Chapitre-1
Je me présente, Arnaud, un peu moins de 50 ans, je réside sur Paris dans le XVIIème, une vie majoritairement d’hétéro soumis jusqu’à présent avec quelques rencontres masculines soft, malgré des envies prenantes de rencontrer des mâles et de me livrer plus intensément.
Je vous livre ici un récit entre réalité et fantasmes.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.
Célibataire depuis quelques temps j’avais un profil sur une appli de rencontre geo-localisée gay.
Je ne rencontrais qu’en one shot des hommes de mon quartier pour réaliser un plan direct, toujours le même.
Mon profil était plutôt simple.
Une photo de moi en cagoule en lycra noir, une qui ne permet pas de voir mais avec la bouche accessible, la bouche ouverte et la langue tirée avec un collier d’esclave rouge.
Mon texte était très sommaire : « Je viens, je me mets en tenue et je vous suce »
J’aimais l’idée de me sentir comme un prestataire sexuel, de me rendre chez un homme, me mettre en tenue et le vider avec ma bouche sans que moi-même je ne puisse prendre du plaisir.
Lorsque l’envie était vraiment là, le scenario était immuable…
Je me faisais un lavement, me rasait le pubis, l’anus puis m’enfichait un plug et enfermait mon sexe dans une cage de chasteté avant de revêtir un catsuit en lycra noir avec juste un zip dans le dos. Je me mettais ensuite en chasse d’une bite à sucer, d’un homme à vider.
La plupart du temps cela se cantonnait à des échanges sur l’appli sans passage à l’acte mais fort heureusement de temps à autres je pouvais enfin me sentir comme j’aimais…comme un tire-jus.
Au fil de ces rencontres sans lendemain, je confirmais mon attirance pour les hommes plutôt fermes, directifs et volubiles. J’aimais lorsqu’ils me rabaissaient avec toutes sortes d’insultes, de mots crus, mais par peur de tomber sur un grillé du cerveau je n’en faisais pas trop état sur mon profil.
La plupart d’entre eux étaient plutôt soft, parlaient peu et ne cherchaient qu’à se vider les couilles en mode pacha.
Alors dans ma tête je m’imaginais être envoyé par un Maître pervers comme un Chef d’entreprise qui mettrait une pute à disposition d’un client pour le convaincre de signer un gros contrat…bien juteux le contrat!
Un jour une notification m’indique que j’ai reçu un message d’un certain Stéphane
« Envie de me faire pomper now, t’es dispo »
Le mec était à 800 m de chez moi, son profil était aussi chichement renseigné que le mien…une photo de paysage et juste sa taille et son poids (185 cm 75 Kg)
Il était 23 heures et il faisait nuit noire et cela faisait près d’1h30 que je passais en revue les profils. J’étais mort de faim et bien chaud.
Je répondis par l’affirmative et nous échangeons quelques banalités mais surtout son adresse.
Je me rends sur place. C’était un salon de coiffure. Un dernier message sur l’appli pour lui dire que je suis sur le point d’arriver et une fois devant la vitrine plongée dans le noir, je vois une silhouette s’approcher et m’ouvrir la porte.
Il était plus grand que moi de 10 cm, comme à chaque fois mon cœur battait, mais à vrai dire à ce moment-là, peu importe le mec, j’avais besoin de faire la pute, j’avais besoin d’une bite, j’avais besoin de ça.
« Viens entre »
Il ferme la porte et me demande de le suivre dans l’arrière-boutique.
Une fois dans la pièce, il referme la porte derrière lui et s’appuie dessus en me regardant.
Je retire mes vêtements et me retrouve face à lui habillé et moi dans mon catsuit en lycra devant lui. Il sourit en devinant la cage de chasteté.
Il s’approche et me tourne autour en me détaillant de la tête aux pieds. En passant derrière moi sa main caresse mon cul moulé dans le lycra… je frissonne d’envie.
Passant devant moi, il remarque mes tétons qui pointent au travers du tissu et vient jouer avec.
Je ne lui avais rien dit de ce que cela faisait chez moi, mais c’est comme si mes tétons étaient des interrupteurs qui me faisaient passer en mode salope.
Je me mets à gémir et onduler du corps.
« Oh mais c’est que t’es réactif des tétons »
« Oui Monsieur »
Il repasse derrière moi et vient se coller à moi, son bras gauche enserrant mes épaules de sorte que sa main vienne prendre mon visage par le haut du cou et le maintenir avec une douce fermeté.
De l’autre main il se met à jouer avec mes tétons l’un après l’autre.
A ce moment-là j’aurais aimé qu’il ait 3 bras pour qu’il puisse s’occuper des deux en même temps!
Je sens son sexe déjà dur contre moi et j’ondule dans tous les sens tant ses attentions envers mes tétons commencent à m’exciter sérieusement. Mes gémissements le font sourire, je sens son souffle tout prêt de ma tête.
« Tu m’as l’air bien en chaleur »
Ce à quoi je réponds par des gémissements et des caresses de son sexe au travers de ces vêtements. Mon cul se trémousse contre lui, je commence à perdre petit à petit toute notion de quelconque fierté, j’ai juste envie de le gouter, de la prendre en bouche et de faire mon office.
Une de ses mains vient caresser mes fesses et en guise de réaction je me mets à lui tendre ma croupe et cambrer mes reins, une invitation au vice en somme.
De son index il s’approche de mon fondement derrière le lycra et remarque le plug.
« On dirait que je suis tombé sur une belle salope ! »
Venant m’enserrer la nuque d’une main il me conduit vers le canapé qui était dans la pièce et s’assied dedans.
Nous savions lui et moi pourquoi j’étais là, alors sans hésitation, je suis venu m’agenouiller entre ses jambes.
De mes mains je lui caresse les cuisses et les approchent progressivement de son entre jambe. Mon regard est fixé sur cette zone alors que je le sens m’observer.
A l’intérieur je bouillonne, je sens mon sexe voulant durcir comprimé par la cage, ma peau commence à s’étirer à l’intérieur, je me sens à ma place avec au fond de moi une boule de chaleur qui pourrait me faire perdre toute raison.
Il s’approche du bord du canapé et me demande de mettre les mains dans le dos.
C’est alors qu’il vient s’occuper de mes deux tétons en même temps. Il les pince, les caresses, les prends entre ces doigts et moi je décolle, je gémis.
Je dois lui offrir le spectacle d’une bête en chaleur, en rut et assoiffée de queue. Il sourit devant cette situation. Je me sens un peu honteux de perdre toute humanité mais j’aime ça.
Entre douleurs et plaisirs mes tétons pointent.
Il vient passer un de ses pouces sur mes lèvres que j’entre-ouvre.
Il s’amuse à les caresser et moi j’ouvre la bouche comme un invitation pour encore mieux l’accueillir.
Il enfonce un doigt dans ma bouche et me demande de le sucer pour que je lui montre comment j’allais sucer sa queue dans quelques instants.
Mon mode salope clairement « on », je lui fais une fellation du doigt, entre honte et défi, je l’allume clairement.
Un deuxième doigt dans ma bouche alors que de l’autre main il maintient ma nuque. Il fait des va-et-vient dedans et moi je gémis. Mon corps, avide de sa queue, danse obscènement devant lui.
Montant ses deux mains derrière ma nuque et reculant dans le canapé il attire mon visage contre son entre-jambe.
Il frotte ma tête contre son sexe dur, je respire son odeur qui m’enivre.
« Aller, viens faire ton travail petite pute ».
De mes mains je déboutonne son pantalon alors que ma tête se pose sur sa cuisse. Je pose mon nez sur son boxer et vient lécher son sexe au travers du tissu.
Je me retiens de faire sortir son pieux de chair directement et de le gober, je prends mon temps pour profiter du moment.
Ses mains toujours sur ma tête il applique plus ou moins de pression en fonction du moment.
Je fais glisser l’élastique de son boxer et l’objet du plaisir surgit, bien droit, bien dur.
Je le regarde dans les yeux et viens sucer sa bite consciencieusement de bas en haut et de haut en bas.
Je n’oublie pas ces couilles, mais toujours en le regardant, en gémissant. Son regard plonge en moi.
Puis n’y tenant plus je le gobe et m’applique à bien apposer de la salive partout sur son sexe comme pour bien le lubrifier avant une pénétration.
De ses mains sur ma tête il imprime le rythme et parfois même m’attire tellement à lui que son gland vient forcer ma gorge m’empêchant de respirer.
Je ne sais combien de temps cela à durer, mais je gémissais allègrement, heureux d’avoir ce bonbon en moi, heureux de me sentir à ma place et en chaleur, prêt à tout pour satisfaire un Mâle avide.
Je sentais son explosion proche, je l’espérais, je voulais le sentir se répandre en moi.
Soudain ses mains se firent plus forte et me forçant à prendre son sexe totalement dans ma bouche, il explosa, m’envoyant plusieurs giclés au fond de la gorge.
Je m’appliquais à bien le nettoyer. Même si l’envie de jouir moi aussi était grande, la cage de chasteté empêchait toute velléité de cette sorte, ayant bien gardé de laisser les clefs à la maison.
Nous sommes restés quelques instants ainsi lui reprenant ses esprits doucement et moi la tête posées sur sa cuisse avec son sexe, qui débandait progressivement, posé sur ma joue.
« Aller, rentre chez toi, j’ai envie de dormir ».
Je me suis levé et alors que je me baissais pour ramasser mes vêtements, il me claqua une fesse
« T’es un bon vide couille file-moi ton 06 si l’envie de me vider me reprend je ferai peut-être appel à tes services »
Encore totalement excité et ne pouvant ressentir le plaisir de la libération, je n’ai même pas pensé à lui demander le sien alors que je lui donnais le mien.
Je suis reparti et tout le long du chemin, je me remémorais ces moments.
Arrivé chez moi, je me suis empressé de me dessaper et me suis masturbé frénétiquement à genoux sur le carrelage dans la salle de bain.
J’étais tellement chaud qu’il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour exploser et à mon tour répandre ma semence à mon tour.
J’ai tout léché puis suis allé au lit.
Comme toujours après ces plans et après la jouissance, la honte de l’hétéro se sentant coupable de quelque chose d’interdit, de s’être comporté en animal assoiffé de sexe et de vice s’est emparée de moi, ce qui ne m’a pas empêché de m’endormir conscient que dès demain, mes pulsions reviendraient et que je me mettrai de nouveau en chasse de Mâles à satisfaire…
Al
alsoumparis@yahoo.fr