... ou initiation à la fessée
Je ne peux pas dire que Dominique soit beau. Ni moi non plus d’ailleurs. Pourtant, dès notre première rencontre, sa voix m’a séduit, et sa conversation aussi. Il n’a pas fallu dix minutes de promenade dans la forêt du Rhin pour que je lui mette la main sur l’épaule et que je lui avoue mon attirance. L’aurais-je brusqué ? Lui qui se positionnait comme fesseur et comme dominant a gentiment décliné la soumission que je lui proposais. Mais nous avons gardé un contact très amical.
Cette fois-ci, nous avions convenu de nous promener près de la cascade du Nideck. J’avais remarqué son sac à dos, un peu chargé pour une promenade d’une ou deux heures. Nous parvenons sans peine au pied des chutes d’eau, toujours impressionnantes dans leur jaillissement d’énergie primale. Arrivés au sommet de la cascade, il sort de son sac deux vieilles revues publiées il y a longtemps par un club d’adeptes de la fessée. Il a à me les montrer plus de plaisir que moi à les regarder, mais je décode le message. Cette fois-ci, il a envie. Quelques minutes plus tard, nous parvenons au pied du château du Nideck dont ne subsiste plus que le donjon carré du 13e siècle. Un panneau nous présente la légende du géant du Nideck et le poème traduit de Chamisso. Là-dessus, mon ami s’emballe dans une interprétation érotique du poème. Il ne me convainc que d’une chose : il est excité, et la proximité de ces vieilles pierres augmente son excitation. Nous nous approchons de l’entrée : elle est barrée, mais les barreaux de bois ont été forcés, et l’entrée, quoique interdite, est possible. Je rentre, et je monte l’escalier en bois. Il est abimé, dangereux, mais je progresse prudemment et m’assied sur une marche. J’invite Dominique à me rejoindre. Il marque un temps. Ne veut-il pas ? Ou est-ce qu’il s’assure que personne ne nous voit rentrer ? Finalement il apparait, gravit l’escalier avec précaution, et -victoire ! – vient se loger entre mes cuisses. Nous sommes face à face. Je remonte un peu ma chemise et ses mains glissent sur mes flancs. Je ressens une joie étonnante. C’est comme si ses mains chaudes, enveloppantes, enlaçaient toute ma poitrine. Mes soupirs lui expriment mon bien-être. Ses mains remontent vers mes tétons, qu’il caresse d’abord, puis qu’il pince, doucement, et de plus en plus fort. J’ai du mal à ne pas crier. Je voudrais entourer sa tête de mes bras, mais je dois me tenir à l’escalier pour ne pas perdre mon assise. Il dégrafe ma ceinture, la retire et la tient en boucle. Avec cette boucle, il commence à me frapper la poitrine. C’est plus symbolique qu’autre chose, mais j’aime bien. Ce sont plus des caresses que des coups. Il commence à malaxer mon paquet. Je ne bande pas, car j’ai peur que nous soyons surpris par des promeneurs, dans ce site très fréquenté. Mais personne ne s’approche. Lentement, il approche sa bouche de ma poitrine et commence à me téter. Cette douceur sur mon mamelon endolori est extrêmement jouissive. Je ne suis pas attaché, mais c’est tout comme, car je ne peux pas bouger mes membres sauf à risquer de tomber de l’escalier. Le froid des murs de pierre, la menace de choir, le danger d’être surpris… la chaleur de mon maitre contre moi et la succion de mon téton me mènent au bord de l’orgasme. Heureusement, il s’arrête à temps. Péniblement, nous reprenons nos esprits et nous nous extrayons du donjon. Quelques promeneurs sont là, qui nous regardent… Au degré d’excitation où je suis, je n’ai aucune cure. Je glisse dans l’oreille de Dominique : tu feras de moi ce que tu voudras.
Marcher me fait redescendre un peu à terre. La forêt où nous sommes est proche de la redoute, mais peu fréquentée. Après une demi-heure de conversation, Domi fait semblant de se fâcher et décrète que je mérite une fessée. Bien sûr, j’accepte en souriant. Je choisis « mon arbre » et m’y appuie. Il sort de son sac-à-dos deux battes, une en cuir, l’autre en bois, dont il me vante les mérites respectifs. Il commence à me fesser à travers le pantalon. C’est d’abord agréable, puis c’est chaud, et finalement, ça fait mal. Le bougre sait y faire : il alterne les endroits d’impact, augmente le rythme, l’intensité, puis diminue, puis recommence de plus belle, très à l’écoute de mes soupirs et de mes gémissements. Il m’ordonne de me défroquer. Cul nu, c’est plus fort pour moi, et moins fatigant pour lui. Il recommence le même jeu, et m’emmène encore plus loin sur cette crête étroite, entre le plaisir et la douleur. Quand il est satisfait de la couleur de mes fesses, il m’ordonne de me rhabiller. En moi-même, je me dis que c’est pas mal, la fessée, mais je ne sais pas si ça pourrait me faire jouir. En tout cas, il me semble que je ne me suis pas déshonoré en étant trop douillet.
Nous rentrons à Strasbourg. En conduisant, j’arrive à le persuader de venir encore passer un moment chez moi, malgré le couvre-feu en vigueur. J’ai chaud aux fesses, dans tous les sens de l’expression. Nous buvons une bière, mais rapidement il m’ordonne de me déshabiller. J’avoue ne plus me souvenir exactement de ce qui s’est passé, mais il m’a encore fessé abondamment. A un moment, je me suis trouvé nu, à califourchon sur ses cuisses mais en lui présentant le dos. Il m’a ordonné de m’incliner en brouette. Il avait donc mon cul sur ses genoux, et moi le visage contre le tapis de sol. Il m’a fessé, bien sûr, et moi, pris d’une inspiration subite, j’ai saisi un de ses pieds, l’ai dénudé et ai commencé à la baiser, à le lécher. Ses soupirs m’ont vite indiqué que j’avais tiré une carte gagnante… J’ai continué à lécher son pied avec enthousiasme, à sucer ses orteils, et lui à gémir. Mais je n’ai plus 20 ans, mon dos a exigé un changement de position. Je me suis mis face à lui, lui toujours assis en pacha, moi à genoux à terre. Il a ôté son T shirt, et j’ai sucé ses tétons, avec délice. Je m’apprêtais à descendre vers son sexe, mais il a fallu tout interrompre. L’heure du couvre-feu était déjà dépassée, et il devait rentrer assez loin. Je n’étais pas frustré. Bien au contraire, c’était une initiation exceptionnelle, et de bon présage pour la suite. C’est évidemment pour satisfaire son exigence que je publie ce texte.
Bitendre
Autres histoires de l'auteur :