Cette histoire est celle de l’un de mes amis, le beau Bruno.
Bruno est brésilien, originaire de Natal, dans le nord est.
Comme bon nombre de ses compatriotes, ce garçon était obsédé par son physique et s’habillait à la dernière mode. Mais, même dans un pays où les gens cultivaient un rapport au sexe opposé de toute pudibonderie, il se détachait du lot par son goût immodéré de la baise, un goût qui lui aura pourtant énormément rapporté. Issu comme la majorité des brésiliens d’un métissage d’une incroyable complexité, il trahissait cependant ses origines européennes par des yeux gris clairs, souvent cachés derrière des Raybanes, et des cheveux dorés, qui faisaient ressortir le bronzage irréprochable de sa peau claire. Il riait souvent ; d’un rire haut perché, un rire de fille, disaient quelques moqueurs. Il riait alors de plus belle en disant par défi qu’il n’avait pas que cela de féminin ; et l’éclat de sa beauté faisait taire bientôt ses détracteurs. Ingénieur en informatique, il vivait dans un immeuble magnifique du centre-ville de Recife dans un vaste appartement qui avait la réputation d’être le meilleur baisodrome du quartier : une fois sorti de ses ordinateurs, Bruno n’avait en effet d’autre activité que de se faire baiser par les mâles les plus chauds du pays…
Lorsque je suis arrivé à Recife pour un colloque, j’ai eu la chance de le croiser presqu’aussitôt après mon installation dans l’hôtel où allait avoir lieu le séminaire. On a sympathisé en l‘espace de deux heures ; on s’est découverts collègues ; disponibles ; et pédés…
Du coup, on a couché ensemble, et surtout…on est devenus amis.
Les premières baises (1978)
Moi, c’est Edward Morton, dit Ted, 30 ans.
Je suis ingénieur en informatique et, accessoirement joueur de tennis classé. Donc, un sportif confirmé, ce qui explique ma carrure large et mes abdos puissants, dont je suis fier autant que de ma grande taille (1m85) et de mes yeux bleus. Malgré cela, je suis, d’ordinaire, relativement timide et réservé, ce qui est un handicap dans le milieu homo. Je dis “d’ordinaire”, parce qu’en cette fin de journée, alors que l’avion qui m’a amené des USA s’est posé ici il n’y a même pas 6 heures, je me sens tout à coup en confiance, séduisant et sûr de moi, en train de bavarder avec ce beau gosse de 25 ans qui m’a dragué avec naturel dès mon entrée dans le bar.
Je discute avec Bruno sans réfléchir à rien d’autre, heureux de nous découvrir tant de points d’intérêt communs, heureux de l’entendre parler dans son anglais musical, heureux de l’écouter vanter les charmes de sa ville.
- Oui, à Recife, il y a beaucoup de monuments de l’époque coloniale, qui sont magnifiques. Des églises, des couvents, des palais…
- Depuis la fenêtre de ma chambre, j’ai aperçu la façade d’une église baroque de toute beauté, à 500 mètres à peine.
- A 500 mètres d’ici… ? Non, je ne vois pas… Je connais bien le quartier, cela ne me dit rien.
Bruno avait l’air sincèrement perplexe.
Depuis une heure, nous discutions de tout et de rien, passant de l’art à la politique puis au cinéma, pour revenir régulièrement… au sexe. Ce petit salaud me chauffait agréablement et, d’une pirouette, faisait redescendre la pression pour la faire remonter l’instant d’après avec toujours son grand rire de folle. Pourtant, son physique n’était pas celui d’une drag queen, je vous prie de le croire. Un corps de dieu grec merveilleusement proportionné, viril, mais pas lourd, et aux formes parfaitement calibrées. J’en bavais d’envie et soudain, une idée me traversa l’esprit : j’allais peut-être arriver à mes fins…
- C’est trop étrange que tu ne voies pas de quelle église je parlais tout à l’heure. Viens dans ma chambre, je vais te la montrer.
Bruno eut un sourire entendu et se leva sans difficulté.
J’étais logé au 14ème étage, mais je ne bénéficiais pas de la vue sur l’océan. Tant pis ! Je fis entrer mon hôte et avançai droit vers le balcon, désignant du doigt un monument encore visible dans la pénombre de la nuit tombante. De nouveau, le rire musical de Bruno retentit.
- Cà, une église baroque ? Espèce de yankee inculte, c’est la vieille halle aux grains…
Je n’eus pas le temps de dévorer mon humiliation, que déjà il m’en préparait une seconde.
- Et du coup, que fait-on avec ce prétexte foireux pour m’attirer dans ta chambre ?
Décontenancé, j’hésitai un instant. Avec son 1m80, il était légèrement moins grand que moi et dut se hausser juste un petit peu pour m’atteindre sur le nez. Mais son bisou moqueur ne manqua pas sa cible. Comme désinhibé, je laissai se refermer mes bras autour de son corps et je commençai à l’embrasser. Nos langues se trouvèrent immédiatement et se livrèrent un duel savoureux pendant que nos mains, fiévreuses, se lançaient à la découverte du corps de l’autre. La douceur de sa peau dorée et moite m’enivrait, tout comme son odeur intime que je percevais subtilement. Lorsque Bruno, avec une tranquille impudeur commença à frotter son bas ventre contre le mien, déclenchant un incendie terrible dans mon jean, je sentis que je perdais la tête. En un éclair, je réalisais que nous étions sur le point de faire l’amour là, sur le balcon à la merci des regards des gens qui habitaient dans le building d’en face. Lui, visiblement, n’en avait cure… Faisant usage de ma force physique supérieure, je parvins à le soulever du sol et à le ramener dans la chambre où la clim’ réglée à fond aurait pu refroidir nos ardeurs si cela avait été possible.
Mais nous étions bien trop excités pour que quoique ce soit nous arrête. Nous nous arrachions nos vêtements avec une sorte de frénésie qui nous fit trébucher et tomber sur le carrelage avant d’avoir atteint le lit. A peine avais-je réussi à débarrasser Bruno de son pantalon blanc que nous démarrâmes, à même le sol, un soixante neuf furieux. Sa bite était longue et épaisse, et d’une couleur plus foncée que le reste du corps. Dieu ! que ce garçon était beau, que son physique était parfait ! Tout en lui suçant la queue, je caressais sans m’arrêter ce corps presqu’imberbe et surtout ces fesses dures, nerveuses, musclées. Lui, de son côté, se concentrait sur mon pénis qui n’avait jamais été aussi rigide et tendu, dans sa petite bouche aux lèvres merveilleusement ourlées.
- Il est peut-être inculte le yankee, mais il est bien monté, murmura Bruno au bout d’un long moment, alors que, d’un commun accord, nous reprenions souffle après 20 minutes de suce et de lèche ininterrompue.
- Tu m’excites tellement…
Jamais je n’avais été aussi fier de mon équipement viril. De ces 19 cms de chair bien dure qui satisfaisaient tous mes amants depuis l’époque de la fac. Que ce beau mec qui, chez lui, au Brésil, avait pu côtoyer les spécimens les mieux dotés de la planète me fasse ce compliment et je ne me sentais plus d’aise.
Nous étions toujours tous les deux vautrés sur le carrelage. Je ne parvenais pas à arrêter de caresser sa peau de velours et lui, jouait avec les poils blonds qui envahissent ma poitrine et mon ventre et que je déteste. Bruno au contraire, avait l’air d’aimer les poils, vu la manière dont il caressait les miens. Tant mieux ! Moi, ce que je préférais dans sa séduisante personne, c’était son cul, tout lisse et tout ferme. Il parut avoir lu dans mes pensées, car il se redressa soudain.
- Allons dans le lit. J’ai envie de sentir ta grosse queue me faire du bien…
Je me mis debout à mon tour. Nous étions tous les deux entièrement nus. Me mettant dans son dos et me collant étroitement à lui, je lui fis sentir l’ampleur de mon désir, ce qui le fit glousser. Mais à ce jeu-là, je n’étais pas le plus fort, car Bruno ondulant des hanches et du bassin fit tant et si bien que c’est la verge coincée entre ses muscles fessiers que j’avançai à petits pas en le suivant, jusqu’au moment où nous nous abattîmes ensemble sur le lit king size.
La suite, je n’arrive même pas à m’en souvenir correctement, tellement ce fut un tourbillon de plaisir. Je sais seulement que Bruno à peine allongé guida mon sexe turgescent jusqu’à son chaud conduit anal et que je n’eus qu’à m’enfoncer dans ce conduit souple et accueillant. Il ne chercha pas à me faire croire que je lui faisais mal, et pourtant ma grosse queue devait lui écarter les chairs sans ménagement. J’ai vécu avec une intensité que je n’ai jamais retrouvée ailleurs la douceur violente de la pénétration. Ses cuisses musclées largement ouvertes et ses jambes posées sur mes épaules, Bruno se laissait sodomiser avec un abandon qui me faisait chavirer. Je suis arrivé au fond après un moment qui m’a paru être une courte éternité, et j’ai commencé à le limer avec douceur, persuadé de vivre un moment exceptionnel. Ses yeux gris étaient fixés dans les miens et nos lèvres se sont lentement rapprochées. Ah ! ce baiser… J’ai fouillé longuement de la langue sa bouche vorace. Tressautant de plaisir en le sentant sucer la mienne, j’ai mordu tendrement ses lèvres rougies par le plaisir.
Je ne saurais pas dire combien de fois nous avons changé de position. Combien de fois nous avons roulé dans le lit, enchevêtrement de bras, de jambes avec deux torses collés l’un à l’autre et surtout avec mon sexe profondément enfoui dans son ventre. A un moment, alors qu’il me chevauchait et s’empalait lui-même sur ma queue raide, j’ai senti son anus se contracter spasmodiquement et, au cri qu’il a poussé, j’ai compris qu’il commençait à jouir. Depuis longtemps, j’étais au bord de la rupture et je me demandais combien de temps je pourrais encore tenir sans jouir. J’ai serré Bruno de toutes mes forces dans mes bras et, le soulevant littéralement du lit je lui ai pilonné l’anus de toutes mes forces. L’orgasme était là, dévastateur. La tête littéralement explosée, j’ai regardé Bruno qui s’est vidé à ce moment là sur mon ventre et dont le beau visage était déformé par le plaisir. Je jouissais, je jouissais, et je remplissais le ventre de mon bel amant de tout le foutre que mes couilles pouvaient bien contenir.
Depuis cet instant-là, Bruno exerce sur mes sens, et sur mon cœur une domination dont il se joue à plaisir. Je suis incapable de l’approcher sans avoir envie de le prendre dans mes bras, et de lui faire l’amour. Lui, je le sais, m’aime beaucoup… mais pour lui qui ne vit que par et pour le sexe, un seul partenaire c’est juste… impossible ! Je sais qu’il aime faire l’amour avec moi, qu’il me considère comme un amant attentif et doué ; que je le fais jouir à tous les coups. Mais il serait incapable de résister à la perspective de se faire défoncer la rondelle par un de ses compatriotes noirs à la bite surdimensionnée et aux muscles d’acier. Il a toujours vécu comme cela…
Quoiqu’il en soit, cette soirée a marqué pour moi le début d’une extraordinaire liaison. Après cette première séance de baise, nous sommes sortis en ville pour manger un morceau et prendre l’air. Nous avons été sur la plage et, dans l’obscurité, je l’ai embrassé comme je n’avais jamais embrassé personne. Et puis, excités tous les deux au maximum, nous avons regagné ma chambre d’hôtel où nous avons fait l’amour littéralement toute la nuit. Bruno est plutôt passif et, cette nuit-là, il n’a pas souhaité me prendre, bien que je le lui aie proposé. Moi, en revanche, qui suis plutôt actif, je n’avais jamais été à une telle fête. Chaque fois que mon sexe, rouge, presque douloureux à force d’avoir servi semblait demander grâce, Bruno trouvait le moyen de réveiller le désir et je rebandais comme si c’était la première fois. J’ai compris un peu plus tard qu’on entendait nos cris jusque dans le couloir…
Evidemment, au petit matin nous étions totalement épuisés et nous avons été ridicules, somnolant de conserve au dernier rang du public, pendant toute la conférence ; mais lui, parvint à sauver l’honneur en faisant une intervention à peu près cohérente. Ses collègues, qui le connaissaient bien, riaient sous cape en me regardant dodeliner de la tête. L’après-midi, nos ardeurs avaient repris le dessus et j’ai eu toutes les peines du monde à l’empêcher de me sucer la bite dans la salle de conférence à la faveur de l’obscurité d’une projection de diapositives. Il faut dire que j’avais de meilleurs projets pour le soir et que, dès que les débats furent achevés, nous nous échappâmes pour aller dans ma chambre et y baiser avec rage.
Cette fois-ci, j’ai voulu à tout prix qu’il me prenne et j’ai adoré me sentir perforé par son gros engin. Mine de rien, il avait en effet un équipement viril qui, grâce sans doute à son quart de sang noir, alliait de façon diablement efficace la longueur à la largeur. A quatre pattes sur le carrelage, j’ai encaissé la douleur de la pénétration de son gros braquemart, qui s’est transformé bien vite en plaisir pur d’une sodomie parfaite. Je l’ai laissé avec délices me détruire le fondement à grands coups de reins mais, après qu’il se soit répandu en moi, il m’a obligé à garder la position à quatre pattes, la queue tendue et les couilles ballantes. Il s’est alors empressé de se glisser sous moi et, en adoptant à son tour la position du veau sous la mère, il a tété jusqu’à la dernière goutte de sperme ma bite rouge, congestionnée, presque douloureuse d’excitation.
Je pensais que nous en avions fini pour un moment et je tentai de l’emmener diner à l’extérieur, mais pas moyen de le convaincre de s’habiller. Il s’est mis à danser tout nu sur un tube des Bee Gees qui passait à la radio, puis il a entrepris de mettre de la mousse à raser dans mes mocassins. Il se frottait contre moi, me chatouillait les aisselles, me mordait la nuque… bref, il fit tant et si bien que je finis par l’attraper, le coincer sous mon poids pour l’immobiliser et… lui ré enfoncer dans le cul ma bite qui était de nouveau bandée au maximum !
On a fini par faire monter deux plateaux repas par le room service et, comme on n’arrivait pas à se calmer, c’est nus et dans une position qui ne laissait aucun doute sur nos activités passées et futures que nous avons accueilli le serveur ; un grand brun baraqué qui est devenu pourpre et s’est retiré précipitamment devant un tel spectacle…
- Dommage, il devait être aussi bien monté que toi… conclut Bruno en me caressant la queue.
- Mais tu es insatiable ! tu aurais voulu aussi te le faire ? Je ne te suffis pas ?
- Mon ange, s’agissant de sexe, je suis un vrai démon. Il faudra que tu t’y habitue… Ceci dit, j’ai l’impression que je n’ai pas encore épuisé toutes tes réserves et j’ai bien l’intention de t’assécher les couilles, alors…
Sans même nous laisser le temps de terminer de manger ce que le serveur avait apporté, le beau Bruno m’entraina sur le lit, et là, devant la grande armoire à glace qui nous renvoyait le reflet de nos corps enlacés, nous avons refait l’amour avec passion. A plusieurs reprises, pendant la nuit, nous avons recommencé à nous unir et, à la fin, vers les premières heures de l’aube, il s’est endormi sur moi, avec ma bite molle qui était encore à moitié engagée dans son trou… Le matin, nous avons été réveillés par le soleil qui filtrait au travers des rideaux, et évidemment mon érection matinale n’a été perdue pour personne. Il est venu me chevaucher et après s’être empalé sur mon membre turgescent, il s’est penché et a commencé à me sucer le bout des seins au travers de la toison broussailleuse qui me couvre la poitrine. J’ai mis fin très vite à ce petit supplice en m’emparant de sa bouche humide et nous sommes restés pendant de longues minutes ainsi, emmanchés l’un dans l’autre et faisant tout notre possible pour ne faire qu’un seul de nos deux corps.
Cette frénésie de sexe s’est poursuivie jusqu’au week-end, sachant que je reprenais l’avion le dimanche.
Nous avons passé le samedi entier sur une plage très écartée du centre-ville de Recife. Nous étions presque seuls et nous avons pu faire l’amour sous les cocotiers, puis dans l’eau, puis de nouveau sur le sable. Entre deux étreintes, nous restions allongés sur la plage, son corps bronzé collé contre le mien, tout blanc. Il riait en m’enduisant d’un reste d’huile solaire, pour éviter que ma peau de blond ne prenne un coup de soleil fatal. Je dis “d’un reste”, parce que l’essentiel de l’huile est passée dans un usage que je vous laisse deviner…
Voilà ! mon amitié amoureuse avec Bruno a commencé ainsi, et elle ne s’est jamais interrompue.
Mascareignes
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