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Chapitre 4 | En chemin...
Gérald vient d’arriver sur son VTT. Il est habillé d’un jogging, T-shirt et baskets.
Je m’absente un instant pour aller me changer et j’oublie l’idée de me mettre en short. Du coup j’enfile moi aussi un jogging mais préfère oublier de mettre un boxer, il fait une chaleur si étouffante que les couilles qui collent au boxer, non merci !
Nous voici donc tous les deux sur nos vélos à traverser les allées du camping. Une fois à la sortie, je fais signe à Gérald de me suivre et je tourne vers la droite.
En contre-bas de la route se trouve la piscine municipale aérée où je ne vais plus depuis quelques années déjà. Une fois passés devant les bassins, une dernière bifurcation vers la gauche et nous voici tous les deux roulant sur les bords de Seine.
- « Pour info, va falloir qu’on pédale un moment avant d’arriver. »
- « Et moi qui n’ai pas beaucoup dormi ! »
- « T’inquiètes ! C’est pareil pour moi ! Et avec ce soleil de plomb, en plus, on va y aller tranquillement » lui dis-je.
15 minutes après, nous voici sur le port où viennent accoster les péniches et les bateaux de plaisance. Ici et là, déambulent des passants, des personnes sont assises sur les bancs, beaucoup cherchent des places à l’ombre.
Une fois le port derrière nous, nous passons devant des silos à grain et arrivons à une barrière baissée qui, au-delà, mène sur un chemin plus broussailleux où les véhicules ont interdiction de circuler.
- « C’est un raccourci ! » dis-je à Gérald.
- « Pas de problème. Je te suis. »
Nous voici sur un petit chemin qui longe le canal. À cet endroit, les nénuphars et différentes algues ont envahi l’écosystème. Aucune chance de tomber sur un quelconque pêcheur à cet endroit ni sur, au moins, les cinq kilomètres à venir. De plus, les hautes herbes sur les côtés détournent très souvent les promeneurs de chiens, à cause des tiques.
Du coup nous voici tous les deux seuls et isolés, sans personne alentour.
On essaie de meubler la conversation en parlant de tout et de rien quand je ralentis la cadence et finis par m’arrêter.
- « Attends deux sec’ s’il te plaît. Faut que je boive un coup ! »
- « Ok, vas-y ! Moi je vais en profiter pour pisser. »
Gérald laisse tomber son vélo à terre et se dirige vers le bas-côté pour pisser. Là d’où je suis, je peux vaguement voir sa queue. Elle a l’air plutôt longue et épaisse. J’évite de trop rester les yeux rivés sur lui et il finit par me rejoindre non sans avoir d’abord secoué sa bite en se tournant légèrement dans ma direction.
- ça y est ! T’as fini de te secouer la nouille ? » lui dis-je en rigolant.
- « Ouais. Ça fait du bien ! Et toi t’as fini de boire ? »
- « Oui c’est bon ! On peut repartir si tu veux. »
- « Ok mais là, il fait super chaud ! » Et il joint le geste à la parole et entreprend de retirer son t-shirt.
Wouah ! Ce mec est si sexy, il est imberbe et bien dessiné, avec de superbes abdos. Du coup je m’apprête, moi aussi, à enlever mon t-shirt quand je vois Gérald enlever son jogging et ranger ses fringues dans son sac à dos, laissant ainsi percevoir un short court.
A ce moment-là, je ne peux m’empêcher d’avoir un sourire.
- « Pourquoi tu souris comme ça, Ethan ? »
- « Non, non, t’inquiètes ! C’est juste la situation. J’avais prévu de venir en short et, à la toute dernière minute, j’ai décidé de faire comme toi et de mettre un jogging. Alors du coup maintenant, toi t’es en short et moi j’en ai pas ! »
- « Ah merde ! Bah, reste en boxer, si t’as chaud ! C’est pas grave, y’a personne ! »
- « Euh ! Ouais, sauf que j’ai pas ça non plus! »
Gérald comprenant que je ne porte rien sous mon jogging part d’un fou rire et me voyant gêné, il me porte le coup de grâce.
- « En même temps, tu dois pas être pudique ! Je t’ai vu revenir tout nu des chiottes cette nuit. »
- « Merde ! C’était toi qui fumait ? »
- « Oui, je revenais moi aussi des toilettes et j’étais resté pour en griller une dehors près de ma tente quand je t’ai vu déambuler nu. »
- « Putain, la honte ! Tu sais que j’ai cru que c’était ton père qui m’avait surpris ? »
- « Ah non, ça risquait pas ! Mes parents se sont endormis direct hier soir et t’inquiètes, je le dirai à personne ! Après tout, je m’en fous. En plus, je trouve ça délirant ! »
- « Ouf ! Tu me rassures. Merci ! »
- « Du coup, tu y vas comme ça ou ... ? »
- « Bah ! Je suis pas pudique mais ça va me sembler bizarre de pédaler à poil à côté de toi. J’ai jamais fait ça devant quelqu’un et surtout ça me provoque parfois des érections incontrôlées.
- « T’inquiète pas pour moi. Je m’offusque pas, je vois souvent des mecs la queue a l’air dans les vestiaires. Personne ne se cache ! »
Voyant que je tarde à réfléchir, Gérald sort un paquet de cigarettes de son sac à dos et s’en allume une.
- « T’en veux une ? T’as l’air stressé. »
- « Oui t’as raison, pourquoi pas ? »
Et nous voici, tous les deux assis sur le bord du chemin, en train de fumer quand j’aperçois le bout de son gland qui dépasse d’un côté de son short.
- « T’as un truc qui dépasse, » lui dis-je en rigolant.
- « Ah ! Ah ! Ouais, elle veut prendre l’air apparemment ! »
Nous écrasons nos cigarettes au sol, vérifions qu’elles sont bien éteintes puis je pars devant, remontant torse nu sur mon vélo quand, derrière moi, Gérald m’interpelle.
- « Hey, Ethan ! »
Je me retourne et je vois Gérald, son short posé sur le guidon de son vélo. Il est tout nu avec juste son sac à dos sur les épaules. Décidément, ce mec me réserve bien des surprises. Gérald s’étant débarrassé de son short, je le vois complètement nu sur son vélo. Il n’a pas l’air gêné et semble attendre que je fasse comme lui et que je retire mon jogging.
- « Aller Ethan... soit pas froussard ! »
- « Ok je n’ai pas vraiment le choix, c’est ça ? »
- « Bah non ! Maintenant que j’ai osé, va falloir que tu le fasses toi aussi. Allez ! à poil! »
Ainsi je suis mis au pied du mur, je dois enlever mon jogging et enfourcher mon vélo tout nu, mon sac sur le dos avec mon jogging à l’intérieur.
- « Bon, on y va ? Par contre, pense à me prévenir quand il faudra se rhabiller. Il ne faudrait pas que nos pères ou quelqu’un d’autre nous tombe dessus. »
- « Oui je te préviendrai, ne t’en fait pas. J’ai pas envie que mon père me voit la queue à l’air. »
- « Ouais, mais avoue que c’est kiffant ! Tu fais ça souvent Ethan ? »
- « Ça dépend. Mais généralement, je le fais seul. T’es un des rares potes avec qui je partage ce genre de délire. »
- « Bah je suis là pendant trois semaines au camping et je veux bien t’accompagner dans tes délires, comme tu dis. J’avais déjà eu l’envie de faire ça avant et, en te voyant hier dans la nuit, je me suis dit que je devais tenter le coup avec toi. »
Gérald me regarde en souriant et je comprends dès cet instant que notre relation devient plus fusionnelle que prévu.
- « Tu as vu? On roule depuis 5 minutes et tu ne bandes pas. Comme quoi, t’arrives à te contrôler. »
- « Ouais, ça doit être le trac! »
- « Belle tige en tout cas ! » Il écarte les cuisses pour regarder la sienne en guise de comparaison.
- « On dirait que nos queues sont identiques ! »
J’en profite pour regarder aussi en direction de son entrejambe et m’aperçois que son sexe commence à enfler.
- « Ah !! Tu perds ton self-control ! » lui dis-je en souriant.
- « Ouais! C’est une première pour moi et je trouve ça assez excitant ! La peur d’être surpris ça fait grimper l’adrénaline ! »
- Aha ! Bienvenue dans mon clan exhib ! »
- « Hey hey merci. Et on est combien dans ton groupe ? »
- « Partons du principe qu’on est juste toi et moi pour le moment mais si t’es prêt à me suivre, on va délirer souvent ensemble. »
On continue de pédaler quelques minutes côte à côte quand on s’aperçoit l’un et l’autre que nos queues sont fièrement dressées mais, contrairement au début, ni lui ni moi n’éprouvons plus aucune gêne.
Malheureusement pour nous, nous voilà arrivés au bout de notre trajet en solitaire. Il est désormais temps de nous rhabiller car au-delà de cette limite nous risquerions de tomber sur des pêcheurs.
- « Bon, on stoppe ici. Après ça devient dangereux ! Il vaut mieux nous rhabiller, » lui dis-je.
- « Ok ! dommage. »
Gérald se tient maintenant à ma hauteur. Il descend de son vélo et retire son sac à dos. Sa queue toujours fièrement dressée tout comme la mienne. Je le regarde en rigolant.
- « Au moins je sais où accrocher mon t-shirt le temps d’enfiler mon jogging ! »
- « Ah ah ! T’es con ! »
Et me voilà qui pose mon t-shirt sur sa tige.
- « Tant mieux, je cherchais un truc pour m’essuyer le gland vu que je mouille ! »
Je viens de finir d’enfiler mon jogging et me précipite vers lui pour attraper mon t-shirt mais j’ai un petit réflexe de toucher sa queue.
- « Chabite ! » lui dis-je en souriant.
- « Hey ! Tu m’as bien eu ! Je t’en dois une. »
- « Ouais, mais vaut mieux nous dépêcher. Nos pères vont finir par s’inquiéter. »
Une fois rhabillés et surtout après avoir vérifié que nos érections n’étaient pas trop visibles, nous voici repartis sur le chemin, à vélo et, durant les 10mn suivantes, on ne croise aucun autre pêcheur avant d’apercevoir nos pères au loin, installés au bord du canal, leurs cannes à pêche à la main.
Après relecture d’Amical072
Ethan world
ethanland.fr@gmail.com
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