser en levrette, doucement puis par des mouvements réguliers du bassin. Je fermais les yeux et me plus à aimer cette sensation, une pénétration virile suivie d’un relâchement libérateur. Sans temps mort le rythme s’accélérait doucement. Je restais fiché sur mes coudes, suivant les coups de reins de mon amant. Je me branlais de temps à autre. Ma bite était raide. Je me mis à couiner régulièrement, des gémissements de salope entrecoupés de « oui, c’est bon », « encule-moi Romain je veux ta bite »… qui eurent le don d’affoler mon mec.
J’ouvris alors les yeux. J’étais heureux. Un sourire se dessinait sur mon visage, j’aimais ce que je voyais, moi à quatre pattes, réduit à mon trou de balle qu’un mec flattait par ses coups de bite. C’était plus beau que dans un porno ou dans mes rêves. J’étais tel que je suis : pédé, salope, femelle.
Romain donnait maintenant un rythme rapide à ses coups de boutoir. Parfois il lâchait une de ses mains sur mes hanches pour se caresser le torse ou passer la main dans ses cheveux, en bandant bien son biceps. Je criais plus fort, seuls déchiraient le silence ambiant notre rut, notre séance d’initiation à la sodomie.
Puis Romain se retira brutalement. Il me retourna au même endroit en relevant mes cuisses. Il se mit alors face à moi et me pénétra avec la même force, m’arrachant cette fois un cri de plaisir. Il m’encula avec la même frénésie, son regard et sa bouche entre ouverte n’était plus ceux du prof sage, mais d’une bête qui devait lorgner sur mon cul depuis la première seconde.
Je me surpris à préférer cette position. Elle me permettait de mater le corps de mon amant en action, la contraction de ses abdos et de pouvoir l’embrasser, toute langue dehors.
Il entretenait mon excitation par ses imprécations vulgaires, qui trahissait ses « sentiments » pour moi « je te vais t’exploser salope, dès que je t’ai vu j’ai su ce que tu voulais. Tu es qu’une petite pute bourgeoise qui aime se faire baiser. Tu aimes ma pute ? Tu aimes ma queue ? Prends-en encore ! »
C’était trop bon, ses coups redoublaient d’intensité, je bandais très fort. La sensation de mon cul s’élargissant encore plus me rendait ivre de désir. J’aimais cela, sentir ma chatte explosée, n’être qu’un trou pour mon amant.
Après quelques minutes à ce rythme, je lâchais prise et cédais au plaisir de l’orgasme anal. Je giclais spontanément et mon foutre s’étala en plusieurs jets sur mon torse, le plus long atteignant même mon menton.
Malgré cela et à la différence de mes branlettes nocturnes, je restais encore excité.
Romain était en nage, la sueur coulait sur tout son corps. Les odeurs de transpiration et de foutre se mêlaient, transformant l’ambiance paisible de cette chambre en antre du lucre et de la perversion.
Mon étalon se retira d’un coup et me saisit par les cheveux. « Je vais te finir comme tu le mérites ma belle ». Il me fit mettre à genoux par terre, face au grand miroir, d’un geste ferme il me force à creuser mon dos pour bien relever mon cul. Puis il se mit accroupi derrière moi et recommença son travail. Cette position m’excitait encore plus. Je la trouvais bestiale. Je n’étais qu’une petite salope encore excitée par cette saillie.
J’encaissais les coups de reins de Romain, qui trouvait dans sa posture un moyen d’exercer une pression sur sa queue et de faire monter le plaisir. Après quelques secondes et sans que j’eus à dire quoi que soit, il se releva et me fit pivoter sur la gauche.
Il se planta devant moi, couvert de sueur, les cuisses écartées et branlant énergiquement sa queue.
« Voilà ta récompense mon jeune éromène, tu vas boire mon lait ».
J’étais dans une telle transe que j’attendais avec envie cet instant. En d’autres circonstances, cela m’aurait fait peur, j’aurais trouvé ce truc dégoutant. Mais là non, mon maitre l’avait dicté, il m’avait ouvert les yeux sur ce que j’étais. Je méritais ce sperme. J’allais gouter enfin la sève d’un mec.
Romain poussa un râle profond, j’ouvris ma bouche et tendais ma langue en offrande.
Le premier jet fut puissant, épais, abondant et vint fouetter mon visage en travers. Les trois jets suivants vinrent s’écraser sur ma langue, autour de ma bouche, dégoulinant sur mon menton. Puis deux, trois autres petites giclées finirent d’arroser mon visage.
« Bois ma belle ». À cet ordre j’avalais le liquide et sentis une sensation brulante coulant dans ma gorge.
Puis avec une audace qui surprit mon amant, je saisis sa queue encore raide pour la sucer, gouter le jus et la nettoyer. Je l’employais enfin pour recueillir le foutre étalé sur mon visage et la porter à ma bouche tout en gémissant comme une pute. Je continuais encore quelques instants, alors que sa queue débandait. J’aimais tenir ce membre chaud et encore gluant de désir dans ma bouche.
Repus, nous nous allongeâmes sur le lit de longues minutes, en silence. Je l’avais fait. J’avais perdu ma virginité. J’étais pédé à 200 % et je le savais maintenant. C’était là la source de mon plaisir même si j’avais beaucoup à apprendre. Mon professeur retrouva sa candeur, il me coucha sur lui, me prodigua des caresses et des baisers tendres dans les cheveux et sur les lèvres, s’inquiétant de savoir si j’avais pris mon pied. Je confirmai, en lui disant mes scrupules d’avoir fait une telle chose, la honte que j’éprouvais un peu.
« C’est normal au début. Mais ce que tu as montré aujourd’hui révèle le fond de tes désirs, ton instinct de femelle, ta soif de plaisir. Tu aimes la bite mon garçon, maintenant profite de la vie, tu ne la verras pas de la même façon ».
L’heure avait tourné et je devais rentrer diner, jouer à nouveau mon rôle de garçon propret et assidu à ses leçons. Nous allâmes prendre une douche pour nous laver et finir de nous détendre. Je me surprenais encore, après quelques caresses de mon mec, de me mettre à genoux dans la douche pour lui téter le gland, histoire d’en garder le gout encore longtemps.
Lavé et habillé, je quittais Romain sur le palier de la porte d’entrée, non sans l’avoir longuement embrassé et remercié pour cette leçon si particulière.
Mais ce n’était que la première…
Mathieu
stollimatt@yahoo.fr
Autres histoires de l'auteur : Tradition Grecque